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Jérémie Dumont

Jérémie Dumont est née le 20 avril 1925 à Valence.

Jérémie Dumont est un écrivain français du 20ème siècle. Il a grandi à Valence jusqu'à l'age de 18 ans, puis il est parti faire des études de littératures à Paris dans la célèbre université de la Sorbone. Il quitta la France à la fin de ses études à l'age de 23 ans. Il s'installa en Inde et devient professeur de français, il eu l'honneur de rencontrer Amrita Pritam, une des plus grandes écrivains indienne du 20ème siècle, c'est à travers ses écrits qu'il a ressenti l'envie de devenir écrivain. Son premier poème se nomme Le Sylphe dont voici un extrait :

Le Sylphe

Ni vu ni connu

Je suis le parfum

Vivant et défunt

Dans le vent venu.

Ni vu ni connu

Hasard ou génie ?

À peine venu

La tâche est finie

Ni lu ni compris ?

Aux meilleurs esprits

Que d'erreurs promises !

Ni vu ni connu,

Le temps d'un sein nu

Entre deux chemises


Ce poème, ayant fait un énorme succès à gagné plus d'un prix littéraire de l'époque. En 1949, il quitta l'Inde pour l'Indochine, où il vit l'horreur bien réel de la guerre. Il s'inspira de ces atrocités pour ses poèmes et devient un poète engagé. On le ressent à travers "Après la bataille"(1951) dont voici un extrait :

Mon père, ce héros au sourire si doux,

Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous

Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,

Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,

Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.

Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.

C’était un Espagnol de l’armée en déroute

Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,

Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.

Et qui disait: ” A boire! à boire par pitié ! ”

Mon père, ému, tendit à son housard fidèle

Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,

Et dit: “Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. ”

Tout à coup, au moment où le housard baissé

Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,

Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,

Et vise au front mon père en criant: “Caramba! ”

Le coup passa si près que le chapeau tomba

Et que le cheval fit un écart en arrière.

“Donne-lui tout de même à boire”, dit mon père.


Il en écrivit beaucoup d'autres tels que : Liberté(1952), L'avis(1952), Bêtes et méchants(1953) et plein d'autres encore.

Maintenant, il réside dans une villa à Rio De Janeiro au Bresil.