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L’expression « fracture numérique » s’est tranquillement transformée au cours des années grâce aux recherches effectuées sur le sujet pour devenir « inclusion numérique » largement utilisé aujourd’hui.

Outre les obstacles mentionnés, les inégalités numériques ne sont pas uniquement la conséquence d’un problème d’accès à de l’équipement numérique ou encore à une difficulté de connexion à Internet. Bien souvent, elles découlent des inégalités sociales préexistantes. Il en va de même pour les disparités au niveau des TIC. Celles-ci ont plusieurs fondements : critères d’accès, type de savoir-faire, nature et usage des TIC, entre autres.

1.2.1 L’inclusion numérique au Canada

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L’Université de Concordia a mis sur pied l’institut de l’inclusion numérique qui vise une étude approfondie de l’intégration du numérique au Canada tout en soulevant les problématiques rencontrées par les citoyens. Ainsi, comparé aux autres pays développés, le Canada enregistre un retard qui s’étend à tout de son territoire. Si certaines grandes villes canadiennes disposent d’excellentes infrastructures, pour les communautés autochtones du Nord la réalité est différente : les équipements sont bien souvent désuets. Il existe à l’intérieur même du pays des déséquilibres quant à l’accès des nouvelles technologies. Les normes de la littératie et de la numératie, tant dans la vie courante qu’au travail, représentent des défis de taille pour de nombreux Canadiens et Canadienne. Ces difficultés sont accentuées par le coût élevé d’une connexion Internet et de l’équipement informatique sans oublier les disparités sociales, éducatives et psychologiques qui dépassent les inégalités numériques. En 2018, le premier Sommet de l’inclusion numérique s’est tenu en Ontario organisé par le Gouvernement de l’Ontario et le Forum des politiques publiques permettant une meilleure compréhension des enjeux de l’inclusion numérique ainsi que l’élaboration d’objectifs à atteindre dans le futur.

1.2.1.2 Au Québec

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La situation au Québec est similaire au reste du Canada. Certains partis politiques ont d’ailleurs soulevé cette problématique. Toutefois, l’aide gouvernementale visant l’inclusion numérique se fait rare. Cependant, les compétences numériques liées à l’utilisation des TIC sont dorénavant considérées comme nécessaires pour la réalisation des tâches de base de la vie quotidienne et professionnelle. Les centres d’alphabétisation québécois jouent un rôle essentiel pour l’introduction et l’éducation à l’inclusion numérique dans les communautés.

Initiatives d'inclusion numérique au Québec
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-        Depuis 1999, Communautique s’engage à diminuer l’écart qui existe entre ceux qui maîtrise les TIC et ceux qui n’y ont pas accès en offrant des services aux citoyens.

-        Le programme TASA offre aux adultes présentant une trisomie 21 la possibilité d’explorer le numérique.

-        Des ateliers parents-enfants visent la découverte des tablettes et de leur utilisation en famille.

-        Les bibliothèques du réseau de la ville de Québec offrent des formations gratuites sur les technologies.


C’est le cas notamment des personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) pour qui l’environnement numérique commun n’est pas adapté à leur réalité ce qui rend difficile leur inclusion numérique. Certains enjeux ont des impacts sur l’utilisation des technologies. Ainsi, la maitrise des enjeux éthiques et psychosociaux comme la compréhension des codes et des conventions du numérique, les habiletés techniques, cognitives et sensori-motrices ainsi que l’accès aux dispositifs numériques contribuent grandement à l’emploi optimale des technologies.