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Équipe Allemagne de football à la Coupe du monde 2006
Drapeau de l'Allemagne

Fédération DFB

Class. FIFA / Elo 19e[note 1] (au 17 mai 2006)
Classement Médaille de bronze, Coupe du Monde 3e
Organisateur(s) Allemagne
Participation 16e
Meilleure performance Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde Vainqueur en 1954, 1974 et 1990
Sélectionneur Jürgen Klinsmann
Capitaine Michael Ballack
Meilleur buteur Miroslav Klose (5)
Maillots

Domicile

Extérieur
Équipe Allemagne de football à la Coupe du monde

Pour la seconde fois de son histoire, l'Allemagne accueille la Coupe du monde de football. Après avoir organisé l'édition de 1974 en Allemagne de l'Ouest, l'Équipe d'Allemagne de football est l'hôte de la Coupe du Monde 2006. L'Allemagne a connu deux échecs majeurs à l'Euro 2000 et 2004, mais elle a atteint la finale de la Coupe du Monde 2002. Sous la direction de Jürgen Klinsmann depuis 2004, en tant que pays hôte, l'Allemagne est considérée comme favorite pour remporter le tournoi final par les médias nationaux et étrangers.

Avant la Coupe du Monde, l'équipe nationale allemande a pris part à la Coupe des confédérations 2005, qu'elle a également accueillie. Les Allemands ont réussi à se hisser jusqu'en demi-finale, mais comme lors de la finale de 2002, ils ont été vaincus par les Brésiliens. Malgré tout, l'Allemagne a fini sur une note positive en se classant troisième. Après le tournoi, l'Allemagne a disputé de nombreuses rencontres amicales. En tant que pays hôte de la Coupe du Monde, l'équipe nationale allemande était dispensée des éliminatoires. Les performances globales des Allemands ont été mitigées avec une lourde défaite contre les Italiens et un match nul assez compliqué contre le Japon. Néanmoins, la Mannschaft a réalisé de bonnes performances contre les États-Unis et la Colombie, leur dernière adversaire en matchs amicaux avant le Mondial.

Pendant la Coupe du Monde, en tant que pays hôte, l'Allemagne est placée dans le groupe A en compagnie du Costa Rica, de la Pologne et de l'Équateur. Dans le match d'ouverture, les Allemands gagnent contre le Costa Rica dans un match riche en buts, avec Philipp Lahm qui ouvre le score du tournoi. Au deuxième match, l'Allemagne bat difficilement la Pologne 1-0, avec un but marqué à la dernière minute. En se qualifiant dès la deuxième journée, les Allemands affrontent les Équatoriens dans un match crucial, car l'Allemagne était alors deuxième au classement. Cependant, l'Allemagne gagne facilement sur le score de 3-0, réalisant ainsi un sans-faute pour le premier tour. En huitième de finale, l'Allemagne rencontre la Suède, une équipe redoutable qui avait atteint les quarts de finale lors du dernier Euro 2004. Néanmoins, les Allemands l'emportent facilement 2-0, avec un doublé de Lukas Podolski, dans les 15 premières minutes. En quart de finale, l'Allemagne affronte l'Argentine, une autre équipe favorite pour la victoire, et les Allemands doivent passer par les tirs au but pour se hisser en demi-finale de la Coupe du Monde. En demi-finale, l'aventure allemande prend fin face à une équipe italienne pragmatique, sur le score de 2-0, avec deux buts inscrits à la fin de la prolongation. Toutefois, la Mannschaft sauve son mondial en terminant pour la troisième fois de son histoire (un record mondial) à la troisième place en battant le Portugal sur le score de 3-1, avec une dernière titularisation emblématique du gardien Oliver Kahn.

Après la Coupe du Monde, le parcours de l'équipe allemande sera maintes fois analysé et servira d'exemple en Allemagne pour les générations futures. L'aventure de l'équipe allemande de 2006, et plus généralement la Coupe du Monde 2006, sera surnommée en allemand : « Ein Sommermärchen » (en français : un conte de fées d'été), donnant également une image très positive du pays à l'étranger. Jürgen Klinsmann ne prolongera pas après la Coupe du Monde, et Joachim Löw prendra la relève de la sélection allemande.

Contexte modifier

Finaliste du dernier mondial 2002 au Japon et en Corée du Sud, l'équipe nationale allemande a connu une transformation significative de sa structure et de sa philosophie du football, notamment en ce qui concerne la formation. Après avoir essuyé deux échecs mémorables à l'Euro 2000[1] et à l'Euro 2004, se retrouvant même dernier de son groupe lors de l'une de ces compétitions, l'Allemagne a décidé de réformer son approche de la formation de ses jeunes joueurs[2], s'inspirant en partie des méthodes en vigueur en France, mais aussi dans une moindre mesure en Espagne et aux Pays-Bas. "L'élimination à l'Euro 2000 a été un tournant décisif", admet la Ligue allemande (DFL) dans un document officiel de 2011, « au tournant du siècle, le football allemand était KO (...) Ce qui a suivi a été une révolution dans la formation des jeunes. Nous avons envoyé tous les entraîneurs de la fédération à l'étranger pour observer ce qui fonctionnait bien et dont nous pourrions nous inspirer», rapporte Helmut Sandrock, ancien secrétaire général de la Fédération allemande de football (DFB)[3].

Contrairement à d'autres pays européens, en particulier ceux situés à l'ouest de l'Allemagne, l'encadrement dans le développement des jeunes joueurs est plus élaboré. En conséquence, les clubs et les équipes nationales obtiennent de meilleurs résultats qu'en Allemagne. La Liga espagnole performe bien sur la scène européenne, tandis que la Ligue 1 française et l'Eredivisie hollandaise exportent mieux leurs joueurs. En revanche, en Allemagne, tout reste à améliorer, car il n'y a ni système de détection systématisé, ni centres de formation pour les jeunes élites, ni même de championnat national junior. Ainsi, la France, les Pays-Bas et l'Espagne sont des exemples à suivre[4].

Dans le cadre de la réorganisation du football allemand, la DFB sélectionne des entraîneurs qui prônent une nouvelle philosophie de jeu et une vision du football influencée par celle de l'Europe occidentale. Après l'échec de l'Euro 2004, la fédération confie la gestion de l'équipe nationale à Jürgen Klinsmann[5], épaulé par Joachim Löw, recruté du club autrichien d'Austria Vienne. Tous deux passionnés de tactique, ils prônent un football en phase avec la modernité. Sous leur impulsion, la DFB met en place un plan visant à harmoniser le style de jeu et la tactique de toutes les équipes nationales allemandes, des U15 à l'équipe réserve[6]. Cette initiative est rapidement adoptée par les clubs de Bundesliga[7],[8]. Après des années de travail, les résultats se font de plus en plus visibles, notamment avec l'éclosion de plusieurs jeunes joueurs talentueux et, en définitive, des performances convainquant des équipes jeunes allemandes. L'équipe allemande de 2006 marque ainsi le début d'une nouvelle ère dans le football allemand[E 1].

Projet organisation du Mondial 2006 modifier

Logo de la candidature allemande

Après avoir réussi à organiser la Coupe du Monde 1974, avec la Réunification allemande en 1990 la volonté de la Fédération allemande de football (Deutscher Fußball-Bund, DFB) d'organiser la Coupe du monde en Allemagne pour la deuxième fois se concrétise de plus en plus cette idée remonte au début des années 90 juste après la réunification. La fédération et son président Egidius Braun entament alors la promotion dans le pays d'une telle candidature. Fin 1996, Franz Beckenbauer donne son accord pour devenir ambassadeur de la candidature allemande. Il prend en 1998 la présidence du comité de candidature et c'est en cette qualité qu'il transmet au président de la FIFA Sepp Blatter, le 26 novembre 1998, la déclaration d'intentions officielle de la fédération allemande pour l'organisation de la Coupe du monde 2006[9],[10]

Par ailleurs, si cette candidature ravie les autorités allemandes elle le sera moins pour la presse allemande et étrangère qui se questionne sur la candidature allemande[11]. En juin 2015, l'hebdomadaire allemand Die Zeit révèle que l'Allemagne aurait acheté l'organisation du Mondial 2006 grâce à une série d'investissements en Asie visant à obtenir le soutien des responsables de la Fifa de ce continent. Le groupe pharmaceutique Bayer et le fabricant automobile Volkswagen auraient investi en Thaïlande et en Corée du Sud. Daimler aurait injecté de l'argent dans Hyundai car le fils du fondateur du constructeur automobile coréen siège au conseil d'administration de la Fifa. Et le gouvernement de Gerhard Schröder aurait acquis le vote de l'Arabie saoudite en échange de lance-roquettes[12],[13].

Coupe des confédérations 2005 modifier

En remportant la candidature du Mondial 2006, l'Allemagne organise dans la foule la Coupe des confédérations 2005. Cette coupe depuis cette édition en Allemagne sert comme répétition générale pour les organisateurs de la Coupe du monde[14].

La Mannschaft se trouve logiquement dans le groupe A étant organisateur. Elle affronte la Tunisie, champion d'Afrique de 2004, l'Australie, vainqueur de la Coupe d'Océanie de 2004 et l'Argentine, finaliste de la Copa América 2004[15]. Pour le premier match du groupe, les Allemands gagnent contre l'Australie sur le score de 4-3. Le second match, les hommes de Jurgen Klinsmann gagne sur le score lourd de 3-0 contre la Tunisie, deux matchs, deux victoires, l'Allemagne accède déjà en demi-finale avant d’affronter l’adversaire le plus coriace de ce groupe contre l'Argentine. Contre l'Albiceleste les Allemands assurent l'essentiel en terminant premier du groupe après un match serre qui se conclue sur un match nul de 2-2, l'Allemagne garde la première place grâce à un meilleur goal-average. Au dernier carre, ils affrontent les champions du monde en titre, le Brésil. Dans un match tendu où les Allemands ont un sentiment de revanche pour la finale de 2002, perdent en fin de match contre le Brésil sur le score de 2-3. Néanmoins, la Mannschaft termine sur une note positive en gagnant le match pour la troisième place contre le Mexique, victoire 4-3 de l'Allemagne[16].

Pour la deuxième fois de son histoire l'Allemagne participe à la Coupe des confédérations, après celle de 1999 au Mexique avec un bilan mitige puisque que l'Allemagne et élimine au 1er tour[17], cette fois-ci cette équipe qui représente en sorte une pré-équipe du mondial 2006, gagne le podium et laisse entrevoir un espoir d'une bonne performance au Mondial 2006.

Groupe A pour l'Allemagne modifier

Dès le , l'Allemagne est automatiquement qualifiée en tant que pays hôte de la Coupe du Monde[A 1]. En conséquence, elle est logiquement placée en tête du groupe A lors du tirage au sort. Auparavant, le pays organisateur d'une compétition continentale ou intercontinentale n'était pas systématiquement assigné au groupe A. Par exemple, lors de compétitions continentales comme l'Euro, depuis 1984 en France, le pays hôte entamait le match d'ouverture. Cette règle a commencé pour la Coupe du Monde lors de l'édition 2006 en Allemagne. En effet, lors des éditions précédentes, aucune règle spécifique n'existait à ce sujet. Cependant, lors des Coupes du Monde 1998 en France et 2002 en Corée du Sud et au Japon, les champions en titre étaient placés dans le groupe A, comme ce fut le cas pour le Brésil en 1998 et la France en 2002.

L'importance de cette règle est aussi symbolique que sportif, en étant dans le groupe A et premier du groupe avant le tirage, l'Allemagne commencera par conséquent le match d'ouverture. Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde est effectué le à Leipzig. L'Allemagne et le Brésil sont préalablement affectés respectivement dans les groupes A et F. C'est la dernière fois que le tenant du titre est affecté à un groupe avant le tirage[18].

Le processus de tirage au sort est aménagé de manière à éviter que des équipes de deux continents différents, dont trois provenant d'Europe, se rencontrent lors de la première étape. Après le tirage, l'Allemagne commence son tournoi en affrontant le Costa Rica, ayant participé à la Coupe du Monde 2002 et s'étant classé troisième lors de la phase de qualification en Amérique du Nord, équipe appartenant au pot 4. Ensuite, les Allemands joueront contre la Pologne, équipe du pot 3, considérée comme leur adversaire le plus redoutable sur le papier. Les Orły ont terminé deuxièmes du groupe 6 des éliminatoires européens, juste derrière l'Angleterre avec seulement 1 point d'écart. Enfin, l'équipe de Jürgen Klinsmann affrontera l'Équateur dans son dernier match de groupe. Les Équatoriens ont également participé à la Coupe du Monde 2002. Terminant quatrièmes de leur groupe en Amérique du Sud et réalisant des performances surprenantes, notamment des victoires contre le Brésil et l'Argentine lors de matchs officiels, ce qui les a logiquement placés dans le pot 2 en raison de ces performances.

Équipe Chapeau Méthode de qualification Date de qualification Participations Dernière participation Meilleure performance passée Classement FIFA
Allemagne 1 (Pays hôte) Qualification d'office 16e 2002 Médaille d'argent, Coupe du Monde (Finaliste) Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde Médaille d'or, Coupe du Monde Vainqueur en 1954, 1974 et 1990 19
Équateur 2 Troisième du Amérique du Sud 2e 2002 (Premier tour) Premier tour en 2002 39
Pologne 3 Deuxième du Groupe 6 Europe 7e 2002 (Premier tour) Médaille de bronze, Coupe du Monde Médaille de bronze, Coupe du Monde Troisième en 1974 et 1982 29
Costa Rica 4 Troisième du Amérique du Nord, centrale et Caraïbes 3e 2002 (Premier tour) Huitième de finale en 1990 26

Après le tirage, les équipes engagées du groupe A ne tardent pas à réagir. Les entraîneurs respectifs : du Costa Rica, de la Pologne et de l'Equateur mettent l'accent sur leur rencontre contre le pays hôte, l'Allemagne. En ce qui concerne la presse allemande, l'humilité est de rigueur[19]. Alors que dans l'ensemble, les supporters allemands considèrent ce groupe comme étant plutôt abordable, les personnalités du monde du football allemand restent plus mesurées, comme Franz Beckenbauer surnommé "der Kaiser" (l'empereur). Jürgen Klinsmann met en garde contre une sous-estimation des adversaires soi-disant faciles des Allemands. Mais reste optimisme pour la suite.

Franz Beckenbauer, président du comité d'organisation du tournoi

« Le grand gagnant est le Costa Rica. Quand a-t-on la chance de disputer le match d’ouverture d’une Coupe du Monde ? En gros, on peut dire que tous les groupes sont très équilibrés. Tout le monde peut rentrer chez lui satisfait. Seuls les groupes d'Italie et d'Argentine sont un peu plus durs. [C 1] »

— Franz Beckenbauer

« Je suis très content de la façon dont cela s'est passé. C'était un bon spectacle et on ne peut pas prédire quel groupe finira par être difficile ou moins difficile. L'Allemagne possède un groupe très attractif. Les spectateurs peuvent s’attendre à découvrir différentes cultures du football. Le match d'ouverture contre le Costa Rica sera très excitant. Ensuite, il y a l’aspect sud-américain. Et les matchs entre l’Allemagne et la Pologne ont en réalité un caractère historique dans le football. [C 2] »

— Sepp Blatter président de la FIFA

« Bien sûr, cela aurait pu être bien pire. Ils voulaient du bien pour nous. Nous sommes satisfaits. C'est un groupe tout à fait réalisable. Mais tout adversaire est difficile. Nous savons désormais où nous en sommes et nous nous mettons au travail. C'est un bon sentiment. La fièvre monte. Maintenant, ça peut commencer ! [C 3] »

— Jürgen Klinsmann

Le Costa Rica, adversaire du match d’ouverture, la joie est double, non seulement il rencontre l'Allemagne pays hôte et grande nation du football mondial mais en plus lors du match d’ouverture de la coupe du monde. L’entraîneur Alexandre Guimarães, brésilien (puis naturalisé costaricain) déclare que :

« Je suis très fier. C'est un honneur pour nous de disputer le match d'ouverture de la Coupe du Monde contre l'Allemagne, pays hôte. Tout le monde a sa chance dans le football. Tous les groupes sont difficiles. Ce sera serré, mais l'Allemagne est favorite. Ils ont une bonne équipe et des fans derrière eux. [C 4] »

— Alexandre Guimarães

« C'est un grand honneur pour nous de disputer ce match d'ouverture contre l'Allemagne. Je pense que nous pouvons faire notre travail là-bas. Je pense que nous pouvons gagner ce match, mais aucune équipe dans ce groupe n'est facile. [C 5] »

— Hermes Navarro président de la Fédération du Costa Rica

Les Polonais qui sont les adversaires les plus redoutables tant sur le papier que sur le terrain et l’équipe la plus redoute par la presse allemande et la vox populi allemande en général. Paweł Janas, entraîneur de la Pologne déclaré de son être heureux de tomber sur le groupe du pays hôte.

« C'est dommage que nous ne puissions pas jouer le match d'ouverture. La Pologne s'améliore de plus en plus et est l'une des meilleures ligues européennes. C’est pourquoi j’espère que nous pourrons avancer. [C 6] »

— Paweł Janas

« Je suis vraiment très content du tirage au sort. Je pense que nos chances ont définitivement augmenté. Nous nous battrons probablement avec l’Allemagne pour la première place du groupe. [C 7] »

— Jan Tomaszewski président de la Fédération polonaise

L'Equateur dernier adversaire du groupe A pour la Mannschaft, Luis Fernando Suárez, possède la même joie que ces compères costariciens et polonais

« Bien sûr, j'espère que nous pourrons progresser. L'Allemagne est bien sûr favorite, mais les 3 autres ont aussi une chance de les battre. J’ai du respect pour toute l’équipe allemande, mais je respecte particulièrement Ballack. [C 8] »

— Luis Fernando Suárez

Dans l'ensemble, les organisateurs sont satisfaits du tirage au sort et des adversaires, surtout parce que l'Allemagne évite des adversaires redoutables du chapeau 3, tels que les Pays-Bas, demi-finalistes de l'Euro 2004 et troisièmes au classement FIFA, le Portugal, finaliste malheureux de cette même Euro, ainsi que la République tchèque, adversaires notables qui étaient respectivement classés deuxième au classement FIFA en mai 2006. Pour les Allemands au vu des adversaires, la Mannschaft n'a pas d'excuse elle doit passer le 1er tour.

Matchs de préparation modifier

Après la Coupe des Confédérations 2005, l'Allemagne organise quelques matchs amicaux pour terminer au mieux cette année. La Mannschaft affronte un adversaire de prestige en jouant contre l'équipe des Pays-Bas, demi-finaliste de l'Euro 2004. Les Hollandais l'emportent sur le score de 2-0 avec un doublé d'Arjen Robben, mais les Allemands montrent du caractère en fin de match et reviennent à égalité, 2-2[21]. Le deuxième match contre la Slovaquie soulève des doutes sur la capacité allemande car une fois de plus, les Allemands perdent sur le score de 2-0 avec une défense qui reste perfectible[22]. Cette fois-ci, l'attaque allemande ne parvient pas à sauver les apparences malgré une deuxième mi-temps prometteuse, et le match se termine par une défaite allemande. Par ailleurs, lors de ce match, Jürgen Klinsmann décide pour la première fois de remplacer Oliver Kahn par Jens Lehmann dans les buts[note 2]. Le troisième match contre l'Afrique du Sud ne sera pas une partie de plaisir. Cependant, les Allemands renouent avec la victoire en s'imposant 4-2, mais une fois de plus les hommes de Klinsmann encaissent deux buts[23]. En encaissant deux buts lors de trois matchs consécutifs, l'Allemagne est plus que jamais critiquée par la presse allemande pour sa défense[24]. Le quatrième match contre la Turquie à l’extérieur confirme la faiblesse défensive de l'Allemagne, avec une défaite 2-1 qui alimente les critiques sur la responsabilité de Jürgen Klinsmann[25]. Malgré une victoire encourageante 1-0 contre la Chine, cette équipe modeste n'atténue pas les critiques à l'égard de l’équipe allemande[26],[27]. Pour le dernier match de l'année, les Allemands font match nul contre la France au Stade de France[28],[29].







En 2005, Jürgen Klinsmann et son adjoint, Joachim Löw, ont tiré de précieux enseignements. Malgré l'optimisme suscité par la Coupe des Confédérations en vue de la Coupe du monde de football 2006, les matchs amicaux qui ont suivi ont mis en lumière une fragilité défensive non négligeable de l'Allemagne. Pour l'année 2006, des ajustements tactiques seront apportés et les matchs préparatoires avant la Coupe du Monde seront scrutés de près par les spécialistes et la presse allemande, car la plupart des joueurs ayant participé à ces matchs amicaux auront de fortes chances de faire partie du tournoi mondial. L'Allemagne affrontera en premier match les Italiens de Marcello Lippi à Florence, les Américains à Dortmund, le Luxembourg à Fribourg-en-Brisgau, le Japon à Leverkusen, et une semaine avant le mondial, la Colombie à Mönchengladbach.

Lourde défaite face aux Italiens modifier

Le , l'Allemagne commence son premier match de préparation contre la Squadra Azzurra, à Florence. Ce match fut un désastre footballistique côté allemand, pour la presse allemande, la première mi-temps est considérée comme la pire première mi-temps sous Jürgen Klinsmann. Après le match, Klinsmann fait le constat que : "C'était une leçon", il le dit en allemand, en anglais et aussi en italien[30].

Au coup d'envoi, Alberto Gilardino ouvre le score à la 4e minute, suivi de près par un deuxième but italien marqué par Luca Toni de la Fiorentina trois minutes plus tard. Avec un avantage de 2-0 dès les dix premières minutes, l'équipe allemande se trouve déconcertée par la tactique et la technique du jeu italien. Malgré une légère reprise de l'équipe allemande, le réalisme fait défaut aux hommes de Klinsmann. À la 39e minute, la situation s'aggrave pour l'équipe allemande lorsque Daniele De Rossi marque le but du 3-0. La seconde mi-temps est plus prolifique pour les Allemands, cependant, comme en première mi-temps, ces derniers manquent de réalisme devant Gianluigi Buffon, permettant aux Italiens d'alourdir le score à 4-0 à la 57e minute grâce à un but de Alessandro Del Piero sur un centre de Mauro Camoranesi. Les Allemands sauvent l'honneur à la 82e minute grâce à Robert Huth, marquant ainsi son deuxième but en sélection. Le match se termine sur un score de 4-1 en faveur de l'Italie[31].

« Nous savions qu'un tel revers allait survenir ... Cela ne change pas nos plans.[C 9] »

— Jürgen Klinsmann

Après le match et les déclarations de l’entraîneur allemand. La question sur le rajeunissement de la sélection allemande fait écho en Allemagne. Pour la presse allemande, ce match n'est pas seulement une humiliation au niveau du score, mais sur le jeu propose par la Mannschaft. Une équipe trop fragile et avec peu de caractère, voilà les conclusions tirées par la presse et certains supporters[33]. Malgré cela, Jürgen Klinsmann garde un système de jeu basé sur le 4-4-2 et garde toujours confiance à certains joueurs cadres critiques après cette lourde défaite[34],[35].

Italie 4 - 1 Allemagne Stade Artemio-Franchi, Florence
Gilardino But inscrit après 4 minutes 4e
Toni But inscrit après 7 minutes 7e
De Rossi But inscrit après 39 minutes 39e
Del Piero But inscrit après 57 minutes 57e
But inscrit après 82 minutes 82e Huth Spectateurs : 28 317
Arbitrage : Eduardo Iturralde González
(Rapport DFB)
Gianluigi Buffon Gardien de butFabio Cannavaro, Fabio Grosso, Alessandro Nesta (RemplacéEntré après 80 minutes 80e  Marco Materazzi), Cristian Zaccardo, Mauro Camoranesi (RemplacéEntré après 89 minutes 89e  Manuel Pasqual), Daniele De Rossi (RemplacéEntré après 68 minutes 68e  Erich Hamann), Andrea Pirlo (RemplacéEntré après 74 minutes 74e  Simone Barone), Alessandro Del Piero (RemplacéEntré après 80 minutes 80e  Vincenzo Iaquinta), Alberto Gilardino (RemplacéEntré après 64 minutes 64e  Simone Perrotta), Luca Toni Équipes Jens Lehmann Gardien de butArne Friedrich, Robert Huth, Philipp Lahm, Per Mertesacker (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Christoph Metzelder), Capitaine Michael Ballack, Sebastian Deisler, Torsten Frings (RemplacéEntré après 67 minutes 67e  Bastian Schweinsteiger), Bernd Schneider (RemplacéEntré après 67 minutes 67e  Tim Borowski), Miroslav Klose, Lukas Podolski (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Gerald Asamoah)

Entraîneur :
Marcello Lippi
Entraîneur :
Jürgen Klinsmann

Victoire encourageante face aux USA modifier

La rencontre contre les Etats-Unis, révélera des surprises cote allemand dans un premier temps Jürgen Klinsmann, modifie son onze de départ de façon assez significatif particulièrement en défense. Oliver Kahn re-gagne son poste de gardien de but, Christoph Metzelder, Gerald Asamoah et Sebastian Kehl débutent au niveau de la défense[36].

La physionomie du match se trouve être à l'antipode de ce qui s'est passé en Italie. Les Allemands dominent clairement la première mi-temps, mais comme leur match contre l'Italie, un manque de réalisme flagrant empêche l'Allemagne de mener déjà au score. La deuxième mi-temps avec un changement judicieux où Lukas Podolski cède sa place à Bastian Schweinsteiger, qui marque à la 47e minute de jeu. Le jeu reprend à un faux rythme, les allemands ont pour objectif de ne pas concéder de but et les américains veulent éviter une contre-attaque allemande. C'est vers la 70e minute que le match prend une autre tournure, les américains plus entreprenants en attaque laissent des espaces en défense, les Allemands marquent le deuxième but à la 72e minute, trois minutes plus tard les Allemands inscrivent le troisième but et Michael Ballack marque le but du 4-0. Les américains se sont dépassés par les Allemands mais l’arrière droit américain, Steve Cherundolo, réduit l'écart à 4-1 et marque par la même occasion son premier but en sélection, fin du match 4-1 pour l'Allemagne[37].

Après le match la presse Allemande est satisfait par l'aspect défensif de la Mannschaft mais si elle relève quelques problèmes sur l'aspect tactique du jeu allemand, Jürgen Klinsmann gagne peu à peu la confiance des supporter il sera soutenu de plus en plus par des personnalités publique en Allemagne jusqu’à la Chancelière qui prône la stabilité de l’équipe[38].

Allemagne 4 - 1 États-Unis Westfalenstadion, Dortmund
Schweinsteiger But inscrit après 47 minutes 47e
Neuville But inscrit après 73 minutes 73e
Klose But inscrit après 75 minutes 75e
Ballack But inscrit après 79 minutes 79e
But inscrit après 86 minutes 86e Eddie Johnson Spectateurs : 64 500
Arbitrage : Peter Fröjdfeldt
(Rapport DFB)
Oliver Kahn Gardien de butPhilipp Lahm, Per Mertesacker, Christoph Metzelder, Arne Friedrich (RemplacéEntré après 83 minutes 83e  Fabian Ernst), Capitaine Michael Ballack, Sebastian Kehl (RemplacéEntré après 83 minutes 83e  Patrick Owomoyela), Bernd Schneider (RemplacéEntré après 67 minutes 67e  Tim Borowski), Gerald Asamoah (RemplacéEntré après 67 minutes 67e  Oliver Neuville), Miroslav Klose, Lukas Podolski (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Bastian Schweinsteiger) Équipes Kasey Keller Gardien de butGregg Berhalter, Steve Cherundolo, Jimmy Conrad, Cory Gibbs (RemplacéEntré après 77 minutes 77e  Heath Pearce), Pablo Mastroeni (RemplacéEntré après 74 minutes 74e  Ben Olsen), Bobby Convey, Kerry Zavagnin, Brian Ching (RemplacéEntré après 60 minutes 60e  Brian Ching), Eddie Johnson, Josh Wolff (RemplacéEntré après 17 minutes 17e  Chris Klein)

Entraîneur :
Jürgen Klinsmann
Entraîneur :
Bruce Arena

Formalité luxembourgeoise modifier

Début mai, Jürgen Klinsmann et la sélection allemande publie la liste définitive des 23 joueurs qui iront en Coupe du Monde. À 13 jours du match d'ouverture à Munich contre le Costa Rica, l'équipe de Jürgen Klinsmann a battu une équipe modeste du Luxembourg 7-0, dans la métropole de Fribourg-en-Brisgau, le match sera particulièrement marqué d'une attaque allemande décisive[39].

L'équipe allemande a montré dès le début qu'elle voulait mettre les Luxembourgeois sous pression. La Mannaschft prend l'avantage dès la cinquième minute grâce à Miroslav Klose. Torsten Frings marque sur penalty le deuxième but du match et Lukas Podolski à la 36e minute marque le dernier but de la première mi-temps, 3-0 pour l'Allemagne. Contrairement aux autres matchs les joueurs Allemands jouent sans pression et le jeu allemand se trouve plus fluide, toute fois le niveau de l’équipe luxembourgeoise laisser à désirer et la deuxième mi-temps témoigne du niveau faible du Luxembourg.

« Les joueurs ont mis en œuvre ce que nous leur avons dit de faire, de jouer rapidement vers le sommet. Même s'il était clair qu'il y avait une certaine fatigue après un entraînement intensif, l'équipe a fait preuve d'engagement et était enthousiaste à l'idée de jouer.[C 10] »

— Jürgen Klinsmann

Miroslav Klose marque le quatrième but sur un tir puissant à la 59e minute. Et Lukas Podolski sur penalty à la 65e minute. Record assez surprenant dans ce match à la 71e minute jeu, Oliver Neuville entre en jeu à la place de Podolski et marque un doublé en l'espace de seulement un minute de jeu à la 91e et 92e minutes, fin du match 7-0 pour l'Allemagne[41].

Allemagne 7 - 0 Luxembourg Dreisamstadion, Fribourg-en-Brisgau
Klose But inscrit après 5 minutes 5e But inscrit après 59 minutes 59e
Frings But inscrit après 19 minutes 19e (pén.)
Podolski But inscrit après 36 minutes 36e But inscrit après 65 minutes 65e (pén.)
Neuville But inscrit après 90 minutes 90e But inscrit après 90 minutes 90e
Spectateurs : 23 000
Arbitrage : René Rogalla
(Rapport DFB)
Jens Lehmann Gardien de but (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Oliver Kahn) – Robert Huth (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Per Mertesacker), Marcell Jansen (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Thomas Hitzlsperger), Christoph Metzelder, Arne Friedrich, Tim Borowski, Torsten Frings (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Sebastian Kehl), Capitaine Bernd Schneider, Bastian Schweinsteiger, Miroslav Klose (RemplacéEntré après 62 minutes 62e  Gerald Asamoah), Lukas Podolski (RemplacéEntré après 71 minutes 71e  Oliver Neuville) Équipes Marc Oberweis Gardien de but – Tim Heinz (RemplacéEntré après 71 minutes 71e  Ben Federspiel), Eric Hoffmann, Claude Reiter (RemplacéEntré après 25 minutes 25e  Tom Schnell), Alphonse Leweck (RemplacéEntré après 55 minutes 55e  Clayton De Sousa), Mario Mutsch, René Peters, Sébastien Rémy, Jeff Strasser, Daniel Huss (RemplacéEntré après 25 minutes 25e  Aurélien Joachim), Charles Leweck (RemplacéEntré après 74 minutes 74e  Joel Kitenge)

Entraîneur :
Jürgen Klinsmann
Entraîneur :
Guy Hellers

Coriaces Japonais modifier

L'Allemagne affronte le Japon, comme avant-dernier match de préparation. Après le match contre le Luxembourg, le capitaine Michael Ballack, qui s'est remis d'une blessure à la cheville, a pris la place vacante au milieu de terrain[42].

Au début du match, les Allemands entament le match de manière offensive, mais toujours imprécise dans ses combinaisons avec un manque de réalisme assez important. Les deux équipes se procurent de nombreuses occasions de part et d'autre, mais le score reste nul 0-0 à la mi-temps. La deuxième mi-temps, le match s'envenime, Naohiro Takahara marque un doublé en l'espace de 10 minutes, à la 57e minute et à la 65e minute. La réaction Allemande apparaît à la 76e minute où Miroslav Klose réduit le score et cinq minutes plus tard Bastian Schweinsteiger, sauve la Mannschaft en marquant le but de l’égalisation il sera d'ailleurs l'homme du match pour l'Allemagne, 2-2, les Japonais ont posé de nombreux problèmes aux Allemands installant un doute pour le mondial[43].

« Après ce déficit, nous pouvons être très satisfaits de ce résultat. L'équipe a montré un bon moral après la défaite 2-0. [C 11] »

— Bernd Schneider

« Nous étions visiblement en pleine préparation. Les Japonais étaient plus vifs. Nous avions les jambes lourdes, mais c'est normal. Ce qui était important, c'est que nous revenions. C'est là qu'on a remarqué le moral des troupes. [C 12] »

— Michael Ballack

Malgré un match nul arrache par l'Allemagne, les réactions des supporters Allemands ne se fait pas attendre, qualifie de performance médiocre face au Japon, le match nul en fin de match montre toutefois aspect moral de l’équipe qui soulage certains supporters. Cette équipe à quelques jours du match soulève des questions[46],[47].

Allemagne 2 - 2 Japon BayArena, Leverkusen
Klose But inscrit après 76 minutes 76e
Schweinsteiger But inscrit après 79 minutes 79e
But inscrit après 57 minutes 57e But inscrit après 65 minutes 65e Takahara
Spectateurs : 22 500
Arbitrage : Kyros Vassaras
(Rapport DFB)
Jens Lehmann Gardien de butMarcell Jansen, Per Mertesacker, Christoph Metzelder (RemplacéEntré après 55 minutes 55e  Jens Nowotny), Michael Ballack, Tim Borowski (RemplacéEntré après 62 minutes 62e  David Odonkor), Torsten Frings, Bernd Schneider, Bastian Schweinsteiger, Miroslav Klose, Lukas Podolski (RemplacéEntré après 70 minutes 70e  Oliver Neuville) Équipes Yoshikatsu Kawaguchi Gardien de butAkira Kaji (RemplacéEntré après 36 minutes 36e  Yūichi Komano), Tsuneyasu Miyamoto, Yūji Nakazawa, Keisuke Tsuboi, Alex, Takashi Fukunishi, Shunsuke Nakamura, Hidetoshi Nakata, Naohiro Takahara (RemplacéEntré après 78 minutes 78e  Masashi Oguro), Atsushi Yanagisawa (RemplacéEntré après 79 minutes 79e  Keiji Tamada)

Entraîneur :
Jürgen Klinsmann
Entraîneur :
Zico

Dernier match de préparation modifier

Une semaine avant l'ouverture de la Coupe du Monde 2006, les Allemands affrontent la Colombie comme dernier match de préparation. Hormis le Luxembourg, la Colombie et la seule équipe parmi les matchs de préparations de l'Allemagne, qui n'a pu se qualifier en Coupe du Monde, les « Cafeteros » termine à la sixième place durant la phase qualificative en Amérique du Sud, si ce match sert de préparation pour les Allemands, pour les colombiens ce match contre l'Allemagne relève d'un match plus prestigieux[48].

Après 20 minutes de jeu et de supériorité de l'Allemagne. Le pays hôte de la Coupe du Monde marque le premier but via le capitaine Michael Ballack, avant la mi-temps, Bastian Schweinsteiger marque à la 41e minute, le but du 2-0. Équipe sérieuse et applique, la Mannschaft rassure et réalise une très bonne première mi-temps. De retour de la pause la physionomie du match change avec un peu d’occasion, ceci s'explique via les nombreux changements effectués, tant côté colombien qu'allemand, néanmoins, ces derniers marquent le dernier but du match via justement un entrant : Tim Borowski à la 69e minute. Fin du match, 3-0 pour l'Allemagne.

« J'étais ravi que l'équipe ait retrouvé un peu de confiance avant le tournoi. C'était bien de terminer sur une victoire et nous avons maintenant très faim pour le match d'ouverture contre le Costa Rica (le 9 juin). Les supporters, les joueurs et moi-même voulons tous que le tournoi commence. Nous avons connu des hauts et des bas, mais nous savions que la date limite était vendredi prochain à Munich. Nous croyons en cette équipe. Je savais en prenant ce poste que je ne pourrais pas plaire à tout le monde. Mon objectif était de bâtir une bonne équipe. [49] »

— Jürgen Klinsmann

La victoire contre la Colombie et contre les États-Unis laisse un joli espoir pour les supporters au vu du Mondial. Toutefois, la défaite en mars contre l'Italie qui a battu l'Allemagne 4-1 à Florence a révélé des lacunes défensives importante et le match mitigée contre le Japon a Leverkusen appuie cela. De nombreux spécialiste et journaliste Allemands mettent en garde contre cette faiblesse défensive plus que préoccupante, si l'Allemagne a été rassurante face à des pays où le niveau est assez respectable (États-Unis et Colombie) c'est n'est pas le cas face à des pays ayant un niveau un peu plus élevé tel que l’Italie ou le Japon. Cependant, à 1 semaine avec le mondial, le coach, Jürgen Klinsmann répond :

« Nous ne modifierons pas notre philosophie lors de la Coupe du Monde. Nous voulons avancer rapidement et offrir un football attrayant au public. Il est faux de dire que nous avons des problèmes en défense. Nous avons juste du mal à nous déconnecter lorsque nous perdons le ballon. [49] »

— Jürgen Klinsmann

Allemagne 3 - 0 Colombie Borussia-Park, Mönchengladbach
Ballack But inscrit après 21 minutes 21e
Schweinsteiger But inscrit après 38 minutes 38e
Borowski But inscrit après 69 minutes 69e
Spectateurs : 45 600
Arbitrage : Terje Hauge
(Rapport DFB)
Jens Lehmann Gardien de butPhilipp Lahm (RemplacéEntré après 86 minutes 86e  Thomas Hitzlsperger), Per Mertesacker, Christoph Metzelder, Arne Friedrich, Michael Ballack, Torsten Frings (RemplacéEntré après 72 minutes 72e  Sebastian Kehl), Bernd Schneider (RemplacéEntré après 62 minutes 62e  Tim Borowski), Bastian Schweinsteiger (RemplacéEntré après 73 minutes 73e  Marcell Jansen), Miroslav Klose (RemplacéEntré après 62 minutes 62e  Oliver Neuville), Lukas Podolski (RemplacéEntré après 71 minutes 71e  Gerald Asamoah) Équipes Óscar Córdoba Gardien de but – Javier Arizala, Luis Amaranto Perea, Pablo Pachón, Hayder Palacio, Jairo Patiño (RemplacéEntré après 63 minutes 63e  Elkin Murillo), Elkin Soto (RemplacéEntré après 77 minutes 77e  Fredy Guarín), Fabián Vargas (RemplacéEntré après 76 minutes 76e  Edwin Valencia), Jhon Viáfara (RemplacéEntré après 53 minutes 53e  Jaime Castrillón), Tressor Moreno (RemplacéEntré après 46 minutes 46e  Hugo Rodallega), Pepe Moreno

Entraîneur :
Jürgen Klinsmann
Entraîneur :
Reinaldo Rueda

Maillot modifier

Depuis 1954, la société internationale Adidas est le partenaire officiel de l'équipe nationale allemande. La marque a joué un rôle décisif lors de la victoire historique de l'Allemagne à la Coupe du monde 1954 en Suisse. Cette implication a renforcé la confiance et la sympathie envers la marque au sein de la société allemande, au-delà du simple sentiment patriotique[50].

Depuis ses débuts, l'équipe nationale de football d'Allemagne a adopté les couleurs emblématiques blanc et noir, en particulier lors des Coupes du Monde de football. Historiquement, depuis la Seconde Guerre mondiale, ces couleurs ont été associées au maillot porté à domicile, et sont donc les plus souvent utilisées lors des matchs officiels. En ce qui concerne le maillot porté à l'extérieur (utilisé lors des matchs à l'extérieur ou contre des équipes portant un maillot blanc), la couleur a varié après la partition de l'Allemagne, mais la Mannaschaft arborait souvent des maillots verts[51]. Avec l'arrivée de Jürgen Klinsmann, la réforme du football en Allemagne ne concerne pas seulement le sportif, mais aussi l'aspect esthétique[52],[53].

En 2004, suite à l'arrivée de la nouvelle direction, les nouveaux maillots extérieurs de l'équipe adoptent une couleur rouge[note 3]. Cette innovation a été officiellement présentée à la veille de la Coupe des confédérations 2005 à Leipzig. Le maillot rouge sera assorti d'un short blanc et de chaussettes rouges. Son lancement est prévu pour le 1er mars 2006 lors d'un match amical contre l'Italie à Florence[54].

« Nous nous engageons en faveur d'un football offensif. Cela devrait également être symbolisé par les nouveaux maillots rouges, car la couleur rouge représente une certaine agressivité [C 13] »

— Oliver Bierhoff

Quelques mois avant la Coupe du Monde, un débat existentiel concernant le choix du maillot pour le mondial fait rage. Klinsmann soutenait que le maillot rouge devait devenir le maillot de domicile et ainsi remplacer le traditionnel maillot blanc[cit 1]. Le match contre l'Afrique du Sud en 2005 témoigne de cette volonté. Cependant, durant le mondial allemand, c'est bel et bien le maillot blanc qui a été utilisé tout au long du parcours de la Mannschaft.[57].

Le nouveau maillot blanc a fait sa première apparition lors d'un match amical contre la France en 2005. Selon les concepteurs de l'équipementier Adidas, le maillot est doté de nombreuses nouveautés technologiques visant à optimiser la température corporelle. Le tissu est plus léger, capable d'absorber davantage de transpiration, et des points d'aération sont placés à des endroits stratégiques pour améliorer la circulation de l'air. De plus, le flocage a été modifié pour adopter une forme plus ronde et plus fine. Enfin, les couleurs du drapeau national (noir, rouge, or) sont conservées sous forme de bandes sur les côtés, à l'arrière du col et à l'intérieur d'un logo présent sur les manches[58].

Effectif et encadrement modifier

La fédération allemande de football révèle la liste finale de la sélection allemande le 16 mai 2006. Bien que cette liste semble globalement conforme aux prédictions de la presse allemande, la présence du jeune David Odonkor, qui n'avait jamais été sélectionné auparavant, parmi les 23 joueurs, est surprenante. Neuf finalistes de la Coupe du monde 2002 font partie de cette liste, notamment Michael Ballack, le capitaine de la sélection.

En ce qui concerne le staff, l'entraîneur Jürgen Klinsmann sera épaulé par Joachim Löw, Hansi Flick et Uli Stielike, qui seront ses adjoints. Par ailleurs, l'encadrement de l'Allemagne est très complet, avec la présence de nombreux préparateurs physiques et kinésithérapeutes. Andreas Köpke, gardien emblématique de la Mannschaft et ancien champion du monde 1990 et champion d'Europe 1996, est devenu l'entraîneur des gardiens de l'équipe nationale d'Allemagne en 2004, succédant à Sepp Maier.

En ce qui concerne l'effectif, le joueur le plus âgé de la sélection allemande est Oliver Kahn, âgé de 37 ans, tandis que le joueur le plus jeune, âgé de 20 ans, est Marcell Jansen, défenseur du Borussia Mönchengladbach. L'âge moyen de l'équipe allemande est de 26,3 ans.

Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde de 2006[59]
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
Gardiens
1 G Lehmann, JensJens Lehmann  (36 ans) 32 0 Arsenal FC 1998
12 G Kahn, OliverOliver Kahn  (37 ans) 85 0 Bayern Munich 1995
23 G Hildebrand, TimoTimo Hildebrand  (27 ans) 3 0 VfB Stuttgart 2004
Défenseurs
2 D Jansen, MarcellMarcell Jansen  (20 ans) 7 0 Borussia Mönchengladbach 2005
3 D Friedrich, ArneArne Friedrich  (27 ans) 36 0 Hertha Berlin 2002
4 D Huth, RobertRobert Huth  (21 ans) 16 2 Chelsea FC 2004
6 D Nowotny, JensJens Nowotny  (32 ans) 46 1 Bayer Leverkusen 1997
16 D Lahm, PhilippPhilipp Lahm  (22 ans) 18 1 Bayern Munich 2004
17 D Mertesacker, PerPer Mertesacker  (21 ans) 23 1 Hanovre 96 2004
21 D Metzelder, ChristophChristoph Metzelder  (25 ans) 22 0 Borussia Dortmund 2001
Milieux
5 M Kehl, SebastianSebastian Kehl  (26 ans) 27 3 Borussia Dortmund 2001
7 M Schweinsteiger, BastianBastian Schweinsteiger  (21 ans) 28 7 Bayern Munich 2004
8 M Frings, TorstenTorsten Frings  (29 ans) 52 7 Werder Brême 2001
13 M Ballack, MichaelMichael Ballack Capitaine  (29 ans) 65 31 Bayern Munich 2001
14 A Asamoah, GeraldGerald Asamoah  (27 ans) 40 6 FC Schalke 04 2001
15 M Hitzlsperger, ThomasThomas Hitzlsperger  (24 ans) 15 0 VfB Stuttgart 2004
18 M Borowski, TimTim Borowski  (26 ans) 20 2 Werder Brême 2002
19 M Schneider, BerndBernd Schneider  (32 ans) 64 1 Bayer Leverkusen 1999
22 M Odonkor, DavidDavid Odonkor  (22 ans) 1 0 Borussia Dortmund 2006
Attaquants
9 A Hanke, MikeMike Hanke  (22 ans) 6 1 VfL Wolfsburg 2005
10 A Neuville, OliverOliver Neuville  (33 ans) 55 8 Borussia Mönchengladbach 1998
11 A Klose, MiroslavMiroslav Klose  (28 ans) 55 24 Werder Brême 2001
20 A Podolski, LukasLukas Podolski  (21 ans) 25 12 FC Schalke 04 2004


Sélectionneur

Jürgen Klinsmann

Sélectionneur(s) adjoint(s)

Joachim Löw
Hansi Flick
Uli Stielike

Préparateur(s) physique(s)

Tobias Wawroscheck
Scott Piri

Entraîneur(s) des gardiens

Andreas Köpke

Kinésithérapeute(s)

Wolfgang Bunz


Légende


De nombreux débats agitent l'Allemagne concernant le choix final du gardien pour la Coupe du monde. Les excellentes performances de Jens Lehmann lors de la 2005-2006 avec Arsenal, où il a atteint la finale de la Ligue des champions[note 4], auront un impact sur la position précédente du gardien numéro 1, Oliver Kahn. Après plusieurs mois de réflexion et d'observation entre Oliver Kahn et Jens Lehmann, Jürgen Klinsmann décide que le gardien d'Arsenal sera le titulaire pour la Coupe du monde 2006[60]. Malgré les attentes tendues de la presse allemande concernant la réaction agressive du gardien du Bayern Munich, surnommé "Kahn le barbare" en raison de ses réactions parfois virulentes, le résultat fut tout autre :

« Jürgen Klinsmann a pris sa décision, je l'ai acceptée, j'ai réfléchi et j'ai décidé d'être là pour le bien de l'équipe... Il faut arrêter avec cette histoire et cette guéguerre : nous avons besoin de quelque chose de positif et d'euphorie pour aller au bout. Il faut dépasser cette rivalité entre Kahn et Lehmann. [61] »

— Oliver Kahn

La composition de la défense allemande subit un remaniement majeur par rapport à celle de 2002, où seul Christoph Metzelder, défenseur du Borussia Dortmund, participait pour la deuxième fois consécutive à une Coupe du Monde. La solidité défensive de la Mannschaft est sans doute le sujet le plus débattu et remis en question en Allemagne. Les performances défensives de l'équipe, en particulier lors des matchs amicaux, n'ont pas vraiment inspiré confiance au public allemand, ayant concédé 7 buts en cinq matchs amicaux depuis le début de l'année 2006, notamment lors de matchs décevants contre l'Italie et le Japon.

Parfois, l'expérience joue un rôle crucial dans le football. La Coupe des Confédérations 2005 en Allemagne a permis de mettre en avant certains joueurs à vocation défensive tels que Arne Friedrich, Robert Huth et Per Mertesacker qui a un avantage physique en raison de sa taille de 2 mètres. Une nouveauté pour la sélection allemande a été l'émergence de Philipp Lahm, un joueur en devenir pour l'Allemagne[62]. Ses performances initiales lui ont valu d'être sélectionné par le sélectionneur Rudi Völler pour participer à l'Euro 2004, mais les mauvaises performances de l'Allemagne ne lui ont pas permis de se démarquer. Il a été le seul joueur à jouer tous les matchs de l'Allemagne lors de la Coupe du Monde 2006.

Le milieu allemand comptera plusieurs joueurs avec une expérience en Coupe du Monde, dont cinq ont participé à la Coupe du Monde 2002 : Michael Ballack, capitaine de l'équipe et joueur clé lors du mondial 2002, a été suspendu après avoir reçu deux cartons jaunes, l'empêchant ainsi de participer à la septième finale de la Coupe du Monde que l'Allemagne a disputée et perdue contre le Brésil (0-2). Gerald Asamoah, joueur du FC Schalke 04, Torsten Frings, joueur emblématique du Werder Brême connu pour ses puissantes frappes, Sebastian Kehl, qui n'a joué que deux matchs lors de la Coupe du Monde 2002, et Bernd Schneider, qui a joué tous les matchs du dernier mondial, tout comme Torsten Frings.

En Allemagne, l'émergence du jeune joueur prometteur Bastian Schweinsteiger, grâce à ses excellentes performances au Bayern Munich, lui permet de s'imposer rapidement comme titulaire au sein de la Mannschaft. En juin 2006, alors qu'il est retenu pour la Coupe du monde de football en Allemagne, il compte déjà 29 sélections et 7 buts en équipe nationale, malgré son jeune âge de moins de 22 ans. La surprise de cette sélection est sans aucun doute l'apparition de David Odonkor, jeune joueur du Borussia Dortmund, retenu pour la Coupe du monde de football de 2006 avec la sélection allemande alors qu'il n'avait jamais été sélectionné auparavant. Jürgen Klinsmann a décrit David Odonkor comme un immense talent.

« Il apportera quelque chose dont nous avons un besoin urgent : la vitesse, la capacité à surprendre, la capacité à avancer jusqu'au bas de l'aile et à frapper des centres. [63] »

— Jürgen Klinsmann

De nombreux supporters allemands remettent en question le poste de gardien tandis que les inquiétudes persistent concernant l'aspect défensif de l'Allemagne. En revanche, le milieu rassure dans l'ensemble, même s'il présente quelques lacunes dans la construction du jeu et un faible retour des milieux sur l'aspect défensif. L'Allemagne peut s'appuyer sur un milieu expérimenté et talentueux.

La réputation de la sélection allemande repose souvent sur sa capacité offensive dominante face à ses adversaires. L'Allemagne étant connue pour son style de jeu attrayant et offensif, elle est généralement perçue comme une équipe tournée vers l'avant, rarement engagée dans des matchs défensifs. Les matchs amicaux précédant la Coupe du monde en sont une illustration notable. En 2006, sur cinq matchs amicaux, la Nationalmannschaft a marqué 17 buts, soit une moyenne de 3 buts par match.

L'armada offensive allemande est composée de : Miroslav Klose, reconnu pour son impressionnante capacité de saut et son jeu de tête qui font de lui un redoutable adversaire dans le jeu aérien. Il finira meilleur buteur de la Coupe du monde 2006 avec 5 buts à son actif. Puis, il y a Oliver Neuville, attaquant du Borussia Mönchengladbach, qui constitue une véritable menace devant le but adverse. Rapide, il s'est démarqué comme un buteur fiable et productif, non seulement en sélection, mais surtout en club. En dehors de Mike Hanke qui n'a fait qu'une seule apparition au Mondial, la liste des attaquants est complétée par la présence de Lukas Podolski, joueur du FC Cologne, qui deviendra un joueur clé du Bayern Munich après la Coupe du monde. Miroslav Klose, Oliver Neuville et Lukas Podolski participeront à tous les matchs de l'Allemagne lors de ce Mondial.

Geist von Grunewald modifier

En 1954, le terme "Geist von Spiez" (en français : l'esprit de Spiez) était mentionné lorsque l'équipe nationale allemande de football de 1954 a séjourné dans le village suisse de Spiez, plus précisément à l'hôtel 4 étoiles, le Belvédère Strandhotel[64],[65]. Par la suite, les hommes de Sepp Herberger ont remporté la finale de la Coupe du monde à Berne, connue en Allemagne sous le nom de « Miracle de Berne » (en allemand : Das Wunder von Bern).

Près de 50 ans plus tard, la Fédération allemande de football a choisi le site de Berlin-Grunewald, à l'hôtel 5 étoiles Schlosshotel im Grunewald. En transposant l'équipe de 1954, le terme "Geist von Grunewald" (en français : l'esprit de Grunewald) a dès lors été utilisé par la presse allemande. La décision du site a été perçue comme surprenante pour plusieurs personnes en Allemagne, surtout dans la capitale Berlinoise. Le représentant de Berlin pour la Coupe du monde Bernd Schiphorst a commenté : "C'est une merveilleuse nouvelle"[64].

L'impact sur la ville de Berlin touchera plusieurs aspects, notamment l'aspect économique, où le niveau touristique et médiatique sera stimulé en tant qu'équipe hôte de la Coupe du Monde 2006. Bernd Schiphorst, président local du comité d'organisation de la Coupe du monde, a évoqué un "coup de pouce supplémentaire" pour la ville[64]. "Nous allons accueillir l'équipe la plus marquante de la Coupe du monde 2006 en tant qu'invités." Werner Gegenbauer, président d'honneur de la Chambre de commerce et d'industrie de Berlin (IHK), a mis l'accent sur la valeur publicitaire de la ville de Berlin : "Nous sommes désormais le centre absolu de la Coupe du monde. La valeur publicitaire pour Berlin en tant que site économique est inestimable." Des experts économiques allemands s'attendent à un afflux massif de touristes. Dans le domaine administratif du football mondial, la FIFA a également décidé d'établir son siège pour la Coupe du monde à Berlin et a réservé des chambres dans les hôtels Adlon et Intercontinental[64].

En optant pour ce lieu dès 2004, Jürgen Klinsmann et son équipe ont tenu compte à la fois de l'importance de l'économie et de l'aspect sportif, ainsi la proximité pour les futurs matchs de l'équipe allemande. En cas de parcours complet de l'Allemagne dans la compétition, Berlin accueillera trois matchs : le troisième match de groupe contre l'Équateur au premier tour, le quart de finale prévu le et la finale de la Coupe du Monde prévue le [64]. Pour ce qui est du choix du centre d'entraînement, la Mannschaft utilisera les infrastructures du Hertha Berlin. Dieter Hoeness, ancien international allemand et manager du Hertha Berlin, a déclaré : "Nous sommes ravis que nos investissements dans le site olympique portent leurs fruits." L'hôtel où séjournera la sélection allemande se trouve à seulement 7 km du centre d'entraînement, soit à environ 14 minutes de trajet, lequel sera bien sûr encadré par un dispositif de sécurité mis en place par la ville de Berlin[65].

Coupe du monde modifier

Munich (PT+HF)
Dortmund (PT+DF)
Berlin (PT+QF)
Voir l’image vierge
Sites des matchs de la Mannschaft au Mondial.

La Coupe du monde 2006 est la dix-huitième édition de la Coupe du monde de football et se déroule du au en Allemagne, qui a été choisie en juin 2000 pour l'organiser. De printemps 2004 à automne 2005, les sélections nationales de 198 pays participent à une phase de qualification, dans le but de désigner les 31 équipes pouvant prendre part au tournoi final en compagnie de l'Allemagne, qualifiée d'office en tant que pays organisateur.

Après les qualifications, les médias internationaux placent l'Allemagne comme l'un des favoris pour le sacre final en compagnie de 4 autres pays : le Brésil, champion du monde en titre de l’édition 2002, l'Angleterre, l'Italie finaliste de l'Euro 2000 et l'Argentine finaliste de la Copa América 2004 et finaliste de la coupe des confédérations 2005 en Allemagne.

Le Teamgeist (en Allemand, esprit d'équipe) est le ballon officiel de la coupe du monde de football 2006 fabriqué par Adidas.

Au niveau des infrastructures, le Coupe du Monde en Allemagne possède plusieurs stades de construction moderne de dernière génération, notamment l'Allianz Arena, renommé en FIFA WM-Stadion München pour la durée de l'événement, qui sera le stade accueillant le match d'ouverture du mondial entre l'Allemagne et le Costa Rica. D'autres stades comme le stade Signal Iduna Park (modifié en FIFA WM-Stadion Dortmund) va accueillir le deuxième match de la Mannschaft contre la Pologne. Parmi les 12 stades, c'est le Stade olympique de Berlin (en allemand : Olympiastadion Berlin), qui aura un rôle important puisqu'elle sera le stade de la final de la Coupe du Monde, elle sera d'ailleurs le stade hôte pour le troisième match de l'Allemagne dans son groupe contre l'Équateur.

Ein Sommermärchen 2006 modifier

Le marque le début de la Coupe du Monde 2006. Plus de 66 000 supporters venus d'Allemagne et du monde entier se sont réunis devant le Stade de l'Allianz Arena, rebaptisé FIFA WM Stadion München pour la compétition, pour assister à la 18ème cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde[66],[67]. La cérémonie a débuté à 16h20 et était prévue pour durer trente minutes. Des personnalités historiques du football y ont été conviées, notamment l'Argentin Diego Maradona, champion du monde en 1986, et Alcides Ghiggia, le plus âgé des champions du monde présents à Munich, célèbre pour avoir marqué le but victorieux de l'Uruguay contre le Brésil en finale de la Coupe du Monde 1950 au stade Maracanã de Rio de Janeiro[68]. L'équipe de France 1998, le Brésil avec une délégation impressionnante de 55 champions du monde, et d'autres nations ont également été représentés[66]. En tant que pays hôte, l'Allemagne a accueilli ses champions du monde de 1954, les 22 champions du monde allemands de 1974, dont Gerd Müller et Paul Breitner, ainsi que l'équipe entraînée par Franz Beckenbauer en 1990, avec notamment Andreas Brehme et Rudi Völler. Une attention particulière a été réservée aux joueurs de l'équipe de Sepp Herberger, champions du monde en 1954 (la première étoile pour l'Allemagne), dont Horst Eckel, l'un des derniers acteurs encore en vie de cette équipe en 2006[66].

D'autres personnalités, autres que celles du monde du football, ont été conviées en ce 9 juin 2006. On y comptait le président de la FIFA, Sepp Blatter, ainsi que le représentant culturel de la Coupe du monde, André Heller. Des personnalités politiques de haut rang d'Allemagne étaient également présentes, notamment le président fédéral Horst Köhler, ainsi que la chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel[67].

Après trente minutes d'animation mettant en avant la tradition bavaroise[67] et incluant un chant de joie basé sur la Neuvième Symphonie de Ludwig van Beethoven, un grand drapeau de bienvenue a été déployé au milieu du terrain. Le trophée de la Coupe du monde a été apporté sur la pelouse du stade par l'actrice allemande Claudia Schiffer et le Brésilien Pelé, avant que le président de la République allemande, Horst Köhler, ne déclare officiellement le Mondial ouvert[69].

« Ça commence enfin ! Nous attendons avec impatience quatre semaines de football, de football, de football. [C 14] »

— Horst Köhler président fédéral d’Allemagne

La médiatisation de cet événement a été sans précédent, attirant l'attention mondiale sur Munich[66]. Environ 1,5 milliard de personnes (sur une population mondiale d'environ 6,5 milliards en 2006) ont suivi la cérémonie et le match d'ouverture, établissant ainsi un record historique d'audience pour un match de football. À l'échelle nationale, 20,13 millions de téléspectateurs allemands ont regardé la cérémonie et le match d'ouverture sur ZDF (Zweites Deutsches Fernsehen ; « deuxième télévision allemande » en allemand)[71].

Entrée réussie contre le Costa Rica modifier

Vidéo externe
Allemagne - Costa-Rica sur FIFA TV.
FIFA WM-Stadion München.

Le Costa Rica, premier adversaire de l'équipe nationale allemande, se qualifie pour la troisième fois de son histoire à la Coupe du Monde. Surnommée "Los Ticos", cette équipe a participé à la Coupe du Monde 1990 en Italie, où elle a atteint les huitièmes de finale, manquant de peu d'affronter l'Allemagne (alors Allemagne de l'Ouest) en quart de finale. Elle a également pris part à la Coupe du Monde 2002 en Asie, mais a été éliminée lors du premier tour. L'Allemagne n'avait jamais rencontré le Costa Rica, que ce soit en match amical ou autre, ce sera donc une première.

Avant le début du match, des ajustements sont réalisés dans les compositions des deux équipes. Le Costa Rica va porter son maillot rouge à domicile tandis que les Allemands porteront leur traditionnel maillot blanc. L'entraîneur, Alexandre Guimarães, choisira un système plus compact en 3-4-3 pour ralentir le jeu offensif allemand et favoriser les contre-attaques. Luis Marín Murillo, le capitaine du Costa Rica, jouera en tant que défenseur central. Dans cette stratégie de jeu pragmatique, l'attaquant Paulo Wanchope a déclaré :

« La pression est sur l'Allemagne. Ils essaieront de marquer dans les 15 premières minutes. Mais si nous sommes bien en défense et en contre, nous pouvons gagner. [C 15] »

— Paulo Wanchope

Pour l'Allemagne, Jürgen Klinsmann, garde son système jeu basique le 4-4-2 en losange[73], avec un double 6, Torsten Frings et Tim Borowski, le duo du Werder Brême, assureront leurs rôles de sentinelle défensive. Au-delà du schéma de jeu des Allemands, la Mannschfat est marque par l'absence de son capitaine Michael Ballack, blesse au mollet[cit 2]. Toutefois l'absence du capitaine ne sera que de courte durée, il reviendra contre le Pologne[75]. Pendant un certain temps le débat concernant le rôle de vice-capitaine fait diviser les supporters Allemands, néanmoins, c'est sans surprise Bernd Schneider qui assumera cette fonction[A 1]. Fonction qu'il a assumée durant certains matchs amicaux avant le mondial et en Coupe des confédérations, 1 an plus tard contre l'Argentine. Ainsi, contre le Costa Rica il sera le capitaine pour les Allemands.

Les 22 joueurs entrent sur le terrain alors que le match débute à 18h00, heure locale. L'arbitre de la rencontre est l'argentin Horacio Elizondo, choisi par la fédération argentine pour représenter l'arbitrage lors de la Coupe du monde 2006, accompagné de ses assistants Darío García et Rodolfo Otero. Il a finalement officié cinq matchs lors de ce mondial, incluant le match d'ouverture et la finale de la Coupe du Monde, ce qui constitue une première dans l'histoire[76],[77].


Les Costaricains entament le match, et comme prévu, l'équipe de Jürgen Klinsmann prend l'initiative en dominant son adversaire dès les premières minutes. Le Costa Rica, qui adopte un schéma tactique défensif, parvient à repousser les attaques des Allemands. Torsten Frings, connu pour ses bonnes frappes de loin, tente un tir de plus de 20 mètres, mais le ballon passe de peu au-dessus de la barre transversale, offrant ainsi la première occasion à l'Allemagne[76],[77]. À la 6e minute, Philipp Lahm libère la Mannschaft en enroulant un tir depuis le coin gauche de la surface de réparation, qui finit directement dans le coin du but de José Porras, portant le score à 1-0 pour les Allemands[78],[79]. C'est une triple joie pour Philipp Lahm, car il marque son premier but en compétition officielle, le premier but de l'Allemagne dans cette Coupe du Monde, et le premier but du tournoi[80]. Cependant, la joie allemande est de courte durée, car contre toute attente, Paulo Wanchope égalise à la 12e minute en profitant d'une erreur défensive allemande. Arne Friedrich, qui avait initialement tenté de jouer le hors-jeu, couvre l'attaquant du CS Herediano, qui, seul face à Jens Lehmann, ne laisse aucune chance au gardien allemand[81]. Après cette égalisation, l'équipe allemande semble déstabilisée, et le rythme du jeu de la Mannschaft dans les minutes qui suivent semble affecté par ce but surprise du Costa Rica[76]. Cependant, l'Allemagne peut compter sur une bonne armada offensive et, à la 17e minute, sur un débordement du capitaine Bernd Schneider sur le côté droit de la surface de réparation du Costa Rica, une passe en retrait en direction de Bastian Schweinsteiger qui dans une première attention voulais frapper en direction du but (mais ça frappe, aller sans doute en sortie de jeu), sera dévié par Miroslav Klose, permettant à l'Allemagne de prendre l'avantage à 2-1[82]. Après des 20 premières minutes animées, une certaine stabilité s'installe. L'Allemagne domine mais ne parvient pas à marquer le troisième but, tandis que le Costa Rica subit sans réussir à contre-attaquer. L'arbitre, Horacio Elizondo, siffle la mi-temps sur un score de 2-1 en faveur des Allemands[76],[77].

De retour des vestiaires, Jürgen Klinsmann maintient le même système de jeu 4-4-2 en losange, sans réaliser aucun changement[76]. Le déroulement du match reste similaire à celui de la fin de la première mi-temps, avec une Allemagne dominante et une Costa Rica qui subit. À la 61e minute, l'équipe allemande, avec son rythme offensif incessant, met la défense des Los Ticos sous pression[77]. Miroslav Klose marque son deuxième but sur un centre lointain de Philipp Lahm sur le flanc gauche. Son puissant coup de tête est repoussé par José Porras, mais Klose récupère rapidement et tire le rebond à deux mètres dans le but, portant le score à 3-1 en faveur de l'Allemagne[83]. Alors que le sort du match semble se dessiner, dix minutes plus tard, Paulo Wanchope surprend tout le monde en marquant également son deuxième but à la 73e minute, sur une action de but assez similaire au premier but du Costa Rica, profitant d'une erreur défensive allemande qui n'a pas suivi le hors-jeu avec une nouvelle fois Arne Friedrich qui couvrait l’attaquant. Wanchope se retrouve une deuxième fois seul face à Jens Lehmann et remporte à nouveau son face-à-face[84]. Si le premier but du Costa Rica n'était pas hors-jeu, le deuxième semble moins évident, mais l'arbitre central valide le but. Avec ce deuxième but surprise du Costa Rica, une légère pression s'installe du côté des Allemands et, pour la première fois du match, les hommes de Jürgen Klinsmann sont moins enclins à jouer offensivement mais plutôt à préserver le score[76],[77].. Cependant, la fête est au rendez-vous ce soir du , lorsque Oliver Neuville subit une faute et que l'Allemagne obtient un coup-franc depuis le côté gauche à 25 mètres du but du Costa Rica. Bastian Schweinsteiger donne le ballon à Torsten Frings, qui se trouve à ce moment-là près du milieu de terrain, et frappe le ballon de plein fouet à 25-30 mètres pour marquer un superbe but, imparable pour Porras, portant le score à 4-2 en faveur de l'Allemagne[85]. Cette fois-ci, le score ne bouge plus et l'arbitre siffle la fin du match. L'Allemagne débute de la plus belle des manières son mondial[86].

« 4-2 Gegen Costa Rica : Das "Sommermärchen 2006" Beginnt. [cit 3]. »

— Fédération allemande de football.

Après sa victoire, l'Allemagne se retrouve virtuellement en tête du groupe A. Dans l'autre match, la Pologne, pourtant considérée comme l'adversaire le plus redoutable, échoue de manière surprenante contre l'Équateur, sur le score de 2-0. Les Allemands et les Equatoriens ont tous deux 3 points avec une différence de buts de +2, mais l'Allemagne, grâce à un plus grand nombre de buts marqués, est en tête du classement. Dans un contexte historique, c'est la cinquième fois consécutive que l'Allemagne remporte son premier match depuis la Coupe du Monde 1990. Autre fait remarquable, l'Allemagne n'a plus perdu son premier match de groupe depuis la Coupe du Monde 1982, lors du célèbre match, défaite 2-1 contre l'Algérie[87].


Match 1 Allemagne 4 - 2 Costa Rica FIFA WM Stadion München, Munich

18:00 (UTC+2)
Historique des rencontres
Philipp Lahm But inscrit après 6 minutes 6e
Miroslav Klose But inscrit après 17 minutes 17e But inscrit après 61 minutes 61e
Torsten Frings But inscrit après 87 minutes 87e
(2 - 1) But inscrit après 12 minutes 12e But inscrit après 73 minutes 73e Paulo Wanchope Spectateurs : 66 000
Arbitrage : Drapeau de l'Argentine Horacio Elizondo
Rapport

Allemagne

Costa Rica
Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
Gardien de but 1 Jens Lehmann
3 Arne Friedrich
7 Bastian Schweinsteiger
8 Torsten Frings
11 Miroslav Klose  Remplacé après 79 minutes 79e
16 Philipp Lahm
17 Per Mertesacker
18 Tim Borowski  Remplacé après 72 minutes 72e
19 Bernd Schneider Capitaine  Remplacé après 90+1 minutes 90+1e
20 Lukas Podolski
21 Christoph Metzelder
Remplaçants :
5 Sebastian Kehl  Entré après 72 minutes 72e 
10 Oliver Neuville  Entré après 79 minutes 79e 
22 David Odonkor  Entré après 90+1 minutes 90+1e 
Sélectionneur :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann
Composition de l'Allemagne et du Costa Rica lors du match de 9 juin 2006.
Drapeau du Costa Rica
COSTA RICA :
Gardien de but 18 José Porras
3 Luis Marín Capitaine
4 Michael Umaña
5 Gilberto Martínez  Remplacé après 66 minutes 66e
6 Danny Fonseca  Averti après 30 minutes 30e
8 Mauricio Solís  Remplacé après 78 minutes 78e
9 Paulo Wanchope
10 Walter Centeno
11 Rónald Gómez  Remplacé après 90+1 minutes 90+1e
12 Leonardo González
20 Douglas Sequeira
Remplaçants :
2 Jervis Drummond  Entré après 66 minutes 66e 
7 Christian Bolaños  Entré après 78 minutes 78e 
14 Randall Azofeifa  Entré après 90+1 minutes 90+1e 
Sélectionneur :
Drapeau du Costa Rica Alexandre Guimarães

Assistants :
Drapeau de l'Argentine Dario Garcia
Drapeau de l'Argentine Rodolfo Otero
Quatrième arbitre :
Drapeau du Chili Carlos Chandia
Cinquième arbitre :
Drapeau du Chili Cristian Julio

Homme du Match :
Drapeau de l'Allemagne Miroslav Klose

Victoire compliquée contre la Pologne modifier

Vidéo externe
Allemagne - Pologne sur FIFA TV.
FIFA WM-Stadion Dortmund.

Voisin historique, le match Allemagne-Pologne revêt une importance symbolique qui dépasse le simple cadre d'une rencontre de football[88]. Malgré des relations historiquement délicates, l'Allemagne et la Pologne demeurent deux grandes nations sur la scène sportive et footballistique, la Pologne ayant notamment décroché deux podiums en Coupe du Monde en 1974 et 1982. L'enjeu de ce match revêt une importance différente pour les deux équipes : si l'Allemagne a bien entamé la compétition en battant le Costa Rica, la Pologne quant à elle a subi une défaite surprise 2-0 contre l'Équateur lors de ce Mondial, mettant ainsi sa survie dans la compétition en péril dès la deuxième journée face à l'Allemagne.

Avant le match, la Pologne dirigée par Pawel Janas a pris des décisions radicales qui ont fait beaucoup de bruit dans la presse polonaise et étrangère. Janas a choisi de se séparer de certains joueurs clés de son équipe, tels que le gardien Jerzy Dudek, champion d'Europe avec Liverpool en 2005, et de ne pas sélectionner l'attaquant Tomasz Frankowski, joueur de Wolverhampton en Championship et auteur de sept buts lors des qualifications. Leur absence a suscité de nombreuses discussions en Pologne. Le tabloïd polonais Super Express a même publié un article intitulé : « Janas est-il devenu fou ? ». Un autre tabloïde, Fakt, estimait que « Janas a fait un carnage parmi les étoiles » du football polonais[89]. En ce qui concerne l'aspect tactique de l'équipe polonaise, Pawel Janas préconise le 4-2-3-1, un système qui vise à étouffer l'adversaire au milieu de terrain en utilisant deux milieux défensifs (Radoslaw Sobolewski et Arkadiusz Radomski dans le cas de la Pologne), ainsi qu'un relayeur doué pour relancer le jeu et un récupérateur. Auparavant, tout comme l'Allemagne, la Pologne utilisait un 4-4-2 "classique", notamment pendant les qualifications, avant de basculer vers le 4-2-3-1 pour la Coupe du Mondel[B 1]. De l'autre côté, l'Allemagne aborde le match avec moins de pression, Jürgen Klinsmann ayant décidé de maintenir le même effectif et le même schéma tactique que contre le Costa Rica, avec le retour notoire du capitaine emblématique de la sélection allemande, Michael Ballack.

La rencontre se déroule dans le stade du FIFA WM Stadion Dortmund, devant plus de 65 000 supporters de nombreux supporters Polonais sont présents à un tel point que la police allemande a décidé d’employer les grands moyens. Plus de 5 000 policiers devraient veiller au bon déroulement du match Allemagne-Pologne. L'arbitre de ce match tendu est l'Espagnol Luis Medina Cantalejo, il sera par la suite du tournoi nommé en tant que quatrième arbitre pour la finale de la Coupe du monde, dont il jouera un rôle important[90],[91].

« C'est une situation très particulière et certainement une sensation étrange lorsque l'on entend d'abord l'hymne national polonais puis l'hymne national allemand. [C 16] »

— Lukas Podolski

Les Polonais donne le coup d'envoi, les Orly agissent de façon agressive dès les premières minutes face au allemands qui sans surprise commence à installer leur jeu dans le camps polonais[90],[91]. Jacek Krzynówek sur une faute commise sur Bernd Schneider écope d'un carton jaune dès la 3e minute de jeu. Les premières minutes se jouent avec beaucoup de rapidité et d'engagement, mais les scènes d'occasions sont encore rares[90]. Si l'Allemagne s'attendait à affronter une équipe fermée dans le jeu tout comme au premier match, cette fois-ci l'agressivité des Polonais est plus engagée et ce sont même les Orly qui se procurent la première occasion du match grâce Maciej Żurawski d'une frappe puissance au bord des 15-18 mètres que Jens Lehmann arrive à stopper sans problème. Les Allemands sont prévenus, cette équipe polonaise joue sans complexe, en cela une minute après l'occasion polonaise, à la 9e minute, les Allemands se créent leur première occasion ; bien servi par Michael Ballack, Miroslav Klose se trouve seul et tire depuis la moitié gauche de la surface de réparation, Artur Boruc arrive à intercepter[90],[91]. Dans sa globalité la première mi-temps est divertissante avec beaucoup d'engagement des deux côtés, dominée tant par les Allemands que par les Polonais, dans les phases de jeu directe pendant cette fin de premier mi-temps, l'équipe allemande a eu les meilleures occasions avec notamment une occasion en or non concrétisée par Lukas Podolski, match particulier pour l'attaquant du FC Cologne, car d'origine polonaise tout comme Miroslav Klose. Le compteur reste inchangé et l'arbitre siffle la mi-temps sur le score de parité de 0-0[90],[91].

L'Allemagne débute la deuxième mi-temps sans changement. Tout comme la première mi-temps, les deux équipes sont extrêmement engagées avec une légère domination allemande[90],[91]. La confiance des Polonais augmente à mesure que les minutes passent. Une victoire est impérative pour les hommes de Pawel Janas, mais un match nul pourrait en principe leur donner un espoir si, dans l'autre match, l'Equateur ne gagne pas contre le Costa Rica. Au début de la 60e minute de jeu, l'équipe allemande a du mal à construire son jeu, avec de nombreuses erreurs de jeu perturbant le déroulement du jeu. La Pologne a de légères contre-attaques, mais la défense allemande reste solide[90]. L'entrée de David Odonkor à la place d'Arne Friedrich a eu un impact significatif sur le déroulement du match. Tout d'abord, à la 75e minute, l'arbitre espagnol Luis Medina Cantalejo expulse le milieu défensif du Wisła Cracovie, Radosław Sobolewski, pour un accrochage avec Klose, qui avait réussi à le dépasser. Le Polonais avait déjà un carton jaune et doit désormais quitter le terrain avec un deuxième carton jaune synonyme de carton rouge. À 10 contre 11, la physionomie change, la Pologne qui arrivait à tenir tête aux Allemands plus de 70 minutes commence à craquer, l’entrée de Oliver Neuville à la 72e minute à la place de Lukas Podolski et la sortie de Bastian Schweinsteiger au profit de Tim Borowski à la 77e minute, permet à la Mannschaft d'avoir une nouvelle fraîcheur offensive[90],[91]. Les 10 dernières minutes de jeu ont été marquées par la domination allemande qui a atteint son point culminant. Alors que le match semblait se diriger vers un match nul, à la dernière minute du temps additionnel, David Odonkor a centré depuis la droite vers le milieu, Olivier Neuville a intercepté la balle et a tiré de près sur la droite, 1-0 pour l'Allemagne[93],[94].

« Il (Jürgen Klinsmann) savait que j'avais toujours tout donné. Ce match a été le plus grand moment fort de ma carrière. L’ambiance après ce but à Dortmund était sensationnelle. [C 17] »

— David Odonkor

L'arbitre siffle la fin du match, l'Allemagne s’impose sur le score de 1-0. Avec cette victoire, les hommes Jürgen Klinsmann ont fait un pas de géant pour la qualification en huitième de finale[90],[91]. Après le match l’entraîneur de la Mannschaft déclare :

« Nous savions exactement à quoi nous attendre. L’équipe a travaillé incroyablement dur et a absolument mérité son succès. Le soutien et la cohésion des troupes sont sensationnels. Les joueurs se déchirent et en tant qu'entraîneur, vous êtes fier et heureux. Tant que le coup de sifflet final n'a pas retenti, il faudra toujours compter avec nous, les Allemands. Le fait que ce soit à la toute dernière minute et que ce soit si excitant est encore plus agréable. Ce sont des moments très spéciaux, aussi pour nous, les entraîneurs. Nous vivons, sommes excités et ressentons pour les garçons. [C 18] »

— Jürgen Klinsmann

Le lendemain après le match, les bonnes nouvelles sont au rendez-vous, l’Équateur remporte son match contre le Costa Rica et qualifie officiellement l'Allemagne pour les huitièmes de finale. Pour la presse allemande après cette victoire complique contre la Pologne, l'Allemagne est plus que jamais favorite, mais doit confirmer ça première place contre l’Équateur[97].


Match 17 Allemagne 1 - 0 Pologne FIFA WM Stadion Dortmund, Dortmund

21:00 (UTC+2)
Historique des rencontres
Oliver Neuville But inscrit après 90+1 minutes 90+1e (0 - 0) Spectateurs : 65 000
Arbitrage : Drapeau de l'Espagne Luis Medina Cantalejo
Rapport

Allemagne

Pologne
Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
Gardien de but 1 Jens Lehmann
3 Arne Friedrich  Remplacé après 64 minutes 64e
7 Bastian Schweinsteiger  Remplacé après 77 minutes 77e
8 Torsten Frings
11 Miroslav Klose
13 Michael Ballack Capitaine  Averti après 58 minutes 58e
16 Philipp Lahm
17 Per Mertesacker
19 Bernd Schneider
20 Lukas Podolski  Remplacé après 71 minutes 71e
21 Christoph Metzelder  Averti après 70 minutes 70e
Remplaçants :
22 David Odonkor  Entré après 64 minutes 64e   Averti après 68 minutes 68e
10 Oliver Neuville  Entré après 71 minutes 71e 
18 Tim Borowski  Entré après 77 minutes 77e 
Sélectionneur :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann
Composition de l'Allemagne et de la Pologne lors du match du 14 juin 2006.
Drapeau de la Pologne
POLOGNE :
Gardien de but 1 Artur Boruc  Averti après 89 minutes 89e
4 Marcin Baszczyński
6 Jacek Bąk Capitaine
7 Radosław Sobolewski  Carton jaune Carton jauneCarton rouge 28e, 75e
8 Jacek Krzynówek  Remplacé après 77 minutes 77e  Averti après 3 minutes 3e
9 Maciej Żurawski
14 Michał Żewłakow  Remplacé après 83 minutes 83e
15 Euzebiusz Smolarek
16 Arkadiusz Radomski
19 Bartosz Bosacki
21 Ireneusz Jeleń  Remplacé après 90+1 minutes 90+1e
Remplaçants :
21 Mariusz Lewandowski  Entré après 77 minutes 77e 
17 Dariusz Dudka  Entré après 83 minutes 83e 
23 Paweł Brożek  Entré après 90+1 minutes 90+1e 
Sélectionneur :
Drapeau de la Pologne Paweł Janas

Assistants :
Drapeau de l'Espagne Victoriano Giraldez Carrasco
Drapeau de l'Espagne Pedro Medina Hernández
Quatrième arbitre :
Drapeau de l'Arabie saoudite Khalil Al Ghamdi
Cinquième arbitre :
Drapeau de la Jordanie Fathi Arabati

Homme du Match :
Drapeau de l'Allemagne Philipp Lahm

3 sur 3 contre l'Equateur modifier

Vidéo externe
Équateur - Allemagne sur FIFA TV.
Stade olympique de Berlin.

Le dernier match du groupe A opposant l'Équateur à l'Allemagne se tiendra le au Stade olympique de Berlin. Ce match revêt une importance particulière si l'Allemagne et l'Équateur sont déjà qualifiés pour les huitièmes de finale, la première place n'est pas assurée pour la Mannschaft. L'Équateur a remporté ses deux premiers matchs, mais le goal-average est en faveur des Los Ticos avec un +5, tandis que les Allemands affichent un +3. Ainsi, avant ce match, les Allemands se positionnent virtuellement à la deuxième place du groupe. La première place est cruciale pour les deux équipes car le deuxième du groupe A pourrait affronter l'Angleterre en huitièmes de finale, et cette équipe a déjà remporté ses deux premiers matchs dans le groupe B. Pour les Allemands, l'équation est simple : seule une victoire leur permettra de prendre la tête du groupe A et d'éviter l'Angleterre. De plus, la première place leur éviterait de se déplacer jusqu'en demi-finale, car le Stade olympique de Berlin accueillera les quarts de finale pour l'équipe terminant première du groupe A. Tous ces éléments font que malgré la qualification acquise contre la Pologne, l'Allemagne ne peut se permettre de faire tourner son effectif et doit aborder ce match comme un match de "seizième de finale"[98],[99].

« Je préférerais affronter la Suède plutôt que l'Angleterre, qui reste favorite pour remporter le Groupe B. [100] »

— Oliver Bierhoff Manager de l'équipe d'Allemagne

Entraîner par Luis Fernando Suárez, l’Équateur, qui débute parfaitement ce mondiale, n'est pourtant pas un habitué de coupe du Monde dans son histoire. Avant le mondial 2006, les Équatoriens n'ont participé qu'une seule fois à un tel événement et c’était durant le mondial 2002 en Asie. Pour le grand public notamment les médias allemands et étrangers, les résultats de l’Équateur contre respectivement : la Pologne sur une victoire de 2-0 et une victoire haut la main contre le Costa Rica sur le score de 3-0, stupéfait et envoie donc des signaux d'avertissement à l'Allemagne. En analysant le parcours de l'Équateur lors des phases qualificatives en Amérique du Sud, la preuve de la qualité de cette équipe n'est plus à démontrer, même si ses résultats peuvent surprendre, l’Équateur, réussit l'exploit de battre l'Argentine à domicile sur le score de 2-0 et la Seleção, champion du monde en titre, la encore à domicile sur le score de 1-0. Cette double performance sportive face des à des ténors du football mondial met en évidence la force de cette équipe. Pour démarrer cette rencontre, Jürgen Klinsmann et ses adjoints ont décidé de maintenir l'effectif inchangé, à l'exception de la rentrée de Robert Huth à la place de Christoph Metzelder, qui était sous le coup d'une suspension[101].

Le russe, Valentin Ivanov, sera l'arbitre du match, il reste célèbre pour avoir arbitré le huitième de finale Portugal - Pays-Bas surnommé la « Bataille de Nuremberg » au mondial allemand de 2006 où il distribua 16 cartons jaunes et 4 rouges, un record pour une coupe du monde. Antérieurement avant le mondial, il était arbitre de la Finale de la Coupe des confédérations 2003[98],[99].

Devant un stade à guichets fermés. Les Équatoriens commencent le match. Peu de temps après, l'équipe de Luis Fernando Suárez crée la première occasion sur le côté droit[98]. Antonio Valencia déborde et parvient à centrer pour Iván Kaviedes, mais heureusement pour les Allemands, Jens Lehmann parvient à capter le ballon en premier. L'Allemagne ouvre le score dès la 4e minute de jeu, suite à un centre de Bernd Schneider pour Per Mertesacker, qui centre dans la surface de réparation équatorienne[98]. La balle qui était à la limite de sortir du jeu est récupérée par Bastian Schweinsteiger, qui sert en retrait Miroslav Klose, l'attaquant du Werder Brême ne laisse aucune chance au gardien Cristian Mora, 1-0 pour l'Allemagne[102]. Les Allemands prennent un bon départ en ce début de match et les minutes qui suivent ne facilitent pas la tâche des Équatoriens, acculés en défense pendant plus de 30 minutes. Le match bascule d'un côté et sans surprise, la Mannschaft enfonce le clou en marquant le deuxième but juste avant la mi-temps grâce à un doublé de Miroslav Klose à la 44e minute[103]. Le deuxième but a deux symbolismes, premièrement il s'agit du quatrième but de Klose dans le tournoi ce qui lui permet d’être seul meilleur buteur. Deuxièmement, dans toutes les coupes du Monde dispute jusqu’à présent par Miroslav Klose (2002 et 2006), il atteint la barre des 10 buts rivalisant avec le joueur emblématique allemand Helmut Rahn, surnommé « Der Boss » (« le patron »). Fin de la première mi-temps, l'Allemagne mène 2-0 et semble avoir fait le plus dure[98].

Pour la seconde mi-temps, l'allure du match ne change pas. Les Équatoriens, un peu sonnés par la performance allemande, ne réagissent que de façon sporadique sur le plan offensif, malgré l'entrée de Christian Benítez (joueur percutant et rapide) à la place de Félix Borja à la pause. Le contenu proposé par l'Équateur dans le jeu n'est plus aussi similaire que lors des deux matchs contre la Pologne et le Costa Rica. Plus les minutes passent et plus la résignation s'installe dans l'esprit des Équatoriens, à la 50e minute l'attaquant du Barcelona SC, Edwin Tenorio tente une frappe de plus de 30 mètres pour éveiller les joueurs de son équipe mais il n'en n'est rien[98]. Après le deuxième but de l'Allemagne à la 57e minute sur une contre-attaque rapide, Schweinsteiger a parfaitement servi Schneider sur la droite, et ce dernier a ensuite transmis à Lukas Podolski qui a marqué à bout portant, portant le score à 3-0[104]. Match totalement maîtrise par les Allemands qui après le troisième but, la Mannschaft continue a gardé sa rigueur offensive mais manque un peu de réalisme dans les dernières actions. L'Allemagne termine première du groupe A sans surprise, le score ne changera plus et l'arbitre Luis Fernando Suárez siffle la fin du match[98],[99].


Match 33 Équateur 0 - 3 Allemagne Olympiastadion, Berlin

16:00 (UTC+2)
Historique des rencontres
(0 - 2) But inscrit après 4 minutes 4e But inscrit après 44 minutes 44e Miroslav Klose
But inscrit après 57 minutes 57e Lukas Podolski
Spectateurs : 72 000
Arbitrage : Drapeau de la Russie Valentin Ivanov
Rapport

Équateur

Allemagne
Drapeau de l'Équateur
ÉQUATEUR :
Gardien de but 12 Cristian Mora
2 Jorge Guagua
4 Ulises de la Cruz
8 Édison Méndez
9 Félix Borja  Remplacé après 46 minutes 46e
10 Iván Kaviedes
13 Paúl Ambrosi
15 Marlon Ayovi Capitaine  Remplacé après 68 minutes 68e
16 Antonio Valencia  Remplacé après 63 minutes 63e  Averti après 52 minutes 52e
17 Giovanny Espinoza
20 Edwin Tenorio
Remplaçants :
23 Christian Benítez  Entré après 46 minutes 46e 
7 Christian Lara  Entré après 63 minutes 63e 
6 Patricio Urrutia  Entré après 68 minutes 68e 
Sélectionneur :
Drapeau de la Colombie Luis Fernando Suárez
Composition de l'Équateur et de l'Allemagne lors du match du 20 juin 2006.
Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
Gardien de but 1 Jens Lehmann
3 Arne Friedrich
4 Robert Huth
7 Bastian Schweinsteiger
8 Torsten Frings  Remplacé après 66 minutes 66e
11 Miroslav Klose  Remplacé après 66 minutes 66e
13 Michael Ballack Capitaine
16 Philipp Lahm
17 Per Mertesacker
19 Bernd Schneider  Remplacé après 73 minutes 73e
20 Lukas Podolski
Remplaçants :
10 Oliver Neuville  Entré après 66 minutes 66e 
18 Tim Borowski  Entré après 66 minutes 66e   Averti après 75 minutes 75e
14 Gerald Asamoah  Entré après 73 minutes 73e 
Sélectionneur :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann

Assistants :
Drapeau de la Russie Nikolay Gobulev
Drapeau de la Russie Evgueni Volnin
Quatrième arbitre :
Drapeau des États-Unis Kevin Stott
Cinquième arbitre :
Drapeau des États-Unis Chris Strickland

Homme du Match :
Drapeau de l'Allemagne Michael Ballack

Classement final : Groupe A modifier

Au niveau du format et règlement, les deux premiers de chaque poule se qualifient pour les huitièmes de finale. Le système suivant d'attribution de points est appliqué : 3 points pour un match gagné; 1 point pour un match nul; 0 point pour un match perdu. Lorsque des équipes se retrouvent à égalité de points, elles sont classées et départagées avec les critères suivants : sur le goal-average, sur le nombre de but marque, le nombre de points obtenus dans les matchs entre équipes concernées, la meilleure différence de buts dans les matchs entre équipes concernées et sur le plus grand nombre de buts marqués dans les matchs entre équipes concernées. Dans le cas exceptionnel où les équipes sont parfaitement à égalité, un tirage au sort est effectué[105].

Concernant la selection allemande, la presse allemande et les supportes Allemands utilsent le terme de Ein Sommermärchen, (Un conte d'été ou Un conte de fées en français) pour evoquer le Mondial 2006. Avec 3 matchs et 3 victoires le terme est jusitfie, l'Allemagne est sur une pente ascendante au fil des matchs que ce soit contre le Costa Rica, la Pologne et l'Équateur, l'equipe monte en puissance. En comparaison de tous les groupes du premier tour, Seul l'Espagne dans le groupe H dépasse l'Allemagne avec un meilleur goal-average (+7 pour la Roja contre un +6 pour la Mannschaft)[106]. Seuls l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal dans le groupe D et le Bresil dans le groupe F auront réalisé un sans-faute[107].

Sur l'aspect historique, la dernière fois que l'Allemagne a réalisé un sans-faute en compétition international (Coupe du Monde et Euro) remonte a plusieurs décennies, il faut remonter à la Coupe du Monde 1970 au Mexique pour voir la Mannschaft réaliser une telle prouesse lors du Groupe IV, l'Allemagne de l'Ouest remporte ces 3 matchs contre respectivement le Maroc, la Bulgarie et le Perou[108]. En outre, quatre ans plus tard lors du Mondial 74 en Allemagne justement, l'Allemagne de l'Ouest dans le second tour remporte tous ces matchs (Yougoslavie, Suède et Pologne)[109]. Ce sont les seuls exemples à ce jour d'un sans faute pour les Allemnands en phase de groupe en Coupe du Monde.

Certains supporters allemands renouent avec le plaisir du football grâce à cette performance sportive, évoquant ainsi les années glorieuses de l'équipe nationale allemande des années 70 à 90[E 2]. Pour les huitièmes de finale, l'Allemagne affrontera la Suede à l'Allianz Arena et l'Equateur rencontrera l'Angleterre à Stuttgart.

Classement
  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Allemagne 9 3 3 0 0 8 2 6
2 Équateur 6 3 2 0 1 5 3 2
3 Pologne 3 3 1 0 2 2 4 -2
4 Costa Rica 0 3 0 0 3 3 9 -6
J 1 9 juin 2006 Allemagne 4 - 2 Costa Rica
J 1 9 juin 2006 Pologne 0 - 2 Équateur
J 2 14 juin 2006 Allemagne 1 - 0 Pologne
J 2 15 juin 2006 Équateur 3 - 0 Costa Rica
J 3 20 juin 2006 Équateur 0 - 3 Allemagne
J 3 20 juin 2006 Costa Rica 1 - 2 Pologne

Huitièmes de finale : Duel Nordique modifier

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Allemagne - Suède sur FIFA TV.
FIFA WM-Stadion München.

Pour la seizième fois de son histoire, quinzième fois d'affilée depuis le Mondial 1954, l'Allemagne participe à un huitième de finale. Les Allemands y affronteront les Suédois au FIFA WM-Stadion München, qui ont terminé deuxième du groupe B. Les rencontres entre Allemands et Suédois en Coupe du Monde, ne remonte pas d'hier, l'Allemagne a déjà affronté la Suède avant même la Seconde Guerre Mondial, en 1934 en Italie[110]. Mais le match historique et mémorable entre les deux sélections est la demi-finale de la Coupe du Monde 1958 ou la Suède à domicile réussit à vaincre l'Allemagne championne du Monde en titre, sur le score de 3-1. La Suède a un certain prestige dans l'histoire de la Coupe du Monde, ayant atteint les huitièmes de finale 7 fois et étant arrivée en demi-finale à quatre reprises, en dehors du contexte germano-suédois. Les Blågult ont terminé troisièmes en 1950, finalistes en 1958 et ont remporté la médaille de bronze en 1994 aux États-Unis. Sur l'aspect global des confrontations entre l'Allemagne et la Suede, les Allemands toutes compétitions confondues sont devant les Suedois.

L'une des forces de cette sélection suédoise est la stabilité directive qui la dirige, Lars Lagerbäck, sélectionneur de la Suede, dirige ce poste depuis l'an 2000 est auparavant il était l'adjoint du sélectionneur qui lui précède[111]. La Suede possède sur le papier une bonne génération qui avant le mondial 2006 a atteint les quarts de finale de final à l'Euro 2004 perdu au tir au but contre les Pays-Bas. Aux éliminatoires de la coupe du Monde 2006, les Suedois on remporte 8 matchs sur 10 soit au total 24 points derrière la Croatie. La Suede fait parmi des 2 meilleurs deuxièmes de groupe en Europe par cela elle se qualifie au tournoi final sans passer par un barrage. Lors de ce tournoi, l'équipe suédoise a déçu lors du premier match contre Trinité-et-Tobago, considéré comme le "petit poucet" de la Coupe du monde 2006, les hommes de Lars Lagerbäck ont fait un match nul surprenant. Lors du deuxième match, la Suède a remporté la victoire dans les dernières minutes contre le Paraguay. Contre l'Angleterre, les Suédois ont fait forte impression et ont arraché un match nul lors d'une rencontre assez spectaculaire, sur un score de 2-2. L'Allemagne, réputée pour son style de jeu offensif, fait face à un système tactique suédois en 4-1-3-2 avec Tobias Linderoth en sentinelle[112]. Alors que les médias allemands et étrangers désignent la Mannschaft comme favorite, les "Blågult" peuvent s'appuyer sur des joueurs talentueux tels que Henrik Larsson, attaquant du FC Barcelone, qui a permis d'arracher un match nul contre l'Angleterre en marquant à la dernière minute. Zlatan Ibrahimović, jeune prodige de la sélection ou encore Fredrik Ljungberg joueur d'Arsenal et enfin le capitaine de la Suede, Olof Mellberg. Du côté du pays hôte, Jürgen Klinsmann ne fait aucun changement tactique au niveau du onze rentrant seul Christoph Metzelder et de nouveau incorpore à la place de Robert Huth[113].

Devant une enceinte au complet c'est l'arbitre brésilien, Carlos Simon qui sera au sifflet, arbitre expérimenté ayant déjà été acteur durant la Coupe du Monde précédente en 2002 avec justement un autre match Angleterre-Suede en phase de groupe[114],[115].

Les capitaines échangent les fanions et pour la quatrième fois consécutive, ce sont les visiteurs qui donnent le coup d'envoi. L'Allemagne joue de manière offensive. Dès la 2e minute, les Suédois obtiennent un coup franc dangereux, mais le centre d'Erik Edman est capté par Jens Lehmann[114],[115]. Les Suédois, bien placés en défense, ont été surpris quand l'Allemagne a ouvert le score à la 4e minute grâce à Lukas Podolski[116]. Alors que les Suédois dominaient le jeu aérien, Torsten Frings a adressé un long centre depuis le milieu de terrain pour Miroslav Klose[115]. Ce dernier a perdu son duel aérien contre un défenseur suédois, mais a été parfaitement servi par Michael Ballack, lui permettant de dribbler deux défenseurs suédois. Cependant, il a raté son face-à-face contre Andreas Isaksson, mais Podolski a immédiatement marqué pour donner l'avantage à son équipe[114]. 1-0, pour l'Allemagne, mais la domination allemande ne s'arrête pas là, Lukas Podolski, à la 12e minute marque le but du double (son troisième but dans le tournoi) en l'espace de 12 minutes de jeu, l'Allemagne a fait le plus dure[117]. Le premier quart d'heure de jeu à assommer les Scandinaves, qui ont du mal a conservé le ballon face à la pression exercée par les Allemands. À la 35e minute, Teddy Lučić laissera ses coéquipiers sur une faute commise sur Klose, ce qui lui vaut un deuxième carton jaune, synonyme de rouge. Fin de la première mi-temps les Allemands mènent le score à 2-0 et les Suedois sont à 10, la mission semble pratiquement impossible pour les Blågult de revenir[114],[115].

« Les deux premiers buts nous ont donné confiance. La victoire était pleinement méritée.[C 19] »

— Lukas Podolski

« Le début n'aurait pas pu être meilleur. Nous sommes ravis de l'équipe, de la façon dont elle a joué et a bien performé. Nous étions très bien préparés pour le match et avions un grand respect pour le trio d'attaquants suédois.[C 20] »

— Jürgen Klinsmann

De retour de la pause, Allemands et Suedois n’apportent aucun changement (sans compter le changement réalisé au cours de la première mi-temps suite à l'expulsion de Teddy Lucic, Kim Källström cède sa place à Petter Hansson)[114],[115]. Malgré le score et leur infériorité numérique, les Suédois ne se laissent pas abattre par le scénario catastrophique du match. Les 15 premières minutes de la deuxième mi-temps voient une réaction suédoise à cet effet, et à la grande surprise, à la 52e minute, l'arbitre Carlos Simon a sifflé une faute dans la surface de réparation allemande après que Metzelder a commis une faute sur Larsson, accordant ainsi un penalty[114],[115]. La Suède n'a pas de chance en ce . Si le penalty avait été transformé par Henrik Larsson, il aurait pu relancer l'intérêt de la rencontre en marquant, mais le joueur du FC Barcelone a frappé au-dessus. Après ce petit moment vide les Allemands reprennent le cours du match mais manque cruellement de réalisme devant la cage de Andreas Isaksson, comme l'Équateur, la Suède glisse progressivement vers une défaite certaine, avec deux buts encaissés, un carton rouge et un penalty raté. C'est un lourd fardeau pour les Blågult, et mentalement, les joueurs de Lars Lagerbäck semblent incapables de revenir dans le match[114].

« Nous avons donné deux buts faciles aux Allemands. Après avoir été expulsés, nous avons dû jouer contre eux à dix, ce qui est toujours très difficile.[C 21] »

— Lars Lagerbäck

Les 30 dernières minutes voient une domination nette de l'Allemagne[114],[115], mais dans la globalité la fluidité du jeu n'est plus aussi rapide que la première mi-temps, tant pour les Allemands que pour les Suedois. Malgré tout, les Suedois auront une occasion de but à la 75e minute Ljungberg, attire l'attention pour la première fois du match, mais son tir inoffensif pourtant réputé pour ces frappes de qualités passe clairement à côté du but allemand. Au cours des 20 dernières minutes, les Allemands ont été les plus solides et ne pensent qu'à gérer le match et la qualification[114],[115]. L'entrée en jeu d'Oliver Neuville à la place de Lukas Podolski, qui sera certainement applaudi à la 74e minute, et celle de Sebastian Kehl en remplacement de Torsten Frings (qui a reçu un carton jaune dans le match), apporte un nouvel élan à l'attaque. Malheureusement pour les Allemands et heureusement pour les Suédois, les remplaçants manquent de réalisme. L'arbitre Carlos Simon, siffle la fin du match, pour la quinzième fois de son histoire (record absolue dans le monde) l'Allemagne arrive au stade des quarts de finals[121].

Après le match les médias Allemands et les supporters allemands festoient la qualification de la Mannschaft les joueurs allemands saluent les supporters du stade, les supporters allemands célèbrent leur équipe avec des chants frénétiques et des cris de guerre. Après la qualification de l'Allemagne la Fédération allemande de football propose Jürgen Klinsmann une prolongation jusqu'au Mondial 2010.

« En cas de défaite, il arrête. Par contre, si nous allons en quarts de finale, il continuera à la tête de la sélection jusqu'en 2010. [122] »

— Theo Zwanziger président de la Fédération allemande de football (DFB)

Mais l'heure n'est pas aux négociations contractuelles et le technicien allemand préfère attendre la fin de la coupe du Monde pour trancher sur son avenir au sein de la sélection allemande. Adversaire probable et certains pour l'Allemagne, l'Argentine a validé son ticket pour les quarts de finals en battant difficilement le Mexique sur le score de 2-1, après prolongations.


Allemagne 2 - 0 Suède FIFA WM Stadion Munich, Munich
17:00
Historique des rencontres
(Passe décisive Klose) Podolski But inscrit après 4 minutes 4e
(Passe décisive Klose) Podolski But inscrit après 12 minutes 12e
(2 - 0) Spectateurs : 66 000
Arbitrage : Carlos Simon
(Rapport)

Allemagne

Suède


Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
GB 1 Jens Lehmann
ArD 3 Arne Friedrich
ArC 17 Per Mertesacker
ArC 21 Christoph Metzelder
ArG 16 Philipp Lahm
AiD 19 Bernd Schneider
MDf 8 Torsten Frings Averti après 27 minutes 27e Remplacé après 85 minutes 85e
MDf 13 Michael Ballack Capitaine
AiG 7 Bastian Schweinsteiger Remplacé après 72 minutes 72e
AtD 11 Miroslav Klose
AtG 20 Lukas Podolski Remplacé après 74 minutes 74e But inscrit après 4 minutes 4e, But inscrit après 12 minutes 12e
Remplacements :
MOf 18 Tim Borowski Entré après 72 minutes 72e 
AC 10 Oliver Neuville Entré après 74 minutes 74e 
MOf 15 Sebastian Kehl Entré après 85 minutes 85e 
Manager :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann
Drapeau de la Suède
SUÈDE :
GB 1 Andreas Isaksson
ArD 7 Niclas Alexandersson
ArC 4 Teddy Lucic Carton jaune Carton jauneCarton rouge 28e, 35e
ArC 3 Olof Mellberg Capitaine
ArG 5 Erik Edman
MDf 6 Tobias Linderoth
AiD 18 Mattias Jonson Averti après 48 minutes 48e Remplacé après 52 minutes 52e
MOf 16 Kim Källström Remplacé après 39 minutes 39e
AiG 9 Fredrik Ljungberg
MJ 10 Zlatan Ibrahimović Remplacé après 72 minutes 72e
AC 11 Henrik Larsson
Remplacements :
MDf 13 Petter Hansson Entré après 39 minutes 39e 
MOf 21 Christian Wilhelmsson Entré après 52 minutes 52e 
AC 20 Marcus Allbäck Averti après 78 minutes 78e Entré après 72 minutes 72e 
Manager :
Drapeau de la Suède Lars Lagerbäck

Assistants :
Drapeau du Brésil Aristeu Tavares
Drapeau du Brésil Ednilson Corona
Quatrième arbitre :
Shamsul Maidin
Cinquième arbitre :
Prachya Permpanich

Homme du Match :
Drapeau de l'Allemagne Miroslav Klose


Quarts de finale : Coriace Argentins modifier

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Allemagne - Argentine sur FIFA TV.
Stade olympique de Berlin.

Le match Allemagne contre l'Argentine est l'affiche des quarts de finals avec le match de Brésil – France ou Zinédine Zidane se distingua pour son match et son jeu exceptionnel. L'Argentine et l'Allemagne se sont croisées à plusieurs reprises au cours de l'histoire de la Coupe du Monde, si bien qu'une rivalité s'est installée entre ces deux puissances du football mondial. Les deux équipes se sont rencontrées avant cette date du , 4 fois dans un mondial respectivement en 1958, 1966, 1986 et 1990. Mais les deux dates les plus marquantes sont : La finale de 1986 au Mexique ou l'Argentine mener par un Diego Maradona exceptionnelle remporte la finale sur un match de haute intensité sur le score de 3-2. Et la finale de 1990 en Italie ou avant la réunification allemande, l'Allemagne remporte son troisième mondial grâce à un but de Andreas Brehme dans les dernières minutes. L'histoire de l'équipe nationale d'Argentine est l'une des plus glorieuses en Coupe du Monde, l'Albiceleste a participé à 14 éditions du mondial (contre 16 pour les Allemands) et a remporté par deux fois la Coupe du monde, celle de 1978 à domicile et celui de 1982. En confrontation générale entre Allemands et Argentins, les Sud-Américains sont devant les hommes d'outre Rhin[123].

Arrivé en fin d'année 2004, l'entraîneur José Pékerman prend les rênes de la sélection de l'Argentine. Pourtant, l'équipe d'Argentine a été dirigée tout au long des éliminatoires par deux entraîneurs : Marcelo Bielsa, qui a démissionné de son poste le 14 septembre 2004, 5 jours seulement après la victoire contre le Pérou à Lima, et par la suite la venue de José Pekerman, qui a occupé le poste pour le reste des qualifications pour la Coupe du monde. Durant son coaching, les Argentins réaliseront de bonne performance dans les éliminatoires notamment une victoire contre le rival brésilien sur le score de 3-1 à domicile. Au classement final des éliminatoires d'Amerique du Sud, l'Argentine termine deuxième mais a égalité de points avec le Bresil qui ce dernier aura un meilleur goal-average. Avant le mondial 2006, l'Argentine participe à la Copa America de 2004 ou les Argentins perdront en final contre la Seleção au tir but. 1 an avant le mondial, l'Argentine participe à la coupe des confédérations 2005 en Allemagne, en tant que finaliste de la Copa America les Argentins on valide leur billet pour cette compétition qui sert officieusement de balle générale avant une Coupe du Monde. Lors du dernier match du groupe A, les Argentins ont affronté les Allemands dans un match de bon niveau entre les deux équipes, et l'Argentine a réussi à arracher un match nul 2-2 grâce à un but d'Esteban Cambiasso. Au niveau de l'effectif l'Albiceleste possède de très grands joueurs de qualités tels que : Hernán Crespo joueur de Chelsea, Javier Saviola joueur du FC Barcelone, Esteban Cambiasso, Javier Mascherano etc. L'histoire du foot sera témoin, de l'événement d'un futur prodige dans ce mondial 2006 un certain : Lionel Messi mais qui ne disputera pas ce quart de final[124],[cit 4],[126]. L'Argentine avant ce mondial était considérée comme favorite de la compétition. L'Allemagne est de facto, mise en garde de la dangerosité de son adversaire, les Allemands ne changeront pas leur dispositif et ni leur effectif après réflexion de Jürgen Klinsmann et de son staff.

« Nous sommes à égalité avec l'Argentine. En termes de potentiel, c'est comme une finale. Je suis convaincu que nous atteindrons les demi-finales. Ce que fait actuellement l'équipe, c'est le merite de l'entraîneur national. C'est excellent. [127] »

— Franz Beckenbauer

Le lieu où se déroulera ce choc est le Stade olympique de Berlin (comme prévu pour le vainqueur du groupe A), qui sera sans surprise à guichets fermés. L'arbitre slovaque, Ľuboš Micheľ est designer par la FIFA pour ce match Allemagne-Argentine, il aura déjà eu l'occasion de participer à la coupe du Monde 2002 et d'arbitrer certains matchs important en Ligue des champions[128],[129]. Les Allemands seront vêtus de leur maillot blanc pour la cinquième fois d’affilée et les Argentins eux de leur maillot exterieur bleu foncee[128],[129].

Les deux équipes entrent sur le terrain devant des millions de téléspectateurs, et pour la cinquième fois d'affilée ce sont les visiteurs qui donnent le coup d'envoi. Les Argentins commencent à construire le jeu mais tombent sur des Allemands qui répondent physiquement, les Argentins auront un coup franc bien placé côté gauche de la cage de Jens Lehman, mais cela n'aboutit à rien[128],[129]. Dès la 3e minute, sous la pression du jeu, les Allemands montrent de l'agressivité et Lukas Podolski reçoit un carton jaune pour une faute sur Javier Mascherano. Les 20 premières minutes, les deux équipes ne s'engagent pas offensivement malgré des engagements physiques, Argentins et Allemands craint de créer une faille dans la défense, et en cela les deux équipes ferment leur jeu. En conséquence, il n’y a pratiquement pas d'occasion dans la surface de réparation l'un comme pour l'autre. À partir de la demi-heure de jeu, la partie commence à prendre une autre tournure contrairement aux rencontres précédentes où l'Allemagne dominait les adversaires, les hommes de Jürgen Klinsmann subissent les offensives des « gauchos argentins »[128],[129]. Avant la Coupe du monde, la défense était une préoccupation majeure et la confiance n'était pas totale, mais pendant la première mi-temps, le quatuor défensif - Philipp Lahm, Christoph Metzelder, Per Mertesacker et Arne Friedrich, ont repoussés les assauts des Argentins, malgré une bonne performance du meneur de jeu argentin, Juan Román Riquelme. L'arbitre sifflet la fin de la première mi-temps, score de 0 à 0[128],[129].

De retour des vestiaires, les deux équipes restent inchangées, l'Allemagne donne le coup d'envoi. Cette fois-ci ce sont les argentins qui font preuve d'agressivité et reçoivent leur premier carton jaune à la 46e minute pour la capitaine de la sélection, Juan Pablo Sorín[128],[129]. Mais le sort du match commence à la 49e minute ou contre toute attente sur un corner bien tire par Riquelme, le défenseur central du FC Valence, Roberto Ayala place une tête puissante que Jens Lehman, 1-0 pour l'Argentine[130]. Pour la première fois du Mondial Allemand, pour la première fois en 5 matchs, l'Allemagne est mené au score[128],[129]. Les supporters allemands sont abasourdis et des questions se posent sur la capacité des joueurs allemands à revenir dans un match où leurs performances footballistiques n'étaient pas encore à la hauteur de l'événement. 10 minutes après que l'Argentine a marqué, Jürgen Klinsmann et son adjoint Joachim Löw ont décidé d'apporter un changement tactique en faisant entrer David Odonkor à la place de Bernd Schneider à la 62e minute, avec pour objectif d'intégrer un joueur rapide et plutôt offensif capable de harceler la défense centrale argentine[128],[129]. Une Allemagne plus offensive et des joueurs plus enclins à se retrouver dans le camp adverse rendent les contre-attaques argentines redoutables, et la physionomie du match semble pencher davantage vers un score de 2-0 que vers une éventuelle égalisation allemande. Mais le football étant un sport particulièrement incertain, le déroulement fut autrement, ainsi alors que les minutes passent et qu'une qualification de l'Argentine en demi-finale semble se dessiner à la 80e minute Michael Ballack centre depuis la gauche à Tim Borowski fraîchement rentre à la 72e minute, le joueur Werder Brême arrive à placer une tête qui servira de passe décisive à Miroslav Klose qui arrive en premier sur la balle au détriment du capitaine Juan Pablo Sorín, tout comme les Argentins lors du premier but Klose place une tête imparable que le gardien Leo Franco ne peut stopper, égalisation de l'Allemagne[131]. Les joueurs et les supporters Allemands n'auront pas le temps de festoyer le but que les Argentins dominent déjà, les 10 dernières minutes voient un déferlement offensif des argentins, mais cette fois-ci la défense de l'Allemagne tient et l'arbitre Ľuboš Micheľ siffle la fin du temps réglementaire[128],[129].

« En termes d'occasions de but, ce n'était pas très intéressant pour les spectateurs, mais le match était d'un niveau tactique élevé. Nous nous sommes battus jusqu'au bout et n'avons pas accordé grand-chose. [127] »

— Michael Ballack

Depuis le match Allemagne-Angleterre au Mondial 1990, c'est la première fois que les Allemands se retrouvent en prolongation. Du côté argentin, le choc est toujours présent après l'égalisation allemande. L'Albiceste était supérieur à l'Allemagne à la fois sur l'engagement et sur le jeu, mais a manqué de réalisme devant les buts. Les Argentins donnent le coup d’envoi de la première mi-temps des prolongations[128],[129]. Contrairement aux 90 minutes du temps réglementaire ou les Argentins ont globalement été supérieurs aux Allemands, cette fois-ci la domination est partagée, et le public allemand a retrouvé de la voix. L'Allemagne reprend des couleurs et s'installe dans le camp de l'Argentine, mais les actions ne se concrétisent pas, car malgré la pression, la défense de l'Argentine reste solide. Le score est toujours de 1-1 tandis que l'arbitre siffle la fin de ces 15 premières minutes de la prolongation[128].

Les prolongations voient un rythme ralenti, la fatigue s'installe chez les deux équipes, les occasions se font rares, mais les vice-champions d'Amérique trouvent un dernier souffle pour dominer. Les 5 dernières minutes voient l'Argentine dominer, avec un tir de Coloccini touchant la barre transversale à la 114e minute, mais le portier allemand était bien placé pour l'arrêter[129]. C'est la dernière frayeur du côté allemand : les joueurs de l'Allemagne et de l'Argentine se résignent à ce que le sort du match se conclue par une séance de tirs au but, et c'est ainsi que l'arbitre Ľuboš Micheľ siffle la fin du match. L'Allemagne passera par les tirs au but[128],[129].

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Allemagne - Argentine TAB sur FIFA TV.

Pour la quatrième fois de son histoire, l'Allemagne connaîtra une séance de tir au but, la Mannschaft avait déjà connu cette épreuve durant le mondial 1982 dans la célèbre demi-finale contre la France, souvent surnommé la « nuit de Séville ». En 1986 contre le Mexique pays hôte et en 1990 contre l'Angleterre la aussi en demi-finale[128]. Par 3 fois l'Allemagne a remporté ses séances de tir au but. Après tirage au sort par pile ou face, ce sont les hommes de Jürgen Klinsmann qui auront la chance de débuter[128],[129]. Oliver Neuville, tire le premier penalty et la transforme, du côté argentin c'est Julio Cruz qui égalise sans difficulté 1-1[128]. La pression monte chez les supporters allemands, le capitaine Michael Ballack prend ces responsabilités et inscrit parfaitement le but du 2-1, Roberto Ayala, héros argentin au début de la deuxième mi-temps, rate, son penalty sur un arrêt de Jens Lehmann, les supporters de la Mannschft exultent[129]. Lukas Podolski, permet à l'Allemagne de prendre le large, 3-1 et Maxi Rodríguez permet à l'Albiceleste de se maintenir 3-2. Tim Borowski, avant dernier tireur allemand ne rate pas son tir 4-2, l'Allemagne est plus que jamais proche de Dortmund[128],[129]. Un an auparavant, lors de la Coupe des confédérations 2005, Esteban Cambiasso avait marqué contre l'Allemagne, mais cette fois-ci son tir est arrêté par Jens Lehmann, déclenchant l'euphorie et la joie des Allemands. L'Allemagne est en demi-finale[132].

« Tout s'est déroulé comme nous l'espérions. Nous n'avons rien laissé au hasard. [133] »

— Andreas Köpke Entraîneur des gardiens de l'Allemagne

« En tant que gardien allemand, c'est mon devoir d'arrêter les tirs au but. Mais les quatre autres ont également très bien tiré. Tout cela est fantastique pour nous. C'était les quarts de finale, mais vient maintenant le prochain grand défi. Les gens disent "Nous devrions faire la fête maintenant" ce n'est pas le cas, je me prépare pour mardi (match contre l'Italie). [133] »

— Jens Lehmann

Après le match tout l'Allemagne célèbre cette qualification historique dans un match extrêmement tendu. Cette victoire ne se résume pas uniquement aux joueurs mais bien à l'entraîneur Jürgen Klinsmann, qui souvent critique concernant le choix numéro 1 du gardien de l'Allemagne, ce soir du 30 juin 2006 les circonstances lui, on donne raison au natif de Göppingen. Le choix de Jens Lehman dont le gardien avait des notes sur les joueurs argentins dans ça chaussettes a été plus judicieux qu’Oliver Kahn[cit 5],[135].

Le bout de papier de Jens Lehmann

[note 5],[136]

Si le match se termine bien du côté Allemand ce n'est pas le cas pour les Argentins qui dans un esprit de revanche de la finale 1990, n'ont pas pu se qualifier pour la cinquième fois de son histoire dans un dernier carré de Mondial. A contrario pour l'Allemaggne il s'agira de sa 11eme participation en demi-final, record mondial devant les Bresiliens (10 fois). Lors de l'arrivée des joueurs dans les vestiaires, des altercations ont éclaté entre les joueurs allemands et argentins. La FIFA a désigné le remplaçant argentin Leandro Damian Cufre comme étant à l'origine de la bagarre [cit 6]. Le défenseur de l'AS Rome a ensuite reçu un carton rouge de la part de l'arbitre Lubos Michel[137]. L'Allemagne retrouvera l'Italie en demi-finale qui a facilement disposé de l'Ukraine 3-0.


Allemagne 1 - 1 a.p. Argentine Olympiastadion, Berlin
17:00
Historique des rencontres
(Passe décisive Borowski) Klose But inscrit après 80 minutes 80e (0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) But inscrit après 49 minutes 49e Ayala (Riquelme Passe décisive) Spectateurs : 72 000
Arbitrage : Ľuboš Micheľ
(Rapport)
Neuville Réussi
Ballack Réussi
Podolski Réussi
Borowski Réussi
Tirs au but
4 - 2
Réussi Cruz
Manqué (saved) Ayala
Réussi Rodríguez
Manqué (saved) Cambiasso

Allemagne

Argentine
Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
GB 1 Jens Lehmann
ArD 3 Arne Friedrich Averti après 114 minutes 114e
ArC 17 Per Mertesacker
ArC 21 Christoph Metzelder
ArG 16 Philipp Lahm
MD 19 Bernd Schneider Remplacé après 62 minutes 62e
MOf 8 Torsten Frings
MOf 13 Michael Ballack Capitaine
MG 7 Bastian Schweinsteiger Remplacé après 74 minutes 74e
AtD 11 Miroslav Klose Remplacé après 86 minutes 86e But inscrit après 80 minutes 80e
AtG 20 Lukas Podolski Averti après 3 minutes 3e
Remplacements :
Att 18 Tim Borowski Entré après 74 minutes 74e 
MOf 22 David Odonkor Averti après 94 minutes 94e Entré après 62 minutes 62e 
AC 10 Oliver Neuville Entré après 86 minutes 86e 
Manager :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann
Drapeau de l'Argentine
ARGENTINE :
GB 1 Roberto Abbondanzieri Remplacé après 71 minutes 71e
ArD 4 Fabricio Coloccini
ArC 2 Roberto Ayala But inscrit après 49 minutes 49e
ArC 6 Gabriel Heinze
ArG 3 Juan Pablo Sorín Capitaine Averti après 46 minutes 46e
MDf 8 Javier Mascherano Averti après 60 minutes 60e
MD 18 Maxi Rodríguez Averti après 88 minutes 88e
MG 22 Lucho González
MOf 10 Juan Román Riquelme Remplacé après 72 minutes 72e
AtD 9 Hernán Crespo Remplacé après 79 minutes 79e
AtG 11 Carlos Tévez
Remplacements :
GB 12 Leo Franco Entré après 71 minutes 71e 
MOf 5 Esteban Cambiasso Entré après 72 minutes 72e 
AC 20 Julio Cruz Averti après 95 minutes 95e Entré après 79 minutes 79e 
Manager :
Drapeau de l'Argentine José Pekerman
Autres :
MDf 17 Leandro Cufré Carton rouge 120e

Assistants :
Drapeau de la Slovaquie Roman Slysko
Drapeau de la Slovaquie Martin Balko
Quatrième arbitre :
Drapeau de la Suisse Massimo Busacca
Cinquième arbitre :
Drapeau de la Suisse Francesco Buragina

Homme du Match :
Drapeau de l'Allemagne Michael Ballack


Demi-finale : Fin d’aventure contre l'Italie modifier

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Allemagne - Italie sur FIFA TV.
FIFA WM-Stadion Dortmund.

L'Allemagne contre l'Italie constitue l'affiche choc des demi-finales[138], en comparaison avec l'autre demi-finale, le Portugal contre la France[139]. La Mannschaft et la Squadra Azzurra ont toutes deux remporté chacune 3 Coupes du Monde. Avec l'élimination du Bresil en quarts de finale contre la France, les deux pays sont les sélections les plus titres encore en lice. L'Allemagne et l'Italie ont des similitudes sur le plan résultats lors des mondiales, ses 2 pays, sont les sélections notamment européennes les plus titres. L'Allemagne a été championne du monde respectivement en 1954, 1974 et 1990. L'Italie en 1934, 1938 sous l'ère Pozzo et en 1982. Tout comme l'Italie, l'Allemagne a participé a 16 éditions de coupe du Monde sur 18, seul le Bresil fait mieux que ces deux nations européennes. L'historique des confrontations entre les deux sélections remonte depuis longtemps, ainsi Allemands et Italiens se sont rencontrés 4 fois à travers la coupe du Monde en 1962 au Chili, en 1970 au Mexique en demi-finals dans un match spectaculaire qui fut qualifié de « match du siècle ». 1978 en Argentine et en 1982 qui fut le plus mémorable car les deux se sont affrontées en finale de coupe du Monde avec au bout un sacre italien. Les Italiens ont largement dominé les Allemands lors des Coupe du Mondes, à l'instar de la finale de 1982, et ce, même pendant la compétition continentale : l'Euro ou les Allemands par deux fois en 1988 et 1996, n’ont pu battre la Squadra Azzura[note 6]. Sur les confrontations toutes compétitions confondues y compris en amicaux, l'histoire témoigne, l'Italie est devant l'Allemagne[140].

« Il y a peu de temps, les Italiens nous dominaient clairement. Ils ont battu l'équipe nationale 4-1 et le Bayern a également perdu 4-1 en Ligue des Champions (contre le Milan AC). Tous les signes penchent en faveur de l'Italie. En fait, nous n'avons aucune chance. C'est merveilleux (sur un ton ironique) [C 22] »

— Michael Ballack

Emmener par Marcello Lippi qui signe en tant qu’entraîneur pour l'Italie, le . La Squadra Azzura enchaîne de bonne performance sportive en terminant premier du Groupe 5, des éliminatoires de la zone Europe. Les Italiens avaient remporté tous leurs matchs à domicile et n'avaient subi qu'une seule défaite à l'extérieur contre la Slovénie, . Presque un an plus tard, , contre cette même Slovénie, l'équipe de Lippi a pris sa revanche en remportant le match 1-0, validant ainsi officiellement sa qualification pour la Coupe du monde en Allemagne. Pour le premier tour du mondial les Italiens tombent dans le groupe E en compagnie des Etats-Unis, du Ghana et la République tchèque. Au premier match, l'Italie remporte son match contre une équipe du Ghana entreprenante mais trop maladroite, le deuxième match les Italiens affrontent les Américains mais réaliseront un match nul, enfin le dernier match l'Italie parvient à prendre le dessus sur les Tchèques, pourtant 2ème au classement FIFA avant le tournoi, sur le score de 2-0. Tout comme l'Allemagne, l'Italie participe régulièrement aux compétitions internationales. Pour la 11ème fois de son histoire, la Squadra Azzurra se retrouve en huitièmes de finale. Elle affronte une modeste équipe australienne qui, sur le papier, semblait être inférieure, mais qui a montré un tout autre visage sur le terrain, au point que la victoire italienne a été obtenue grâce à un penalty litigieux à la dernière minute. Si les circonstances on donne a l'Allemagne la Suède en huitième de finale et l'Argentine en quarts de finale, la providence elle est du côté de l'Italie qui en quart de finale affronte une surprenante équipe ukrainienne composees que quelques bons joueurs comme la star Andriy Shevchenko, il n'en n'ai pas moins que l'Italie surclasse l'Ukraine sur un score net de 3-0. Aux antipodes du jeu allemand basé sur un football offensif, l'Italie est historiquement une équipe plus défensive d'où témoigne le surnom de son championnat le Catenaccio, cette équipe italienne de 2006 peut compter sur pléthore de joueurs expérimentés comme : Buffon, Grosso, le capitaine Cannavaro, Zambrotta, Materazzi, Gattuso, Totti, Pirlo, Del Piero etc. L'Italie possède plus de joueurs âgés que l'Allemagne, contrairement à l'âge moyenne allemande qui tourne plus vers 26 ans, la sélection d'Italie possède une âge moyenne de 28 ans. Au sein de l'équipe de la Mannschaft, la peur est bien réelle mais l'espoir persiste. Jürgen Klinsmann conserve le même schéma de jeu que lors des précédents matchs, mais des changements seront apportés dans l'équipe de départ. Sebastian Kehl prend la place de Torsten Frings, (Suspendu par la FIFA à la suite coup-de-poing sur le visage de Julio Cruz) en tant que sentinelle et Tim Borowski remplace Bastian Schweinsteiger au poste de milieu offensif[142].

« S'installer en Italie a été l'étape la plus importante de ma carrière. J'ai beaucoup appris, notamment sur la tolérance. Ce style de vie, cette mentalité fait encore partie de moi aujourd’hui. J'ai un lien personnel avec ce pays et je suis très reconnaissant. Mais la demi-finale c'est autre chose c'est purement sportif que nous voulons remporter de toutes nos forces. Je me fiche de savoir contre qui nous jouons. [C 23] »

— Jürgen Klinsmann

Dans un stade de FIFA WM-Stadion Dortmund en ébullition pour cette rencontre historique, l'arbitre mexicain, Benito Archundia arbitre expérimenté, aura déjà arbitré avant cette demi-finale, 4 rencontres dans cette coupe du Monde, notamment le match entre l'Italie et la République tchèque, avec la décision de la FIFA de lui confier le rôle d'arbitre pour ce match Allemagne contre l'Italie, Benito Archundia détient en compagnie de Horacio Elizondo, le record du plus grand nombre de matches arbitrés lors d'une même Coupe du monde 5 au total. Concernant les maillots, les Italiens porteront leur maillot de domicile bleu foncé et les Allemands leur traditionnel maillot blanc[144],[145].

Les 22 joueurs entrent dans le stade, puis les hymnes nationaux allemand et italien résonnent dans l'enceinte. Pour la première fois de cette coupe du monde ce sont les Allemands qui donnent l'engagement de la première mi-temps, les premières minutes voient les équipes ne pas s'engager analysant l'un comme l'autre une possible ouverture défensive[144],[145]. Avec son 4-4-1-1, l'Italie, peut également compter un mur très défensif ou Gennaro Gattuso et Andrea Pirlo les deux joueurs du Milan AC, jouent parfaitement leurs rôles de sentinelle italienne[144],[145]. Le début de la première mi-temps est assez mitigé niveaux occasions, c'est dans la première demi-heure de jeu que le match s'anime, à la 24e minute, retenu par Borowski, Zambrotta obtient un bon coup franc, tiré par Pirlo, le ballon est repris de la tête par Materazzi, mais c'est à côté, première frayeur pour les Allemands. À la 28e minute ce sont les Allemands qui s'illustrent avec Bernd Schneider qui tente un tir proche des 20 mètres de la cage de Gianluigi Buffon, mais la tire est contrée par Fabio Grosso[144],[145]. Une percée de Mauro Camoranesi à la minute suivante, le jeune joueur Philipp Lahm provoque une faute qui offre un bon coup franc aux Italiens. Heureusement pour l'Allemagne, la passe de Pirlo sur le coup franc pour Cannavaro n'aboutit à rien. Les Italiens ont bien pris le contrôle du match pendant les premières minutes, jusqu'à la 34e minute où, sur une superbe passe de Miroslav Klose à partir d'un ballon perdu par Pirlo, l'attaquant du Bayer Leverkusen, Bernd Schneider, tente sa chance à l'entrée de la surface. Mais ce n'est pas cadré, il s'agit de la première vraie occasion allemande et la plus grosse occasion de la première mi-temps. Tim Borowski reçoit le premier carton jaune du match à la 40e minute. Sans surprise l'arbitre siffle la mi-temps du match, 0-0[144],[145].

Pour le début de la deuxième mi-temps aucuns changements ne seront effectués ni du côté Italien et ni du côté Allemand. Cette fois, ce sont les hommes de Marcelo Lippi qui donnent le coup d'envoi. À l'image de la première mi-temps, ce sont les Italiens qui dominent légèrement le jeu durant les premières minutes. Cependant, à la 50e minute, les deux équipes auront des occasions[144],[145]. Dans un premier temps, les Allemands trouvent une ouverture au niveau de la défense italienne. Klose s'enfonce dans la surface de réparation mais bute sur Buffon qui peut relancer. Sur la relance italienne, c'est cette fois-ci Pirlo qui trouve Grosso sur la côte gauche. Le défenseur de Palerme bute lui aussi sur le gardien allemand, Jens Lehmann[144],[145]. En seulement quelques secondes d'intervalle, les deux équipes auront animé le FIFA WM-Stadion Dortmund. À l'heure de jeu, la physionomie du match change, avec les Allemands qui commencent à bien construire au milieu de terrain, jusque-là dominé par les Italiens. Cependant, la défense de la Squadra Azzurra, qui statistiquement est la plus solide de ce Mondial avec seulement 1 but encaissé contre la République tchèque, parvient à stopper l'attaque allemande, qui en parallèle est la plus prolifique de la coupe du Monde avec 11 buts marqués. À partir de la 70e minute, le rythme du match diminue ceci s'explique du fait que les deux équipes prennent vraiment un minimum de risques[144],[145]. Le match est de plus en plus fermé, car un but encaisse pour l'Italie ou l'Allemagne risque de sceller le sort du match, Jurgen Klinsmann décide d'agir en premier à la 73e minute de jeu, Tim Borowski cède ça place à Bastian Schweinsteiger, réputé pour sa puissance de frappe de balle, seule une frappe de loin peut débloquer le verrou italien. 1 minute après, ce sont les Italiens qui apportent du changement avec du poste pour poste ou Alberto Gilardino remplace Luca Toni[144],[145]. Pendant les 20 dernières minutes, le rythme du match a nettement ralenti et il n'y a eu aucune occasion franche pour les deux équipes. Quelques coups de pied arrêtés ont créé du danger, mais cela n'a pas suffi à ouvrir le compteur de buts. Italiens et Allemands termineront ces 90 minutes sur un score de 0-0. L'arbitre siffle la fin du temps réglementaire, pour la deuxième fois de se mondial les Allemands devront passer par les prolongations[144],[145].

Comme au début de match ce sont les Allemands qui lancent la partie, l'Italie domine clairement le jeu, respectivement à la 91e et 93e minutes l'Italie aura enchaîné 2 grosses occasions. La première ou Gilardino s'enfonce côté droit, après avoir éliminé un défenseur, il feinte le gardien Lehmann mais son tir termine sur le poteau. Et la deuxième occasion ou sur un tir puissant de Zambrotta le joueur de la Juventus voit sa frappe heurter la transversale de Lehmann[144],[145]. L'Allemagne tente de réagir mais la défense italienne ne laisse rare de chance aux milieux allemands de développer du jeu, l'Italie entre mieux dans la prolongation que l'Allemagne, mais le score reste toujours intact pour la fin de cette première mi-temps de prolongation, 0-0[144],[145].

C'est dans la deuxième mi-temps de la prolongation que le sort du match aura lieu. Après 100 minutes de jeu la fatigue s'installe pour les Italiens et surtout pour les Allemands qui ont 30 minutes de jeu en plus avec le match de l'Argentine, en conséquence le jeu est de plus en plus haché. L'arbitre ne cesse d'intervenir pour des petites fautes. À la 111e minute, l'Allemagne a effectué son dernier changement, en remplaçant Miroslav Klose par Oliver Neuville[144],[145]. Plus les minutes avancent et plus les supporters allemands comme italiens craint une séance de tirs au but, mais il en sera tout autre. Le conte de fées de l'été 2006 était un réel projet pour les Allemands, en ce soir du , les Italiens l'auront décidé autrement à la 119e minute sur un corner d'Alessandro Del Piero (rentre à la 104e minute), la défense allemande dégage de la tête, la balle sera récupérée par Pirlo qui décale à Grosso qui enroule une belle frappe, Lehmann est battu, 1-0 pour l'Italie, l'Allemagne, c'est effondré et le rêve d'une 4eme étoile semble se dissiper[146]. Sous le choc, les joueurs allemands fatigués et dépités tentent de tout miser sur l'attaque, mais la défense italienne ne flanche pas. Pire encore, à la 121e minute, lors d'une ultime contre-attaque italienne, Gilardino sert parfaitement Del Piero sur le côté gauche. Ce dernier s'approche seul de Lehmann et ne laisse aucune chance au gardien grâce à un lob. Le score final est de 2-0 en faveur de l'Italie, éliminant ainsi l'Allemagne de la compétition et mettant fin à son rêve de soulever le trophée cette année[147].

« Ça fait mal quand on obtient un KO comme celui-là peu avant la fin du match. Tout le monde est dévasté. Nous devons d'abord avaler cela. C'est une pilule amère. Mais l'équipe peut être fière, elle a joué un tournoi fantastique et a repoussé ses limites à chaque match. Elle a rendu fier tout un pays [C 24] »

— Jürgen Klinsmann

« Nous sommes bien sûr profondément déçus. Nous avons tout donné. C'était un combat incroyable, les deux équipes ont fait leurs maximums. Mais il faut féliciter l'Italie, elle a très bien joué. Elle a marqué un but deux minutes avant la fin. C'est amer, bien sûr, mais il faut aussi regarder le positif. L'équipe s'est brillamment battue. Nous devons maintenant faire comprendre aux joueurs qu'ils ont fait beaucoup pour l'Allemagne. [C 25] »

— Joachim Löw

« C'était un grand match que l'équipe la plus chanceuse a finalement remporté. Mais le résultat ne change rien au fait que l'Allemagne a joué une grande Coupe du Monde. [C 26] »

— Wolfgang Schäuble, Ministère fédéral de l'Intérieur

La déception est immense en Allemagne après la perte du match. Les supporters déçus applaudissent leurs joueurs attristés, mais pour la société allemande, ce match est considéré comme un moment d'apprentissage et pas uniquement un échec. L'Allemagne ne peut pas enchaîner deux fois 120 minutes contre des ténors du football, que sont l'Argentine et l'Italie, surtout cette dernière étant plus expérimentée et plus calme, ayant su saisir l'opportunité de marquer un but[cit 7]. Selon Franz Beckenbauer, la maturité dont a fait preuve l'équipe italienne a fait la différence face à une Allemagne qui a fini par douter[152],[cit 8]. Cette équipe Allemande de 2006 ne pourra pas suivre l'exemple de leurs aînés de 1974, mais pour les hommes de Jürgen Klinsmann, la Mannschaft compte finir ce tournoi par la grande porte en terminant troisième face au Portugal qui dans l'autre demi-finale s'inclinera contre la France.


Allemagne 0 - 2 a.p. Italie FIFA WM Stadion Dortmund, Dortmund
21h00
Historique des rencontres
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) But inscrit après 119 minutes 119e Grosso (Pirlo Passe décisive)
But inscrit après 120+1 minutes 120+1e Del Piero (Gilardino Passe décisive)
Spectateurs : 65 000
Arbitrage : Benito Archundia
(Rapport)

Allemagne

Italie
Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
GB 1 Jens Lehmann
ArD 3 Arne Friedrich
ArC 17 Per Mertesacker
ArC 21 Christoph Metzelder Averti après 56 minutes 56e
ArG 16 Philipp Lahm
MD 19 Bernd Schneider Remplacé après 83 minutes 83e
MOf 5 Sebastian Kehl
MOf 13 Michael Ballack Capitaine
MG 18 Tim Borowski Averti après 40 minutes 40e Remplacé après 73 minutes 73e
AtD 11 Miroslav Klose Remplacé après 111 minutes 111e
AtG 20 Lukas Podolski
Remplacements :
MOf 7 Bastian Schweinsteiger Entré après 73 minutes 73e 
MOf 22 David Odonkor Entré après 83 minutes 83e 
AC 10 Oliver Neuville Entré après 111 minutes 111e 
Manager :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann
Drapeau de l'Italie
ITALIE :
GB 1 Gianluigi Buffon
ArD 19 Gianluca Zambrotta
ArC 5 Fabio Cannavaro Capitaine
ArC 23 Marco Materazzi
ArG 3 Fabio Grosso But inscrit après 119 minutes 119e
MD 16 Mauro Camoranesi Averti après 90 minutes 90e Remplacé après 91 minutes 91e
MOf 21 Andrea Pirlo
MOf 8 Gennaro Gattuso
MG 20 Simone Perrotta Remplacé après 104 minutes 104e
MJ 10 Francesco Totti
AC 9 Luca Toni Remplacé après 74 minutes 74e
Remplacements :
AC 11 Alberto Gilardino Entré après 74 minutes 74e 
AC 15 Vincenzo Iaquinta Entré après 91 minutes 91e 
AC 7 Alessandro Del Piero Entré après 104 minutes 104e  But inscrit après 120+1 minutes 120+1e
Manager :
Drapeau de l'Italie Marcello Lippi

Assistants :
Drapeau du Mexique José Ramírez
Drapeau du Canada Héctor Vergara
Quatrième arbitre :
Drapeau du Japon Toru Kamikawa
Cinquième arbitre :
Drapeau du Japon Yoshikazu Hiroshima

Homme du Match :
Drapeau de l'Italie Andrea Pirlo


Troisième place pour l'Allemagne modifier

Vidéo externe
Allemagne - Portugal sur FIFA TV.
Gottlieb-Daimler-Stadion.

Si le conte de fées et termine, partir sur une bonne note est une possibilité pour l'Allemagne[153]. Le Portugal, qui sera l'adversaire futur de la Mannschaft, a subi une défaite face à l'équipe de France sur le score de 1-0, suite à un penalty transformé par Zinédine Zidane. Le Portugal a une certaine renommée dans l'histoire de la Coupe du Monde, bien qu'elle soit moindre par rapport aux trois autres nations des demi-finales. Avec l'édition de 2006, le Portugal accède pour la deuxième fois de son histoire aux demi-finales d'une Coupe du Monde. En 1966, lors de la Coupe du Monde en Angleterre, les Portugais ont réussi à se hisser à la troisième place en battant l'Union Sovietique. Adversaire moins redoutable que l'Argentine ou l'Italie, il n'en reste pas moins que le Portugal a toujours posé problème à la sélection allemande dans l'histoire, fait marquant le Portugal est la seule sélection de l'histoire à avoir gagné contre l'Allemagne (en 1985) dans des éliminatoires de coupe du Monde au xxe siècle en plus de 50 matchs pour la Mannschaft[154]. Tout comme l'Italie, le Portugal a aussi pose probleme a l'Allemagne en competition europeenne notament la derniere confrontation entre Allemands et Portugais remonte a l'Euro 2000, ou les iberiques se sont impose facilement sur le score de 3-0, avec un triple de Sérgio Conceição. En confrontations total entre l'Allemagne et le Portugal, il y a une legere domination allemande.

Sous la direction de l'ancien entraîneur de l'équipe brésilienne, Luiz Felipe Scolari, qui a empêché l'Allemagne de remporter sa quatrième coupe du monde en 2002, le technicien sud-américain prend les commandes de l'équipe portugaise en 2003. Malgré une finale malheureuse contre la Grèce à l'Euro 2004, qui s'est déroulé au Portugal, l'équipe portugaise se qualifie brillamment pour la Coupe du Monde 2006 en Allemagne en terminant en tête du Groupe 3 des éliminatoires de la zone Europe, avec un total de 30 points sur 36 possibles. La Seleção Portugaise remporte tous ses matchs à domicile et obtient officiellement sa qualification pour la Coupe du Monde, en remportant un match en Estonie. Il s'agit de la quatrième participation du Portugal à la Coupe du Monde (1966, 1986, 2002 et 2006), et de sa deuxième participation consécutive. Durant le premier tour les Portugais ont un tirage assez abordable, en compagnie de l'Angola (1er participation en coupe du Monde), l'Iran et le Mexique (pays habitue a joue des coupes du Mondes mais dont les resultats sont plustot decevant). Tout comme l'Allemagne, les Portugais ont remporté tous leurs matchs de groupe. Ils ont symboliquement battu l'Angola avec difficulté 1-0, puis ont remporté une victoire 2-0 contre l'Iran et une autre victoire tendue 2-1 contre le Mexique. Même si les équipes du premier tour étaient considérées comme plus faibles sur le papier, ce ne sera pas le cas en huitièmes de finale. Les vice-champions d'Europe affronteront les Pays-Bas, qui ont terminé deuxièmes du groupe de la mort derrière l'Argentine. Lors d'une rencontre très agitée surnommée la bataille de Nuremberg, l'arbitre russe Valentin Ivanov a distribué 16 cartons jaunes et 4 cartons rouges, mais le Portugal se qualifie grâce à un but de Maniche à la 23e minute. En quart de finale, les Portugais rencontrent un autre géant du football, l'équipe d'Angleterre. Les Portugais se qualifient pour les demi-finales en remportant une séance de tirs au but, tout comme l'Allemagne l'avait fait contre l'Argentine. Seulement, une fois dans le dernier carré, ils s'inclinent face à la France aux portes de la finale, et devront affronter les Allemands dans le match pour la troisième place.

« Nous voulons offrir une bonne “petite finale” à nos supporteurs et jouer avec beaucoup de rythme. [155] »

— Jürgen Klinsmann

Le hasard fessant rarement les choses, le Portugal doit son parcours à un effectif riche de talent, comme la présence du capitaine de la sélection portugaise : Luís Figo, élu ballon d'or en 2000, le joueur de l'Inter Milan, tirera sa révérence internationale apres ce match. D'autres joueurs et pas des moindres constituent le onze du Portugal, Pauleta joueur emblématique du Paris Saint-Germain et meilleur buteur de l'histoire du Porugal avant ce mondial, Deco considéré comme le meneur de jeu de l'équipe et l'apparition d'un certain, Cristiano Ronaldo qui participe a son premier mondial en 2006 dont l'histoire témoignera par la suite de son talent[124]. Contrairement à l'Allemagne, le Portugal a la particularité d'évoluer avec plusieurs systèmes de jeu, tels que le 3-4-3[156], le 4-2-3-1 ou le 4-1-4-1, principalement avant la Coupe du Monde de 2006. Cependant, lors de ce tournoi, hormis le match contre l'Angola, Luiz Felipe Scolari a opté pour un système de jeu unique, le 4-3-3 (le Portugal avait déjà utilisé ce schéma tactique durant l'Euro 2004)[156]. Le Portugal prend très au sérieux le match et vise à rééditer la troisième place de 1966. Les Portugais aligneront presque tous leurs titulaires contre l'Allemagne, à l'exception de Figo qui sera sur le banc. Les Allemands conserveront leur système de jeu en 4-4-2, mais Jürgen Klinsmann décidera d'aligner une équipe partiellement remaniée. En guise de match d'adieu avec l'équipe nationale allemande, Oliver Kahn sera titularisé à la place de Jens Lehmann, le gardien bavarois portera le brassard de capitaine pour son dernier match[157]. Michael Ballack, blessé au genou gauche, ne figurera pas sur la feuille de match[158].

« C'est une décision que lui seul pouvait comprendre. J'ai le plus grand respect pour Olivier. Il a dû avaler beaucoup de choses lorsque nous avons nommé Jens Lehmann numéro un. Cela bouillonnait en lui. Mais c’était incroyable la façon dont il a géré cela et ce qu’il a fait pour l’équipe. Il méritait amplement de rejouer dans le match pour la troisième place.[C 27] »

— Jürgen Klinsmann

Pour la toute dernière fois de la Coupe du Monde, l'hymne allemand résonne dans le stade Gottlieb-Daimler-Stadion, qui accueille le match pour la troisième place. L'arbitre japonais, Toru Kamikawa, a été désigné par la FIFA pour cette petite finale[160],[161]. Il a déjà officié lors de la Coupe du Monde de 2002 et a arbitré 2 matchs lors de ce mondial allemand, dont le match Pologne-Équateur dans le groupe A de la Mannschaft. Pour la septième et dernière fois, l'Allemagne sera vêtue de son maillot blanc, tandis que les Portugais porteront leur maillot habituel rouge mat[160],[161].

Les Portugais lancent le match[160],[161], et les deux équipes sont très impliquées. Cependant, ce sont les Allemands qui ont la première opportunité du match, suite à un coup franc de Bernd Schneider sur le côté droit. Le ballon parvient à Sebastian Kehl à l'entrée de la surface de réparation, mais son tir, légèrement dévié, frôle le poteau droit. Torsten Frings reçoit le premier carton jaune du match à la 7e minute[160],[161]. Au cours des 15 premières minutes, les deux équipes se livrent à des duels physiques et ne lâchent rien au milieu de terrain[160],[161]. Jusqu'à présent, la défense allemande est solide face aux attaques des Portugais, et Oliver Kahn n'a pas encore eu à intervenir. À partir de la 20e minute, ce sont les Portugais qui prennent l'initiative, avec une tentative de frappe de Deco, mais Sebastian Kehl sauve la cage de Kahn. L'Allemagne retrouve un second souffle au bout d'une demi-heure de jeu, avec notamment une tentative de Schneider à 20 mètres, mais le ballon passe largement au-dessus du but de Ricardo[160],[161]. Le rythme du match ralentit, les deux équipes parviennent à bien jouer jusqu'à la surface adverse, mais manquent de précision dans la dernière passe. Sur un score nul de 0-0, l'arbitre siffle la mi-temps[160],[161].

Durant la pause, les Allemands n’opèrent aucun changement, mais du côté portugais, Petit remplace Costinha, menacé d'un carton rouge[160],[161]. Luiz Felipe Scolari préfère le faire sortir. Pendant cette période, de la 45e à la 55e minutes, c'est la Seleção Portugaise qui domine le jeu. Pauleta prend des initiatives devant Oliver Kahn, et Simão Sabrosa, sur un coup franc de 19 mètres, frappe un tir puissant au-dessus de la surface allemande[160],[161]. Considéré comme un futur joueur talentueux pour la Mannschaft par la presse sportive allemande, Bastian Schweinsteiger ouvre enfin le score à la 55e minute d'une frappe puissante de 20-25 mètres. Ricardo ne peut rien faire sur ce tir très flottant[162]. Le milieu de terrain du Bayer Munich marque son premier but en Coupe du Monde, et son talent ne s'arrête pas là. Quelques minutes après le premier but allemand, l'arbitre Toru Kamikawa siffle une faute de Paulo Ferreira, qui commet un tacle mal engagé sur Lukas Podolski[160]. Coup franc pour l'Allemagne sur le côté gauche, à 20 mètres du but portugais. Schweinsteiger, en état de grâce, frappe une deuxième fois, mais le joueur du Benfica Lisbonne, Petit, dévie la trajectoire du ballon, qui finit dans les filets portugais[160]. L'Allemagne mène 2-0. Les Portugais, un peu sonnés par ces deux buts allemands inscrits en l'espace de quelques minutes, tentent de réagir, mais en vain. La défense allemande est solide et les hommes de Jurgen Klinsmann veulent remporter ce dernier match de leur mondial. Malgré de nombreux changements pour les deux équipes, notamment la sortie remarquée de Pauleta au profit de Figo à la 77e minute, le scénario du match ne change pas[160],[161]. La réputation de Schweinsteiger en tant que bon tireur est justifiée, à la {{78e}] minute, le joueur du Bayern Munich frappe de nouveau à environ 20 mètres et trouve le coin supérieur droit, ne laissant sans aucune chance au gardien Ricardo d'arrêter le ballon. L'Allemagne mène 3-0[163]. Les Portugais, résignés, tentent au moins de sauver l'honneur en marquant un but. Ils y parviennent grâce à un magnifique centre de Luis Figo depuis le côté droit, repris d'une tête imparable par le remplaçant Nuno Gomes, hors de portée pour Oliver Kahn. 3-1. Pour ces dernières minutes avec le Portugal, Luis Figo aura été décisif[164]. L'arbitre siffle la fin du match, l'Allemagne termine le mondial en beauté[165].

« C'était mon dernier match international. C'était un bon moment, mais il faut savoir quand c'est fini. Je n'ai pas réussi à devenir champion du monde. Mais terminer deuxième et troisième, c'est quand même quelque chose.[C 28],[C 29] »

— Oliver Kahn

« Ce qui se passe ici est une pure folie. Cela peut difficilement être exprimé en mots. Ce que l’équipe a réalisé dans ce tournoi est indescriptible. Nous avons vécu chaque jour avec beaucoup d’émotion au cours des sept ou huit dernières semaines. J'ai du mal à trouver les mots pour expliquer comment l'équipe a mis en œuvre nos idées.[C 30] »

— Jürgen Klinsmann

Cette troisième position revêtait d'une grande importance pour les Allemands[153], et cette victoire contre le Portugal leur permettra de tourner plus aisément la page[153]. En réalité, cette victoire est non seulement symbolique mais aussi historique, car l'Allemagne devient la première nation à atteindre à trois reprises la troisième place, respectivement en 1934, en 1970 et en 2006[169]. Les joueurs allemands parcourent le stade et célèbrent avec leurs supporters cette troisième position[160],[161]. La Coupe du Monde étant officiellement terminée pour l'Allemagne, les projecteurs du monde entier se dirigent maintenant vers la finale de la Coupe du Monde à Berlin qui oppose l'Italie à la France.

Allemagne 3 - 1 Portugal Gottlieb-Daimler-Stadion, Stuttgart
Historique des rencontres (Passe décisive Kehl) Schweinsteiger But inscrit après 56 minutes 56e
Petit But inscrit après 60 minutes 60e (csc)
(Passe décisive Neuville) Schweinsteiger But inscrit après 78 minutes 78e
(0 - 0) But inscrit après 88 minutes 88e Nuno Gomes (Figo Passe décisive) Spectateurs : 52 000
Arbitrage : Toru Kamikawa
(Rapport)

Allemagne

Portugal
Drapeau de l'Allemagne
ALLEMAGNE :
GB 12 Oliver Kahn Capitaine
ArD 16 Philipp Lahm
ArC 6 Jens Nowotny
ArC 21 Christoph Metzelder
ArG 2 Marcell Jansen
MD 19 Bernd Schneider
MOf 5 Sebastian Kehl
MOf 8 Torsten Frings Averti après 7 minutes 7e
MG 7 Bastian Schweinsteiger Averti après 78 minutes 78e Remplacé après 79 minutes 79e But inscrit après 56 minutes 56e, But inscrit après 78 minutes 78e
AtD 11 Miroslav Klose Remplacé après 65 minutes 65e
AtG 20 Lukas Podolski Remplacé après 71 minutes 71e
Remplacements :
AC 10 Oliver Neuville Entré après 65 minutes 65e 
AC 9 Mike Hanke Entré après 71 minutes 71e 
MOf 15 Thomas Hitzlsperger Entré après 79 minutes 79e 
Manager :
Drapeau de l'Allemagne Jürgen Klinsmann
Drapeau du Portugal
PORTUGAL :
GB 1 Ricardo
ArD 2 Paulo Ferreira Averti après 60 minutes 60e
ArC 5 Fernando Meira
ArC 4 Ricardo Costa Averti après 24 minutes 24e
ArG 14 Nuno Valente Remplacé après 69 minutes 69e
MDf 18 Maniche
MDf 6 Costinha Averti après 33 minutes 33e Remplacé après 46 minutes 46e
AiD 17 Cristiano Ronaldo
MOf 20 Deco
AiG 11 Simão Sabrosa
AC 9 Pauleta Capitaine Remplacé après 77 minutes 77e
Remplacements :
MOf 8 Petit Entré après 46 minutes 46e  But inscrit après 60 minutes 60e (csc)
AC 21 Nuno Gomes Entré après 69 minutes 69e  But inscrit après 88 minutes 88e
MOf 7 Luís Figo Entré après 77 minutes 77e 
Manager :
Drapeau du Brésil Luiz Felipe Scolari

Assistants :
Yoshikazu Hiroshima
Dae Young Kim
Quatrième arbitre :
Coffi Codjia
Cinquième arbitre :
Celestin Ntagungira

Homme du Match :
Bastian Schweinsteiger

Das Ende : Ein Sommermärchen modifier

Après un mois de compétition, l'Italie remporte la Coupe du Monde pour la quatrième fois de son histoire (1934, 1938, 1982 et 2006)[170]. La Squadra Azzura a remporté le trophée aux tirs au but, face à l'équipe de France lors d'une finale historique, marquée par l'expulsion du meilleur joueur du tournoi : Zinédine Zidane, pour un coup de tête mémorable sur Marco Materazzi. La Coupe du Monde 2006 aura marqué les esprits de beaucoup de supporters allemands et étrangers par son niveau de jeu élevé et par la qualité des équipes[171]. Pourtant le nombre de buts au total de ce mondial s'élève à 147 buts soit une moyenne de 2.29 buts par match ont été marqués durant le tournoi, bien moins que lors des trois précédentes éditions de la Coupe du monde - 1994 (2,71), 1998 (2,67) et 2002 (2,51) et à peine plus que lors du Mondial italien de 1990 (2,21).

La Coupe du Monde de 2006 en Allemagne représente un tournant dans l'histoire du football. Après avoir disputé la finale lors de trois Coupes du Monde consécutives (1994, 1998 et 2002), l'équipe brésilienne, arrivée en fin de parcours avec des joueurs tels que Ronaldo, Ronaldinho, Roberto Carlos, subit une défaite mémorable contre la France. Zidane y réalise une performance exceptionnelle, considérée comme la meilleure de sa carrière par le natif de Marseille[172]. Le parcours de l'équipe de France ressemble à une véritable épopée, mais elle échoue de peu à remporter sa deuxième étoile. En revanche, la Coupe du Monde 2006 marque l'ascension de l'Espagne, qui, bien qu'éliminée en huitièmes de finale, dominera le monde du football au cours des années suivantes, aussi bien sur la scène internationale qu'en club[173].

Le Mondial 2006 a été le dernier événement phare pour des joueurs historiques en sélection, tels qu'Oliver Kahn pour l'Allemagne, Beckham pour l'Angleterre, Zidane pour la France, Ronaldo pour le Brésil, Riquelme pour l'Argentine, pour n'en citer que quelques-uns, et la liste pourrait être encore plus longue[174]. Mais cette Coupe du Monde 2006 marque également l'émergence de futures stars mondiales, telles que Lionel Messi en Argentine, Cristiano Ronaldo avec le Portugal, Xavi et Iniesta avec l'Espagne, là encore pour ne citer qu'eux comme exemples[173],[175].

« Jürgen Klinsmann, son équipe et ses joueurs ont donné à notre pays un grand enthousiasme avec passion et courage. [C 31] »

— Angela Merkel chancelière fédérale d’Allemagne

En Allemagne, la Coupe du Monde 2006 a apporté de nombreux bénéfices[177], mais aussi quelques inconvénients. Si certains ont vécu un conte de fées, d'autres ont été déçus. Pendant la compétition, les hôpitaux allemands ont observé une hausse significative de patient admis pour infarctus du myocarde, due au stress en parti, généré notamment par les matchs de la Mannschaft[178]. Cependant, l'impact global de la Coupe du Monde 2006 s'est avéré positif dans l'ensemble. Neuf mois après l'événement, en mars 2007, ces mêmes hôpitaux ont enregistré une augmentation notable des naissances en Allemagne : près de 20 % à Berlin et entre 10 et 15 % dans tout le pays, attribuée principalement à l'« énergie positive » et à l'« euphorie » engendrée par la Coupe du monde et le parcours de l'équipe nationale. L'aspect économique lié à cet événement sportif a également joué un rôle dans ce phénomène démographique[178],[179].

Malgré l'échec en demi-finale de la Coupe du Monde, la sélection allemande a suscité l'enthousiasme des fans grâce à son évolution footballistique axée sur un jeu offensif. Si ce style de jeu séduit les supporters, certains experts du football allemand estiment qu'il pourrait expliquer les limites de la Mannschaft, en particulier lors du match contre l'Italie. Néanmoins, les joueurs allemands, l'entraîneur, le staff et la délégation en général sont conviés à Berlin pour célébrer leur parcours, leur troisième place et, dans une perspective plus large, la conclusion de la Coupe du Monde devant leurs fervents supporters[173].

Statistique collectif et individuelle modifier

Le tournoi est terminé, et l'Allemagne a remporté quelques trophées mineurs, tant sur le plan collectif qu'individuel. La Mannschaft termine la compétition avec 14 buts marqués, ce qui en fait l'équipe la plus prolifique de la Coupe du Monde 2006, devant l'Italie avec 12 buts et l'Argentine avec 11 buts, qui ferme le podium. Cependant, si l'attaque a répondu présent, comme c'est souvent le cas dans l'histoire de l'Allemagne, la défense n'a pas été rassurante. Parmi les quatre demi-finalistes (Allemagne, France, Italie et Portugal), l'équipe allemande avait la défense la plus faible, en encaissant 6 buts, tandis que l'Italie n'en a encaissé que 2, la France 3 et le Portugal 5[180].

Sur le plan individuel, Miroslav Klose devient le meilleur buteur du tournoi avec 5 buts marqués, ce qui lui vaut de remporter le trophée du Soulier d'Or[181]. Il devient ainsi le deuxième allemand de l'histoire à décrocher ce trophée après Gerd Müller, qui l'avait obtenu lors de la Coupe du Monde 1970 avec 10 buts à son actif[180]. L'autre récompense individuelle, celle du meilleur jeune joueur, est attribuée pour la deuxième fois dans l'histoire de l'équipe allemande à Lukas Podolski, âgé de 21 ans, succédant ainsi à Franz Beckenbauer en 1966. Le joueur fraîchement intégré au Bayern Munich reçoit son trophée le dimanche (jour de la finale) lors d'une conférence de presse à l'Olympiastadion de Berlin, des mains de son compatriote Lothar Matthäus. Le groupe d'étude technique de la FIFA justifie le choix de l'attaquant allemand en mettant en avant sa maturité, sa motivation ainsi que ses statistiques (un temps de jeu important, trois buts marqués, vingt-et-un tirs, quinze fautes subies)[181].

En ce qui concerne l'attribution des trophées majeurs et dits "mineurs", ils seront remportés sans surprise par des joueurs italiens. Buffon sera nommé meilleur gardien[181]. Le capitaine des Azzurris, Fabio Cannavaro et Andrea Pirlo respectivement deuxième et troisième au classement du Ballon d'Or de la Coupe du Monde[181] (à ne pas confondre avec le Ballon d'Or de France Football), et sans surprise Zinédine Zidane comme meilleur joueur du tournoi[181]. Un autre trophée, All-star team, récompensera les meilleurs joueurs de la Coupe du monde sélectionnés par la FIFA. La composition de cette équipe sera arrêtée entre les demi-finales et la finale. Quatre joueurs allemands figureront dans la liste[182] : Jens Lehmann au poste de gardien, Philipp Lahm en défense, le capitaine Michael Ballack et naturellement Miroslav Klose grâce à son titre de meilleur buteur du tournoi, en attaque[180].


Meilleure attaque en 2006
Place Sélection Buts
Médaille d'or Allemagne 14
Médaille d'argent Italie 12
Médaille de bronze Argentine 11
4 Brésil 10
Classement du Soulier d'or
Place Joueur Buts Passes décisives Temps de jeu
Médaille d'or Miroslav Klose 5 1 587
Médaille d'argent Hernán Crespo 3 1 308
Médaille de bronze Ronaldo 3 1 411
4 Zinédine Zidane 3 1 559
Meilleur jeune joueur
Place Joueur Buts Passes décisives Temps de jeu
Médaille d'or Lukas Podolski 3 0 636
All-star team
Gardiens Défenseurs Milieux Attaquants

Gianluigi Buffon
Jens Lehmann
Ricardo

Roberto Ayala
John Terry
Lilian Thuram
Philipp Lahm
Fabio Cannavaro
Gianluca Zambrotta
Ricardo Carvalho

Zé Roberto
Patrick Vieira
Zinédine Zidane
Michael Ballack
Andrea Pirlo
Gennaro Gattuso
Francesco Totti
Luís Figo
Maniche

Hernán Crespo
Thierry Henry
Miroslav Klose
Luca Toni




Le reste des statistiques sont moins importantes, mais mérite d'être souligné. Par exemple, Philippe Lahm est le joueur ayant disputé le plus de minutes pour l'Allemagne, avec 690 minutes à son actif, ce qui signifie qu'il a participé de la première à la dernière minute de chaque match. En revanche, le joueur du VfB Stuttgart, Thomas Hitzlsperger est celui qui a disputé le moins de minutes, avec seulement 11 minutes à son actif contre le Portugal. En ce qui concerne les avertissements, Christoph Metzelder, Tim Borowski, Torsten Frings et David Odonkor ont été les joueurs les plus avertis, avec 2 cartons jaunes lors des 7 matchs de la compétition[180]. En ce qui concerne l'audience et le taux de remplissage des stades, sans surprise, l'Allemagne, pays hôte, se classe en tête.

Après coupe du Monde modifier

https://www.noz.de/deutschland-welt/panorama/artikel/50-jahre-noz-50-jahre-zeitgeschehen-fussball-wm-2006-verzueckt-deutschland-und-die-welt-23255972

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

Notes et références modifier

Citations en allemand modifier

  1. « Der große Sieger ist Costa Rica. Wann hat man schon die Chance, das Eröffnungsspiel einer WM zu bestreiten? Grundsätzlich kann man sagen, daß alle Gruppen sehr ausgewogen sind. Es kann jeder zufrieden nach Hause gehen. Nur die Italien- und Argentinien-Gruppe sind etwas schwerer. »[20]
  2. « Ich bin sehr zufrieden, wie es gelaufen ist. Es war eine gute Show, und man kann nicht voraussagen, welche Gruppe am Ende schwer oder nicht so schwer ist. Deutschland hat eine sehr attraktive Gruppe. Die Zuschauer dürfen sich auf verschiedene Fußball-Kulturen freuen. Schon das Auftaktspiel gegen Costa Rica wird sehr spannend. Dann kommt noch der südamerikanische Aspekt hinzu. Und die Spiele Deutschland gegen Polen haben im Fußball ja sogar historisches Charakter. »[20]
  3. « Natürlich hätte es viel schlimmer kommen können. Man hat es gut mit uns gemeint. Wir sind zufrieden. Das ist eine absolut machbare Gruppe. Aber jeder Gegner ist schwer. Wir wissen jetzt, wo wir dran sind, und gehen an die Arbeit. Das ist ein gutes Gefühl. Das Fieber steigt. Jetzt kann es losgehen ! »[20]
  4. « Ich bin sehr stolz. Es ist eine Ehre für uns, das Eröffnungsspiel der WM gegen den Gastgeber Deutschland zu bestreiten. Im Fußball hat jeder eine Chance. Alle Gruppen sind schwer. Es wird eng werden, aber Deutschland ist Favorit. Sie haben ein gutes Team und die Fans im Rücken. »[20]
  5. « Für uns ist es eine ganz große Ehre, dieses Eröffnungsspiel gegen Deutschland zu bestreiten. Ich denke, wir können da unsere Leistung bringen. Ich denke, wir können dieses Spiel gewinnen, aber keine Mannschaft in dieser Gruppe ist einfach. »[20]
  6. « Ich hoffe, es wird nicht wieder ein Wasserspiel geben wie damals in Frankfurt. Schade, daß wir nicht das Eröffnungsspiel bestreiten können. Polen ist immer besser geworden und gehört zur europäischen Spitzenklasse. Deshalb hoffe ich, daß wir weiterkommen. »[20]
  7. « Ich bin wirklich sehr glücklich über die Auslosung. Ich denke, daß unsere Chancen definitiv gestiegen sind. Wir werden wahrscheinlich mit Deutschland um den ersten Platz der Gruppe kämpfen. »[20]
  8. « Ich hoffe natürlich daß wir weiterkommen können. Deutschland ist natürlich Favorit, aber die anderen 3 haben auch Chancen, sie zu besiegen. Ich habe Respekt vor der ganzen deutschen Mannschaft, aber ich respektiere vor allem Ballack. »[20]
  9. « Wir wussten, dass ein solcher Rückschlag kommen würde. Unsere Planungen ändern sich dadurch nicht. »[32]
  10. « Die Spieler haben das, was wir ihnen vorgegeben haben, schnell in die Spitze zu spielen, auch umgesetzt. Auch wenn klar war, dass nach dem harten Training etwas Müdigkeit da ist, hat die Mannschaft Engagement gezeigt und vor Spielfreude gesprüht. »[40]
  11. « Nach diesem Rückstand können wir mit diesem Ergebnis ganz zufrieden sein. Die Mannschaft hat nach dem 0:2 eine tolle Moral bewiesen. »[44]
  12. « Man hat gemerkt, dass wir mitten in der Vorbereitung stecken. Die Japaner waren spritziger", erklärte DFB-Kapitän Michael Ballack. "Wir hatten schwere Beine, aber das ist normal. Wichtig war, dass wir nochmal zurückgekommen sind. Da hat man die Moral gemerkt, die in der Truppe steckt. »[45]
  13. « Wir haben uns offensiven Fußball auf die Fahnen geschrieben. Das soll auch durch die neuen roten Trikots symbolisiert werden, denn die Farbe Rot steht ja für eine gewisse Aggressivität. »[55].
  14. « Endlich geht es los! Wir freuen uns auf vier Wochen Fußball, Fußball, Fußball. »[70]
  15. « Der Druck lastet auf Deutschland. Sie werden versuchen, in den ersten 15 Minuten ein Tor zu schießen. Aber wenn wir hinten gut stehen und kontern, können wir gewinnen. »[72]
  16. « Das ist schon eine ganz besondere Situation und sicher ein komisches Gefühl, wenn erst die polnische und dann die deutsche Nationalhymne erklingt. »[92]
  17. « Er wusste, dass ich immer alles gebe. Das Spiel war das größte Highlight meiner Karriere. Die Stimmung nach diesem Tor in Dortmund war sensationell. »[95]
  18. « Wir wussten genau, was auf uns zukommt. Die Mannschaft hat unglaublich hart gearbeitet und den Erfolg absolut verdient. Die Unterstützung und der Zusammenhalt in der Truppe sind sensationell. Die Spieler zerreißen sich, da ist man als Trainer stolz und glücklich. Solange nicht abgepfiffen ist, muss man mit uns Deutschen immer rechnen. Dass es in der allerletzten Minute war, dass es so spannend war, ist umso schöner. Das sind ganz besondere Momente, auch für uns Trainer. Wir leben, fiebern und fühlen mit den Jungs mit »[96]
  19. « Die zwei frühen Tore haben uns Selbstvertrauen gegeben. Der Sieg war völlig verdient. »[118]
  20. « Der Start konnte besser nicht sein. Wir sind begeistert von der Mannschaft, wie sie sich reingespielt und top funktioniert hat. Wir waren sehr gut vorbereitet auf das Spiel und hatten großen Respekt vor dem schwedischen Sturmtrio »[119]
  21. « Wir haben den Deutschen zwei leichte Tore geschenkt. Nach dem Platzverweis mussten wir mit zehn Mann gegen sie spielen, das ist immer sehr schwierig. »[120]
  22. « Gegen die haben wir zuletzt 1:4 verloren, auch im Klubfußball sind die Italiener dominant. Alle Vorzeichen sprechen für Italien. Das ist wunderbar. »[141]
  23. « Der Wechsel nach Italien war damals der wichtigste Schritt in meiner Karriere. Ich bin aus dem Nest ausgeflogen und habe viel gelernt, vor allem in Sachen Toleranz. Dieser Lebensstil, diese Mentalität ist auch heute noch ein Teil von mir. Ich habe zwar einen persönlichen Bezug zu diesem Land und bin sehr dankbar. Aber das Halbfinale ist eine rein sportliche Konstellation, die wir mit alle Macht für uns entscheiden wollen. Da interessiert es mich nicht, gegen wen wir spielen. »[143]
  24. « Es tut weh, wenn man kurz vor Spielende so einen K.o.-Stoß bekommt. Jeder ist am Boden zerstört. Das müssen wir erst mal schlucken. Es ist eine bittere Pille. Doch die Mannschaft kann stolz sein, sie hat ein fantastisches Turnier gespielt und ist in jedem Spiel an ihre Grenzen gegangen. Sie hat ein ganzes Land stolz gemacht »[148]
  25. « Wir sind natürlich zutiefst enttäuscht. Wir haben alles gegeben und abgerufen. Es war ein unglaublicher Kampf, beide Mannschaften waren am Ende stehend K.o. Man muss Italien aber gratulieren, es hat ganz stark gespielt. Das Gegentor zwei Minuten vor dem Ende ist natürlich bitter, aber wir müssen auch das Positive sehen. Die Mannschaft hat grandios gekämpft. Wir müssen den Spielern jetzt klar machen, dass sie viel für Deutschland geleistet haben. »[149]
  26. « Es war ein tolles Spiel, das am Ende der Glücklichere gewonnen hat. Das Ergebnis ändert aber nichts daran, dass Deutschland eine tolle Weltmeisterschaft gespielt hat. »[150]
  27. « Das ist eine Entscheidung, die nur er alleine treffen konnte. Ich habe allerhöchsten Respekt vor Oliver. Er musste einiges schlucken, als wir Jens Lehmann zur Nummer eins bestimmt haben. Es hat in ihm gebrodelt. Aber es war unglaublich, wie er damit umgegangen ist und was er für die Mannschaft geleistet hat. Er hat es mehr als verdient gehabt, im Spiel um Platz drei nochmal zu spielen. Und er hat hervorragend gehalten. »[159]
  28. « Das war mein letztes Länderspiel. Es war eine schöne Zeit, aber man muss wissen, wann es vorbei ist »[166]
  29. « Ich habe es nicht geschafft, Weltmeister zu werden. Aber einmal Zweiter und einmal Dritter ist doch auch was »[167]
  30. « Was hier passiert, das ist der absolute Wahnsinn. Das kann man kaum in Worte fassen. Was die Mannschaft bei diesem Turnier geleistet hat, ist unbeschreiblich. Wir haben jeden Tag in den letzten sieben, acht Wochen sehr emotional gelebt. Wie die Mannschaft unsere Vorstellungen umgesetzt hat, dafür finde ich fast keine Worte »[168]
  31. « Jürgen Klinsmann, sein Team und seine Spieler haben mit Leidenschaft und Mut unser Land in große Begeisterung versetzt. »[176]

Citations en francais modifier

  1. «  L'équipe préfère jouer avec les maillots rouges. Il peut arriver très rapidement que les maillots rouges deviennent les maillots du match à domicile  »

    — Jürgen Klinsmann[56].

  2. «  Michael n’a pas pu finir l’entraînement mercredi. Il semble qu’il ne peut pas courir longtemps, mais nous espérons qu’il sera de nouveau disponible pour le deuxième match  »

    — Jürgen Klinsmann[74].

  3. «  4-2 contre le Costa Rica : Le « Conte de fées de l'été 2006 » commence  »

    — Fédération allemande de football.

  4. «  On voulait tous voir Messi contre l'Allemagne. Tous. Après la blessure de notre gardien, on voulait tous un changement  »

    — Juan Pablo Sorín[125].

  5. «  J’ai noté les noms des joueurs argentins le jour-même. On jouait l’après-midi et j’ai tout préparé le matin. mais le papier était très difficile à lire.  »

    — Jens Lehmann[134].

  6. «  Je suis furieux, et notre commission de discipline va enquêter sur cet incident. Nous allons prendre des mesures contre ceux qui sont identifiés comme les provocateurs de l'incident.  »

    — Joseph Blatter.

  7. « Les Italiens étaient très insensibles et ils méritent des compliments pour cela. J'ai félicité Marcello Lippi juste après le match et lui ai dit que nous croisions les doigts pour eux en finale. Il se pourrait que les Italiens aient finalement été un peu plus calmes et aient donc profité de leurs occasions.  »

    — Jürgen Klinsmann[151].

  8. «  C'était le meilleur match que j'ai vu récemment. On ne peut pas dire que l'Italie était meilleure de deux buts. Nous méritions également d'atteindre la finale, mais à la fin, l'Italie a été un peu plus chanceuse et plus intelligente  »

    — Franz Beckenbauer

Notes modifier

  1. Dans le classement FIFA du 17 mai 2006, l'Allemagne se trouve à la 19e position à l'échelle mondiale, mais occupe la 11e place en Europe. Il convient de noter qu'en 2006, la FIFA utilisait une méthode de calcul différente de celle employée aujourd'hui pour la comptabilisation des points.
  2. Jens Lehmann occupait déjà le poste de titulaire au sein de l'équipe A d'Allemagne, mais lors de compétitions moins prestigieuses telles que la Coupe des Confédérations de 1999 ou celle organisée en Allemagne en 2005, il jouait un match sur deux en compétition avec Oliver Kahn.
  3. Les nouveaux maillots rouges ont été présentés en présence d'un psychologue qui a souligné la signification particulière de la couleur rouge (pensée positive, style de jeu agressif).
  4. Lehmann participe à la finale de la Ligue des champions 2006, où il s'illustre en recevant un carton rouge dès la 19e minute après avoir essayé d'empêcher depuis l'extérieur de la surface de réparation un but de Samuel Eto'o.
  5. Jens Lehmans a noté de façon assez indéchiffrable la signification de l'écriture, mais le journal Der Spiegel a enquêté et la séquence est la suivante : 1. Riquelme, (nom barre car il ne tire pas) 2. Crespo court à droite, long à gauche 3. Heinze à gauche 4. Ayala attend longtemps, approche à droite 5. Messi, (nom barre car il ne tire pas) 6. Aimar attend longtemps à gauche 7. Rodríguez à gauche.
  6. L'Allemagne a affronté l'Italie lors de l'Euro 2012 et une fois de plus les Italiens ont remporté le match. Cette série noire pour l'Allemagne prendra fin lors de l'Euro 2016, où l'Allemagne l'emportera contre l'Italie, mais aux tirs au but.
  7. La photographie ci-dessus présente le célèbre gardien de but Oliver Kahn célébrant son match d'adieu avec le Bayern Munich en 2008.

Références modifier

  • (de) DFB, « DEUTSCHLAND - EIN SOMMERMÄRCHEN », Dossier 2020,‎
  1. a et b DFB 2022, p. 1
  • Markus Voeth, Isabel Tobies et Christian Niederauer, Fußball-Weltmeisterschaft 2006 - Was die Deutschen denken und dachten,

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Live Kiker : Deutschland - Costa Rica Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Allemagne - Costa Rica Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Live Kiker : Deutschland - Polen Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Allemagne - Pologne Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Live Kiker : Deutschland - Ecuador Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Équateur - Allemagne Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Live Kiker : Deutschland - Schweden Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Allemagne - Suède Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Live Kiker : Deutschland - Argentinien Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Allemagne - Argentine Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Live Kiker : Deutschland - Italien Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Allemagne - Italie Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Live Kiker : Deutschland - Portugal Document utilisé pour la rédaction de l’article
Live Equipe : Allemagne - Portugal Document utilisé pour la rédaction de l’article

(fr) FIFA, Rapport financier de la FIFA 2006, 2006. [texte intégral (consulté le 24 avril 2009)]
(fr) Comité exécutif de la FIFA, Règlement de la coupe du monde de la FIFA, Allemagne 2006, . [texte intégral (consulté le 19 juin 2009)]

Bibliographie modifier

Ouvrages généralistes sur le parcours de l’équipe d'Allemagne de 2006

Didier Chauvet, Histoire du football allemand 1888-2015, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2343071084)
(de) Monica Lierhaus, Germany 2006. Das Buch zur Fußball-WM. The Football World Cup Book, Das Neue Berlin, 2006. (ISBN 3360012852)
(de) Sönke Wortmann, Deutschland. Ein Sommermärchen. Das WM-Tagebuch, Kiepenheuer & Witsch, 2006. (ISBN 3462037595)
(en) Harry Harris, World Cup Diary: The Incredible Story of the 2006 World Cup, Know the Score Books, 2006. (ISBN 1905449909)

Ouvrages généralistes sur la Coupe du Monde

Eugène Saccomano, Les stars de la Coupe du monde, Editions n°1, (ISBN 978-2846121934)
Marianne Mako, Les rois du Mondial 2006, Éditions Solar, 1. avril 2006 (ISBN 978-2263041082)

Ouvrages généralistes

Guillaume Robin, Allemagne d'aujourd'hui, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-0145-3)

Références issues d'articles ou autres modifier

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Liens externes modifier

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