Utilisateur:KingShadows93/Brouillon

un acteur populaire: Güllü, La mère de Güney, venait d'une famille kurde aisée qui, obligée de fuir la région de l'Est pendant la Première Guerre mondiale, elle s'était installée aux environs d'Adana où Güllü avait épousé le père de Yilmaz. Le foyer familial était heureux jusqu'au jour où le père de Yilmaz, après avoir pris une seconde épouse, s'était mis à frapper régulièrement Güllü, qui devait souvent se sauver avec ses enfants. Ces circonstances de la vie familiale ont profondément marqué la personnalité de Güney, le rendant particulièrement sensible aux problèmes des Kurdes et des ouvriers agricoles en général, tout en lui donnant un sens de l'injustice ainsi qu'une haine contre les oppresseurs sous toutes leurs formes. Ce sont effectivement les caractéristiques de toute son oeuvre cinématographique et littéraire.[1]

accusé cette fois d'avoir tué un juge au cours d'une dispute. L'acte a eu lieu dans le bistro d'un village proche d'Adana. Güney dirigeait le tournage du film "Inquiétude" à ce moment là, sur les souffrances et épreuves des travailleurs saisonniers des champs de coton. Il s'agissait certainement d'une provocation, et il n'a jamais été formellement prouvé que Güney avait effectivement tiré la balle fatale.[2]


En 1992, ses films sont autorisés en Turquie mais pour cela il fallait censurer les termes « kurde » et « Kurdistan »,puis en 1995, la levée d'interdiction de son œuvre sera officialisée par la projection de ses films majeurs au Festival du cinéma d'Ankara.[3]

Il n'est pas surprenant que plusieurs milliers de personnes aient assisté aux funérailles de Güney, au cimetière du Père Lachaise (division 62) le 13 septembre 1984, près de celui de Ahmet Kaya (division 71) des populations Anatolienne de toutes conditions, exilés à Paris comme lui, mais aussi beaucoup d'amis français et étrangers : artistes, hommes et femmes politiques comme Jack Lang, ministre de la Culture à l'époque ainsi que Madame Danielle Mitterrand...Parmi les nombreuses couronnes déposées sur la tombe de Güney se trouvaient notamment celles des diverses organisations de la gauche turque, des Kurdes de Turquie et d'Iran, des Communistes de Grèce des Anciens combattants arméniens en France, des travailleurs de la confection (CFDT) et de plusieurs syndicats de l'industrie du cinéma.[4]

  1. « Yılmaz GÜNEY », Institutkurde.org, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  2. Schofield Coryell, « Yilmaz Güney : le cinéaste révolté », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, no 19,‎ (ISSN 0764-9878, lire en ligne, consulté le )
  3. « Yilmaz GÜNEY | OFPRA », sur ofpra.gouv.fr (consulté le )
  4. « Yilmaz GÜNEY | OFPRA », sur ofpra.gouv.fr (consulté le )