Utilisateur:Kindo Bassératou/Sami Rama
Sami Rama de son vrai nom Ramatou Goumbané, est née le 6 février 1971 en Côte d’ivoire à Abidjan. Auteure compositeur chanteuse et guitariste Burkinabè de World Music elle fait ses débuts dans l’orchestre des petits chanteurs aux poings levés[1].
Biographie/Parcours
modifierSami Rama est surnommée « la gazelle du Boulgou[2] » par la presse burkinabè, de par son occupation scénique et chorégraphie. À l’âge de 13 ans elle intègre le mouvement national pionnier (MNP) sous la révolution de Thomas Sankara. En 1985, elle réalise son rêve d’enfant d’évoluer dans la formation des Petits Chanteurs Aux poings levés. Quelques années plus tard, elle rejoint la formation des colombes de la révolution[3], y rencontre Abdoulaye Cissé[4],[5], qui après la dislocation de ces deux formations musicales, deviendra son manager et directeur artistique. C’est ainsi qu’elle fait son entrée dans la grande famille des artistes musiciens et dans le cercle très restreint à cette époque des femmes musiciennes au Burkina Faso.
Carrière solo
modifierSa carrière commence en 1989 avec l’album « Dounian ». Ensuite vient N’nan en 1992 . Ces deux premiers albums de 12 titres produits chez Bazar Music rencontrent un succès et font d’elle une star nationale adulée et respectée. Coqueluche de la scène burkinabé, elle est l’une des pionnières à populariser, et propulser la musique du peuple Bisa sur la scène moderne.
Après ces 2 albums et des scènes, l’artiste choisi de faire une pose discographique question d’élucider un problème de crise ORL existant depuis sa tendre enfance, afin de passer à un niveau plus professionnel de sa carrière. Entre temps elle s’intéresse aux défis auxquels l’Afrique fait face, avec l’album Afriqui Bii sortie en 2001 venant confirmer son talent et accroître sa renommée. Ce qui lui permet d’être sacrée "Meilleure chanteuse féminine du Burkina Faso" au Kundé d'or[6] 2002.
Après la dédicace de cet album et la mise en place de son fan club, l’artiste bénéficie d’un soutient de l’État à travers le ministère de la santé pour une intervention chirurgical à l’hôpital américain de Paris. Avec cette 1ère intervention, elle perd la voix et traverse une période psychologiquement difficile. Elle sera reçu quelque mois après pour une seconde intervention au laser par le célèbre Dr Jean Abitbol[7] spécialiste des cordes vocales, qui compte aussi parmi ces patients de nombreuses stars tel que Céline Dion et Angélique Kidjo. Après une rééducation orthophonique, et un coaching vocal avec Schuyler Hamilton pour repositionner petit à petit sa voix, elle revient sur scène avec le titre Y croire[8].
Fin de carrière
modifierAprès quelques années de scènes, collaborations, compositions, enregistrements... l’artiste qui avait pris ses distances de la scène musicale depuis un certain temps, a mit définitivement et officiellement fin à sa carrière[9] le 7 février 2021. Elle l’a annoncé depuis l’Allemagne, au lendemain de ses 50 ans dans un directe adressé à ses fans à partir de sa page officielle Facebook.
Discographie
modifierAlbum
-Dounia : 6 titres
Année : 1989 chez Bazar Music
- N’na : 6 titres
Année : 1992 Chez Bazar Music
Afriqui Bii : 8 titres
- Année 2001 : auto production
Y croire
année 2006 : ETK Production
Single
- La vie
Année : 2006 / Sahelprod /Italie
Yilè
Année :2010
Indépendance
Année : 2010
Loubouryala en 2008
ziba ziba en 2009
Distinctions
modifier1989 : Artiste de l’année “Festival couture”
1989 : 1er prix musique du 50ème anniversaire de l’ONU
1989 : 2 ème prix du 30 ème anniversaire de la Radiodiffusion du Burkina Faso
1996 : 1er prix (catégorie vedette) de la Semaine Nationale de la Culture à Bobo-Dioulasso
1997 : 3eme prix du concours de musique sur la drogue (Burkina Faso)
1998 : 2éme prix Lauréate du concours de musique CAN 98 (Burkina Faso)
1997 : Lauréate nationale pour les 3ème jeux de la Francophonie Madagascar
2000 : 1er prix du concours National de Musique Francophone (Burkina Faso)
2000 : Lauréate du concours à l'occasion du 30e anniversaire de l'Agence Interministérielle pour la Francophonie
Avril 2002 : Kundé du meilleur artiste féminin
Avril 2007 : Kundé de l’artiste le plus joué en discothèque[10]
Filmographie
modifier1996 : Le joueur de cora de Cilia Sawadogo Dessin animé (Burkina Faso, Canada)
1993 : Documentaire : L’école au cœur de la vie avec l’artiste Djata Ilébou[11]
2001 : Si je savais de Adjaratou Lompo un film sur l’excision
2000 : Une histoire d’amour de Fanta Régina Nacro
2004 : La nuit de la vérité de Fanta Régina Nacro[12]
2013 : Trompes-moi si tu peux de Ibrahim Olunkunga[13]
2015 : L’assassin de ma maîtresse Emmanuel Mbadié et Boubacar Sangaré
2016 : « Haut et fort », série de films télévisés sur le VIH Sida / Fanta Regina Nacro
Sources
modifierhttp://evasion.lepays.bf/sami-rama/ https://www.burkina24.com/tag/sami-rama/ https://lefaso.net/spip.php?article57334 https://www.burkina24.com/2019/09/06/la-plume-de-kanadele-%E2%94%82-ces-6-grands-de-la-musique-burkinabe-ont-une-chose-en-commun/ https://www.omegamedias.info/blog/2021/02/08/a-50-ans-la-musicienne-burkinabe-sami-rama-annonce-la-fin-de-sa-carriere-raisons-religieuses/
Notes et références
modifier- Les Colombes et les Petits chanteurs de Sankara - Thomas Sankara
- la gazelle du Boulmiougou – Faso Culture
- Orchestre « Les colombes de la révolution » : Fatoumata Diallo N° 2 et Aoua Carole Congo racontent la nostalgie de l’époque - leFaso.net
- Musique : Abdoulaye Cissé célèbre son Jubilé d’Or - leFaso.net
- Page non trouvée - Institut Francais Burkina Faso (institutfrancais-burkinafaso.com)
- KUNDE – Les trophées de la Musique au Burkina Faso
- « Il faut se préparer comme un marathonien » - Le Parisien
- Sami Rama - Y croire paroles | Musixmatch
- A 50 ans la musicienne Burkinabè Sami Rama annonce la fin de sa carrière, « raisons religieuses » - Omega Médias (omegamedias.info)
- KUNDE – Les trophées de la Musique au Burkina Faso
- Décès de la chanteuse Djata ce jour 21 octobre - leFaso.net
- "La Nuit de la vérité", de Fanta Regina Nacro : une terrible incursion dans l'humanité des bourreaux (lemonde.fr)
- « Trompe-moi, si tu peux » : Les 5 épisodes de l’infidélité - leFaso.net