Utilisateur:Leeza.belanger/École du meuble de Montréal

Introduction modifier

L'École du meuble de Montréal fut une institution d’enseignement québécoise créée en 1935 qui visait à revaloriser les métiers de l’artisanat ainsi que la production d’ameublement contemporain au Québec à la suite du krach boursier de 1929 et de l’accélération de l’importation étrangère. Elle devint l'Institut des arts appliqués en 1958. L'école du meuble de Montréal permettra à mettre en valeur le métier de création de meuble pour la population montréalaise. L'école du meuble de Montréal abrita plusieurs autres métier relié à l'ébénisterie. L'école du meuble fut intégré à cégep du vieux Montréal en 1968.

Elle fut un des lieux de la fermentation culturelle qui donna lieu au manifeste du Refus global.

Histoire: modifier

En novembre 1935, l’École du meuble de Montréal est créée suite à une initiative de la part de Jean-Marie Gauvreau et reçoit le soutien du gouvernement provincial. Ce dernier souhaite investir dans ce projet pour donner de la valeur à ce type de métier par suite de son déclin lors du Krach boursier de 1929. Complet à la création de l’école, Jean-Marie Gauvreau devient directeur.

Jean-Marie Gauvreau avait trois objectifs en fondant l'école du meuble. Son premier objectif était de faire en sorte que l'école enseigne la création de meubles de haute qualité, en s'inspirant de l'ébénisterie française traditionnelle. Son deuxième objectif visait à promouvoir la création de meubles authentiquement canadiens, en s'éloignant du style américain qu'il jugeait de mauvais goût, privilégiant ainsi des meubles ancrés dans la tradition et la culture québécoise. En ce qui concerne son troisième objectif, il souhaitait que les artisans formés à l'école du meuble utilisent du bois que nous retrouvons au Québec, reconnaissant le potentiel esthétique que le bois québécois pouvait apporter au mobilier.


L’école comportait également d’autres salles qui mettaient en valeur le domaine, comme une bibliothèque et un musée.


Par suite de l’expansion de l’école, plusieurs autres disciplines varier relier à l’ébénisterie ont commencer à ce faire donner, par exemple : les arts textiles, la céramique, l’histoire de l’art et même la décoration intérieure. L’école avait pour but d’unifier les façons de créer des meubles sous une « tradition nationale », qui valoriserait l’utilisation des bois locaux. Pour faciliter l’apprentissage, plusieurs artisans renommés sont devenus professeurs, comme Paul-Émile Borduas et Jean Paul Lemieux
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Autres Informations modifier

Pièces présentées au Musée des beaux-arts de Montréal modifier

L'École du meuble de Montréal se trouve parmi un des nombreux joyaux culturels pour la population Montréalaise. Le Musée des beaux-arts de Montréal comporte plusieurs mobiliers faits par les professeurs et les étudiants, cela depuis plus de vingt ans. Collectionner les pièces faites se trouve dans les priorités du musée. Le premier achat qui a été fait par le Musée des beaux-arts était le mobilier de la chambre du directeur et fondateur de l'École du meuble de Montréal : Jean-Marie Gauvreau. La pertinence du mobilier se trouve dans ses inspirations, Gauvreau l'avait créé suite à ses études en Frances entre les années 1926 à 1930. Le meuble est inspiré du mouvement de l'Art déco.


Présentement, plusieurs œuvres faites par les étudiants et les professeurs de l'École du meuble de Montréal se trouvent au Musée des beaux-arts de Montreal. Une table de salon faite par Marcel Parizeau qui se distingue des autres grâce à ses formes organiques ou une table basse en palissandre faite par Henri Beaulac, composé de formes courbes irrégulières, sont des exemples de meubles que l'on peut trouver actuellement au Musée des beaux-arts. Il a aussi la présence de mobiliers créés par d'autres professeurs de l'École du meuble de Montréal comme André Jarry, Julien Hébert et Alphonse Saint-Jacques.

Jean-Paul Mousseau à l'École du meuble modifier

L'artiste canadien et membre des Automatistes, Jean-Paul Mousseau, était un étudiant à l'École du meuble de Montréal, avant de deviner peintre, sculpteur et scénographe. Admis en septembre 1945, c'est à l'École du meuble de Montréal où Mousseau a reçu sa formation en ébénisterie et décoration. Son professeur était Paul-Émile Borduas, qui lui a fait découvrir le monde de l'art contemporain. Au début de sa vie d'étudiant à l'école du meuble de Montréal, Mousseau s'est intéressé beaucoup avec la décoration spatiale et celle de la scène de théâtre. Finalement, cela lui amène à concevoir des scènes simples en toile de jute.

En 1955, Mousseau s'intéresse au théâtre d'avant-garde française. Lors d'une audition chez Jacques Mauclair à laquelle il assiste avec son épouse Dyne Mousso, il a l'occasion de rencontrer et de discuter d'une collaboration avec le réalisateur français Jacques Mauclair lui-même. Non seulement sa femme obtient un rôle dans le spectacle, mais Mousseau devient également directeur technique de la pièce L'Imbécile de Luigi Pirandello. Grâce à ses collaborations avec Mauclair, Mousseau découvre une nouvelle dramaturgie et la scénographie.

Puis Mousseau commencera a créer de l'art plus global quand il découvre Andy Warhol. Il réalisera plusieurs projets environnementaux en utilisant cette fois-ci la lumière pour rendre ses créations spectaculaires.

Sources: modifier

Pepall, R. (2007). Mobilier québécois au MBAM : regards dans le temps et l’espace. Continuité, (115), 35–38.

https://id.erudit.org/iderudit/17423ac


Bourassa, A. G. (1998). Jean-Paul Mousseau : pour un nouvel espace scénique. Études françaises, 34(2-3), 125–139. https://doi.org/10.7202/036105ar

https://id.erudit.org/iderudit/036105ar


Gendreau, A. (2007). Musée de la civilisation : une histoire de meubles. Continuité, (115), 39–42.

https://id.erudit.org/iderudit/17424ac

Images modifier

École du meuble de Montréal. Métier à tisser
École du meuble de Montréal, bénédiction officielle
Fonds La Presse - Archives nationales à Montréal