Utilisateur:Leonard Fibonacci/Flaviens
À Examiner
modifier- en:Flavia_(gens)
- sainte Pétronille et en:Saint_Petronilla (fr: Une tradition veut qu'elle soit la descendante de Titus Flavius Petro, le grand-père de Vespasien.)
Presque toutes les listes des tombes des martyrs romains les plus vénérés des 6e et 7e siècle, mentionnent la tombe de sainte Pétronille comme située dans la it:Via Ardeatina près des en:Saints Nereus and Achilleus[1]. Ces notices ont été entièrement confirmées par les fouilles qui ont été faites dans les catacombes de Domitilla . Une topographie des tombes des martyrs romains , Epitome libri de locis sanctorum martyrum, localise sur la Via Ardeatina une église de sainte Pétronille, dans laquelle saints Nérée et Achillée, ainsi que Pétronille ont été enterrés[1].
Cette église, construite dans la catacombe de Domitilla, a été découverte et les monuments qui s'y trouvent ont confirmé que les tombes des trois saints étaient autrefois vénérés à cet endroit[2].
Une peinture, dans laquelle Pétronille est représentée comme recevant au ciel, une personne décédée (appelée Veneranda), a été découverte sur la pierre qui ferme une tombe dans une crypte souterraine derrière l'abside de la basilique[3]. A côté de l'image de la sainte est inscrit son nom : Pétronille Mart[yr]. Une inscription dans la tombe permet de déterminer que la peinture a été faite peu après 356.
Lieu où est passé Pierre le jour de son exécution
modifierÉglise Santi Nereo e Achilleo: Les origines de cette église remontent au IVe siècle comme en atteste une inscription présente à la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs datant de 377 et indiquant l'existence d'un certain Cinammio, lecteur de l'église nommée Fasciolae bâtie sur le lieu à porta Capena où selon la tradition Pierre perdit ses bandages aux pieds (fasciola) en voulant échapper à son martyre à Rome. Dans les actes du synode de Symmaque en 499, cette même église, sous ce nom, est attribuée à cinq prêtres. C'est en 595 qu'apparait le nom Sanctorum Nerei et Achillei indiquant que l'appellation actuelle date donc du VIe siècle[4].
Arbre des Flaviens
modifierTitus Flavius Petro (fl Ier siècle av. J.-C.) | Tertulla fille de Tertullus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vespasia Polla (en) | Titus Flavius Sabinus I (~ -20 - fl Ier siècle av. J.-C.) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Inconnue | T. Flavius Sabinus II m le 20/12/69 | empereur Vespasien (17/11/09 – † 23/06/79) | Domitilla l'Aînée m. av. 69 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lucius Caesennius Paetus | Flavia Sabina | T. Flavius Sabinus III cos en 69 | empereur Titus (30/12/39 – 13/09/81) | Domitilla la Jeune m. av. 69 | pe. Quintus Petillius Cerialis | empereur Domitien 24/10/51 - 18/09/96 | Domitia Longina | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
T. Flavius Sabinus IV cos en 82 | Julia Flavia | T. Flavius Clemens ~ 50 - 95 | Flavia Domitilla fl en 97 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
- L'empereur Titus et son oncle T. Flavius Sabinus (III) ont tous deux été mariés à des filles de Marcus Arrecinus Clemens (I), préfet sous Caligula et qui a été un de ses meurtriers (41). Titus a été marié à Arrecina Tertulla et T. Flavius Sabinus (III) a épousé une Arrecina. Du fait que le nomem de son père est Clemens et qu'un fils de T. Flavius Sabinus (III) s'appelle Titus Flavius Clemens de nombreux critiques estiment qu'elle s'appelait Arrecina <Clementina>.
- Puisque plusieurs sources chrétiennes indiquent que la mère de la sainte Flavia Domitilla s'appelait Plautilla et était la sœur du « consul Clemens » ou la sœur du « consul Flavius Clemens », plusieurs critiques parmi ceux qui estiment qu'il y a deux Flavia Domitilla contraintes à l'exil par Domitien — la sainte sur l'île de Pontia et la femme de Titus Flavius Clemens sur l'île de Pandateria — estiment donc que la femme de T. Flavius Sabinus (II) pouvait s'appeler "Plautia", transmettant son nom avec la variation habituelle à sa petite-fille appelée Plautilla.
- La fille (survivante) de Titus
WP ainsi, semble-t-il, que la plupart des critiques, estiment que la mère de Julia Titi était Marcia Furnilla, toutefois Charles Leslie Murison estime qu'elle était la fille d'Arrecina Tertulla qui pourrait être morte en couche à sa naissance (64). Son père Marcus Arrecinus Clemens (I) aurait été marié avec une Julia ce qui expliquerait le nom de Julia Titi qui autrement est inexplicable.
- (en) Charles Leslie Murison et Andrew Zissos (dir.), A Companion to the Flavian Age of Imperial Rome, Chichester (UK), John Wiley & Sons, (ISBN 9781118878170, présentation en ligne), p. 77.
- Sources de l'arbre généalogique
- (en) Gavin Townend, Some Flavian Connections, Journals of Roman Studies (no 51), (présentation en ligne), p. 54-62.
- (en) Barbara Levick, Vespasian, Routledge, (ISBN 131748133X, présentation en ligne), p. XXV.
- André Balland, Essai sur la société des épigrammes de Martial, Ausonius Éditions, (ISBN 978-2-35613-029-7), p. 49.
- Claude Briand-Ponsart et Frédéric Hurlet, L'Empire romain d'Auguste à Domitien - 3e éd., Paris, Dunot Éditeur, (ISBN 978-2-200-61528-4, présentation en ligne), p. 69.
- (en) Brian Jones, The Emperor Domitian, Londres et New-York, Routledge, (ISBN 0-415-10195-6, présentation en ligne).
- (en) Frederik Juliaan Vervaet et Andrew Zissos (dir.), A Companion to the Flavian Age of Imperial Rome, Chichester (UK), John Wiley & Sons, (ISBN 9781118878170, lire en ligne), p. 45.
Descendance de Julia Titi
modifierTitus Flavius Sabinus | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vespasien | Titus Flavius Sabinus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Titus | Domitien | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Julia Flavia | Flavius Sabinus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lucius Vibius Sabinus | Salonina Matidia | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Hadrien | Vivia Sabina | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Quintus Laelius | Matidia La Jeune[réf. nécessaire] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Fulvius Pius | Laelia Major | Marcus Aurelius Cotta | Laelia Minor | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Publius Septimius Geta | Fulvia Pia | Ceionius Postumus | Aurelia | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Septime Sévère | Clodius Albinus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Autres membres de la famille
modifierQuintus Petillius Cerialis est lié à la famille impériale des Flaviens ; peut-être était-il le mari de Domitilla la Jeune, la fille de Vespasien[5]. [...] Cérialis aurait refusé de se joindre à une rébellion de Domitien contre son propre père, Vespasien[6].
Flavia Domitilla
modifierFlavia Domitilla aurait été convertie au christianisme par saint Achille et saint Nérée puis condamnée avec d'autres, par l'empereur Domitien, à être déportée dans l'île de Pontia ou de Pandateria, où elle vécut un long martyre.
Elle fut considérée comme une sainte par l'Église catholique de 1595 à 1969, année où il fut décidé que cet honneur n'était pas fondé[7]. Elle semble l'être à nouveau[réf. nécessaire] et elle est fêtée localement le 7 mai[8].
Eusèbe de Césarée[9], et Jérôme de Stridon[10] affirment que Flavie Domitille était la nièce du consul Flavius Clemens et qu'elle fut exilée à Pontia, une ville située une des Îles Pontines (mer Tyrrhénienne), ce qui peut laisser penser qu'il y a eu en fait deux Flavia Domitilla, l'une étant la femme du consul et l'autre sa nièce et qu'elles ont été déportées dans deux îles différentes.
L'évêque Clemens selon le Liber pontificalis
modifierLe Liber pontificalis écrit à propos de l'évêque Clemens : « Clemens natione Romanus, de regione Coelio monte, ex patre Faustino, sedit annos novem, meses duo, dies decem » que l'on peut traduire par « Clément romain, du mont Cælius, de son père Faustinus, a siégé pendant neuf ans, deux mois et dix jours. » Ce qui est complètement cohérent avec les données fournies par la littérature pseudo-clémentine ainsi que celles fournies par Jérôme de Stridon et autres.
- André Balland, Essai sur la société des épigrammes de Martial, Ausonius Éditions, (ISBN 978-2-35613-029-7), p. 77 et note no 280 p. 203.
Tradition chrétienne au sujet du père oncle de Titus Flavius Clemens
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En Lorraine, la tradition faisait de son père oncle lui aussi appelé Flavius Clemens, le premier évêque de Metz. Ce Flavius Clemens, aurait été le frère de Faustinus, lui aussi citoyen de Rome et donné comme ayant été le le père du « pape » Clément Ier[11] (en fait le 4e évêque de Rome). Simon-Pierre, après avoir nommé évêque ce Flavius Clemens, l'aurait envoyé vers 45 en Gaule belge. Il s'arrêta d'abord à Gorze où il fit bâtir un Oratoire. Puis aurait évangélisé Metz où il aurait fait bâtir plusieurs Oratoires dans la ville et aux alentours et un autel en l'honneur de Saint Pierre. Bien entendu, il aurait préalablement vaincu quelques dragons. Il serait mort vers 72[12]. Cette tradition est contestée depuis longtemps par des « savants catholiques romains[12]. » Certains historiens modernes estiment qu'il pourrait y avoir confusion avec l'évêque Clément de Metz (IIIe ou IVe siècle)[13].
En Lorraine, la tradition en faisait le fils d'un dénommé Faustinus, le frère de l'évêque Clément de Metz (assimilé lui même au consul Flavius Clemens)[14].Des auteurs médiévaux l'associent à Clément de Metz (IIIe ou IVe siècle), premier évêque de cette ville, faisant de l'église de cette ville une création de l'époque apostolique. Depuis le XVIIIe siècle, cette tradition est réfutée par les historiens qui estiment qu'il y a confusion entre les deux personnages[15].
Son successeur saint Patient aurait été fait évêque par l'apôtre Jean[16].
À Reims et Troyes
modifier- Isabelle Crété-Protin, Eglise et vie chrétienne dans le diocèse de Troyes du IVe au IXe siècle, p. 69s Sur Sabinien et Pontentin, fondateurs de l'Église de Troyes, envoyés par saint Pierre
Arbre généalogique (hypothèse fausse)
modifierHypothèse fausse. Pour diverses raisons il est impossible qu'Onqelos ait été un fils de Domitilla la Jeune, morte avant 69. Par ailleurs, elle n'était pas mariée à un Clemens — et encore moins à un consul Clemens — mais à Quintus Petillius Ceriallis. La soeur de Titus (mariée à un personnage consulaire appelé Clemens par son frère Domitien selon Philostrate) mère d'Onqelos est probablement une fille que Vespasien a eu avec une de ses maîtresses après 69 et qui était mariée avec un Clemens ayant été consul suffect. Ce consul Clemens est probablement Cornelius Clemens.
Titus Flavius Petro (fl Ier siècle av. J.-C.) | Tertulla, fille de Tertullus | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vespasia Polla | Titus Flavius Sabinus (env. 20 av. J.-C. - fl Ier siècle av. J.-C.) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Titus Flavius Sabinus | empereur Vespasien ( – † ) | Domitilla l'Aînée | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Titus Flavius Sabinus | empereur Titus (30 déc. 39 – 13 sept. 81) | Domitilla la Jeune | empereur Domitien | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Titus Flavius Sabinus marié à Julia Flavia, fille de Titus | Titus Flavius Clemens | Flavia Domitilla | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Notes et références
modifier- en:Giovanni Battista De Rossi, Roma sotterranea, I, 180-1
- en:Giovanni Battista De Rossi, Bollettino di archeologia cristiana, 1874 sq., 5 sqq.
- Wilpert, Die Malereien der Katakomben Roms, Freiburg, 1903, plate 213; De Rossi, ibid., 1875, p. 5s.
- (it) Chiesa dei Santi Nereo e Achilleo sur le site Romasegreta.it
- Tacite, Histoires, 3.59.2, Dion Cassius 65,18.
- Tacite, Histoires , 4.86.
- Calendarium Romanum (Libreria Editrice Vaticana), p. 123
- Voir sainte Flavia Domitilla sur Nominis.
- Historia Ecclesiae, III, 18; Chron. ad an. Abrahami, 2110
- Ep., CVIII, 7.
- Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, Louis Moréri 1740
- Le grand dictionaire historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Louis Moréri 1740
- Etudes sur l'histoire de Metz: les légendes p.233,Auguste Prost 1865
- Le grand dictionaire historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Louis Moréri 1740
- Etudes sur l'histoire de Metz: les légendes p.233,Auguste Prost 1865
- Etudes sur l'histoire de Metz: les légendes p.216,Auguste Prost 1865