Un Julius Anicetus obtenant la permission de construire une triclia dans un Temple dédié à Sol invictus[1] au Trastevere à Rome, en 102, dans Religions orientales - culti misterici: neue Perspektiven, publié par Corinne Bonnet, Jörg Rüpke, Paolo Scarpi, Nicole Hartmann, Franca Fabricius. À noter qu'un autre personnage, Octavius Daphnicus, obtient aussi une telle permission des kalateurs — permission qui normalement était inutile. Pour Octavius, il est toutefois précisé qu'il est dispensé de faire un sacrifice. Est-ce que Julius Anicetus avait lui aussi demandé de pouvoir faire ces travaux sans être obligé de faire un sacrifice ? Hormis cette hypothèse, il n'y a pas d'explication satisfaisante pour ces demandes de permissions.
Une autre inscription sur un autel romain d'un Caius Julius Anicetus (le même ?) utilise une étrange formulation puisqu'il précise que c'est "volontairement" qu'il a réalisé cet autel "en exécution d'un vœu"[2].
Corinne Bonnet, Jörg Rüpke, Paolo Scarpi, Nicole Hartmann et Franca Fabricius, Religions orientales - culti misterici : neue Perspektiven, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, , 269 p. (ISBN978-3-515-08871-8, présentation en ligne).