Utilisateur:Kepgrain/Brouillon 2
RBC EXT8 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
---|---|
Constellation | Andromède |
Ascension droite (α) | 00h 53m 14,5207084320s |
Déclinaison (δ) | +41° 33′ 24,405884964″ |
Magnitude apparente (V) | 17,79 |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 154 ± 30 km/s km/s |
Distance | environ 76,6 (∼) |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Amas globulaire |
Galaxie hôte | Galaxie d'Andromède |
Découverte | |
Découvreur(s) | S. Galetti et al. |
Date | Mars 2004 |
Désignation(s) | M31GC J005314+413324 |
Liste des amas globulaires | |
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BW Tauri, de sa désignation connue 3C 120, est un blazar de type BL Lacertae[1] de la constellation du Taureau. Il est connu depuis 1940, découvert par Harlow Shapley et C.M. Hanley, qui ont observés que la galaxie était une variable en lumière visuelle. Elle a donc reçu la désignation d'étoile variable BW Tauri la même année[2]. D'après une mesure datant de 2011, l'objet serait située à une distance d'environ 143 Mpc (∼466 millions d'al)[3].
Histoire
modifierLa galaxie hôte (BW Tauri) a été découverte en 1940 par Harlow Shapley et C. M. Hanley comme étant une variable en lumière visuelle, avec une magnitude apparente variant entre 13,7 et 14,6 à intervalles irréguliers, et a reçu la désignation d'étoile variable BW Tauri[2].
La contrepartie radio de la galaxie a été détectée lors du troisième relevé du Laboratoire Cavendish et a été ajoutée dans le troisième catalogue de sources radio de Cambridge, publié en 1959. Le nom signifie qu'il s'agissait du 120e objet (classé par ascension droite) du catalogue. Également en 1959, Darren O. Edge et al. détecte aussi une forte source radio venant de BW Tauri[4]. La galaxie a été cataloguée comme particulière par Boris Vorontsov-Veliaminov et V. P. Arkhipova dans le catalogue morphologique des galaxies de 1964[2].
La source radio va être observée par un grand nombre d'observatoires dans le cours des années 60, jusqu'en 1968, ou Halton Arp relie cette radiosource à un nouveau type d'objet, les quasars. Il note que l'émission de BW Tauri est fortement liée au radiogalaxies et que le spectre obtenue du la galaxie ressemble fortement à celle d'une galaxie de Seyfert[5].
Par la suite, entre 1974 et 1981, de multiples observations menées avec notamment l'International Ultraviolet Explorer et le télescope spatial à rayons X HEAO-2 permettent d'observer un grand nombre de variation à travers la quasi-totalité du spectre électromagnétique. En particulier, des changements de luminosité d'un facteur 2,5 se produisant en quelques jours ou mois ont été détectés[6],[7]. Une grande variabilité dans l'infrarouge a également été détectée durant la même période[8].
Entre les années 70 et les années 80, plusieurs observations en onde radio rapportent l'existence d'un mouvement supraluminique dans la galaxie[9],.[10] Plus tard en 1983, il est déterminer que ce mouvement supraluminique connait son origine dans une illusion d'optique (voir l'article en question)[11]. Sa véritable origine est comprise à partir de 1980, quand des rapprochements sont faits entre la variabilité de 3C 120 et d'autres astres tels que OJ 287, ON 231, 3C 273 et notamment BL Lacertae[12]. Son appartenance au même type d'objet que BL Lacertae (les objets BL Lac) est acceptée en 1992[13].
Morphologie
modifier3C 120 est une galaxie lenticulaire avec une structure étendue qui ressemble à des bras en spirale, tandis qu'il y a aussi une émission s'étendant au sud-est et au nord-ouest du noyau. Dans les images optiques, de vastes régions HII visibles sont probablement photoionisées par le noyau.[7][8] Deux structures de coquille sont visibles à environ une seconde d'arc du noyau brillant. Il a été suggéré que les nébuleuses photoionisées font partie d'une queue de marée et que la galaxie a subi une fusion de galaxies.[9] Le taux de formation d'étoiles de 3C 120 est estimé à environ 2,8 masses solaires par an.[10]
C'est une galaxie radio Fanaroff et Riley de classe I. Les raies d'émission dans les ondes radio sont larges et 3C 120 est la radiogalaxie à raie large la plus brillante.[11]
Références
modifier- (en) E. Massaro, P. Giommi, C. Leto et P. Marchegiani, « Roma-BZCAT: a multifrequency catalogue of blazars », Astronomy & Astrophysics, vol. 495, no 2, , p. 691–696 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361:200810161, lire en ligne, consulté le )
- M. V. Penston, « BW Tau = 3C 120 », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 255, , p. 1 (ISSN 0374-0676, lire en ligne, consulté le )
- Michael Koss, Richard Mushotzky, Sylvain Veilleux et Lisa M. Winter, « Host Galaxy Properties of the Swift Bat Ultra Hard X-Ray Selected Active Galactic Nucleus », The Astrophysical Journal, vol. 739, , p. 57 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/739/2/57, lire en ligne, consulté le )
- D. O. Edge, J. R. Shakeshaft, W. B. McAdam et J. E. Baldwin, « A survey of radio sources at a frequency of 159 Mc/s. », Memoirs of the Royal Astronomical Society, vol. 68, , p. 37–60 (lire en ligne, consulté le )
- Halton Arp, « A Compact Galaxy (iii ZW 2) and a Compact Radio Galaxy (3C 120) with Seyfert-Type Spectra », The Astrophysical Journal, vol. 152, , p. 1101 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/149621, lire en ligne, consulté le )
- J. B. Oke et B. Zimmerman, « IUE and visual spectrophotometry of 3C 120 and Markarian 79. », The Astrophysical Journal, vol. 231, , L13–L17 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/182996, lire en ligne, consulté le )
- J. B. Oke et B. Zimmerman, « IUE and visual spectrophotometry of 3C 120 and Markarian 79. », The Astrophysical Journal, vol. 231, , L13–L17 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/182996, lire en ligne, consulté le )
- G. H. Rieke, « The infrared emission of Seyfert galaxies. », The Astrophysical Journal, vol. 226, , p. 550–558 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/156639, lire en ligne, consulté le )
- G. A. Seielstad, M. H. Cohen, R. P. Linfield et A. T. Moffet, « Further monitoring of the structure of superluminal radio sources. », The Astrophysical Journal, vol. 229, , p. 53–72 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/156929, lire en ligne, consulté le )
- R. C. Walker, J. M. Benson, S. C. Unwin et G. A. Seielstad, « Superluminal Motions in 3C120 », Aucune, vol. 15, , p. 976 (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jaroslav Souček, « Apparent superluminal velocities due to the curvature of space », Astrophysics and Space Science, vol. 94, no 2, , p. 319–331 (ISSN 1572-946X, DOI 10.1007/BF00653722, lire en ligne, consulté le )
- (en) B. E. Schaefer, « A SEARCH FOR RAPID VARIABILITY IN EIGHT QUASARS AND BL LACERTAE OBJECTS. », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 92, no 547, , p. 255 (ISSN 1538-3873, DOI 10.1086/130659, lire en ligne, consulté le )
- P. A. Hughes, H. D. Aller et M. F. Aller, « The University of Michigan Radio Astronomy Data Base. I. Structure Function Analysis and the Relation between BL Lacertae Objects and Quasi-stellar Objects », The Astrophysical Journal, vol. 396, , p. 469 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/171734, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
modifier- (en) Kepgrain/Brouillon 2 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.