Utilisateur:Leonard Fibonacci/Triades galloises
Les Triades galloises (en langue galloise Trioedd Ynys Prydein, signifiant littéralement « Triades de l'île de Bretagne »), sont un groupe de textes inclus dans des manuscrits médiévaux gallois, dans lesquels sont conservés des fragments de culture galloise ancienne[1] de mythologie celtique et d'histoire traditionnelle. La triade est une forme rhétorique par laquelle les objets sont regroupés par trois, avec un titre indiquant le point de ressemblance; par exemple, "Trois choses difficiles à retenir, l'écoulement d'un torrent, le vol d'une flèche et la langue d'un fou"[2], ou Les trois beaux princes de l'île de Bretagne : Owain mab Urien, Rhun mab Maelgwn, Rhufawn mab Dewrarth Wledig, le Radieux). Parfois la triade est suivie d'un texte les détaillant ou développant leur légende. Ces triades seraient un regroupement par thème effectué par les bardes pour favoriser la mémorisation des récits.
- sources primaires
- Triades des chevaux du livre noir de Caermarthen
- The Welsh Triads Llyfr Coch Hergest Col. 588--600, Welsh Triads as recorded in the Triads from the Red Book of Hergest, ca. 1425.
- Bran the blessed & Arwystli
- The Triads No. VIII, The Cambro-Briton, Vol. 1, No. 8 (Apr., 1820), pp. 281-285 (5 pages)
Contenu
modifierLes textes contiennent :
- des références au roi Arthur et à d’autres personnages de Bretagne insulaire ou de Bretagne armoricaine dont l'existence historique n'est pas contestable, mais dont l'histoire a souvent été fortement légendée. ;
- des personnages légendaires ou mythiques comme le géant Bendigeidfran (en français Bran le Béni)
- des relations plus proches des faits historiques, comme celle du Duc de Bretagne Alain IV (qui est nommé Alan Ffyrgan, en breton Alan Fergan) et des personnages anciens comme Caswallawn (Cassivellaunos) et Caradawg (Caratacos).
Elles attestent ainsi de l'ancienneté et d'une continuité d'une tradition culturelle et littéraire bretonne des deux côtés de la Manche.
Certaines triades ne donnent que des listes de trois personnages qui ont quelque chose en commun, (comme « les trois bardes frivoles de l'île de Bretagne »[3]) alors que d'autres incluent une explication narrative substantielle. La forme de la triade est probablement née parmi les bardes ou poètes gallois comme procédé mnémonique dans la composition de leurs poèmes et histoires, et est devenue plus tard un dispositif rhétorique de la littérature galloise, dont on retrouve un écho dans certaines pièces bretonnes du Barzaz Breiz.
Le conte gallois médiéval Culhwch ac Olwen comporte ainsi plusieurs triades intégrées dans son récit[réf. nécessaire].
Anciens recueils
modifierLe recueil le plus ancien de triades galloises est contenu dans le manuscrit Peniarth 16, aujourd'hui dans la National Library of Wales, que l’on date du troisième quart du XIIIe siècle et qui contient 46 des 86 triades éditées par Rachel Bromwich.
D’autres manuscrits importants contiennent le Peniarth 45 (écrit vers 1275), avec
- le Livre Blanc de Rhydderch (en gallois : Llyfr Gwyn Rhydderch)
- le Livre Rouge de Hergest (en gallois : Llyfr Coch Hergest).
Autres recueils
modifierAu XVIIIe siècle, l'écrivain et érudit gallois Iolo Morganwg rassembla une collection de triades, qu’il assurait avoir recueilli dans sa collection de manuscrits personnelle. Certaines sont semblables à ce que l'on a trouvé dans des manuscrits médiévaux, d’autres sont si personnelles qu’on pense généralement qu’il les a inventées.
Arwysty, Ilid, Cyndaw et Maw (ou Manaw)
modifier«There came with Bran the Blessed from Rome to Britain Arwystli Hen (Aristobule l'ancien), Ilid, Cyndaw, men of Israel; Maw, or Manaw, son of Arwystli hen.»
Bran the blessed & Arwystli
modifier- The Triads No. VIII, The Cambro-Briton, Vol. 1, No. 8 (Apr., 1820), pp. 281-285 (5 pages)
« Les trois Princes Sacrés de l'île de Bretagne: Bran le Béni, le fils de Llyr Llediaith, qui a le premier apporté la foi en Christ à la nation des Cymry (pays de Galles) depuis Rome, où il avait été sept ans otage pour son fils Caradawg, que les hommes de Rome ont emmenés en captivité, après qu'il ait été trahis, par la séduction, la tromperie et le complot de Aregwedd Voeddawg; le deuxième est Lleirwg, le fils de Coel, fils de Cyllin le Saint, appelé LLeuver Mawr (Grande Splendeur), qui a fondé la première église de Llandaff »
Gwent | |
Carte du comté dans le découpage de 2010. | |
Administration | |
---|---|
Pays | Royaume-Uni |
Nation | Pays de Galles |
Comté | Brecon (partiel) Monmouthshire (partiel) |
Chef-lieu | Cwmbran |
Type | Comté préservé (depuis 1996) Zone de gouvernement local (1974-1996) |
Assemblée Mandat |
Conseil du comté du Gwent Active de 1974 à 1996 |
Lord-lieutenant Mandat |
Robert Aitken Depuis 2016 |
Haut-shérif Mandat |
Simon John Gibson 2023-2024 |
Démographie | |
Population | 576 754 hab. (2011) |
Densité | 372 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 1 551,52 km2 |
Histoire et statut | |
Statut | Comté |
Création | |
Dissolution | |
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Le traducteur indique que d'après les autres passages des Triades Galloises déjà publiées par lui, Bran était accompagné de trois personnes, Cylid, Cynvan et Arwystly Hen (Aristobule l'Ancien) « comme l'ayant accompagné depuis Rome lors du retour dans son pays et il existe encore une église, à Gwent, dédiée au premier de ces trois »
Le royaume de Gwent est un ancien royaume gallois au sud-est du Pays de Galles situé sur les Marches galloises, la rivière Wye le séparant de l'Angleterre à l'est, et l'estuaire de la rivière Severn la séparant au sud du Somerset.
Genealogy of the Saints
modifier- The eccles. Antiquities of the Cymry; or: The ancient British church
- Bonedd y Saint
- en:Bonedd y Saint :
Le Bonedd y Saint ou Seint c'est-à-dire en gallois l' Ascendance des Saints est un ouvrage de généalogie galloise détaillant les lignages des premiers saints Brittoniques. Il existe des nombreux manuscrits différents dont la publication s'étend du XIIIe siècle au XVIIe siècle, alors que les sources sont d'origine beaucoup plus anciennes[4].
Le livre est également connu sous le nom de Achau Saint Ynys Prydain (Généalogie des Saints de l'île de Bretagne[5] ou "Pedigrees des Saints de l'île de Bretagne").
In the “ Genealogy of the Saints , ” Arwystli is described as the confessor or spiritual instructor (periglor) of Bran.
Ilid, in the “ Genealogy of the Saints", is said to have converted many of the Cymry to the Christian faith.
Dans "Genealogy of Iestyn ab Gwrgant", il est représenté comme arrivant de Rome à la requête d'Ergain, la fille de Caradoc.
- Autre forme
A l'article St Cyndaf (probablement Cymdaf)
Arwysti Hên, "un homme d'Italie" venu en Britannia avec Ilid et St. Cyndaf (Cyndaf Hên) tous deux "hommes d'Israël" accompagnant Brân Fendigaid. Ilid étant présenté comme le "principal". Mais l'auteur prend une partie de ses infos des Lolo manuscripts.
- Source semblant plus sérieuse
Dans "The genealogy of the saints of the isle of Britain" le retour de Bran est accompagné par Ilid et Cymdaf (Israélite), Arwystli Hen (un italien).
Le texte poursuit en disant « Comme la demeure et la domination de Bran se trouvaient en Siluria, qui comprend une partie du sud du pays de Galles, nous pouvons supposer que la bonne nouvelle de l’Évangile a d'abord été proclamé aux habitants de cet endroit privilégié. » Ducoup => développement au sujet de Llanilid dont l'auteur proclame que c'est la plus ancienne église britannique.
Version n° 2
modifier« Achau ou la Généalogie des Saints de l'île de Bretagne -- Ceux-ci sont venus avec Brân the Blessed de Rome jusqu'en Britannia, Arwystli l'Ancien (Senex), Ilid, Cymdaw, hommes d'Israël ; Maw ou Manaw, fils d'Arwystli l'Ancien. » L'épithète Senex qui est devenue une partie de son nom signifiait probablement qu'il était très âgé, dit ce texte. Mais on pourrait penser que Senex est seulement le pendant d'Arwysti Hên (Aristobule l'Ancien).
Texte n° 10
modifierEiGBN, ou Eigan, est supposé avoir vécu vers la fin du premier siècle, et a l'honneur d'avoir été estimé le premier Sainte parmi les Bretons. Elle n'est imitée que dans les documents qui se produisent dans l'Icio MSS[6]. L'un des thmnstates, Eigen, la fille de Caradog ab Brin ab Llyr Llediaith, épousa un chef nommé Sarllog, qui était seigneur de Caer Sarllog (Old Sarum), et elle était la première femme sainte de l'île de Grande-Bretagne." Dans un autre document, son mari aurait été 'Sallog, seigneur de Garth Mathrin"[7]; et dans d'autres entrées, on nous dit qu'il était "un chef romain qui l'accompagna au Pays de Galles », et que « Côr Sarllog était à Llandaff, pour trente saints, Sarllog étant principal ». * Elle avait un frère, Cyllin, également à Saint.
Dans d'autres passages du même volume, son nom apparaît comme Urgen, Eurgain et Eurgan. A Rome, elle, avec son père, a été "convertie à la foi en Christ par S. Ilid, un homme d'Israël, [ailleurs identifié avec Joseph d'Arimathie]; lequel Ilid est venu de Rome à cette île avec Caradog et Urgen, et ils furent les premiers à convertir la Cymry à la foi en Christ. Urgen forma un cor pour douze saints, et Lies ab Coel donna des possessions à ce cor [pour cent saints], et après cela il devint le cor le plus éminent du monde. Illtyd y fit trois nouvelles cellules grâce à la dotation de Marcien [l'Empereur]. Auparavant, l'endroit s'appelait Bangor Lleufer Sant, et ensuite Bangor lUtyd, et Llanilltyd." Encore une fois, elle a fondé l'église et le cor d'Eigan à Caer Urgon, autrement Caer Worgom, mais plus tard Llanilltyd. C'était pour vingt-quatre saints, et a finalement été détruit par le Saxons[8] (lolo MSS).
Eigen, ou Eurgen, était donc la fille qui, avec sa mère et oncles, a été emmené captive à Rome, comme le rapporte Tacite[9], et ensuite libérée avec son père et ses amis.
Toute cette histoire est pure fiction. En effet, le Bran-Lucius Christianization-legend *' forme tout à fait ce qui est peut-être (à côté de Geoffrey of Monmouth's performances) le faux le plus impudent dans la littérature galloise.*
Références
modifier- Selon Rachel Bromwich, les Triades dans leur forme actuelle remontent au plus tard au IXe siècle, mais leur origine pourrait remonter aux VIe-VIIe siècles.
- (en) John Edward Lloyd, A History of Wales from the Earliest Times to the Edwardian Conquest, Longmans, Green, (lire en ligne), 122
- (en) Alan Lupack, The Oxford Guide to Arthurian Literature and Legend, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-921509-6, lire en ligne), p. 21
- John Humffreys Parry 1821 p. 7, Genealogy of the Saints
- Genealogy of the Saints
- Poetical Works, 1837, p. 314. He also swears by the saint's foot, ** myn troed Egwad " (p. 330).
- Pp. IIS, 135. ' Ibid., pp. 7, 152.
- lolo MSS., pp. 10, 149-50, 152, 219.
- Annates, xii, c, 33 seq. * Y Cymmrodor, xi, p. 126.
Bibliographie
modifier- Rachel Bromwich. Trioedd Ynys Prydein : The Welsh Triads, Cardiff : University of Wales Press, 1978, (ISBN 0-7083-0690-X).
- W. Probert (trans) (1977), Iolo Morganwg, The Triads of Britain.