Algèbre nouvelle : titre traduit par Vauzelard de l'ouvrage de Viète donnant la juste méthode pour inventer en mathématiques et résoudre tous les problèmes ou Isagoge in artem analycitem (1591). Par extension, l'écriture algébrique de Viète et de ses successeurs.
James Hume de Godscroft. Mathématicien français d'origine écossaise, il publie une algèbre facile insipirée de Viète avec des notations plus modernes.
Claude Hardy alias Antoine Vasset, ami de Descartes, il publie une traduction en français, réputée mauvaise, des œuvres de Viète.
Le sieur de Vaulezard ami de Jean de Beaugrand, théoricien des anamorphoses, il publie une traduction en français, réputée bonne, des œuvres de Viète.
Frans Van Schooten : mathématicien hollandais à qui l'on doit l'extension des coordonnées cartésiennes à l'espace. Il publie l'intégrale des œuvres de Viète en français en 1646.
Charles du Lys : avocat parisien, descendant de Jeanne d'arc, chargé de préparer le travail de déchiffrement.
Pierre Aleaume : avocat originaire d'Orléans, chargé de répondre aux solliciteurs mathématiques, secrétaire de Viète, son héritier mathématique.
Jacques Aleaume : mathématicien élève de Viète et de Stevin, enseignera à Leyde pour Maurice de Nassau ; héritier des œuvres après son père.
Tarporley : amanuensis (secrétaire de VIète) à une date inconnue. Ami d'Harriot (son exécuteur testamentaire pour les œuvres mathématiques)
Marin Ghetaldi : mathématicien de Raguse ; élève de Coignet, de Viète et de Clavius ; édite l'Apollonius Gallus et les Emendatione pour le compte de Viète. Visite Bacon, Galilée, est chassée de Rome pour avoir voulu intégrer l'académie des Lynx.
Alexander Anderson : mathématicien écossais, un de ses derniers élèves ? Chargé par Aleaume d'éditer les œuvres posthumes.
Jean de Beaugrand : mathématicien et graveur français ; l'un de ses derniers élèves ; contradicteur malheureux de Descartes.
Apollonius de Perga : géomètre grec et astronome célèbre pour ses écrits sur les sections coniques.
Theon : érudit et le dernier directeur du Musée de la Bibliothèque d'Alexandrie
Diophante : mathématicien grec. Surtout connu pour son étude des équations diophantiennes, il est surnommé le « père de l'algèbre ».
Meton : astronome natif d'Athènes. Il appliqua en -432 le fameux cycle luni-solaire qui porte son nom.
Al-Khawarizmi : astronome et mathématicien persan ; le second père de l'algèbre.
Albetagni : astronome et mathématicien arabe. On le désigne parfois comme le « Ptolémée des Arabes »
Johannes Hispalensis : mathématicien espagnol du XIIe siècle, traducteur de l'arabe d'ouvrages de philosophie et de mathématiques.
Jordanus Nemorarius : mathématicien du xiie siècle, probablement d'origine italienne, auteur du Liber de ratione ponderis usant d'une lettre pour désigner l'inconnue dans une équation.
Al-Qalasadi : mathématicien berbère usant d'abréviation pour désigner la racine carrée, l'égalité ou encore l'inconnue dans une équation.
Regiomontanus : astronome,mathématicien et astrologue allemand à l'origine de la renaissance de la trigonométrie en Europe.
Nicolas Chuquet : mathématicien français, il donne les premières règles algébriques jamais écrites en français.
Copernic : Moine et médecin polonais ayant fait tourner la terre pour commodité de calcul.
Johann Kepler : élève de Tycho Brahé, le premier physicien à avoir établi les lois de rotation des planètes autour du soleil. Il découvre Viète dans la bibliothèque de son maître et cherche à gagner sa collaboration et à comprendre ses travaux.
William Oughtred : mathématicien et théologien né à Eaton ; introduit la croix (X) pour signifier l’opération de multiplication.
Albert Girard : mathématicien français ; il énonce le premier, sans le démontrer vraiment, le théorème fondamental de l'algèbre en 1629.
Snellius : physicien anglais à l'origine de la loi sur la réfraction.
Pierre de Fermat : un juriste etmathématicien français, surnommé « le prince des amateurs ».
Blaise Pascal : il écrivait dans le langage de l'algèbre nouvelle.
Christian Huygens : mathématicien, astronome et physicien néerlandais.
Isaac Newton : philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste et astronome anglais.
Juste Scaliger : érudit protestant s'étant mêlé de publier des livres de quadrature.
Adrien Romain : mathématicien belge ; premier professeur de mathématiques nommé dans une université (à Wurzbourg) ; l'un des premiers à comprendre l'utilité de l'algèbre nouvelle.
Clavius : Mathématicien allemand (jésuite de Bamberg), travaillant auprès des papes, il est présent dans le procès de Giordano Bruno, la rectification du calendrier de Lilio, et la condamnation de Galilée.
Aloysius Lillius : Mathématicien calabrais à l'origine du calendrier Grégorien
Rheticus : astronome et mathématicien autrichien, celui qui décida Copernic à publier sa théorie héliocentrique. Il fit des calculs de tables trigonométriques d'une grande précision. Elles seront (mal publiées) par Valentin Otto.
Pierre de La Ramée : logicien et philosophe français. Son œuvre eut une influence fondamentale sur la pensée du XVI e siècle. Assassiné pendant la Saint-Barthélemy.
Guillaume Gosselin : mathématicien français. Traducteur de Tartaglia. Introduit une deuxième inconnue dans les notations algébriques.
Jacques Pelletier du Mans : mathématicien et poète humaniste français. Introduit une deuxième inconnue dans les notations algébriques.
Henri de Monantheuil : mathématicien et un médecin français, qui enseigna au Collège royal. Ami de Scaliger.
Thomas Harriot : mathématicien et astronome anglais, il effectua les premiers dessins de la lune au travers d'un télescope. En correspondance avec Viète
Robert Hues : mathématicien et géographe anglais qui faisait partie avec Thomas Harriot, Walter Warner et Nathanael Tarporley des savants rémunérés par le comte Henry Percy.
Walter Warner : mathématicien et scientifique anglais ayant anticipé la découverte de la circulation du sang.
Henry Percy comte anglais, mécène et aventurier politique.
Walter Raleigh comte mécène et aventurier politique anglais.
Michel Coignet : mathématicien belge, ingénieur et fabriquant d'instruments des archiduc et duchesse Albert et Isabelle.
Ludolph van Ceulen : mathématicien allemand qui émigra aux Pays-Bas ; premier professeur de mathématiques rétribué par l'université de Leyde ; calculateur prodigieux, il obtint par les mêmes moyens qu'Archimède une valeur approchée de π avec 35 décimales exactes.
Valentin Otho : mathématicien et astronome allemand ; élève et éditeur de Rhéticus.
Simon Stevin : ingénieur, un mécanicien et un mathématicien flamand ; il popularise les décimaux et crée le premier parallélogramme des forces.
Jean Errard de Bar-le-Duc Mathématicien ayant convaincu Scaliger de rectifier sa cyclométrie.
Marin Mersenne : Le Père Mersenne tente de retrouver certains manuscrits perdus entre les mains de Bouillaud et des frères Dupuy à la mort de Jacques Aleaume, sur demande de Pereisc.
Hugues de Salins, médecin, né à Beaune en 1632 et mort en 1710, archéologue, collectionneur et amateur de vins de Bourgogne.
D'Alembert : évoque longuement Viète dans l'encyclopédie.
Targioni Tozzetti : retrouve à Florence le manuscrit perdu de l'Harmonicum Céleste,
Charles Bossut : tente de redonner à Viète la paternité des premières applications de l'algèbre à la géométrie.
Nicolas de Chamfort cite en exemple le peu de succès des impressions confidentielle de Viète.
Joseph Fourier : Un des premiers à lui avoir redonné sa place dans l'histoire des mathématiques.
Sylvestre-François Lacroix : mathématicien français auquel on doit un Traité du calcul différentiel et du calcul intégral .
François Arago : astronome, physicien et homme politique français.
Michel Chasles : mathématicien français. Géomètre à l'origine des transformations.
Baldassare Boncompagni : historien italien spécialisé dans l'histoire des mathématiques.
Guillaume Libri : mathématicien et bibliophile italien célèbre pour ses nombreux vols de livres rares.
Benjamin Fillon : juge républicain, numismate, archéologue et érudit poitevin.
Frédéric Ritter : ingénieur français, ancien élève de l'École polytechnique, biographe deFrançois Viète.
Joseph Bertrand : mathématicien, économiste et historien des sciences français.
Maximilien Marie : répétiteur à l'X, il y donne un cours d'histoire des mathématiques, dont une grande part réservée à Viète.
Michelle de Saubonne : grand-mère de Catherine de Parthenay dont Viète a tracé l'histoire et la généalogie. Protectrice de Clément Marot, elle a introduit le protestantisme dans le Poitou.
Jean V de Parthenay : père de Catherine de Parthenay, capitaine Huguenot dont Viète a rédigé les mémoires
Antoinette d'Aubeterre : mère de Catherine de Parthenay ; c'est elle qui emploie Viète comme secrétaire et le fait entrer dans la famille des Parthenay-l'Archavêque.
Catherine de Parthenay : humaniste, mère des Rohan, élève de Viète ; il lui dédicace son isagoge et elle demeure sa fidèle amie pour le reste de la vie du mathématicien.
Françoise de Rohan : dame de la Garnache, amie de Viète et de la précédente. Il vit chez elle à Beauvoir sur mer, l'aide dans ses procès, lui dédicace son isagoge
Charles de Quellenec : premier époux de Catherine de Parthenay. A son arrivée, Viète quitte le parc Mouchamps pour la Rochelle.
René II de Rohan : second époux de Catherine de Parthenay ; aide sans doute à la nomination de Viète au parlement de Rennes, puis comme maître des requêtes.
Henri II de Rohan : fils aîné de Catherine de Parthenay ; on dit que Viète lui apprit des mathématiques.
Foussais-Payré : résidence et mettairie ; s'y trouve la Bigotière (terre de Viète).
Busseau : son père y exerçait la charge de Notaire.
Mouchamps : commune du parc Soubise, terre principale des Parthenay. Viète y enseigne à Catherine de Parthenay.
Beauvoir-sur-Mer terre de la dame de la Garnache ; François Viète y achète l'Ardouinière, dans la rue qui va de la halle au château. Il la revendra à son cousin homonyme.
Blain : le château de la Goulais est celui des Rohan. Viète y fait des séjour quand il est parlementaire à Rennes.
La Rochelle : Son cousin homonyme en est conseiller, il y connaît la prison vers 1587 pour avoir servi la dame de la Garnache avec trop de zèle.
Thrason : Insulte de Scaliger ; surnom donné chez Térence à un pique assiette. Scaliger traite également Viète de "moucheron".
Paulette : impôt annuel pour conforter l'hérédité des charges (dont celle des notaires)...
Charles IX nomme Viète au parlement de Rennes par lettres patentes en 1573 et l'installe en 1574.
Henri III nomme viète conseiller spécial puis Maître des requêtes en 1576 et 1580, le licencie en 1585, le rappelle en 1588 ou 1589.
Michel de l'Hospital ; chancelier de France, il passe pour un huguenot dissimulé aux yeux des catholiques de son temps. C'est le premier des politiques.
Nemours : le héros de la princesse de Clèves, en réalité le suborneur de Françoise de Rohan.
Philippe-Emmanuel de Lorraine : duc de Mercœur et de Penthièvre ; prince lorrain, frère de Mayenne, de François de Guise et de la duchesse Montpensieur. Il se veut héritier des rois de Bretagne par son épouse et détruit le château de Blain.
Reine Margot : on dit parfois que Viète fut maître de requête en son hôtel (peu assuré).
Jacques Clément : assassin d'Henri III. Viète compose quelques vers sur lui après sa mort. Il y dénonce comme complice la Duchesse de Montpensier, à l'origine des rumeurs d'homosexualité contre Henri III, et le duc de Mayenne, son frère, chef des ligueurs.