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Relation au travail modifier

Les milléniaux (la génération Y) auraient une approche du monde du travail différente de celle de leurs ainés. La façons de travailler change énormément avec les nouvelles générations, comme la génération Y, une génération avec de la créativité et de la technologie. La créativité vient révolutionner le monde du travail des milléniaux à cause de la nouvelle technologie.[1] Selon Sylvain Luc et Charles Fleury, quelques élément marquants auraient conditionné socio cognitivement les jeunes de la génération Y, comme : la chute du mur de Berlin et du bloc de l’Est, la fin de la guerre froide, les attaques du 11 septembre 2001, le développement des TIC et l’avènement de l’ère numérique.[2] Il avait aussi des caractéristiques sociodémographiques à cette génération, telle leur appartenance à de petites fratries ou les parents sont assez souvent actifs professionnellement et dans les plusieurs des cas, ils sont aussi séparés.[3] Ces deux attributs précédents auraient également participé à construire le processus de socialisation au travail du jeune.[4]

Les employés de la génération Y peuvent adorer le travail d'équipe et préfèrent souvent les environnements riches en intensité relationnelle.[5]Cela veut dire que les gens de la génération Y, adore se créer des relations au travail. Les milléniaux désirent que leur employeur les considères comme des individus et non comme des simples employés.[6] Le travail est une source de sociabilisation pour les milléniaux.

Jeune Millénaire

La perception du travail est très différente entre la génération Y et la génération X. Les Y vont trouver le travail agréable et intéressant, ceci veut dire que les gens vont être plus tenté à aller vers une profession qu'ils aiment. Tandis que les X, vont trouver que le travail est une passion, une obligation, un devoir ou une nécessité, donc cela voudrait dire que le travail serais pour eu, un moyen de survivre.[7] Selon les Y, le travail permet de combler les besoins, réaliser des rêves, donner un sens à la vie et de contribuer à la société tandis que pour la génération X, le travail permet de faire valoir les compétences, relever des défis, gardés une bonne santé mentale et de créer des relations interpersonnelles.[8] La perception du travail est assez différente entre la génération X et la génération Y. Il y a des ressemblances entre ces deux génération concernant le travail : travail est essentiel, important, enrichissant, valorisant et stimulant.[9] Le travail permet de développer des relations humaine, de développer des compétences et de créer un équilibre avec les autres.

Ils auraient « une vision plutôt pessimiste du monde professionnel ; un environnement de travail qui peine à les satisfaire ». Ils ne placeraient pas le travail au premier plan, mais plutôt la santé mentale et physique. Ils rechercheraient une meilleure qualité de vie. Ainsi, ils souhaiteraient concilier travail et intérêt personnel.[10] Ils refuseraient de travailler durant les fêtes et week-ends (sauf en emploi étudiant), voudraient des congés pour décompresser et des horaires plus flexibles. Ils exigeraient de la liberté et de l'autonomie.[11] Ils penseraient à court terme et seraient très mobiles.[12]

Ils ne craindraient pas de se comparer aux autres. Ils jugeraient davantage un travailleur sur sa compétence[13], sa créativité ou sa contribution plutôt que sur son ancienneté ou son autorité.[14] Ils connaitraient leur valeur. Ils exigeraient de la formation continue et de la progression rapide.[15] Ils seraient autant à l'aise pour communiquer à l'aide des technologies que de façon directe. Dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre hautement qualifiée, ils seraient rares.

Mouvement anti-austérité en Espagne

Pourtant, l'existence de spécificités dans la relation des Y avec le travail n'est pas démontrée. Les travaux qui s'intéressent à cette génération sont plus descriptifs qu'explicatifs ou comparatifs. Des études qui tentent de comparer les différentes générations sont rares. La seule réalisée sur un échantillon français, celle du psychologue Jean Pralong, conclut d'ailleurs à l'absence de différences entre les X et les Y dans le rapport au travail, à l'entreprise et à la carrière.[16] Les propos qui attribuent des caractéristiques spécifiques à la génération Y sont aussi étudiés par le sociologue François Pichault comme une idéologie managériale.

En 2011, la sociologue française Nathalie Moncel, du Centre d’études et de recherches sur les qualifications, fait remarquer la grande diversité de situations des jeunes face à l’emploi.[17] Travaillant sur les « débutants sur le marché du travail », elle distingue ainsi une « jeunesse qui galère et dont on parle  », une « jeunesse laborieuse et silencieuse » et cette « génération Y », « cette nouvelle jeunesse » de diplômés des écoles de commerce et d’ingénieurs qui ne représente que 6 % des jeunes.[18]

Selon une étude américaine, la génération Y a été particulièrement affectée par la crise du Covid-19.[19] Pendant la pénurie de la Covid-19, ils allaient travailler avec des risques d’obtenir le virus, ce qui pouvait être dangereux pour leur santé.[20]


  1. OLLIVIER, Daniel. Génération Y, mode d'emploi : intégrez les jeunes dans l’entreprise!, Bruxelles, De Boeck, 2011, 231 p.
  2. Sylvain Luc et Charles Fleury, « Le phénomène « génération Y » : symbole d’une plainte existentielle ? », Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail, vol. 10, no 2,‎ , p. 4–22 (ISSN 1918-9354, DOI 10.7202/1040292ar, lire en ligne, consulté le )
  3. Sylvain Luc et Charles Fleury, « Le phénomène « génération Y » : symbole d’une plainte existentielle ? », Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail, vol. 10, no 2,‎ , p. 4–22 (ISSN 1918-9354, DOI 10.7202/1040292ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Sylvain Luc et Charles Fleury, « Le phénomène « génération Y » : symbole d’une plainte existentielle ? », Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail, vol. 10, no 2,‎ , p. 4–22 (ISSN 1918-9354, DOI 10.7202/1040292ar, lire en ligne, consulté le )
  5. Rodrigo Arturo Agurto Catalan, « Les attentes et les besoins de la génération Y en matière d'emploi », mémoire de thèse, Université du Québec à Trois-Rivières,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Rodrigo Arturo Agurto Catalan, « Les attentes et les besoins de la génération Y en matière d'emploi », mémoire de thèse, Université du Québec à Trois-Rivières,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Marie-Andrée Rousseau, « Les représentations sociales du travail : le point de vue de la génération Y et des gestionnaires », mémoire de maitrise, Université du Québec à Trois-Rivières,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Marie-Andrée Rousseau, « Les représentations sociales du travail : le point de vue de la génération Y et des gestionnaires », mémoire de maitrise, Université du Québec à Trois-Rivières,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Marie-Andrée Rousseau, « Les représentations sociales du travail : le point de vue de la génération Y et des gestionnaires », mémoire de maitrise, Université du Québec à Trois-Rivières,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Chantal Dauray, « Recruter et garder vos employés: les stratégies qui rapportent », Les affaires
  11. Ulysse Bergeron, « Les cadres mercenaires », Commerce, vol. 109,‎ 2008, p. 21
  12. Pierre Picard, « Les attentes des jeunes face à leur régime de retraite », Les Affaires, Stratégies,‎ 13 octobre 2007, p. 37
  13. Gilbert Leduc, « Les 19 à 29 ans, la génération qui fait peur aux employeurs », Le Soleil, les Affaires,‎ 23 novembre 2007, p. 44 (lire en ligne [archive])
  14. Gilbert Leduc, « Les 19 à 29 ans, la génération qui fait peur aux employeurs », Le Soleil, les Affaires,‎ 23 novembre 2007, p. 44 (lire en ligne [archive])
  15. Ulysse Bergeron, « Les cadres mercenaires », Commerce, vol. 109,‎ 2008, p. 21
  16. Jean-Luc Placet et Frédéric Petitbon, « À la recherche de la « génération Y » », Sociétal, no 77,‎ 2012, p. 48 (lire en ligne [archive])
  17. « Le syndicalisme d’une nouvelle génération » [archive], sur L'Humanité, 11 février 2011 (consulté le 31 août 2022)
  18. « Le syndicalisme d’une nouvelle génération » [archive], sur L'Humanité, 11 février 2011 (consulté le 31 août 2022)
  19. Sean Collins, « Why the Covid-19 economy is particularly devastating to millennials, in 14 charts » [archive], sur Vox, 5 mai 2020 (consulté le 28 mars 2021)
  20. Catherine Meek-Bouchard, « Les professions de soins en temps de COVID-19 », Nouvelles pratiques sociales, vol. 32, no 1,‎ , p. 375–392 (ISSN 1703-9312, DOI 10.7202/1080886ar, lire en ligne, consulté le )