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Généralités
modifierLe département du Lot, et plus généralement l'ancien territoire du Quercy, se caractérise comme l'une des plus fortes concentrations de mégalithes en France[1] avec une disproportion numérique très forte en faveur des dolmens (ayant conservé ou non leur tumulus), les menhirs y sont peu nombreux et leur authenticité parfois douteuse, quant aux cromlechs, on en recense qu'un seul exemplaire incontestable. On peut aussi y observer plusieurs dalles en mouvement (l'expression est de Jean Clottes), c'est-à-dire des dalles de pierre qui ont été déplacées de leur lieu d'extraction mais qui, pour une raison inconnue, ont été abandonnées en chemin avant utilisation (Dalles du Ressegayre et du camp de Rastoul à Floirac).
Le mégalithisme s'est développé là où les hommes ont pu extraire et transporter facilement de grandes dalles de pierre. Dans le Lot, ces contraintes techniques expliquent la concentration des mégalithes sur les causses de Gramat, Saint-Chels et Limogne. De fait, la roche calcaire est le matériau le plus couramment utilisé[2].
Typologie des dolmens lotois
modifierLes dolmens lotois sont des dolmens de petite dimension, majoritairement de type dolmen simple, avec un plan généralement rectangulaire : la chambre sépulcrale est délimitée par deux orthostates latéraux et aux extrémités par une dalle de chevet et une dalle de fermeture. La construction est érigée directement sur la roche sous-jacente, les orthostates s'insérant dans des fissures naturelles, celles-ci étant au besoin aménagées par creusement ou comblement[3]. Le sol de la chambre est parfois pourvu d'un dallage composé soit d'une unique dalle, soit en opus incertum, à défaut c'est la roche sous-jacente qui en fait office[3].
Au-delà de ce modèle d'architecture de base, on peut aussi observer[4] :
- des dolmens doubles : deux chambres, de taille inégale, sont emboîtées sous un même tumulus, leurs orthostats respectifs étant de taille différente (Dolmen des Igues de Magnagues à Carennac) ;
- des dolmens à chambres adjacentes : deux chambres sépulcrales, généralement séparées par une rangée centrale, sont construites sous un même tumulus (Dolmen des Places à Théminettes);
- des dolmens à couloir (ou à vestibule) : la chambre est précédée d'un petit vestibule délimité par des dalles verticales plus petites que les orthostates latéraux et non recouvertes par la table (Dolmen no 1 de Gabaudet à Issendolus);
- des dolmens à entrée latérale ou dolmens coudés : une dalle perpendiculaire à l'orthostat droite force l'entrée par le côté gauche et non dans l'axe de la chambre (Dolmen des Escabasses à Flaujac-Gare, Dolmen des Cloups à Ginouillac);
- des dolmens à stèle aniconique : l'entrée est ornée d'une petite stèle placée devant l'un des orthostates (Dolmen du Rat à Saint-Sulpice et du Pech d'Arsou à Corn);
- des dolmens avec une architecture spécifique limitée à un unique cas recensé dans le département : dolmen avec absence d'orthostates latéraux au profit de murets en pierres sèches (Dolmen des Grèzes à Souillac), dolmen avec dalle-hublot (Dolmen du Pech de Grammont à Gramat).
La table recouvrant le dolmen est éventuellement creusée d'une ou plusieurs cupules dont la taille peut atteindre parfois celle d'un petit bassin. Ces cavités résultent soit d'un creusement artificiel ou de l'élargissement artificiel d'une cavité naturelle, soit de la constitution naturelle de la dalle de calcaire employée. Dans ce dernier cas, il est prudent de se garder de toute interprétation sur leur utilisation dans le cadre d'un rituel quelconque.
Rareté et authenticité des menhirs
modifierDans le Lot, la relative rareté des menhirs contraste avec l’abondance des dolmens. Delpon en recensait 37. Les toponymes locaux fréquents de Pierre Levée (Peyro Quillado ou Peyro Levado) attestent probablement d'antiques emplacements dont seul le nom est demeuré. Seuls une dizaine de menhirs sont actuellement recensés dans le département[5]. Leur plus grande fragilité que les dolmens face aux déprédations humaines ou naturelles (gel) peut éventuellement expliquer cette rareté[6]. Ils sont de trois types[6] :
- des dalles de forme rectangulaire du même type que celles employées comme orthostates dans les dolmens;
- des blocs très élancés, grossièrement équarris, dont l'authenticité est sujette à caution;
- des blocs de taille variée de forme irrégulière.
Affirmer l'authenticité d'un menhir est une entreprise difficile par elle-même[7], et dans le cas du Lot, l'utilisation de dalles calcaires semblables en tout point aux mouïsselles[8] caussenardes rend la tâche encore plus ardue[9]. Ces dalles n'ont jamais l'aspect incontestable de certains menhirs bretons de taille et d'allure monumentale[9]. L'absence d'artefacts retrouvés en fouillant dans le pourtour des menhirs rend difficile toute datation[6].
Spécificités du mobilier funéraire lotois
modifierLes dolmens lotois sont des sépultures collectives. Le nombre d'inhumations y est très variable, d'une dizaine à une centaine d'individus, tous sexes et âges confondus[10].
Le mobilier funéraire se compose de perles (en os, calcite, stéatite, calcaire, jayet), de boutons en os avec une perforation (unique , en V, conique), d'outils divers (en os, silex, roches dures), d'armes (poignards, pointes de flèches), de petits objets en métal, de tessons de poteries et de restes d'offrandes d'origine animale.
« Dans les dolmens du Lot, les perles sont nombreuses et variées mais les pointes de flèches, invariablement, sont rares»[11]. Même en tenant compte du fait que les pointes de flèche ayant toujours été l'objet de la convoitise des collectionneurs, elles ont été ramassées de préférence au reste du mobilier, pour les seuls dolmens où il subsistait une couche vierge, la comparaison avec les découvertes effectuées dans les dolmens voisins de l'Aveyron, pour ceux que l'on rattache à l'ensemble mégalithique quercynois, est sans appel[11].
Datation
modifierLa rareté des poteries ou leur très mauvais état (fragmentation en tessons de quelques centimètres) ne facilite pas la datation des sépultures qu'elles accompagnent[12].
Jean Clottes soulignant que les objets datés du Néolithique sont rares dans les dolmens quercynois pense que les dolmens du Lot et de l'Aveyron (causse de Villeneuve) sont postérieurs au Néolithique[11].
Réutilisations et destructions
modifierDans le Lot, comme ailleurs en France, les destructions de mégalithes qu'elles soient involontaires, par négligence, ou volontaires, pour diverses causes furent une pratique courante [13] :
- lorsqu'il se situent au-milieu des champs, les dolmens gênent les cultures, cette gêne peut alors entraîner leur destruction pure et simple (Dolmen du Siran à Loubressac);
- une habitude paysanne courante, encore pratiquée, consiste à amonceler les pierres issues de l'épierrage des champs en cayrou sur la table du dolmen (Dolmen du Verdier-Petit à Durbans) ou sur le pourtour du tumulus (Dolmen de Peyrefit à Espédaillac) : dans le premier cas, le dolmen peut s’effondrer sous le poids accumulé, dans le second, la forme du tumulus devient illisible à terme;
- la réutilisation d'un dolmen comme abri agricole ou son inclusion dans une murette délimitant un champ : les aménagement successifs pratiqués conduisent progressivement à modifier sensiblement sa structure (Dolmen de Place-del-Sol à Espédaillac, Dolmen de Fourques-Hautes à Brengues);
- les réutilisations tardives à des fins d'inhumation à l'Âge du Fer ou dans l'Antiquité;
- les fouilles sommaires pratiquées au XIXe siècle par des érudits aux méthodes expéditives;
- le démantèlement d'un dolmen à des fins de réutilisation des dalles (La Jalie et Mas du Breuil à Saint-Sulpice, Dolmen des Vandourgues à Gréalou)
- la destruction pure et simple consécutive à la recherche d'un supposé trésor (Dolmen d'Autoire, menhir no 2 de Bélinac), à des superstitions religieuses (vallée de Lemboulas) ou des aménagements contemporains (Dolmen de la Pierre-levée à Assier, camp militaire du Viroulou à Alvignac, Dolmen de la Pierre-levée à Saint-Chels, Pierre-levée du Cayre à Gréalou).
Tentatives d'inventaire
modifierLes inventaires effectués depuis 2 siècles ne sont pas exempts de contradictions :
- Jacques-Antoine Delpon estime dans sa Statistique du Lot datée de 1831 que le nombre de dolmens était supérieur à 500;
- Alexandre Bertrand reprend le chiffre de 500 dolmens en 1864[14] ;
- la Liste des dolmens et allées couvertes de la Gaule classés par département de 1878 ne mentionne plus que 287 dolmens répartis sur 95 communes[15];
- Étienne Castagné en 1880 recense 284 dolmens, 1 menhir (Bélinac) et 1 cromlech (Les Junies) et donne un détail par commune non nominatif[16]; en 1889 il prétend avoir répertorié 350 dolmens mais pense que leur nombre réel doit se situer entre 500 et 600[17];
- Adrien de Mortillet comptabilise 4 menhirs en 1901[18], et Joseph Déchelette mentionne 285 dolmens, en 1908 [19] ;
- En 1956, André Niederlander estime le nombre le nombre de dolmens du département à 400 environ[20] ;
- Fernand Niel en 1958[21] reprend les décomptes de Mortillet et Déchelette et les actualise, soit 285 dolmens et 2 menhirs ;
- Glyn Daniel[22] en 1960 mentionne 285 dolmens.
Malgré l'importance de la documentation accumulée depuis un siècle sur le mégalithisme dans le département du Lot, il faut attendre les travaux de Jean Clottes, à partir de 1960, pour disposer d'une étude exhaustive des dolmens lotois compilant les connaissances déjà acquises à partir des fouilles menées et un inventaire systématique des édifices par commune. Conscient des imprécisions des travaux de ses prédécesseurs et des destructions survenues depuis, Jean Clottes estime en conséquence le nombre de dolmens restants entre 400 et 450, ce qui placerait le département au deuxième rang national (derrière l'Aveyron)[13]. Sa thèse de doctorat est reprise et complétée dans son magistral Inventaire des mégalithes du Lot, publié en 1977, où il établit une liste de 498 dolmens. Ce chiffre, arrondi à 500, est dès lors repris par tous les auteurs plus récents mais aucun nouveau recensement n'a été entrepris depuis.
Difficultés récurrentes
modifierIl est en effet difficile d'effectuer un recensement exhaustif des monuments mégalithiques du Lot en raison des imprécisions suivantes :
- confusion possible sur le nom du monument : homonymies sur deux communes limitrophes, multiplicité des appellations pour un même monument ;
- localisations géographiques : confusion entre monuments en raison de la multiplicité de monuments distincts dans un rayon géographique très restreint , confusion entre communes limitrophes (le hameau qui donne son nom au monument est parfois situé sur une commune différente mais limitrophe de celle où le monument est réellement situé), dénomination d'après le lieu-dit le plus proche pour un vaste espace géographique non habité de type causse en raison de la méconnaissance du nom usuel voire de son absence ;
- description trop sommaire des monuments et/ou absence de photographie ne permettant pas une identification en cas de doute sur la toponymie ;
- destruction partielle ou totale survenue depuis le dernier signalement.
Liste non exhaustive
modifierNotes et références
modifier- Lagasquie 1996, p. 16 op. cit.
- Lagasquie 1996, p. 12 op. cit.
- Lagasquie 1996, p. 21 op. cit.
- Lagasquie 1996, p. 23 op. cit.
- Lagasquie 1996, p. 49 op. cit.
- Lagasquie 1996, p. 50 op. cit.
- Clottes 1977 op. cit.
- Dalles verticales délimitant les entrées des enclos de pierres sèches en contexte caussenard.
- Jean-Pierre Giraud et Guy Maynard, « Les menhirs du Haut-Quercy », Bulletin de la Société des Études du Lot, vol. CVII, no 4e fascicule, (ISSN 0755-2483)
- Lagasquie 1996, p. 29 op. cit.
- Jean Clottes, « Le dolmen de la Devèze (Marcilhac -Lot) », Bulletin de la Société préhistorique française. Études et travaux, no Tome 61, n°2, , pp. 323-336 (lire en ligne)
- Lagasquie 1996, p. 35 op. cit.
- Jean Clottes, « Les dolmens du Lot : réutilisations et destructions à l'époque moderne », Bulletin de la Société préhistorique de France, no tome 60, N. 7-8, , pp. 438-446 (lire en ligne)
- Alexandre Bertrand, « De la distribution des dolmens sur la surface de la France », Revue Archéologique, no Volume 10, (lire en ligne)
- « Liste des dolmens et allées couvertes de la Gaule classés par département », Revue Archéologique, no Volume 35, , pp. 325-326 (lire en ligne)
- « Inventaire des monuments mégalithiques », Bulletin de la Société Anthropologique de Paris, , pp. 110-112 (lire en ligne)
- Étienne Castagné, « Les monuments primitifs du Quercy et les peuples qui les ont élevés », Bulletin de la Société des Études du Lot, , pp 5-60
- Adrien de Mortillet, « Distribution géographique des dolmens et des menhirs de la France », Revue mensuelle de l'École d’anthropologie de Paris, no A11, (lire en ligne)
- Joseph Déchelette, Manuel d'Archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine, Paris, Picard, , vol. I
- André Niederlender, « Ce qu'étaient les dolmens. Leur importance dans le département du Lot », Bulletin de la Société des Études du Lot, , pp. 229-237
- Fernand Niel, Dolmens et menhirs, Paris, P.U.F, Que Sais-je ? (no 764), , quatrième éd., 122 p., p. 83
- Glyn Daniel, The prehistoric chamber-tombs of France, London, Thames and Hudson,
- Clottes 1977, p. 47 op. cit.
- Clottes 1977, p. 51 op. cit.
- Clottes 1977, p. 53 op. cit.
- Clottes 1977, p. 57 op. cit.
- Clottes 1977, p. 55 op. cit.
- Clottes 1977, p. 213 op. cit.
- Clottes 1977, p. 70 op. cit.
- Clottes 1977, p. 74 op. cit.
- Clottes 1977, p. 75 op. cit.
- Clottes 1977, p. 79 op. cit.
- Clottes 1977, p. 77-79 op. cit.
- Clottes 1977, p. 81 op. cit.
- Clottes 1977, p. 85 op. cit.
- Clottes 1977, p. 86 op. cit.
- Clottes 1977, p. 89 op. cit.
- Clottes 1977, p. 216 op. cit.
- Clottes 1977, p. 90 op. cit.
- Clottes 1977, p. 91 op. cit.
- Clottes 1977, p. 93 op. cit.
- Clottes 1977, p. 95 op. cit.
- Clottes 1977, p. 97 op. cit.
- Clottes 1977, p. 103 op. cit.
- J. Clottes situe ce dolmen sur la commune voisine de Le Bastit mais selon la carte IGN, il est bien situé sur Fontanes-du-Causse
- Clottes 1977, p. 105 op. cit.
- Clottes 1977, p. 107 op. cit.
- Clottes 1977, p. 110 op. cit.
- Clottes 1977, p. 113 op. cit.
- Clottes 1977, p. 117 op. cit.
- Armand Viré, « Dolmens et tumulis du Lot », Bulletin de la Société préhistorique de France, no Volume 8, , pp. 348-352 (lire en ligne)
- Clottes 1977, p. 122 op. cit.
- Clottes 1977, p. 121-122 op. cit.
- Clottes 1977, p. 124 op. cit.
- Clottes 1977, p. 128 op. cit.
- Clottes 1977, p. 132 op. cit.
- Clottes 1977, p. 135 op. cit.
- Clottes 1977, p. 118 op. cit.
- Clottes 1977, p. 137 op. cit.
- Clottes 1977, p. 139 op. cit.
- Clottes 1977, p. 141 op. cit.
- Clottes 1977, p. 142 op. cit.
- Clottes 1977, p. 166 op. cit. situe à tort ce dolmen dans la commune limitrophe de Padirac
- Clottes 1977, p. 217 op. cit.
- Clottes 1977, p. 144 op. cit.
- Clottes 1977, p. 146 op. cit.
- Clottes 1977, p. 149 op. cit.
- Clottes 1977, p. 195 op. cit.
- Bruno Marc, Dolmens et menhirs du Quercy, Sète, Nouvelles Presses du Languedoc, , 165 p. (ISBN 978-2-35414-036-6), p. 115
- Clottes 1977, p. 153 op. cit.
- Clottes 1977, p. 158 op. cit.
- Clottes 1977, p. 161 op. cit.
- Guy Maynard, « Nouvelles pierres dressées, possibles menhirs », Bulletin de la Société des Études du Lot, vol. CXIX, no 3e fascicule, (ISSN 0755-2483)
- Clottes 1977, p. 164 op. cit.
- Clottes 1977, p. 162 op. cit.
- Clottes 1977, p. 168 op. cit.
- Clottes 1977, p. 166 op. cit.
- Clottes 1977, p. 170 op. cit.
- Clottes 1977, p. 172 op. cit.
- Clottes 1977, p. 219 op. cit.
- Clottes 1977, p. 173 op. cit.
- Clottes 1977, p. 174 op. cit.
- Clottes 1977, p. 178 op. cit.
- Clottes 1977, p. 181 op. cit.
- Clottes 1977, p. 185 op. cit.
- Clottes 1977, p. 186 op. cit.
- Clottes 1977, p. 193 op. cit.
- Clottes 1977, p. 197 op. cit.
- Clottes 1977, p. 201 op. cit.
- Clottes 1977, p. 201-202 op. cit.
- Clottes 1977, p. 219-221 op. cit.
- Clottes 1977, p. 203 op. cit.
- Clottes 1977, p. 204 op. cit.
- Clottes 1977, p. 206 op. cit.
- Clottes 1977, p. 207 op. cit.
- Clottes 1977, p. 210 op. cit.
- Clottes 1977, p. 212 op. cit.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Jean Clottes, Inventaire des mégalithes de la France, 5-Lot ,Supplément à Gallia préhistoire, Éditions du CNRS, , 552 p. (ISBN 978-2222019459).
- Jean-Pierre Lagasquie, Dolmens et tumulus du Quercy, Martel, Les Éditions du Laquet, , 111 p. (ISBN 2-910333-19-1).
- Bruno Marc, Dolmens et menhirs du Quercy, Sète, Les Nouvelles Presses du Languedoc, , 169 p. (ISBN 978-2-35414-036-6)
Articles connexes
modifierLiens Externes
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