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[[File:Coffe.jpg|thumb|upright=3|Grains de café contenant la caféine.

{{|Date|19 octobre 2016}} Des chercheurs de l'université de Lisbonne et de l'Inserm ont identifier la caféine comme responsable de l'un des mécanismes du ralentissement du déclin cognitif lié à l'âge, offrant également une protection contre certaines maladies neurodégénératives telles que l'Alzheimer.

Selon David Blum de l'Inserm, la caféine entraine une meilleure régulation du stress et protège les neurones contre les effets délétères de ce dernier.

L'alcaloïde agit sur les récepteurs neuronaux A2AR en empêchant leur activation. Une surexpression de ces récepteurs dans les zones du cerveau associées à la mémoire, chez le rat, a entrainé une augmentation de la concentration en glucocorticoïde qui sont toxiques pour les neurones à concentration élevée.

Les rats ont également montrer des difficultés à mémoriser des endroits visités dans un labyrinthe et ainsi, la surproduction de récepteurs A2AR fut associé à des troubles de la mémoire et possiblement au déclin cognitif lors du vieillissement. En effet, ces récepteurs neuronaux sont nombreux chez les victimes de la maladie d'Alzheimer et contribueraient aux troubles.

Ainsi, la caféine, en bloquant l'activité des récepteurs A2AR empêche l'emballement du système de gestion du stress et protège les neurones.

Sources

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