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Guy Laot (1924-1944) est l'un des 177 membres du commando Kieffer. Les commandos Kieffer sont les fusiliers marins commandos créés par la France libre et commandés par le capitaine de corvette Philippe Kieffer. Ils étaient intégrés à la Special Service Brigade. 177 commandos se sont illustrés pendant le débarquement de Normandie, seuls représentants de la France à débarquer par voie maritime le jour J.

Commando Kieffer

Guy Jean Laot est né le 23 janvier 1924 à Cauroy Les Machault (Ardennes). Il rejoint la France Libre en 1940, à l'âge de 16 ans.

Devenu Matelot de 1re classe et commando de marine, Guy Laot reçoit la Croix de guerre avec palme et étoile de vermeil pour avoir débarqué à Biville, près de Saint-Marcouf, le 26 décembre 1943 avec six autres hommes afin de reconnaître la défense des plages.

Le 6 Juin 1944, Guy Laot prend part au débarquement sur la plage de Colleville-sur-Orne. Ensuite, il participe à la libération d'Ouistreham, au passage de l’Orne (Pegasus-bridge), et à la libération d'Amfreville. Il est grièvement blessé lors des combats de libération d'Amfreville.

Dans ses Mémoires[1], René de Naurois décrit la fusillade allemande qui fut fatale à Guy Laot, « l'un de nos meilleurs éclaireurs », « notre brave Laot, modèle de sang-froid et de courage ! ». Mais en 2014, Bolloré raconte autrement la fin tragique de Guy Laot : « Laot est mort, mais pas devant l'ennemi. Tué par un accident, d'une façon atroce. Il revenait d'une patrouille entre les lignes. il se présenta pour réintégrer notre camps. Hélas! Il avait oublié le mot de passe. Devant cette ombre menaçant et armée, un fusil-mitrailleur entra en action. Il s est écroulé, littéralement coupé en deux par la rafale à la hauteur de la ceinture. Laot c’était un gars bien, apprécié de tous. Un type qui s’était engagé dès juillet 40 chez de Gaulle...»[lire en ligne]

Décédé le 25 juin 1944 des suites de ses blessures, il reçoit la Médaille militaire à titre posthume, avec citation : « Bel exemple de bravoure et d'esprit d'initiative, toujours à l'avant sans répit, bien que blessé a continué de combattre et d'accomplir les missions de liaison qui lui étaient confiées entre le 6 et le 10 juin 1944 ».

Le défunt repose au cimetière militaire britannique de Ranville (Calvados)[lire en ligne].

  1. René de Naurois, Aumônier de la France Libre, p. 227-228, éd. Perrin, 2004.