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pétrochimie : création le 3 janvier 1967 de la filiale Esso-Chimie par apport des activités et installations pétrochimiques des raffineries. La mise en service de l'unité de steam-cracking a été très laborieuse,c ar de conception entièrement nouvelle. Ceci a plombé les comptes de 1967. Les structures, les règles sont distinctes de celles de l'industrie pétrolière. Maintient des relations techniques entre les deux sociétés Esso Standard fournit à Esso-Chimie la quasi totalité des matières premières et reprend une partie de ses sous-produits (déclaration Ballet à AG du 19 juin 1969 (Rapport annuel 1968, encart) Esso-chimie prend son indépendance en novembre 1968 par rapport à Esso SAF (déclaration de M. J. Ballet à l'AG esso du 18 juin 1969

Années 1970

Les années 1970 : des records de production

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La mise en service de nouvelles unités structurantes permet à la raffinerie de battre dans la décennie 1970 des records de production. Dès , les 7 millions de tonnes de brut transformées dépassent de 18,5% la quantité traitée de l'année précédente.

Au début de on met en service l'unité de production catalytique d'huiles blanches sur un procédé Esso, l'une des plus grandes du monde pour ce type de produits. Elle remplace les anciens équipements de la raffinerie de La Mailleraye qui produisait environ 15 000 tonnes par an des mêmes types d'huiles. La Mailleraye est fermée courant et l'usine d'huile de Gennevilliers est arrêtée à la fin de la même année. Toute la production de lubrifiants est ainsi regroupée à Port-Jérôme en pour une production d'environ 25 000 tonnes expédiées sur l'ensemble du territoire national.

La protection de l'environnement motive l'implantation d'une nouvelle unité de désulfuration des gas-oils et fuels domestiques, opérationnelle en et la poursuite et l'amplification des dispositifs d'amélioration des rejets d’eaux usées dans la Seine pour un investissement de 30 millions de francs entre et .

Fin , sont mises en route des installations modernes de génération de vapeur et d'électricité en association avec Esso-Chimie et Socabu, soit deux chaudières à haute pression et deux alternateurs pour économiser l'énergie. On implante un système d'élimination automatique des fumées des torches en mettant en oeuvre le brevet d'un ingénieur Esso qui a reçu le prix 1975 du Conseil supérieur des [[Installation classée pour la protection de l'environnement |établissements classés]][1].

En , 7,7 millions de tonnes traitées. En la capacité du cracking catalytique est augmentée de 25%. Enfin en , démarre de la nouvelle unité de déparaffinage des huiles[2].


Années 1980

Port-Jérôme

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Le début de l'année 1980 est marqué par l'entrée en service de la nouvelle unité de déparaffinage des huiles d'une capacité de 370 000 tonnes par an dont une partie importante est destinée à l'exportation. La suite de la décennie voit se développer les efforts de réduction des coûts de production, économies d'énergie et automatisation des process et des contrôles. Un ralentissement de la demande entraîne à Port-Jérôme comme à Fos et à Bordeaux une diminution de l'activité en et au premier semestre . Puis, à partir de l'arrêt définitif de l'activité à Bordeaux, le la raffinerie de Port-Jérôme fonctionne à pleine capacité. Cette forte activité se réalise dans la plus grande vigilance face aux risques ce qui permet à l'établissement de franchir, le , le cap des 3 millions d'heures de travail sans accident avec arrêt. Cette période de 670 jours sans accident est la plus longue période-record Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.enregistrée depuis la création de la raffinerie[3].

idem PJ et FOS Dans le prolongement de cette performance, sont poursuivis les améliorations du traitement des effluents et, dans le cadre de la prévention des risques technologiques majeurs, une mise à jour des études de danger et un renforcement des plans d'urgence ont été entrepris en . La poursuite de la stratégie de réduction des coûts, en particulier dans le domaine de l'entretien, a conduit à diminuer de 10% les effectifs de la raffinerie en . A la fin de la décennie, on note une production élevée de 450 000 tonnes d'huiles, incluant un record de production pour les huiles blanches et médicinales qui couvre les besoins mondiaux du groupe Exxon.

Bordeaux

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en 1970 tourne à pleine capacité en 1976 capacités inutilisées du fait de la baisse de consommation

1975,mise en couleurs des trois raffineries Esso, Port-Jérôme, Bordeaux et Fos (voir Esso SAF, Rapport annuel 1975, p. 7) Une unité de désulfuration des gazoles mise en service en permet d'y traiter des bruts soufrés en complément des bruts pauvres en soufre du bassin aquitain. Le ralentissement de la demande et la perte de contrats de travail en sous-traitance pour une compagnie étrangère amènent la raffinerie de Bordeaux a une sous-exploitation en et au semestre suivant, puis à son arrêt définitif à partir du .

La deuxième unité de désulfuration des distillats est mise en service au début de . Comme à la raffinerie de Bordeaux, le ralentissement de la demande impose un sous-emploi chronique des capacités de production en et . En , du fait de l'arrêt définitif de la raffinerie de Bordeaux, le niveau d'emploi des installations remonte tandis qu'en fin d'année on procède à de nombreux aménagements techniques pour augmenter la conversion des produits lourds en produits plus légers. En , la direction décide d'arrêter la moins performante des deux installations de traitement de pétrole brut. En , les améliorations du traitement des effluents et, dans le cadre de la prévention des risques technologiques majeurs, une mise à jour des études de danger et un renforcement des plans d'urgence ont été entrepris. La poursuite de la stratégie de réduction des coûts, en particulier dans le domaine de l'entretien, a conduit à diminuer de 10% les effectifs de la raffinerie en . Par ailleurs, en les cinq années sans accident avec arrêt ont été atteintes, soit plus de 3 millions d'heures travaillées.

Au début de l'été s'achève la transformation de l'unité de craquage catalytique visant à en augmenter la capacité et les performances.

années 1990 Port-Jérome 1990, Travaux d'adaptation des unités pour traiter d'autres bruts que ceux d'Irak dont les importations ont cessé brusquement au milieu de l'année du fait du déclenchement de la Guerre du Golfe 1991 : mise en service de la deuxième unité de production d'huiles blanches, lancement de l'investissement de 350 MF pour la construction d'une unité d'alkylation (production d'essence sans plomb), terminée en Fin de la refonte complète des deux salles de contrôle 1993 début des travaux de construction de réservoirs de gaz sous talus pour une amélioration de la sécurité du stockage de ces produits encore conservés dans des sphères aériennes, à la demande des Pouvoirs publics. 1994 RAS 1995 : arrêt 2 mois des uités de fioul et de lubrifiants pour entretien démarrage de la construction d'une unité de polypropylène opérationnelle n 1997 port jérôme traite 7.3 million d tonnes en 1996 Fos 1993, poursuite de l'informatisation de la salle de contrôle 1995 : arrêt de l'unité de distillation et de crackage catal anticipé d'un an pour cause de récession de la consommation fos traite 5.1 million de tonnes en 1996

Liste des œuvres

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Ouvrages

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  • Ce que l’on voit d’une offensive, Paris, Éditions de l’Œuvre, , réédité par les Éditions des Malassis, Paris, Équateurs, 2015, 92 p. (ISBN 978-2849903889).
    Recueil de la série d’articles « Ce que l’on voit d’une offensive », publiés dans L’Œuvre à partir du .
  • « Robert Thiriet, 1895-1915 », dans Association des écrivains combattants 1914-1918, Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918, Amiens, Malfère, 1924-1926 (lire en ligne), p. 653-657.

Articles

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  • « J’apporte au président Herriot les vœux de l’Intransigeant  », L’Intransigeant,‎ , p. 1 et 5 (lire en ligne)
  • « L’Intransigeant à Barcelone : Une déclaration du président Macia », L’Intransigeant,‎ , p. 1 et 7 (lire en ligne)
  • « Les croix de bois », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 67-80 (lire en ligne)
  • « Prélude inédit aux conférences de presse du général de Gaulle », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 302-306 (lire en ligne)
  • « Il y a cent ans naissait Roland Dorgelès », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 104-109 (lire en ligne)

Loi du 30 mars 1928 relative au régime d'importation du pétrole

Titre exact : JORF, n°78, samedi 31 mars 1928, p. 3675-3676

la loi du 30 mars 1928 est constituée en application de l'article 53 de la loi du 4 avril 1926 portant création de nouvelles ressources fiscales (JORF, 4 avril 1926, p. 4176; col. 1 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2027618v/f8.item le texte complet de la loi p. 4170-4176)

Elle n'est abrogée qu'en 1992 par de nouvelles dispositions qui n'entrent en vigueur que le 1er janvier 1933 (Voir Esso Rapport annuel, 1992, p. 4).


Notes et références

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Références

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  1. Esso SAF, Rapport annuel 1975, p. 6.
  2. Toutes les informations de cette section sont extraites des Rapports annuels de la société Esso S.A.F., de 1970 à 1979 (voir bibliographie).
  3. « Nouvelle performance sécurité pour la raffinerie de Port-Jérôme », Esso Panorama, no 171,‎ , p. 9.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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