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La formation initiale, intitulée "Formation au diplôme de pisteur-secouriste premier degré", est assurée par des organismes de formation au niveau départemental. Ces organismes organisent aussi le test-technique permettant d'accéder à la formation. La formation dite de "premier degré"[1], s'étale sur 5 semaines consécutives. Elle comprend deux modules de formation. Il existe deux types de formations initiales, afin de pouvoir travailler sur deux types de stations différentes: l'option ski alpin et l'option ski nordique. Les tests techniques sont aussi différents pour ces deux types de formations.

Le première partie de la formation est commun aux deux diplômes. Elle dure deux semaines, c'est une partie théorique.

Elle apporte au futur pisteur des bases en météorologie de la montagne et en nivologie (connaissance des différents types de neiges,etc...) Mais aussi des notions sur l'administration et la réglementation du métier, et elle introduit aux techniques et aux moyens d'intervention, de déplacements et de liaisons spécifiques à la sécurité en montagne. Enfin elle apporte des informations sur les engins de déplacements motorisés sur neige, sur les remontées mécaniques et sur les hélicoptères.

Cette partie est évaluée par un examen écrit et permet d'obtenir le CGMN (Connaissances Générales du Milieu Montagnard).

Option ski alpin

Le second module de formation est intitulé "formation spécifique", c'est la partie pratique de la formation. D'une durée de 3 semaines, il permet d'apprendre les bases du métier aux futurs pisteur-secouristes. Il apprend notamment aux futurs pisteurs les techniques de secourisme adapté au milieu de la montagne. Cela permet d'apprendre plus spécifiquement les types d'accidents rencontrés fréquemment dans ce métier (accidents dus au froid, accidents dus à l'environnement: soleil, altitude, etc...), et les techniques de secourismes adaptées avec l'utilisation de traîneaux (moyen d'évacuation d'une victime, utilisé sur piste damée, se conduisant à une seule personne) et de barquettes (moyen d'évacuation d'une victime adapté aux pistes non-damées ou au hors-piste, se conduit à deux). Les futurs pisteurs s'entrainent aussi au secours en avalanche et à l'utilisation d'un DVA (Détecteur de Victime en Avalanche). Ils étudient aussi sur le terrain la nivologie: il leur faut comprendre et connaitre les principaux types d'avalanches et causes du déclenchement.

A l'issue de ces semaines de formation le diplôme délivré s'intitulera "Brevet National de Pisteur Secouriste 1er degré option Alpin", délivré par le Ministère de l’Intérieur.

Option ski nordique

Pour cette option la partie pratique est divisée en deux unités de formation.

La première s'intitule "sécurité, secours ". Comme pour l'option ski alpin, elle permet d'apprendre aux futurs pisteurs les techniques de secourisme adapté au milieu de la montagne. Le contenu de cette partie est adaptée à la pratique spécifique du ski nordique.

La seconde s'intitule "aménagement, entretien, gestion". Elle apprend aux futurs pisteurs comment entretenir les pistes de ski de fond. Ils apprennent comment se conduisent les engins de damage. Mais aussi la météorologie et la nivologie afin de connaître le manteau neigeux et la nivologie spécifique au damage.

A l'issue de ces semaines de formation le diplôme délivré est celui du "Brevet National de Pisteur Secouriste 1er degré, option Nordique", délivré par le Ministère de l’Intérieur.

Possibilités d'évolution du métier

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Après avoir effectué deux saisons comme pisteur secouriste 1er degré, les pisteurs-secouristes peuvent en outre être spécialisés en nivologie (observateur nivo-météorologiste), être artificier afin de manier les explosifs et engins nécessaires au déclenchement préventif des avalanches, être maître-chien pour rechercher des victimes ensevelies sous des coulées de neige ou des avalanches, ou être maître-pisteur pour former les futurs professionnels.[2]

Les pisteurs-secouristes peuvent aussi au cours de leurs carrière passer deux autres formations dites de "deuxième" et de "troisième" degrés, dispensée par l'ENSA, afin d'approfondir leur métier et d'avoir plus de responsabilité au sein d'une équipe de pisteurs.[3]

Comme tâches annexes, ce sont aussi des pisteurs-secouristes qui peuvent conduire les installations d'enneigement automatique sur les domaines skiables.

  1. « Formation Pisteur Secouriste 1er degré, option ski alpin », sur www.pisteur-secouriste.com (consulté le )
  2. « Spécialisations du pisteur secouriste », sur www.pisteur-secouriste.com (consulté le )
  3. « Pisteur-secouriste », sur www.ensa.sports.gouv.fr (consulté le )