Utilisateur:L32020-Audrey/Brouillon

Après l'ouverture forcée du Japon par les Etats-Unis en 1854, l'archipel a entrepris une politique colonisatrice à l'image des pays européens. A l'issu de deux guerres sur le sol Coréen entre le Japon et la Chine, puis le Japon et la Russie, la Corée devient une colonie Japonaise le 22 août 1910, après avoir été contrainte au protectorat par le Japon en 1905[1].

Contexte politique modifier

Perte d'indépendance graduelle de la Corée modifier

Hideyoshi reprit ses projets ambitieux, le programme Yoshida et a Corée devint sa première victime. Le Japon intervint dans la politique intérieur de la Corée et en 1885 des manifestations anti-japonais éclatèrent à Séoul. Le Japon déclara que les troupes chinoises avaient participer à ces manifestations et avec un accord commun, ces deux pays, signèrent un traité, la Convention de Tientsin en 1885. Cette convention stipulait qu'ils devaient retirer toutes leur troupes de Corée et que ni l'un ni l'autre ne devait y envoyer de troupes sans en avoir avertit l'autre. Plus tard il y eut un mouvement de résistance en Corée contre le gouvernement corrompu. Le gouvernement Corée demanda l'aide la chine pour mater cette rébellion tout en prévenant le Japon qu'il y envoyait des troupe. A la fin de la rébellion aucun des deux pays ne voulut retirer ses troupes.[2]

La chine refusa de se mêler de la politique intérieur de la Corée alors le Japon lui déclara la guerre et vaincu la Chine. Le Japon avait obtenu l'autorité sur Séoul. Mais sa politique rencontra de fortes résistance chez les Coréens, dont la reine Minn aussi appelée Myeongseong. Les Japonais la considérèrent comme un obstacle au programme Yoshida et décidèrent de l'éliminer. D'après le livre de Miss Bishop, une anglaise témoin oculaire ''La Corée et ses Voisins'' l'assassinat de la reine Minn est raconté ainsi : «Les troupes Japonaises entrèrent au palais et se formèrent en ordre militaire, sous le commandement de leurs officiers, autour de la petite cour et à la porte de la maison du roi, protégeant les assassins dans leur oeuvre meurtrière. Au moment où les Japonais forçaient le palais, le roi infortuné, espérant détourner leur attention et donner à la rein le temps d'échapper, vint dans une pièce où il pouvait être vu distinctement. Quelques uns des assassins Japonais se précipitèrent en brandissant leur épées, renversèrent sa Majesté, battirent et traînèrent par les cheveux quelques unes des dames de palais en sa présence. Le prince héritier, qui était dans une chambre plus reculée, fut saisit; son chapeau arraché et déchiré et il fut traîné par les cheveux et sous la menace des épées fut sommé de montrer le chemin conduisant chez la reine. Celle-ci, fuyant les assassins fut rejointe, poignardée et jetée à terre comme morte, mais, on raconte, d'autre part, que revenant un peu à elle, elle demanda si le prince héritier !... était sauf, sur quoi un Japonais lui sauta à la gorge et la transperça de son épée.»[3]

Le Japon avait écrasé le parti anti-japonais en Corée et le peuple Coréen dans son ensemble était devenu son ennemi. Mais lorsque les russes convoitèrent la Corée, toute la péninsule s'unit. Le Japon profita de cette occasion pour intervenir et une réconciliation temporaire fut formé entre Japonais et Coréens. L'alliance Coréo-Japonaise fut formé en 1904 et la Corée devint pour le Japon une base militaire. Que se soit en hommes ou en matériel, la Corée fut pour le Japon d’une aide très efficace. Au début de la guerre Russo-Japonaise, le Japon déclara, avec l'article III du traité Coréo-Japonais du 23 février 1904 que :«Le gouvernement impérial du Japon garantit expressément l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Empire Coréen.» Ce fut une alliance offensive et défensive qui s'installa entre le Japon et la Corée, contre la Russie. Mais dès que le Jpaon eut gagné la guerre, il rompit le traité fait avec la Corée. Le nouveau «traité signé le 17 novembre 1905 se présente comme un document qui fit connaître au monde que la souveraineté de la Corée avait fait son temps et que ce pays était devenu un Etat Japonais.» D'après Arthur Mac-Lennan dans "Diplomatie et Violence japonaises en Corée". En novembre 1907, le marquis Ito arrive à Séoul avec une série de demandes présentées comme un traité. Ces demandes réclamaient que la Corée abdique son indépendance en tant que nation et qu'elle livre aux Japonais le contrôle de son administration intérieure. Après des heures de négociations, l'Empereur de Corée refusait toujours, il dit «L'acceptation de vos propositions signifierait la ruine pour mon pays; c'est pourquoi j'aimerais mieux mourir que d'y accéder.» Pendant ce temps, les soldats japonais présents à Séoul et au palais faisaient des marches, des contre-marches, des assauts, des attaques simulées, placèrent leurs canons en position. Ils firent tout sauf des actes réels de violence pour montrer aux Coréens qu'ils étaient en mesure d'imposer leurs exigences par la force. Cela rappelait aux ministres la nuit de 1895 où la reine fut assassinée. Après plusieurs jours de luttes, les Coréens cédèrent et vers deux heures du matin, l'Empereur demanda que le sceau de l'Etat soit apporté pour signer un traité. Dans un journal de Séoul, le "Whang Sung Shinmun", fit paraître un récit de ce qu'il c'était passé. Le journal fut immédiatement supprimé et son éditeur jeté en prison. Mais en apprenant la signature du traité, il réussit tout de même à écrire, dans le dernier numéro : «Est-ce la peine pour aucun d'entre nous, de vivre plus longtemps ? Nos hommes sont devenus les esclaves d'autres hommes et l'esprit d'une nation qui fut indépendante pendant 4 000 ans, depuis les jours de Tan Kun et hélas de Ke-ja, a péri en une seule nuit. Hélas, ô compatriotes, hélas !»[4]

Le traité d'annexion de 1910 modifier

Lors de l'établissement du protectorat, le Japon avait promit au monde entier que ce n'était qu'une mesure temporaire. Cette promesse est brisé en 1910 lors de l'annexion de la Corée au Japon comme une nouvelle province.

«Sa Majesté l'Empereur du Japon et Sa Majesté l'Empereur de Corée, en vue des relations spéciales et étroites entre leurs pays respectifs, désirant augmenter le bien-être commun des deux nations et assurer la paix permanente en Extrême-Orient, et "tant convaincus que ces buts pourront être le mieux atteints pas l'annexion de la Corée à l'Empire du Japon, ont résolu de conclure une traité de cette annexion et ont nommé à cet effet pour leurs plénipotentiaires, savoir :

Sa Majesté l'Empereur du Japon,

Le vicomte Masakata Téraouchi, son Résident générale et

Sa Majesté l'Empereur de Corée,

Ye-Wan-Yong, son Ministre Président d'Etat.

Lesquels, par suite des conférences et délibérations mutuelles, sont convenus des articles suivants :

Article premier : Sa Majesté l'Empereur de Corée fait la cession complète et permanente à Sa Majesté l'Empereur du Japon de tous les droits de la souveraineté sur la totalité de la Corée.

Article deux : Sa Majesté l'Empereur du Japon accepte la cession mentionnée dans l'article précédent et consent à l'annexion complète de la Corée à l'empire du Japon.

Article trois : Sa Majesté l'Empereur du Japon accordera à Leurs Majestés l'Empereur et l'ex-empereur, et à Son Altesse le prince héritier de Corée et à leurs Épouses et Héritiers, des titres, dignités et honneurs qui sont appropriés à leurs rangs respectifs, et des dons annuels seront fait pour maintenir ces titres, dignités, et honneurs.

Article quatre : Sa Majesté l'Empereur du Japon accordera aussi des honneurs et traitements appropriés aux membres de la Maison Impériales de Corée et à leurs héritiers autres que ceux mentionnés dans l'article précédent ; et des fonds nécessaires pour maintenir ces honneurs et traitements leur seront octroyés.

Article cinq : Sa Majesté l'Empereur du Japon conférera la pairie et des dons pécuniaires à ceux des Coréens qui, à cause de services méritoires, sont jugés dignes de ces reconnaissances spéciales.»[5]

La résolution de la Première Guerre mondiale modifier

Malgré que les japonais firent tout pour qu'aucune informations venant de Corée ne sorte du territoires coréen, et inversement, qu'aucune informations concernant ce qu'il se passait dans le monde n'entre sur le territoire coréen, les Coréens savaient que la Grande Guerre européenne se livrait pour l'amour de la justice et de l'humanité. Ils entendirent aussi le principe de Wilson du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes"[6][7].

Dès que l'armistice fut déclarée, un mouvement se constitua en Corée pour faire savoir au monde que le peuple Coréen voulait se libérer de l'oppression étrangère. Dès la fin novembre 1918, les Coréens voulurent envoyés des représentants à la Conférence de la Paix à Paris mais les japonais les empêchèrent et arrêtèrent près de 200 coréen en décembre 1918. Cela n'empêcha pourtant pas les initaiteurs de communiquer avec les autres organisations partout dans le monde et de choisir d'autres délégués pour représenter le peuple coréen à la Conférence de la Paix à Paris, choix qui fut ratifié par le Gouvernement provisoire de la République Coréenne. L'association Coréenne Nationale d'Amérique élut trois délégués : le Dr. Syngman Rhee, le Dr. Henry Chung et le Révérend C.H. Min, mais aucuns des trois ne parvint en France à cause de problème de passeport.[8].

Le déroulement du mouvement modifier

Les organisateurs modifier

L'élément déclencheur est la mort du roi Gojong, le 21 janvier 1919, qui pousse les indépendantistes à vouloir organiser un grand rassemblement[6].

Le 1er mars 1919, trente-trois érudits coréens signent la "Proclamation d'indépendance"[9]. Et ceci au nom des 5 000 ans d'histoire de la Corée et de ses 20 millions d'habitants. Ce manifeste en faveur de l'indépendance de la Corée fut daté de l'an 4252 après Dangun (fondateur mythique de la Corée, le 3 octobre 2333 avant notre ère est la date mythique de la fondation du royaume de Joseon (조선)[10]), et envoyé au gouverneur général japonais. Les coréens répondirent massivement à cet appel[6].

Les trente-trois signataires sont : Son Byung Hi, Kil Sun Chu, Yi Pil Chu, Paik Long Sung, Kim Won Kyu, Kim Pyung Cho, Kim Chang Choon, Kwon Dong Chin, Kwon Byung Duk, Na Yong Whan, Na In Hup, Yang Chum Paik, Yang Han Mook, Lew Yer Dai, Yi Kop Sung, Yi Mung Yong, Yi Seung Hoon, Yi Chong Hoon, Yi Chong Il, Lim Yei Whan, Pak Choon Seung, Pak Hi Do, Pak Tong Wan, Sin Hong Sik, Sin Suk Ku, Oh Sei Chang, Oh Wha Young, Chung Choon Su, Choi Sung Mo, Choi In, Han Yong Woon, Hong Byung Ki, Hong Ki Cho.[11]

Texte de la proclamation d'indépendance modifier

Nous les représentants du peuple Coréen, par la présente, déclarons à toutes les nations du Monde, l'Indépendance de la Corée et le Liberté du peuple Coréen ; et nous annonçons à nos enfants et petits-enfants les grands principes d'égalité humaine et le droit éternel de propre préservation. Pleins d'une auguste vénération pour les quatre milles ans de notre histoire et au nom de nos vingt millions d'habitants loyaux et unis, nous déclarons notre Indépendance pour garantir le libre développement de nos enfants dans tout les temps à venir ; en conformité avec la conscience éveillée de l'homme dans cette nouvelle ère. Ceci est la claire inspiration de Dieu, le principe vivant de l'âge présent et le juste droit de la race humaine.[12]

Victimes du temps passé, quand la force brutale et l'esprit de pillage régnaient, nous avons souffert l'agonie d'une oppression étrangère pendant les derniers 10 ans : nous avons été privés de tous droits d'existence nous avons été dépouillés de notre liberté de penser et de parler ; on nous a refusé toute juste participation dans le progrès intelligent de l'âge dans lequel nus vivions.[12]

Assurément si le torts du passé doivent être redressés, si la souffrance du présent doit être soulagée, si une oppression future doit être évitée, si la pensée doit être exprimée librement, si le droit à l'action doit être reconnu, si nous devons obtenir le privilège du libre développement, si nous devons délivrer nos enfants de l'héritage douloureux et honteux : ce qui s'impose d'abord c'est la complète Indépendance de notre nation. Aujourd'hui, nous tenons et chacun de nous vingt millions de Coréens, armés des principes d'équité et d'humanité, nous nous levons pour la vérité et la justice. Quelles barrières sont sur notre chemin, que nous ne puissions briser ?[12]

Nous n'avons nullement l'intention d'accuser le Japon de fausseté quand il imputa à la Chine d'avoir violé le traité de 1876 : d'arrogances injustifiées quand ses bureaucrates nous traitent comme un peuple conquis; de desseins honteux, lorsqu'il bannit notre cher langage et notre histoire; de honte, quand il employa des moyens intellectuels afin de paralyser notre culture (de laquelle dérive sa propre civilisation) dans les terres étrangères comme celle des sauvages, se complaisant à nous fouler sous sa botte.[12]

Ayant de plus nobles devoirs, nous n'avons pas le temps de trouver des torts aux autres. Notre besoin urgent est le rétablissement de notre maison et non la discussion de ce qui l'a détruite. Notre travail est d'éclaircir l'avenir en accord avec les ordres formels dictées par la conscience de l'espèce humaine. Ne nous offensons pas des torts du passé.[12]

Notre rôle est d'influencer le gouvernement Japonais obstiné comme il l'est dans ses anciennes méthodes de force brutale contre l'humanité, de façon qu'il puisse modifier avec sincérité ses principes dirigeants selon la justice et a loyauté. Ayant annexé notre contée sans le consentement de notre peuple, le Japon à établit à son propre bénéfice de faux comptes de profits et pertes : il nous a opprimés de façon indescriptible creusant un fossé de haine de plus en plus profond.[12]

Les torts du passé ne seront-ils pas redressés par une raison éclairée et un noble courage ? Est-ce qu'une compréhension sincère et une amitié loyale fourniront les bases de nouvelles relations entre les deux peuples ? Nous aveugler, nous vingt millions de Coréens par pure force, ne signifie pas seulement la perte de la paix pour toujours entre les deux nations, mais ce serait la cause d'une défiance et d'une haine toujours grandissante contre le Japon de la part de 400 millions de Chinois qui sont le pivot sur lequel repose la paix perpétuelle de l'Asie orientale.[13]

Le temps de la force est passé, une nouvelle ère : la renaissance universelle que nous envisageons sans hésitation et sans crainte. Pour la liberté de notre peuple Coréen, pour le développement libre de notre génie national, pour l'inviolabilité de notre sol, nous sommes tous unis par une mâle détermination en ce jour mémorable ! Puisse l'esprit de nos aïeux nous aider à l'intérieur et la force morale du monde nous aider à l'extérieur§ Que ce jour soit celui de notre réussite et de notre gloire ![14]

Dans cet esprit nous nous engageons à observer les trois résolutions suivantes :

1°Pour la justice, l'humanité et l'honneur, nous tâcherons qu'aucune violence ne soit faîte à qui que ce soit !

2°Jusqu'au dernier homme, jusqu'au dernier moment nous garderons ce même esprit.

3°Tous les actes seront honorables et en continuel accord avec notre esprit Coréen de probité et de franchise.

En cette quatre mille deux cent cinquante-deuxième année de la fondation de notre nation Coréenne, en ce premier jour du troisième mois.

Au nom du peuple Coréen.

Signatures des trente-trois représentants de peuple Coréen."[14]

Manifestations du 1er mars modifier

L'après-midi du 1er mars 1919, les étudiants qui étaient allés aux funérailles du défunt souverain, se regroupent au parc de la Pagode, avant d'entamer une marche de protestation qui passe par les principales artères de la capitale[6]. A Séoul, en ce premier mars 1919, ce sont plus de 100 000 participants qui participèrent, en criant unanimement "Taihan Toknip Man-Sei !" (Vive l'indépendance de la Corée !). Les représentants ayant signé la proclamation d'Indépendance de la Corée ne se cachèrent pas et se laissèrent arrêter par les autorités japonaises. Lors de leur passage en voiture de police, la foule les acclamait en criant "Taihan Toknip Man-Sei !", et ils répondaient en criant la même chose. Les étudiants des collèges, hautes écoles et institutions dites du Gouvernement prirent part à la manifestation en étant les plus actifs[7].

Expansion du mouvement les jours suivants modifier

Manifestation à Séoul en mars 1919.

Les deuxième et troisième de a jour de la manifestation furent les plus importants. Le mouvement se répandit dans le pays et atteignit presque chaque ville et chaque village de Corée[7]. Ils sont rejoints par des dizaines de milliers d'habitant. Et des centaines de milliers d'autres défilent dans le reste du pays, prévenus par télégraphe. Au total ce sont près de deux millions de personnes qui ont manifesté ce jour-là en criant "Vive l'indépendance de la Corée!"[6].

Les fonctionnaires civils, les agents de polices et les gendarmes du service japonais ne revêtirent plus d'uniformes ou le déchirèrent. Ils ne portèrent plus le sabre non plus ni leur carabines[7][9]. Des journaux et des revues écrits en coréen purent de nouveau paraître dès 1920[9].

Il y eut aussi un mouvement de grève général qui éclata dans toutes les manufactures et même dans le service de tramway appartenant au japonais[7]. Les écoles et les boutiques furent [7].

Répercussions du mouvement modifier

À court terme : répression japonaise modifier

Crucifixion de manifestants coréens par les soldats japonais.

Bien que ce mouvement fût préparé depuis des jours, voir même des mois, les autorités japonaises ne furent au courant de rien et n'étaient, par conséquent, pas préparées à tenir tête à cette soudaine manifestation[1].

La répression japonaise est à la hauteur de l'ampleur de ce mouvement. Les japonais avaient déjà sur place quatre divisions en plus des forces de gendarmerie et de police. Mais avec ce mouvement, le Japon envoya en Corée deux divisions supplémentaires ainsi que 400 gendarmes[15]. Un mois de terreur s'en suivit. 46 000 coréens sont arrêtés, emprisonnés et, pour 7 150 d'entre eux, exécutés sommairement. Une jeune lycéenne de 17 ans, Yu Gwan-Sun, meurt de ses blessures en octobre 1920. La mort de cette martyre rappelle aujourd'hui encore, le lourd tribut que payèrent les jeunes coréens lors de cette journée pourtant pacifiste[6]. Près de 100 000 personnes sont tués, en particulier des vieillards, des jeunes filles et des enfants. Les gens sont battus, fusillés et pendus sans merci et cela dans toute la Corée. Les maisons des leaders ont été détruites. Les femmes sont dépouillés, mises à nu, traînés dans les rues et battues devant la foule. Les emprisonnés sont torturés et les médecins ont l'interdiction de soigner les blessés[15].

En avril, les soldats japonais forcent les enfants à retourner à l'école et les marchands à rouvrir leur commerces, sous peine de de tortures et de mort s'ils refusaient[7].

Une inspiration pour les indépendantistes dans les années qui suivent modifier

Le mouvement du 1er mars fut un exemple pour les autres mouvements indépendantistes en Corée dans les années 1920. Mais aussi dans d'autres pays. Ce mouvement encouragea les mouvements anti-Anglais en Egypte et en Inde. Et encouragea le mouvement du 4 mai en Chine.[16].

Un moment fondateur de la nation coréenne toujours célébré modifier

Le monument aux morts du 1er mars, à Séoul.

Aujourd'hui encore, le premier mars est un jour important pour les Coréens. Depuis la libération de la Corée en 1945, ce jour est un jour férié en Corée et les Coréens commémorent ce jour historique où les Coréens se sont soulevés contre l'occupation Japonaise.

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Monographies modifier

  • L'Indépendance de la Corée et la Paix : La Question coréenne et la Politique mondiale japonaise, Paris, Bureau d'information coréen, .
  • Claude Balaize, Jin-Mieung Li, Li Ogg et Marc Orange, La Corée, Paris, PUF, .
  • Pascal Dayez-Burgeon, Histoire de la Corée : Des origines à nos jours, Paris, Tallandier, .
  • (en) Sang-Ki Kim, Byung-Yool Ban, Kyu-Sik Chang et See-Jun Han, The History of the Korean Independence Movement, Séoul, The Institute of Korean Independence Movement Studies, .
  • (en) Henry Chung, The Case of Korea, Londres, George Allen et Unwin.

Chapitre modifier

  • (en) Byung-Yool Ban, « The Development of the Independence Movement and the March First Movement : The 3/1 Movement », dans The History of the Korean Independence Movement, Séoul, The Institute of Korean Independence Movement Studies, , 118-139 p..