Utilisateur:Likikouet Raïssa/Brouillon

ÉCONOMIE

Le district du Bas Sassandra regorge d’énormes potentialités économiques qui font de llui, un grand pôle d’attraction pour de nombreuses populations : l’existence d’un port et la présence d’une végétation favorable à l’exploitation du bois et des terres propices aux activités agricoles.

Le Port autonome de San Pedro a été créé pour permettre un développement rapide du Sud-ouest de la Côte d’Ivoire en offrant un débouché maritime pour l’Ouest et le Nord ouest de la Côte d’Ivoire riches en réserves forestières et minières et au-delà pour les pays limitrophes sans façade maritime (Mali et Burkina Faso) et avec façade maritime (Libéria et Guinée). Sa vocation primordiale est l’exportation du bois. De grands travaux, entamés en 1968, ont assuré l’aménagement de la lagune, sa protection contre l’ensablement et le détournement de la rivière San Pedro. Le port de San Pedro a été ouvert au trafic en mai 1971.

A l’issue d’un bilan diagnostic du fonctionnement du Port réalisé en 2002, la mission du Port de San Pedro a été redéfinie pour lui permettre de “devenir un port moderne, outil de développement de la Côte d’Ivoire et moteur de l’intégration régionale”.

L’activité agricole dans le district du Bas Sassandra est prospère et repose essentiellement sur la culture du cacao, du café, du palmier à huile et celle de l’hévéa qui prend de l’importance ces dernières années. L’implantation de sociétés de gestion des plantations telles que la SOGB (Société des caoutchoucs de Grand Bereby), l’HEVEGO (Société hevegole de Go) et SAPH (Société Africaine de Plantation d’Hévéa) a développé la culture de l’hévéa. La culture du palmier à huile a connu un essor dans la région grâce à la présence du complexe agro-industriel de la PALMCI de Tabou.

A côté des cultures de rente, il existe des cultures vivrières (igname, patate douce, manioc, riz, maïs) et légumières (aubergines, gombo, piment, chou, concombre, laitue) pratiquées principalement par les femmes, parfois organisées en groupement pour la production et la commercialisation. L’exploitation forestière est intense. De nombreux exploitants abattent des billes de bois dans les forêts du district du Bas Sassandra et les revendent soit aux nombreuses scieries installées principalement à San Pedro, soit les vendent à l’étranger. Devant la raréfaction du bois dans la région, les exploitants vont s’en procurer notamment dans le grand Ouest de la Côte d’Ivoire.

Du fait de sa végétation, de son climat humide et de par la culture des populations, le district du Bas Sassandra n’est pas une zone naturelle d’élevage. Mais grâce à l’appui notamment de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), cette activité prend de l’importance avec l’élevage de bovins et ovins, des porcins et des volailles.

La pêche ne doit pas être oubliée. On distingue deux types de pêche dans le district. La pêche artisanale qui est le fait des ressortissants ghanéens et libériens pour la plupart et la pêche industrielle pratiquée en haute mer. Source votresanpedro-ci.com