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Gassin
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Je m’intéresse au territoire de Gassin où je me trouve désormais et plus largement du territoire de la presqu’île de Saint-Tropez et du golfe de Grimaud et au Var. J’apprécie également traduire les pages issus de Wiki étrangers après des recherches infructueuses sur le versant français, quel que soit le sujet. J’ai commencé à utiliser en Wikipédia en 2006 sous un précédent nom, avec des thématiques principalement liées à mes études à ce moment-là, et recommencé sous ce nom-ci en 2016.

Travaux

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Cela m’a conduit à vouloir améliorer certains articles touchant ce secteur et j’ai depuis participé à la rédaction de la page Gassin, les catégories [[1]] et à d’autres associés : le Château Bertaud, le Jardin botanique privé L’Hardy-Denonain, le Château Minuty, la Vie politique à Gassin, Rollet de Garcin, Village de vacances du CCE Air France Le Graffionier et différents objets touristiques : le haras de Gassin, le golf international, la plage de la Moune, l’hôtel Villa Belrose..

Et cela m’a conduit à participer également à d’autres thèmes comme les Races chevalines de France pour y ajouter la race des Eygues évoquée par quelques articles et différents ajouts, corrections au gré des balades...

Note à voir pour plus tard.Ouvrage récent Émilien Réveillon, Tourisme de masse et atteintes environnementales du milieu marin. Golfe de Saint-Tropez (1955-1985), Marseille, Aix-Marseille Université, , 217 p.

Master 2-Histoire et Humanités, année 2018-2019. Sous la direction de M. Daniel Faget, Maître de conférences HDR à Aix-Marseille Université

Statistiques

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Elles sont visibles là.

Fiches envisagées, à créer-

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-Rousseli. Cépage

-Utilisateur:Logret de Carlin/Donatien Moulton

- traduire https://en.m.wikipedia.org/wiki/Angus_Barbieri%27s_fast -Klaus Meister

-Utilisateur:Logret de Carlin/Suéltères

-Travailler sur Table d’orientation https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6491686j/f49.image.r=%22tables%20d’orientation%22?rk=343349;2 sur les tables d’orientation l’orographe de Schrader.

-Utilisateur:Logret de Carlin/Chambre d’industrie touristique

-Sur les plages de Pampelonne - Notes d’une intervention de Guy Martin sur la restructuration 2018-2020.

Utilisateur:Logret de Carlin/Route des vins de Provence

Divers

https://fr.m.wikipedia.org/w/index.php?title=Utilisateur:Logret_de_Carlin/fit_2019#Atout_France https://fr.m.wikipedia.org/w/index.php?title=Utilisateur:Logret_de_Carlin/reforme_station_tourisme#

-****Bourrian

-**Domaine du Bourrian

-***Route départementale 61

-****Musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez (). Mettre photos. Pour mémoire : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Collections_of_Mus%C3%A9e_de_la_Gendarmerie_et_du_Cin%C3%A9ma?uselang=fr ; Pour mémoire bis : Utilisateur:Groupir !/Musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez rajoutera les parties qu’il avait travaillé.//

-*Félix Ayot, maire de Gassin, président du syndicat d’initiative de Saint-Tropez

-***Course de côte de Gassin

-*Utilisateur:Logret de Carlin/Tourisme à Gassin

Tropez Béraud (4/2/1916, Saint-Tropez - 10/12/2001, Marseille). Homme d’affaire. Créateur du Domaine Tropez en 1996[1], négociant en vin[2]. Conseiller municipal à Ramatuelle[3]. Il est l’objet principal d’un article de Simone de Beauvoir. Il est cité dans la bio de Françoise Sagan[4]. Il a créé et possédé de nombreux établissements à Saint-Tropez, Ramatuelle et Gassin : le Domaine Tropez (Gassin), le Bar du Port (Saint-Tropez), L’Hôtel La Figuière (Ramatuelle)[5]. Il repose au cimetière marin de Saint-Tropez[6]. Divers[7]. En 1994, deux ans avant la création du Domaine Tropez, il est répertorié comme négociant au nom de "Établissement Tropez Béraud & Cie La Foux" et domicilié à Cogolin[8]. En 1999, évoquant le premier millésime rouge pour 1996 il est indiqué que le 1er rosé est également sorti en 1996[9].

PEUT ETRE FUSIONNER LES DEUX SUIVANTS ?

-****Carrefour de la Foux

-****Utilisateur:Logret de Carlin/Hippodrome de La Foux

-Rédacteur territorial (ébauche rédacteur territorial)

-****Domaine Bertaud-Belieu

-*Helmi Pfeiffer-Wipp, artiste peintre

Hôtels remarquables :

-***Kube Hotel

-****Le Mas de Chastelas (Mas de Chastelas)

-->travaux en cours

Taxe de séjour : RU ; EN ; DE ; NL ;

Léon Bancal,

Château de la Martinière, château fictif créé par Luncida Riley et placé à Gassin dans Le Domaine de l’Héritière.

En cours : Utilisateur:Logret de Carlin/Donatien MoultonEn cours : Utilisateur:Logret de Carlin/Buford Pusser

Traductions https://en.m.wikipedia.org/wiki/Secret_Army_Organization https://en.m.wikipedia.org/wiki/Robert_DePugh https://en.m.wikipedia.org/wiki/Minutemen_(anti-Communist_organization


Puimoisson

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[10]



Articles publiés :

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Histoire

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Article Athénopolis - brouillon Athénopolis

Guerre russo-circassienne (br : Utilisateur:Logret de Carlin/Guerre russo-circassienne)

Provence
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Vie politique à Gassin

Rollet de Garcin autres sources https://bibnum.ville-frejus.fr/viewer/6693?medianame=b830616201_levar_1897_01_10_000003&q=gassin#page=3&viewer=picture&o=search&n=0&q=gassin

Noms de rues et toponymes de Gassin (toponymes de Gassin)

Affaire du 15e Corps (L’affaire du 15e Corps)

Musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez (Utilisateur:Logret de Carlin/Musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez)

Giuseppe Sasia, assassin en série : https://archives.var.fr/article.php?laref=2807&titre=execution-capitale-de-sasia-giuseppe-1935- ; https://archives.var.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo1OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTEtMjEiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTQ6ImV4cG9fdmlydHVlbGxlIjtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czo0OiJyZWYxIjtzOjM6IjMwOCI7czo0OiJyZWYyIjtzOjQ6IjI4MDciO30=#uielem_move=88%2C-482&uielem_zoom=74 (Utilisateur:Logret de Carlin/Giuseppe Sasia)

-Apacheta

Vigilantisme
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-Republican Action Against Drugs (Utilisateur:Logret de Carlin/Republican Action Against Drugs)

-Sombra Negra (Utilisateur:Logret de Carlin/Sombra Negra)

-People Against Gangsterism and Drugs (Utilisateur:Logret de Carlin/People Against Gangsterism and Drugs)

-Minuteman Project (Utilisateur:Logret de Carlin/Minuteman Project)

-Dark Justice (Utilisateur:Logret de Carlin/Dark Justice (group))

Seconde Guerre mondiale
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-Réseau Hunter (Réseau Hunter)

-Fédération de l’amicale des réseaux Renseignement et évasion de la France combattante (Fédération de l’amicale des réseaux Renseignement et évasion de la France combattante)

-Maurice Belleux

-Raymond Couraud - (Raymond Couraud)

-Hans Herbert Schweitzer

-Affaire du Laconia

Patrimoine

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-L’Androuno (-L’Androuno) [sources :

Château Bertaud

Jardin botanique privé L’Hardy-Denonain

Village de vacances du CCE Air France Le Graffionier

Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion de Gassin

Église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gassin

Nouveau village de Gassin

Usine de torpilles de Gassin (Utilisateur:Logret de Carlin/Usine de torpilles de Gassin)

Services publics

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Lycée du golfe de Saint-Tropez Utilisateur:Logret de Carlin/Lycée du golfe de Saint-Tropez

Pôle de santé de Gassin

La Bouillabaisse (plage)

Plage de la Moune (Plage de la Moune)

Terroir

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-amélioration : Château Minuty

-création : Côtes-de-provence Notre-Dame-des-Anges (brouillon Logret de Carlin/Côtes-de-provence Notre-Dame-des-Anges)

-brouillon Louis Reich ;article Louis Reich.

Sedmoi Kontinent Utilisateur:Logret de Carlin/Sedmoi Kontinent

Sport et loisirs

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Golf de Gassin (Golf international de Gassin)

Azur Park (Azur Park)

Passage dans les Races de chevaux (le cheval Eygue)

Côtes-de-provence Notre-Dame-des-Anges (br Utilisateur:Logret de Carlin/Côtes-de-provence Notre-Dame-des-Anges)

Polo Club de Saint-Tropez-Haras de Gassin -Polo international de Gassin)

Fédération française de polo (très succinct)

Équipe de France de polo masculin

Handicap (polo) (traduction du wiki EN/ succinct)

Championnat du monde de polo 2017

Justin Gaunt (Justin Gaunt)

Javed Fiyaz (traduction du wiki EN)

Alshair Fiyaz

Tourisme

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Althoff Hotels

Villa Belrose (Villa Belrose)

Abel Ballif (président du Touring Club de France et acteur décisif du tourisme entre 1892 et 1919).

Georges Cany (brouillon : Utilisateur:Logret de Carlin/Georges Cany : fiche réalisée avec Gallica essentiellement. Finir de dépouiller le cas échéant : La Gazette des eaux : https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&startRecord=15&maximumRecords=15&page=2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20adj%20%22georges%20cany%22%29%20and%20arkPress%20all%20%22cb34349019v_date%22%20sortby%20dc.date%2Fsort.ascending et L’Auta https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20adj%20%22georges%20cany%22%29%20and%20arkPress%20all%20%22cb34475573v_date%22&rk=21459;2, Google books, etc.

Lucinda Riley auteur irlandaise

André Quellier peintre français

Guy Texidor (Gilles Valdès) (ébauche) peintre français

Aldo Killy, chanteur français des années 1960

Rachel Thoreau, parolière et éditrice

Blaggards (traduction) groupe musical rock celtique

Pete St. John (traduction) musicien irlandais

Marisa Pavan (participation) (actrice française) -> J’ai choisi l’amour (traduction) (film)

Maurin des Maures (spectacle) pièce de théâtre

Julien Féron (peintre français) (brouillon : Utilisateur:Logret de Carlin/Julien Féron)

Claude Baillon maître verrier français (brouillon : Utilisateur:Logret de Carlin/Claure Baillon)

Hans Herbert Schweitzer (brouillon 1 : Utilisateur:Logret de Carlin/Hans Herbert Schweitzer; 2 : Utilisateur:Logret de Carlin/Hans Herbert Schweitzer2)

Nadine Landowski

Coriolano Malagavazzo (br : Utilisateur:Logret de Carlin/Coriolano Malagavazzo)

Musique internationale
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Rhonda Vincent (Utilisateur:Logret de Carlin/Rhonda Vincent) chanteuse country

MAJ Kawaii metal Utilisateur:Logret de Carlin/Kawaii metal genre musical

Personnalités

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Benoît Bartherotte (Benoît Bartherotte) homme d’affaires

Charles S. Cohen, milliardaire américain, producteur de cinéma (Utilisateur:Logret de Carlin/Charles S. Cohen)

MAJ : Artūras Zuokas (MAJ par traduction) homme politique balte

Wouter Guis (Wouter Guis) homme d’affaires : page supprimée.

Arthur Rinderknech [[2]] : page supprimée.

Mart Helme Utilisateur:Logret de Carlin/Mart Helme homme politique balte

Paddy Wilson ; Utilisateur:Logret de Carlin/Paddy Wilson homme politique irlandais

Nicolas-François Milet de Monville (brouillon Nicolas-François Milet de Monville) architecte militaire

André Lefèvre (scoutisme) (brouillon André Lefèvre (scoutisme))

Jean-Luc Brunel (participation)

René Journiac (participation)

Autre histoire

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Attaques des unités soviétiques de l’OMON contre les postes-frontières lituaniens (ébauche ici)

Clan na Gael

Michael Keogh (soldat) (Utilisateur:Logret de Carlin/Michael Keogh (soldier))

Brigade irlandaise (Première Guerre mondiale)

Irish commandos (Utilisateur:Logret de Carlin/Irish commandos) Brigade irlandaise du Transvaal

Opération X (Opération X (guerre d’Indochine))

Secret Army Organization (brouillon : Utilisateur:Logret de Carlin/Secret Army Organization)

Mort de Linda Norgrove (brouillon : Utilisateur:Logret de Carlin/Death of Linda Norgrove)

Autre géographie :

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Traductions : Rykantai ; Kaniūkai ; Medininkai ; Belazariškiai ; Buivydžiai ; Glitiškės ;

Traductions diverses

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Nous avec l’Italie ; L’Italie aux Italiens (page supprimée par un individu) ; Utilisateur:Logret de Carlin/Le Peuple de la Famille ; Utilisateur:Logret de Carlin/L’Italie aux Italiens ;

Clip OS (Utilisateur:Logret de Carlin/CLIP OS) ; Caniama (Utilisateur:Logret de Carlin/Canaima (système d’exploitation))

Freia (Chocolate) (Utilisateur:Logret de Carlin/Freia (chocolate))

Informations diverses à creuser

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Il semble avoir existé à Gassin un journal, Le Réveil agricole[11],[12].

"Projet de construction de la cité lacustre au lieu-dit La Foux à Gassin (année inconnue), par les architectes André Lefèvre et Jean Aubert."[13]

L’architecte Guy Rottier a créé des plans pour une maison à Gassin en 1969. Elle reste à l’état de projet[14].



Cinéma à Gassin

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Films tournés a Gassin, le classement de la catégorie "Film tourné à Gassin" au 19/10/2019

Test de galeries pour l’article Gassin

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à ajouter : la tour du v

Modèle:Message galerie 2

La faune compte 14 espèces patrimoniales : pour les oiseaux le circaète Jean-le-Blanc, le faucon hobereau et le Petit-duc scops en espèces déterminantes ainsi que des pics épeiches et des bruants ortolans ; des tortues d’Hermann (Gassin fait partie des communes où s’applique le plan national d’actions en faveur de la tortue d’Hermann), des cistudes d’Europe et des lézards ocelés pour les animaux terrestres ; le cardiophorus exaratus, l’amaurops abeillei et l’amaurops aberrans ; le cyclops halicyclops septentrionalis et enfin la limace deroceras.*

Catastrophes naturelles et incendie

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La commune qui a compté et compte toujours de larges pans de forêts a été touchés par de nombreux incendies. Plusieurs ont marqué les esprits. En 1912, deux violents incendies touchent la commune, dont une ferme détruite dont les animaux périssent brûlés[15],[16].

En 1894, un terrible incendie touche Gassin et Ramatuelle[17],[18],[19].

En 1898 des inondations touchent la commune et conduisent à l’arrêt plusieurs jours de la ligne Sud-France car « obstruée en quatre endroits différents par des éboulements occasionnés par les pluies, entre Cavalaire et Gassin, La Croix et Cavalaire, La Faux et Gassin, Sainte-Maxime et Grimaud »[20].

Durant l’été 1927, où le Var est largement touché par les incendies, la commune subit un feu en août qui nécessite la réquisition des troupes du 3e régiments d’infanterie de marine et les marins de l’aviation maritime d’Hyères. Le feu parcourt de nombreux hectares et menace des habitations[21]. Deux incendies dévastent environ 700 hectares de forêts[22]. À Cavalaire, le feu supposé criminel détruit une zone étendue entre le cap Cavalaire, le mont des Prodel et le pont du chemin de fer. Les habitants de fermes brûlées sont relogés[23],[24],[25],[26]. Il semble avoir été déclenché par des escarbilles éjectées par un train alors que la voie n’est pas protégée comme prévu[22]. À Gassin, la colline qui part du village jusqu’à la mer est totalement détruite par un feu qui est déclenché pour une raison inconnue le 9 août ; la population penche pour un acte de malveillance[22]. La Vernatelle est touchée, et l’incendie et aggravée par les munitions datant du débarquement[27].

« Nous enregistrions hier une accalmie qui permettait l’espoir d’en finir avec l’incendie qui a éclaté entre Gassin et Ramatuelle, aux quartiers de Patapan, Valdérian et des Marres.

Mais nous avions compté sans le mistral qui reprenant avec plus de violence, fit repartir le feu samedi vers 13 heures, atteignant rapidement le quartier de la Rouillère et menaçant les habitations de M. Ladouceur. Grâce à l’intervention de M. Isnard Marcel, entrepreneur de transports d’autobus Ramatuelle-Saint-Tropez et de M. Garibo, les défenseurs purent être transportés immédiatement au secours des bâtiments menacés et eurent la satisfaction de réussira protéger ceux-ci d’un désastre certain. Pendant ce temps l’incendie se propageait vers le Sud-Est et regagnait les hauteurs de Valdérian, continuant sa marche dévastatrice jusqu’à Pampelonne par les bois du domaine de MM. de Gasquet. Le château de Pampelonne leur appartenant n’eut pas à souffrir du sinistre par suite des précautions permanentes prises par les propriétaires intéressés.

Le soir, après une série de contrefeux bien ordonnés et magistralement exécutés, l’incendie se calmait. Des gardes volontaires de nuit eurent raison des derniers soubresauts de ce vaste incendie qui vient de détruire près de cinq cents hectares de forêts de chênes-liège et de pins.

Nous notons une fois de plus l’activité inlassable des populations de Ramatuelle et de Gassin et nous les félicitons vivement de loup esprit de solidarité et d’initiative. Une mention toute spéciale est. due au dévouement des dames qui ont spontanément porté sur les lieux du sinistre, des boissons rafraîchissantes et du réconfort à ceux qui combattaient le fléau

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le feu paraît complètement maîtrisé. On ne signale aucun accident de personnes. »

[28]

En 1929, un incendie parti de Cavalaire atteint Gassin et détruit un préventorium accueillant 300 enfants[29].

En 1930 un départ de feu est constaté près de la voie ferrée[30].

1931. Un très important incendie, partie de la baie de Cavalaire s’étend sur 50 kilomètres de front jusqu’à Collobrières et touche notamment Gassin. Le préfet se rend sur place et d’importants détachements militaires sont détachés des régiments d’artillerie de Draguignan, des tirailleurs sénégalais de Roquebrune et Puget,des marins du centre d’aviation de Fréjus attaquent le feu côté est, tandis que des marins du centre aéronautique de Cuers-Pierrefeu et du centre d’aviation du Palyvestre d’Hyères, et du dépôt de Toulon interviennent côté ouest. 3000 hectares sont détruits au 23 août 1931[31],[32],[33].

En septembre 1936, un important incendie se déclenche et part en direction de Ramatuelle, alors qu’un autre feu touche Saint-Tropez[34],[35].

En 1950, un très grave incendie ravage le golfe de Saint-Tropez depuis Cavalière. Le feu est déclenché par deux campeurs côté sud. La forêt entre Gassin et La Croix-Valmer est touchée[36]. Le feu se propage durant plusieurs jours[37]. Un adolescent incendiaire est arrêté au nord. Le coût des dégâts est estimé à 1 milliard. 10 000 hectares ont brûlé entre « Cavalière, Cavalaire, la Croix-Valmer, Gassin, Beau valien, Sainte-Maxime, Cogolin, La Mole et Collobrières, la plus grande partie des forêts de chênes, des Châtaigneraies, des pinèdes ont été la proie des flammes. 10 000 hectares de collines boisées ne sont plus maintenant qu'un amas de charbon et de cendres. Seule, la forêt domaniale du Dom a été épargnée. Entre Cavalière et Cavalaire, dix immeubles ont été détruits ou fortement endommagés. Il faut noter encore le château de l'Ethel, une villa près de Sainte-Maxime et quelques maisons dans la commune de Cogolin. »[38],[39]. [40],[41].

En 1977, un feu touche la commune[42].

Sur la géologie

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Le Massif des Maures est la branche orientale de la vieille chaîne hercynienne (varisque), formant la chaîne pyrénéo-provençale, massif qui s’étendait des Pyrénées à l’Estérel et comptait alors la Corse et la Sardaigne. Il s’est constitué du Dévonien au Permien au Paléozoïque et n’a pas été touché par la surimposition alpine posérieure. Il se distingue nettement du reste de la Provence calcaire. Il en est séparée par la dépression permienne s[43]. On retrouve à Gassin des leptynites-amphibolite complexes, biotite-grenat-sillimanite-gneiss (https://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/objets/Images/chaine-varisque-France/chaine-varisque-France-66.jpg) . On trouve à Gassin des complexes leptyno-amphiboliques similaires à ceux du Massif Central et du Massif Armoricain.

A propos de Gassin

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Citations

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« Magnifique village médiéval perché »[44].

Lucinda Riley.

«... Et Gassin... où il fait si bon vivre, paresser, boire le soleil et le vin, admirer les quatre horizons avec la certitude qu’ils ne seront jamais deux fois pareils.»

Marie Mauron.

« L’amphithéatral village de Gassin »

(Ardouin-Dumazet, Voyage en France[45]).

« Gassin, station d’où une route de voiture monte à droite, à travers bois, [...] au haut d’un promontoire (de la terrasse de l’église, admirable panorama) »

(Paul Joanne, Les stations d’hiver de la Méditerranée[46]).

« Point de vue remarquable sur le golfe de Saint-Tropez »

()

« Les agglomérations de Gassin et Ramatuelle, très distantes du front de mer, sont des attractions charmantes en elles-mêmes par leur pittoresque et les panoramas que l’on découvre de leurs situations élevées[…]. L’agglomération de Gassin, très distante du front de mer est caractérisée par une silhouette pittoresque se profilant au sommet le plus élevé d’une colline (côte 195). Dans cette petite ville, une terrasse à l’est de l’église domine le golfe de Saint-Tropez, le panorama s’étend jusqu’au-delà de l’Estérel ; c’est un des points d’attraction touristique analogue à celui que nous signalons d’autre part à Ramatuelle »

(Projet Prost d’aménagements des communes du Var, archives départementales[47]).

« Gassin, petit village exquis et réprobateur qui, du haut de ses deux cents mètres de coteaux, contemple depuis trente ans les excès de sa folle sœur : Saint-Tropez »

(Françoise Sagan, Avec mon meilleur souvenir)[48].

« Un des plus grands paysages qui soit »

(Paul Landowski, Journal[49]).

« La Foux : admirables pins évasés en parasol, très hauts, aux fortes branches.

Au loin, la mer prend une couleur bleue vers le cap de Saint-Tropez. Sur une rivière, un petit pont avec une balustrade en fer. Deux voiturettes à caisson jaune courent dessus... Des bois touffus de pins, de chênes-lièges et de châtaigniers, avec de beaux verts, de beaux roux et quelques tons violets par-ci par-là... A présent, des oliviers à la courte taille, à la cime blanchissante... Sur une hauteur, un bourg ramassé autour de son église au clocher trapu. C’est Gassin. Nous allons tantôt entre deux murs de roc roux, tantôt entre de sveltes roseaux. La Croix : coquette gare, au haut d’un perron, avec des mimosas et des plantes grasses. La route descend dans des vallons environnés de collines. Un golfe là-bas, charmant. Le jour va déclinant. Le ciel couvert a des lueurs et des teintes fines. Je vois luire un phare au loin. La côte, la mer, les terres, la mer. Le crépuscule sur tout cela. Pardigon : belles volutes de la mer qui déferle. Cavalaire : la nuit tombe. Le Dattier : dans le clair obscur, les saules difformes et la mer vaporeuse.

Une bande de lueur mourante à l’horizon. »

Jean Moréas, Feuillets, Paris, Editions de la Plume,

« Le 13. Le capitaine m’a envoyé trois matelots, un Corse, le second à moitié Italien, le troisième Provençal, ne possédant pas à eux tous assez de français pour une heure de conversation. Nous nous mîmes en chemin à travers les montagnes, les sentiers tortueux, les lits de torrents, et nous nous trouvâmes enfin au village de Cassang (Gassin), sur le sommet d’une hauteur et à plus d’une lieue d’où nous devions nous rendre. Les matelots se rafraîchirent ; deux d’entre eux avec du vin, l’autre ne voulut jamais prendre que de l’eau. Je lui demandai s’il se sentait aussi fort que les autres avec ce régime. «Certainement, me répondit-il, aussi fort que tout autre homme de ma taille. » Je serais longtemps, je crois, avant de trouver un marin anglais qui veuille se prêter à l’expérience. Pas de lait ; déjeuné avec du raisin, du pain de seigle et de mauvais vin. On nous avait donné ce village, ou plutôt celui que nous avions manqué, comme très triche en mules ; mais le propriétaire des deux seules dont on nous parla étant absent, je n’eus d’autre ressource que de m’arranger avec un homme qui, pour 3 livres, me mena à une lieue de là, à Saint-Tropez, en faisant porter mon bagage sur un âne. En deux heures je gagnai cette ville, dans une jolie position et assez bien bâtie sur un beau bras de mer. Depuis Cavalero il n’y a que des montagnes couvertes, pour les dix-neuf vingtièmes, de pins ou de misérables arbustes toujours verts. »

Arthur Young, Voyages en France.

« Village-piton, perché, avec des remparts, ruelles et passages charmants, escaliers, pierre et portes en bois, façades cachées sous les bougainvilliers ».

Architectes de l’ATM.

« Gassin, village bâti au sommet d’une promontoire qui commande Saint-Tropez et la baie de Cavalaire »[50].

La Presse, 23 février 1909.

« Le train frôle des roseaux, se faufile au pied de Gassin, dans un décor moitié provençal, moitié breton ».

Paul Risson, Le Siècle, 11 mars 1906[51].

« Je ne pense pas qu’un tapage nocturne ait jamais résisté à Gassin, altier et doux... On ne fait pas la bringue entre un porche et une façade antique à volets clos ».

Colette, Journal à rebours, 1941.

« Dans les collines au-dessus de la côte se trouvent un certain nombre de villages perchés, où il est presque possible d’imaginer que Saint-Tropez n’existe pas. L’un de ces villages est Gassin. Petit et pittoresque, il est principalement connu pour ses anciens moulins à vent - les Moulins de Paillas - et pour ses vues imprenables sur la mer au loin ».

Daniel Silva, Moscow rules, 2008.

« Gassin et Ramatuelle sont deux petits villages juchés sur deux hauteurs, un peu en arrière de la mer, dans la presqu’île de Saint-Tropez. On y parvient par une route qui traverse une forêt basse de pins et de chênes-lièges. Ils apparaissent tout à coup, au détour d’un virage, Gassin assez vite, Ramatuelle beaucoup plus tard, entourés d’arbres perchés à flanc de colline. On les atteint l’un et l’autre comme dans ces dessins animés où la route blanche, dans la forêt verte, tourne négligemment autour des collines, vers le vieux château qui les couronne. En arrivant près de Gassin, Jacques, qui connaissait la région, montra à Bénédicte les maisons d’un acteur célèbre, d’un peintre en vogue, d’un antiquaire, d’un journaliste connu ».

Jean d’Ormesson, L’Amour est un plaisir, 1956.

« La place de Gassin n’est tout entière qu’une terrasse. Ses micocouliers, ses tables, ses jeux de boules sont bordés, d’un côté, de cafés, de l’autre, par la mer qu’on voit briller au loin, après les fermes, la route, les vignes qui s’étendent dans la plaine. Ils étaient assis le long du mur qui forme comme la limite entre le village et sa vue. — On devrait vivre ici, dit Bénédicte [...] ».

Jean d’Ormesson, L’Amour est un plaisir, 1956.

« Gassin se donne tout entier à sa vue admirable. Ramatuelle est plus secret : la mer ne s’y révèle que par des échappées étroites, d’une fenêtre haut perchée, au détour d’une rue, entre deux maisons. Gassin s’ouvre sur sa place qui donne sur la plaine ; Ramatuelle se referme autour de la sienne avec la négligence des riches ».

Jean d’Ormesson, L’Amour est un plaisir, 1956.

« Pour aller travailler, il traverse l’un des plus beaux paysages du monde. À gauche de la route, les collines et le vieux village sarrasin de Gassin. À droite, la mer, qui, à cette heure, a la couleur des sardines fraîches. Derrière lui, son village : St-Tropez ».

Marguerite Duras, « Monsieur Tropez de Saint-Tropez », 1956.

« Je déambulais dans une campagne extrêmement cultivée, surtout en vignobles, lorsque je vis se dresser à ma gauche, tout au sommet d’un piton abrupt et fort boisé, un gros village roussi par le soleil. Vues d’en bas, ses maisons aux pierres cuites et recuites semblaient s’accrocher l’une à l’autre dans la crainte de dégringoler dans la plaine.

Je demandai le nom de ce village ; il s’appelait Gassin, et, comme mon étape était près de finir, je décidai de grimper la rude côte et d’aller m’y refaire.

Vous vous imaginez bien Gassin perché en haut de sa colline, tassé dans un tout petit espace, avec ses vieilles rues tortueuses, étroites et pittoresques.

De là-haut, une vue incomparable : du côté du nord la grande plaine jusqu’à la chaîne les Maures, par-dessus Cogolin où l’on fabrique des pipes en racine de bruyère, et Grimaud planté, lui aussi, sur une éminence ; du côté du sud, au delà d’un dévalement mouvementé de forêts de chênes-lièges, la haute mer immobile et bleue.

Je ne voulais rester à Gassin que quelques heures ; il se trouva que j’y demeurai près d’un mois. J’avais rencontré, à l’auberge où j’étais entré pour déjeuner, un accueil si cordial, des visages si sympathiques ; on m’avait ouvert, pour les ablutions que je souhaitais, une chambre si riante et si propre dans sa simplicité, que l’envie m’était venue d’y coucher. Puis je fus pris par ce charme de me sentir, là-haut, complètement isolé du reste du monde.

Gassin vivait sur soi-même et de soi-même.

Les communications y étaient rares et difficiles. On ne descendait de Gassin que s’il fallait absolument en descendre ; le chemin était âpre et long.

Je me sentais là tout à fait perdu et j’étais enchanté. Un assez curieux phénomène, surtout, m’intéressait, qui se passait en dedans de moi. Je ne me considérais plus de mon point de vue ordinaire, mais d’un point de vue nouveau qui devait être celui des habitants de la petite ville. Je m’apparaissais comme un individu assez falot, ayant vécu jusque-là hors de la réalité, agité de mille choses vaines. La vérité n’était-elle pas dans cette existence fermée à tous les bruits, repliée sur elle-même, féconde en impressions lentes et durables ? Je ne recevais aucune lettre, je ne lisais plus de journaux et je m’apercevais qu’on peut si bien vivre sans les unes et sans les autres, sans ce dispersement de pensées qu’ils vous apportent ! ».

Pierre Valdagne, « Gassin et ses morts », 1920.

« Gassin, étrange petite cité, juchée sur un sommet aride, sarrasine, d’aspect sordide, ruineuse, et que le crépuscule embellit dans son isolement d’un charme un peu sinistre, et d’où la contrée apparaît tout entière, âpre, sauvage et désirable, sous la splendeur du ciel quasi-africain, bordée d’une mer dont le bleu profond s’orne toujours d’une ruche d’argent.  »

Robert Scheffer, « Les Maures », 29 juin 1916[52].

« Un site, tel qu'Horace eût déserté Tibur,

De grands bois d'oliviers d'une douceur austère,

Un silence profond, sur la mer solitaire,

Seuls, mugissent les flots au pied des monts d'azur.


Sur un sommet désert, au sol ingrat et dur,

Seul vestige pieux d'un ancien monastère,

Un Christ battu des vents émergeant d'un calvaire,

Sur un amas de rocs se dresse dans l'air pur.


Des couvents désertés, tout baignés de tons roses,

Penchent sur les coteaux dans le calme des choses

Leur front évocateur des célestes espoirs,


Et derrière Port-Cros, des couchants d'or féeriques,

Rutilants, éternels, éclairent, aux beaux soirs,

D’un panthéiste éclat ces débris liturgiques. »

J. Gorichon-Baillet, La Croix de Cavalaire[53].

« Depuis cinq ans bientôt, Mme Aline habitait dans la région des Maures que si peu de touristes connaissent.

Cette côte attrayante l’avait séduite parses gracieux contours, par ses grèves dorées et ses eaux transparentes, mais c’était surtout les arbres merveilleux et la végétation exubérante qui l’avaient retenue.

Dans les découpures de la presqu’île de Camarat, Gassin l’avait conquise par sa situation sans pareille sur la cime qui domine la Méditerranée, et la côte jusqu’à Saint-Raphaël, et les Îles d’Or qui surgissent là-bas, et la plaine de la Foux, et l’Estérel, et les Alpes !… Spectacle d’un grandiose écrasant, dans un silence paisible… Et Mme Aline avait été conquise, car c’est la paix et le silence qu’elle était venue chercher là. »

Jean-Bernard Lasserre, L’Air pur[54].

« Gassin, un des plus jolis villages du Var. »

Carmen Tessier, France Soir, 1951.

« En face de la baie et dominant la mer de tous côtés, voici Gassin, village fortifié lui aussi, mais pour la protection des habitants de la côte menacée : dès l’annonce d’une invasion, les paysans quittaient leurs champs, leurs fermes, leurs bateaux et couraient s’enfermer dans la ville forte. »

Pierre Mornand [55]

« Gassin juché et installé sur son éminence, Gassin semble un navire qu'aucune tempête ne peut plus atteindre. Les temps ont passé (du moins espérons-le) où les barbares débarquaient et couraient apporter le malheur aux populations.

Du haut de sa splendeur, Gassin jouait alors le rôle de vigie, avertissant les habitants des contrées voisines des périls qui menaçaient. Le calme est revenu, la vigie est restée. »

— Louis Nucéra

Louis Nucéra[56]

«  82 SOUS LES EUCALYPTUS je vais assez souvent au café, à Hyères, ou à Saint-Tro- pez, ou à Cavalou, ou ailleurs... — Oui, mais, ce matin-là, c'était le lendemain du bal de Gassin où vous vous étiez accordé avec Rosine Suléran, et vos camarades, en vous inondant d'eau de Seltz, fêtaient votre succès, qu'ils considéraient comme le leur... — Je me demande en quoi tout cela vous regarde Extrait 2 : Quelle idée ont eu ces petites de courir à Gassin, en haut de cette montagne(...)Qui avait, le premier, parlé d'aller à Gassin P Chantal, assise sur son lit, aurait voulu que ce fût Rosine(...)Là-dessus, Bob avait dit que le jazz qui opérait à Gassin était excellent Extrait 3 : de Gassin(...)Ils avaient décidé de monter à Gassin et s'en allaient vers les voitures, en descendant une pente sablonneuse au »

— Camille Marbo

Camille Marbo[57]

« Le soir, après l'inévitable apéritif Chez Sénéquier à l'heure où il n'y avait plus un tabouret libre, on se ruait pour dîner soit à Gassin, soit à Ramatuelle, soit à Sainte-Maxime, soit à Nice, soit à Eden-Roc (Page 148)

Mais le dîner à Gassin, cette nuit, le sari sur la petite (...) (Page 86)

Gassin, qu'il s'appelait, le patelin (p. 78) »

Sidonie Basil (Anne-Marie Axel-Winspeare), Les Bourgeois du Bailli de Suffren, Julliard, 1963[58].

« A Gassin, le plus joli village de la presqu'île, trois restaurants braquent leurs terrasses sous le vieux belvédère au-dessus des remparts en promontoire »

Henri Gault[59].

« Un soir, voulant échapper à la foule, je l'invitai à dîner à Gassin, au restaurant qui se tient sur les remparts et d »

Bernard Gorsky[60]

« Des hauteurs de Gassin, la vue sur le parfait de la baie de Saint-Tropez »

Jean Coué[61]

« Un détour par le village perché de Gassin nous fait faire connaissance avec l'un de ces nids d'aigle comme nous en rencontrerons(...)Mais Gassin est particulièrement beau, avec ses maisons imbriquées les unes dans les autres, enlacées par des remparts, c'est le parfait observatoire d'où les Sarrasins — et leurs successeurs — surveillaient le littoral jusqu'à des distances considérables »

Alain Decaux[62]

« Trois cents mètres de clowneries, et tout autour, sur des milliers d'hectares, dans les collines de la presqu'île — Ramatuelle, Gassin, Camarat... — cette beauté, aujourd'hui calomniée, qui sera pourtant le paradis perdu du siècle prochain, et que, moi, je veux chanter au présent »

Françoise Parturier

« En dépassant Gassin perché sur son rocher, je songe aux burgs du Rhin et de Bavière, avec leurs murs puissants où vient mourir le souffle des « petites » explosions nucléaires »

Anne Loesch[63]

« 119 SAINT-TROPEZ - SAINT-MAXIME entre des rochers conduit à travers bois au haut du promontoire sur lequel est perchée la ville de Gassin, dont la vieille église domine Grimaud, Saint-Maxime, le golfe de Saint-Tropez, le cap et la baie de Cavalaire, les îles de Bagueau, de Port-Cros et du Levant »


Alfred-Jean Broquelet[64]

« Je me suis perdu en allant de Gassin à Ramatuelle, si ce monsieur qui avait un petit paquet à la main ne nous avait pas tout montré nous y serions encore. Oh ces montagnes. La Provence ! C'est la Provence ! »

Max Jacob[65]

« C'est un très vieux village qui (…) a su garder, grâce à sa solide ceinture de remparts, une très noble allure, un air hautain et dominateur, se tenant fièrement campé sur une des crêtes de ces montagnes des Maures qui dominent la Méditerranée, en arrière de Saint-Tropez.

Du chemin de ronde qui, du haut les remparts de Gassin, permet de scruter l’horizon fort loin dans toutes les directions on découvre un panorama qui est probablement un des plus admirables de cette côte méditerranéenne pourtant si riche en beautés naturelles. »

Charles Dulot[66]

« « Gassin », étrange petite cité surélevée et entièrement fortifiée où les peu nombreux habitants vivent dans un isolement complet et sont vraiment d'un autre âge. Du clocher de l'église, qui date du dixième siècle et recèle de riches reliques, on distingue toute la crête neigeuse des Alpes et, plus au sud, la Corse. »

Marcy Ducray[67].

« Nous avons déjà dit que la plupart des centres habités de la contrée occupent <les hauteurs fort escarpées* Les hameaux nouveaux, ont peu à peu, déserté ces positions, gênantes à notre époque, et ils se multiplient en avançant vers la mer. Mais, entre les plus anciens, Gassin se fait remarquer par sa position sur une crête aiguë, absolument escarpée de tous côtés, atteignant au moins 200 mètres d’altitude. »

Valentine Vattier d’Ambroyse[68].

Œuvres d’art sur Gassin :

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  • André Roussel, La ramade de Bellieu [Belieu][69]
  • Jeanne Condat, Petite cour à Gassin, aquarelle[70] (éléve de Vignal)

Mention de Gassin :

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René Le Bourg, Le ciel entre les toits, roman paru dans Les Dimanches de la Femme, supplément à La Mode du Jour (1924-1926). (gallica)

J. G., "Camp scout - troupe du Christ-Roi, 8e camp de la 11e Saint-Pé", Annuaire de l’Institution secondaire libre de Saint-Pé, Institution secondaire libre, (Bagnères), 1937. (en ligne)

J. Gorichon-Baillet, La Croix de Cavalaire, poème[71]

Euardo de Soto expose à la galerie municipale en 1972[72]. Il a existé une course nommé "Le grand vert" (ou au moins avec "vert" dedans), circuit vtt comprenant au moins la montée de Villevielle. Organisé avec Var Matin (avec Ernest Rodriguez OMACL). Ravitaillement cimetière années 90.

Albert-Jean, Le Retour du printemps[73],[74].

Jean d’Aigraives, Le Maître-Coq du Kamtchatka, Dimanche illustré, publié en feuilleton à partir de février 1938 avec des illustratuins de Georges Dutriac[75] (et chez Plon, collection Aventure, n°13, 1932, avec des illustrations d’Ergès. Hachette, 1936.[76],[77]

Dominique (1938?-1992) Auteur du texte Dallayrac, Sylvain. 1, Et le bonheur, maman ? / Dominique Dallayrac, (lire en ligne)[78]

Dans le roman de politique-fiction de Catherine Clessis, La Dangereuse illusion, publié en 1977, l’auteur imagine l’enlèvement du fils d’un ministre socialiste à Saint-Tropez retrouvé quelques jours plus tard à Gassin[79].

Camille Marbo évoque Gassin dans au moins deux oeuvres : [80] et [57].

Gassin est l’objet d’un passage dans Le Marginal de Paul Chantrel et Jean-Claude Hallé, [81]:

« Elle avait rêvé de ces longues journées amoureuses passées en tête à tête avec son amant. Et tout semblait se retourner contre elle : elle n'aimait pas la voile et seule la mer semblait distraire Diégo ; elle adorait paresser au lit : il se levait dès l'aube ; elle souhaitait l'éblouir ? Le seul dîner où elle l'avait traîné avait tourné à la farce. Ils avaient été invités chez un vague prince italien à la taille courte, replet et sanglé qui, après Françoise Sagan, avait loué à Gassin la maison d'un célèbre décorateur de théâtre, et que les commerçants du village détestaient car ils faisaient venir le moindre de ses légumes chez Fauchon.

Ce soir-là, la maison, illuminée aux bougies, attendait tout ce que la Côte compte de traîne-Gotha, de marchands enrichis et de jeunes gens à la mode. À la tombée de la nuit, un car hollandais s'était arrêté entre les platanes, sur la place du village. Les touristes se dirigèrent vers le café le plus proche. Le cafetier leur indiqua alors le meilleur restaurant du pays qui, de plus, ajouta-t-il, était très bon marché : "cette maison, là-bas, où brillent des bougies"

La vague de touristes s'était répandue dans la maison en même temps que les premiers invités.

La méprise dura assez longtemps, et quand l'hôte s'en rendit compte, il perdit rapidement le vernis de son éducation pour retrouver les intonations des marchés romains de son enfance. "Et encore, vous ne l'avez pas entendu dans Carmen !" murmura Diégo, imperturbable, à l'oreille de Véronique. »

Dans Paul Gerrard [82]

« Au carrefour de Gassin, Dona emprunta brusquement une petite route pierreuse qui menait à la Bastide-Blanche »

Dans Jacques Chabannes, Le rendez-vous manqué[83] (Et les deux ont pu, sans attirer l’attention, s’embarquer à Gassin).


Sport

Le Tour de France passe à Gassin en 1964 ainsi que le Tour de l’Avenir avec une côte de 3e catégorie pour monter au village[84]. La montée de Gassin est à nouveau à l’honneur, mis au programme de plusieurs éditions du Grand-prix de Saint-Raphaël le premier jour[85],[86]. La "pente de GAssin est évoquée[87].

L’ACG a été créé après cela par jean-claude Ravel a priori

Pour mémo : roc d’azur longtemps par Ramatuelle/ Organisé 2 ans à Gassin puis à Fréjus.

Personnalités

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M. Rimbaud

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maire en 1905. reçoit les palmes académiques[88]

Bertin Robeuf / Roubœuf
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Maire de Gassin (1904-1914). Il est fait chevalier du mérite agricole en 1905[89]. Né le 29 mars 1871 fils du bouchonnier Joseph Robeuf[90].

Robert Dho

Maire de Gassin (1977-2001). Il est portraituré dans un roman de politique fiction[91].

accidents circulation bord de mer

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1937. Mort d’un deux roues... déjà [92]

Vie politique à ajouter

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En 1886, les élections se passent dans un climat tendu : une réunion donnée par Émile Ollivier s...[93]

Le four à pain

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Jusqu’en 1942, il existe un four à pain entre la rue

Les Amis des vieux villages varois (AVVV)

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L’association Les Amis des vieux villages varois est créée en 1938 à l’appel notamment d’Edmond Barbaroux, directeur de l’École des Beaux Arts de Toulon, le journaliste et écrivain Louis Henseling, et le journaliste Sirius Ravel. Le but de l’association est la protection des vieux villages, de leurs monuments et de leurs sites. La première présidence est assurée par le maître paysagiste Solia (il la conserve au moins jusqu’en 1955[94]) et le secrétariat général par Charles Bernard. Le siège de l’association est au numéro 11 rue Berthelot à Toulon (cotisation annuelle : 2 francs)[95].

L’association est liée aux efforts touristiques, autant dans l’organisation d’événements que par les partenariats avec les institutions locales (offices et syndicats) qu’avec l’agende de développement touristique (comité départemental du tourisme). En 1948, le président de l’association est membre du CDT[96].

Le tourisme institutionnel, sous la houlette des Amis des villages varois, organise un tourisme notabiliaire, qui durera jusqu’aux années 1960[97].

Le tourisme à cette époque, c’est d’abord et avant tout le sempiternel retour de scousins marseillais à la saison de la chasse, secondairement l’occupation estivale des vieux villages restaurés par des parisiens ou des étrangers". .

En 1974, l’association est animée par Louis Boyer. Le vice-président est Jean-Baptiste Gaignebet[98]. À la fin des années 1970, la présidence est assurée par Léo Lapeyre[99]. Le dirigeant socialiste Paul Maurel est vice-président[100], comme Marcel Laure[101].

L’association perdure. En 1980, elle publie un guide en partenariat avec les offices de tourisme et les syndicats d’initiative[102].

Elle apparaît dans plusieurs études sur le rapport à la pression démographique et l’urbanisme[103].

Elle publie un bulletin de liaison[104] et diverses publications (pour le cinquantenaire de la pièce de Jean Aicard, Forbin de Solliès[105], Germain Novilis[106]...).

Selon la notice de la BNF, l’association est absorbée en 1976 par l’Association varoise pour la sauvegarde de l’agriculture, de la nature et de l’environnement[107] (peut-être plus tard ?[108]).

Elle réalise notamment des campagnes d’affichage : "visitez les villages varois. Les amis des villages varois vous y invitent"[109] ; Les Amis des villages varois[110]. Robert Agussan en réalise une en 1965[111].

L’insurrection de 1851 dans le Var

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Cet article manque à Wiki* René Merle, L'insurrection varoise de 1851 : contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, Éd. Gaussen, (ISBN 978-2-35698-064-9, lire en ligne)

  • Provence 1851, une insurrection pour la République : actes des journées d'étude de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association 1851-2001, (ISBN 978-2-9514537-0-8, lire en ligne)
  • 1851, une insurrection pour la République : actes des journées d'étude de 1999 à la Tour-d'Aigues et de 2001 à Sainte-Tulle, Association 1851, pour la mémoire des résistance républicaines, (ISBN 978-2-9514537-3-9, lire en ligne)
  • Noël Blache, L'Insurrection du Var de 1851, la Table rase, (lire en ligne)
  • Défaite de l'armée des insurgés, C. Lacour éditeur, coll. « Rediviva », (ISBN 978-2-7504-4619-2, lire en ligne) ; Défaite de l'armée des insurgés à Aups (Var), le 10 décembre 1851, (lire en ligne)
  • Dominique Sampieri, La faux et le fusil : instauration, défense et renversement de la Seconde République à Hyères, 1848-1851, D. Sampieri, (ISBN 978-2-9514605-0-8, lire en ligne)
  • Ch Dupont, Les Républicains et les monarchistes dans le Var en décembre 1851, par Ch. Dupont,..., G. Baillière, (lire en ligne)
  • Ch Auteur du texte Dupont, Les Républicains et les monarchistes dans le Var en décembre 1851 , par Ch. Dupont,..., (lire en ligne)
  • Requier, Les Victimes du 2 décembre 1851, par Requier,... épisode historique et dramatique
     en 5 parties, précédé d'un prologue, impr. du Var,  (lire en ligne)* Timothée Trimm et le coup d'État, courte biographie. Appréciations de cet illustre
     chroniqueur sur les événements de décembre 1851, présentées aux 261,150 lecteurs et
     lectrices du "Petit Journal" , par un fusillé du Var, qui vit encore, Plataut, Roy et Cie (lire en ligne)
  • Émilien Constant, « Le département du Var sous le Second Empire et au début de la IIIe République , Tome I », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Association 1851 pour la mémoire des résistances républicaines,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Camille Duteil, Trois jours de généralat, ou un Episode de guerre civile dans le Var, décembre 1851, Impr. F. Rossi, (lire en ligne)
  • Alexandre Gariel, Le coup d'Etat de décembre 1851 dans le Var, imp. de Gimbert fils, Giraud, (lire en ligne)
  • Maurice BEL, Les condamnés à l’Algérie en 1852 dans le département du Var
  • Le Coup d'état du 2 décembre 1851 dans le département du Var, Centre départemental de documentation pédagogique, (lire en ligne)
  • Hippolyte Auteur du texte Maquan, Insurrection de décembre 1851 dans le Var. Trois jours au pouvoir des insurgés. Deuxième édition. Pensées d'un prisonnier, par H. Maquan, (lire en ligne)

Saint-Martin : motte castrale ?

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À Gassin (fig. 1, n° 2), au lieu-dit Saint-Martin62, une hauteur naturelle dans les pentes de laquelle des entablements rocheux semblent avoir été retaillés se présente comme un petit tertre tronconique tout à fait caractéristique, haut d’environ 5 m. Au sommet, la plate-forme circulaire a un diamètre de 15 m. Le toponyme semble indiquer l’emplacement d’une église qui peut avoir été associée au site. Aucun indice n’a été trouvé en prospection.[112]

La confrérie du Saint-Esprit

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Au Moyen Âge, pour l’organisation communale, la présence épisodique du seigneur principal de la famille de Castellane ne pouvait suffire. Comme dans de nombreuses paroisses de Provence, Gassin s’est dotée d’une confrérie du Saint-Esprit qui a précédé le conseil communal.

Guichard écrit en au XIXe siècle que ces confréries se retrouvent « dans une foule de communes de Provence », à l’image des guildes germaniques. Ces associations où se retrouvent tous les paroissiens ont adopté pour désigner leurs chefs des noms issus de la hiérarchie catholique. Cependant, malgré cet aspect, il ne s’agit pas de mouvements religieux ; elles sont mêmes souvent condamnées par l’Église du fait de leur débordement. Elles sont l’une des « formes sous lesquelles, au Moyen Âge, se manifestaient l’idée de paix, l’esprit de paix et de solidarité mutuelle »[113]. Ce sont des « confréries-communauté d’habitants ». Il y voit l’“abri tutélaire” des libertés communales

https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1987_act_97_1_2945

https://www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_1976_act_11_1_1149

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=%22confr%C3%A9rie+du+saint-esprit%22+provence

La société a-t-elle été dissoute après un acte du parlement ?

Trois ans plus tard, l’action du juge Antiboul se voit également entravée par les mêmes notables. Cela se produit en 1785, lorsque Joseph Jean-François Tollon reprend la tête de la communauté[note 1]. La confrontation est cette fois directe entre le juge et le maire. Elle intervient le 10 août 1785. Le registre des délibérations consulaires mentionne en effet que « sera procédé par une dernière et surabondante enchère le dix août prochain jour et fête du patron de ce lieu, en conformité de l’arrêt de la cour de parlement à la vente et délivrance en détail des biens de la confrairie du Saint-Esprit qui se trouvent limités, qui sont Villevieille et Les Orangers[note 2] ». Un observateur attentif remarquera pourtant que le procès-verbal n’est étonnamment pas retranscrit dans le registre, à l’inverse des précédents[114].

Note 1 : AM Gassin, BB 29, registre des délibérations consulaires (1779-1785), conseil du 13 février 1785.

Note 2 : AM Gassin, BB 29, registre des délibérations consulaires (1779-1785), conseil du 17 juillet 1785

La confrérie existe au plus tard avant 1580. Elle possède déjà à cette époque des biens dans la commune est doit, à ce titre, des impôts au seigneur : 49 derniers (le dû médian des 117 habitants soumis étant de 24,5) et 8 unités de grains en 1580[115]. Elle doit 34,5 florins selon le cadastre de 1643[116].

La maison du Sainct Espérit était celle de la confrérie du même nom. Les cadastres de 1567 et 1575 la place « dans le fort proche du barri vers le carton de l’église nove ». En 1586, on ne parle plus de cette maison, mais en 1643 la confrérie du Saint-Esprit possède au quartier neuf, au dessus du four, un haut de maison qui dans d’autres confronts est appelée la maison de la communauté. Cette petite maison commune était située dans le cadastre de 1586 au quartier neuf ou à la rue dreche. Il ne faut pas s’étonner de ce flottement dans la désignation, car cette confrérie était proche de l’administration communale. C’est en 1584 que le conseil avait décidé « de fer une maison pour la communauté au dessus du four », qu’elle « se mettra à la chandelle quy meilheur marché fera ... et que se fera quatre canes de murailhe tout au viron » (comptes rendus des 29 janvier 1584 et 5 février 1584). Elle fait partie de l’actuelle mairie. La plus grande parcelle, n° 122 du plan de 1808, qui était à cette date la propriété de la commune était en 1763 la maison du Saint-Esprit à la rue du marquat. Une maison de 1691, celle des hoirs de Jehan Octoul, sergent, confrontait « la sainte maison ». Les confronts de cette maison dans le cadastre de 1643 ne permettent pas de préciser l’agencement du pâté de maisons où elle se trouvait, mais il est certain qu’elle était situé rue droite, à l’arrière de la maison commune. Maison commune, maison du Saint-Esprit, sainte maison, des synonymes, semble-t-il[117]. En 1763 on constate qu’un troisième portail a été ouvert au nord vers Saint-Tropez. Il s’appelait le portail neuf ou la porte neuve, tout près de l’hôpital désigné l’hôtel Dieu. La maison commune était toujours au-dessus du four (n° 124 du plan de 1809). Une maison de la confrérie du Saint Esprit se trouvait dans la rue du marquat, sans doute celle de l’actuelle mairie (n° 122 du plan de 1809). Deux “moulins à huile à sang”19 sont enregistrés dans ce cadastre : celui du Sieur Joseph Tournel, bourgeois, joint à sa maison au quartier du Capon et celui des frères Alexandre et François Roux, bourgeois (dans ce cas, il est précisé “avec un pressoir”) qui se trouvait sous leur maison au quartier de la grande porte.

La confrérie apparaît cependant dans les contributions de l’an V.

« — On avait vingt fois le temps de tuer Harry entre Saint-Tropez et Gassin sans toute cette mise en scène... — Quelle mise en scène ? »

Gassin est cité à plusieurs reprises dans le roman La Piscine d’Alain Page (Jean-Emmanuel Conil) qui a donné lieu au film La Piscine avec Romy Schneider et Alain Delon[118].

Chronologie

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Avant l’histoire

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Les populations néolithiques habitent à Gassin, notamment au Barrï de Gassin, le point le plus haut de la commune.;

Antiquité

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Le comptoir grec Athénopolis est installé dans le golfe de Saint-Tropez, entre Sainte-Maxime et Saint-Tropez, donc possiblement à Gassin.

Moyen Âge

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1234/1235. Première mention officielle de Gassin dans le cartulaire de l’abbaye de Lérins[119]. La mention se trouve

1235. Gassin apparaît dans les status de la baillie de Fréjus. (Leduc)

1252. Garcin est cité dans les revenus de Charles Ier d’Anjou. (Leduc)

1281. Garcin apparaît dans une charte. (Leduc)

1323. Un document indique qu’il est "nécessaire et impératif" de construire un mur pour la défense du village pour combler les faiblesses de la défense. (Leduc)

1394. Le village est attaqué par des hommes de la Garde-Freinet. Gassin est pillé et dépeuplé[120]. En conséquence, la reine Marie réduit les fouages des Gassinois à cause de leur pauvreté (Leduc).

Époque moderne

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6 août 1556. Première délibération connue du conseil de Garcin qui se réunit au son de campane, comme à l’accoutumée. (Leduc)

10 janvier 1588. Un gardien est posté au portail de la ville alors que la peste sévit. (Leduc)

18 mars 1621. Un navire de Pirates Ottomans est arraisonné en baie de Cavalaire[121].

24 décembre 1643. Par état du roi, la province est déchargée de la garnison de Cavalaire. La Provence est la seule région où le roi entretien quelques garnisons fixes, dont celle de Cavalaire[122].

1646. La tour de l’ancienne garnison de Cavalaire est détruite.

1687. Jean Germondy, fils du notaire gassinoise Joseph Germondy, assassine dans les bois de Gassin[123].

Juin 1743. François Carpenel, maître chirurgien propose au conseil, qui accepte, ses services de médecin, barbier et régent des écoles alors que cette charge doit revenir au prêtre secondaire. Il est rapidement limogé car aussi "incapable dans le domaine de la chirurgie que dans celui de régent.

12 septembre 1789. Le premier récit touristique - ou presque - est écrit sur Gassin par Arthur Young. Ce jour-là, il débarque a Cavalaire, "qui ne consiste qu’en trois maisons, un endroit plus misérable qu’on ne pourrait l’imaginer"[124].

Il n’y trouve pas même une mule, ni un âne... Il sera obligé de monter jusqu’au village, où il n’aura guère plus de réussite.

20 décembre 1793. Naissance d’une société patriotique à l’église de Gassin dont les membres jurent de "Vivre libre ou mourir". (Leduc).

19 mars 1793. Quatre Gassinois et un Cogolinois capturent six marins d’une felouque espagnole chargée de 102 canons au large de Cavalaire dans un contexte de tensions. Le maire est informé puis l’équipage sera finalement relâchée.

11 février 1852. L’instituteur public César Ganzin est révoqué de l’enseignement pour avoir livré aux insurgés contre le coup d’État de ,

11 février 1852. L’instituteur public César Ganzin est révoqué de l’enseignement pour avoir livré aux insurgés contre le coup d’État de 1851 les armes et munitions qui se trouvaient à la mairie. Il était également secrétaire de mairie.

11 août 1873 : par délibération, la commune adopté la gratuité de l’enseignement pour les élèves des deux sexes.

Époque moderne

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19e siècle

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18... Une partie de Gassin est retranchée et réunie à Cogolin. Il s’agit du secteur côtier. Gassin était semble-t-il jusque-là voisine de Cogolin qui n’avait pas d’accès à la mer. Gassin perd donc ce qui deviendra plus tard l’hippodrome de la Foux, Port-Cogolin et les Marines de Cogolin[125].

octobre 1862. Quatre enfants évadés du bagne pour enfants de l’île du Levant sont retrouvés par les préposés des douanes[126].

mars 1869. Le brick-goëlette Le Gassinois fait naufrage au large de Cette (actuellement Sète)[127] [128][129].

1871. Plusieurs Gassinois participent à la souscription pour les feux de forêts de Guadeloupe[130].

5 mai 1883. La presse publie largement une lettre de Courchet, le curé de Gassin, contre la municipalité[131], [132] et contre le préfet[133] .

1891 : ventes de vignes "phylloxérées"[134].

1885-1887 : crise municipale. 6 conseillers municipaux démissionnent et sont réélus dans la foulée ; ils présentent à nouveau leur démission au préfet[135]. En 1896, le préfet se rend sur place. Des élections ont lieu le 16/1/1887 ; elle voit un "match nul" : la liste des conservateurs obtient 6 sièges comme la liste radicale. Selon le journal modéré Le Var, les élus de la liste radicale sont des modérés et devraient travailler avec les conservateurs[136]. Le nouveau CM n’est toujours pas installé fin mars[137]. avril[138]

1887 : des Gassinois défendent l’arrivée du chemin de fer contre un déplacement de la gare vers Cogolin[139],[140].

1896 : M. de Pessoneau participe aux courses à Cogolin. [141]

1896 : victoire de la liste socialiste[142].

1896 : Pepino Batisto (24 ans, de Borgo-san-Dalmasso) est condamné pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de Bruno Joseph, mineur, à 15 mois de prison avec sursis. Les faits se sont produits au Vergeron. LEs autres accusés, Giordano Jean Joseph François, 22 ans né à Cannes, journalier, Rovetto Angelo, 43 ans né à Nave, et Franco Maurice, 43 ans né à Reano, mineur, sont relaxés du chef d’accusation de complicité[143].

Début du 20e siècle

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Juillet 1902. Le gouvernement anticlérical d’Émile Combe fait fermer l’école gassinoise de la congrégation de La Croix[144]. La congrégation des Dames de Nazareth est fermée[145].

Décembre 1902. La presse se fait l’écho des menaces contre le sanatorium situé à La Croix des Missionnaires Africains de Lyon[146] [147] [148].

13 novembre 1905. Assassinat de Dalmasso quartier Cambon. Le tueur est finalement acquitté[149].

7 août 1905. Passage du ministre des Travaux Armand Gauthier qui remet au maire, M. Rimbaud, les palmes académiques[150].

1906. Invasion de boudrague[151].

1907. Grandes manoeuvres dans la région avec des troupes de la 57e brigade[152].

En 1909, la foudre tombe sur le clocher de l’église et fait sonner les cloches ; l’événement est largement reporté à travers le monde. La foudre suit le câble de la cloche est arrive dans la sacristie. L’impact fait dégonder les portes d’un placard et allume les cierges présents avant de toucher un tapis qui se replie de façon symétrique. Le sol de la sacristie est arraché [153],[154],[155],[156],[157],[158].

En 1909, la mairie recrute un garde-champêtre[159].

1909 : décision conseil général sur octroi de gassin[160].

Février 1910. Une secousse sismique touche le village pendant 5 secondes, créant la panique dans la population[161],[162].

10 juin 1910. La Société sportive Union gassinoise rencontre le Football club tropézien à Gassin pour un match amical de football. Une foule nombreuse est présente. Les Gassinois s’inclinent 4 à 1.

1911 : Au concours agricole de Paris, section vins blancs : M. Antoine Escoffier remporte la médaille d’argent ; section rosés coteau, Antoine Escoffier remporté la médaille d’Or. https://bibnum.ville-frejus.fr/viewer/9708?medianame=b830616201_levar_1911_02_26_000002&q=gassin#page=2&viewer=picture&o=search&n=0&q=gassin

9 septembre 1912. La jeune Madeleine Nénot, fille de l’architecte Henri-Paul Nénot, se tue dans un accident de la route. La fille de Guillaume Dubufe, Margueritehttps://www.wikidata.org/wiki/Q16743344 est présente dans la voiture avec la femme de Guillaume[163] [164][165] [166].

1912 : le sieur Baptiste Taurino, 34 ans, mineur à la Croix porte plainte ; il a reçu un coup de couteau d’un individu qui exigeait qu’il lui "prête" sa byclitette. Il s’agit de Jean Portanatti, 25 ans.[167]

1912 : un certain Gorzegno Giovanni est retrouvé mort chez lui[168].

Mai 1912 : la liste d’union républicaine et socialiste d’intérêt local est élue sans concurrent[169].

1913. Une ligne électrique est installée (la première ?)[170]

1913. Examen par le département du classement du pin de Bertaud (résultat?)[171]

mai 1914 : législatives[172] :

inscrits    votants    Fourment (socialiste)   de Villeneuve (droite)   Tahon    Busquière    Blanc et nuls

315    240    137    89    8    4

La Grande Guerre

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18 novembre 1914. Quelques semaines après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, alors que la chasse aux espions (réels et supposés) commence, le Petit Parisien annonce que le parquet de Draguignan demande la mise sous séquestre des biens de deux allemands propriétaires à Gassin : Otto Egeling, natif de Charlottenberg en Prusse, propriétaire et Adolphe wulchon Herr [?], natif de Lunbach en Saxe. Ce dernier se disant étudiant en philosophie, a déjà été "évacué" vers le Gard[173]. D’autres articles font état de même [174] [175].

13 avril 1916 :  condamnation par contumace de Antoine Benedetto, 14 avril  1888 à Niella Tanar (it) aux travaux forcés à perpétuité, de Jean Massida 10 septembre 1887 à Sassari (it) à 2 ans de prison et 5 ans d'interdiction de séjour, et Joseph Dotto, 14 février 1894 à la Londe, tous mineurs, tous en fuite, pour l'homicide volontaire commis à Gassin dans la nuit du 7 au 8 septembre 1913 contre Pierre Tressari, vannier ambulant et coups et blessures contre Umberto Piacenza. https://bibnum.ville-frejus.fr/viewer/8482?medianame=b830616201_levar_1916_04_23_000001&q=gassin#page=1

14 juillet 1918. Spadon, 20 ans, Grilli, 19 ans et Bergon, 16 ans, les trois assassins des époux Daumas, un couple de Gassinois, sont condamnés respectivement à mort pour les deux premiers et à 20 ans dans une colonie pénitentiaire pour le troisième (en raison de son âge). Ce dernier était le neveu des victimes[176],[177],[178]. Ils sont exécutés peu après[179].

11 novembre 1918. La guerre s’achève. Elle a coûté la vie à de nombreux Gassinois. Quatre d’entre eux sont morts durant les premières semaines de guerre, alors que le sénateur et journaliste radical-social Gervais lance l’infâme rumeur sur le XVe Corps avec la complicité de Joffre et le ministre Messimy.

L’entre-deux-guerres

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27 septembre 1920. Pierre Valdagne consacre un article à "Gassin et ses morts", en hommage à Joseph Cabriès[180].

1920 : fondation de la société La Paysanne (dirigée par le capitaine Verna HERMENEGILDE avec dans le bureau un missionnaire et Francou, pharmacien à Gassin)[181].

8 juillet 1922. Un orage de grêle très violent s’abat sur la région, causant d’importants dégâts. Les députés du Var s’associent pour demander l’ouverture de crédits exceptionnels[182].

Novembre 1925. Un hydravion s’écrase dans la baie de Cavalaire, avec a son bord le pilote marié depuis quelques jours et de jeune épouse[183].

1929. Cavalaire obtient sa séparation de Gassin et son érection en commune. Gassin perd l’une des principales station de tourisme du golfe de Saint-Tropez.

1929. Les députés débattent de l’ouverture d’un bureau de poste à La Croix au vu de l’activité agricole[184].

30 juillet 1930. Joseph Giraudo, interrogé sur un meurtre à Meudon, en avoue un autre à La Croix (Gassin)[185].

1930. Réaménagement de l'ancien dépositoire en villa[186].

1930. Beau témoignage de vacances à Gassin par une troupe de scouts[187].

1931. Me Vincent de Morro-Giafferri est de passage à Gassin[188].

« L'amiral Vincent Me Vincent de Moro-Giafferri raconte avec une verve bien méridionale comment il a été "possédé" par un digne ecclésiastique, au cours de ses vacances. De Sainte-Maxime, d'où il allait souvent à Saint-Tropez dans son canot automobile, Moro était parti ce jour-là à pied pour voir, avec quelques amis, le vieux village de Gassin. Il visita notamment l'église. Quand il en sorti, il vit s'avancer vers lui le curé de Gassin qui, souriant largement, lui dit : -Mon amriral, permettez-moi de vous demander quelque chose pour l'entretien du clocher de cette belle église. Il faut dire que Me de Moro-Giafferri avait une casquette de yachting ornée d'une ancre dorée. Flatté, "l'amiral" Vincent ne put résister au pressant ecclésiastique : la "France judiciaire" affirme qu'il lui remit un billet : mais l'histoire ne dit pas de combien. »

23 août 1931. Un très important incendie, partie de la baie de Cavalaire s’étend sur 50 kilomètres de front jusqu’à Collobrières et touche notamment Gassin. Le préfet se rend sur place et d’importants détachements militaires sont détachés des régiments d’artillerie de Draguignan, des tirailleurs sénégalais de Roquebrune et Puget,des marins du centre d’aviation de Fréjus attaquent le feu côté est, tandis que des marins du centre aéronautique de Cuers-Pierrefeu et du centre d’aviation du Palyvestre d’Hyères, et du dépôt de Toulon interviennent côté ouest. 3000 hectares sont détruits au 23 août.[31]

25 décembre 1932. La Femme de France consacre un article à Cavalaire, Croix-Valmer et Gassin[189].

7 septembre 1932. Le rédacteur en chef du Petit Marseillais Léon Bancal s’émeut dans son journal de "la grande misère des PTT sur la côte des Maures" et singulièrement à Gassin, et son âne célèbre[190]...

1934. À la suite de Cavalaire, les riches soyeux lyonnais obtiennent l’érection du hameau de La Croix en commune aux dépens de Gassin. La Croix-Valmer naît et Gassin perd parmi les plus beaux sites de la presqu’île de Saint-Tropez avec notamment le Cap Lardier, les sites historiques de Pardigon. En 6 ans, Gassin a perdu 2 km.

27 mars 1934. Grace à deux gendarmes de Gassin, l’escroc international Georges Salanson est arrêté avec son complice Roger Combet. Ils utilisaient un cabanon niché en pleine verdure pour faire de la fausse monnaie[191],[192]. Les deux hommes sont notés comme ayant « un goût spécial pour le nudisme et certaines pratiques »[193].

24 mai 1936. La Croix consacre un article à Gassin "une altière citadelle"[194].

Décembre 1937. Gassin défraye la chronique (Unes du Marseillais, du Petit Provençal, mais également de journaux étrangers (Nouvelliste valaisan) notamment) avec la mort mystérieuse de Madame Perracone (Parracone, Barraconi), fermière à Bonne-Fontaine (à "La Barle" (sic))[195][196][197].

1938. Naturalisation de la famille Bruno[198].

1938. Politique / syndicalisme agricole. Une section du Comité de défense agricole est créée à Gassin après la venue de Louis Véran et Adrien Bérenguier[199].

28 et 29 septembre 1939 : une tornade ravage Gassin et le golfe de Saint-Tropez, provoquant d’importants dégâts. Quinze communes sont touchées. Un comité est créé pour défendre les intérêts des communes et administrés touchés[200]. Le maire de Gassin, Félix Ayot, est nommé trésorier-adjoint.

1939. Gassin, « régulièrement classée comme localité présentant un caractère pittoresque artistique ou historique » a des frais de travaux intégralement pris en charge par l’État[201].

Seconde Guerre mondiale

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16 mai 1941. Le conseil municipal est dissous par un décret signé par l’amiral Darlan. Henri Montanard est nommé président, avec pour membres Rodolphe Perusset et Auguste Olivier[202].

L’avant aujourd’hui

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1947. Des criminels attaquent Mme Amélie Ollivier dans sa maison par deux individus échappés d’une maison de redressement[203].

1951. Conformément aux possibilités ouvertes par la loi de 1943, des règles spécifiques sont mises en place concernant la publicité à Gassin[204]

1953. Un crocodile s’échappe de la villa gassinoise du prince Gleb Eristov, artiste peintre. Il serait le saurien retrouvé cinq ans plus tard dans un ruisseau de Vence à une centaine de kilomètres de là[205].

hiver 1956. La Presqu’île subit en février 1956 une tempête de neige. Un mètre est constaté. Gassin, comme la commune voisine de Ramatuelle, reste isolée du monde durant plus de huit jours[206].

juillet 1964. Face aux pénuries d’eau causée par la sécheresse, les habitants menacent de bloquer les routes pour alerter sur la situation. Les maires de Gassin, Ramatuelle, Croix-Valmer, Cavalaire et Le Rayol (mais pas Saint-Tropez) se réunissent[207].

Commerce et industrie

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Aux XIXe siècle :

  • bouchonniers
  • vers à soie
  • Il a existé au moins une petite fabrique de chaussure. Madame Stanislas Peirugues vend en 1896 son "petit fonds de coordonnier pour fabrication de chaussures à prix modérés"[208].

Seigneurs et coseigneurs de Gassin

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Comme dans de nombreux lieux de Provence, Gassin avait plusieurs coseigneurs. Vraisemblablement, le seigneur le plus pusisant (famille de Castellane ou de Castellane possédait un ascendant notable [« Toutefois, celui qui détient le château, ou exerce sa garde, ou simplement l’habite, reste susceptible de s’attribuer l’essentiel et la haute justice. Ce condominus a tendance dans les faits à se rapprocher du dominus25. Enfin, nous avons remarqué la présence très fréquente des affaria dans les possessions de coseigneurs26. Ce terme, attesté dès la fin du xiie siècle, et qui au xive siècle coexiste aussi avec factum, associe des revenus seigneuriaux d’origine diverse »][209].

En 1297, la famille de Fos possède des droits sur Gassin[209].

Les titres de coseigneurs ont peu à peu disparu.

À la fin du Moyen Âge, Saint-Tropez est détaché de la seigneurie de Gassin. Un acte de refondation est réalisé en 1470 par Jean Cossa permet à cette cité de se développer à partir du XVIe siècle. Cela vise notamment à créer de nouveaux débouchés économiques pour les produits de l’exploitation de la forêt et du vignoble.

Après l’expulsion des Sarrazins, les seigneurs de Grimaud, règnent sur le territoire de Gassin. Vers 1240, François et Reignier de Grimaldi divisent leur fief en différents arrières-fiefs : Grimaud, La Garde-Freinet, Cogolin, La Môle, Gassin, Ramatuelle, Saint-Tropez, Bastida (Sainte-Maxime), Les Garcinières à Cogolin et Bertaud à Gassin. Les Grimaldi conservent différents droits sur ces terres, dont l’hommage des seigneurs ou la haute juridiction.

En 1361, la curia communis est composée des 6 co-seigneurs, dont 5 sont représentés localement par des bailes.

Le 10 juillet 1645, François de Castellane, seigneur et baron de Saint-Jeurs et de Gassin, acquiert la baronie de Grimaud. La famille la possède jusqu’à la Révolution.

Plusieurs loups sont tués entre le 16e et le 18e siècle. Parmi ceux bien documentés, un en 1643 et un autre en 1793. A cette date, c’est le conseil municipal qui rétribue le chasseur :

« Auquel conseil le citoien maire a dit qu’il fut tué un loup dans ce terroir vers la fin du mois de mars dernier et dont la peau toute sanglanté fut représentée à cette municipalité par les citoiens Jean Joseph Massel et Jean-Baptiste Sale. Et comme en pareil cas on est en usage d’accorder gratification à l’éeffet d’encourager les citoiens à détruire des pareilles bettes féroces, il requiert qu’il soit délibéré. Sur quoi le conseil, après avoir ouï le procureur de la commune, a unanimement délibéré d’accorder aux susnommés une gratification de cinq livres du montant de laquelle somme il leurs en sera expédié mandat pour le percepteur »[210], cité par[211].

Peut-être d’autres infos dans : Alain Droguet, « Le loup en Basse-Provence orientale de la moitié du XVIe siècle à 1789 », Bulletin de la Société d'Histoire de Fréjus et de sa région, no 22,‎ , p. 21-48

Gassin c’est aussi

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  • Un patronyme utilisé dans la littérature :
    • Le nom de famille de l’un protagoniste de la "dernière" enquête du commissaire Maigret, connu dans le roman L’Écluse numéro 1 et sa fille, Adeline Gassin. Gassin est batelier sur la « Toison d’Or », une péniche appartenant à Émile Ducrau. Il s’avère que celui-ci est le père biologique d’Aline. À la fin du livre, ce dernier est arrêté pour un meurtre et son "faux" père se suicide après avoir appris que sa femme l’a trompé avec son patron[212]. Le roman est paru en feuilleton[213].
    • Hélène Gassin, protagoniste principale du roman de George Groslier (qui intervint pour faire cesser le pillage auquel se livrait André Malraux), La Route du plus fort (Paris, Editions Émile-Paul Frères, "Edmond Jaloux", 1925), épouse de Roland Gassin[214].
    • Les époux Gassin, protagoniste de la nouvelle Le Secret des Décombres par le Commandant V[215]
    • Madame Gassin, protagoniste du roman En Musique de Gustave Guesviller. Elle tient une horlogerie[216]. Le romain est paru en feuilleton[217].
  • Gassin, un mot d’argot issu du rap américain signifiant "mentir", "plaisanter", "raconter n’importe quoi"[218].
  • Le Château Gassin, domaine viticole imaginaire inventé par Gérard de Villiers et qu’apprécie son héros Malko Linge lors d’un repas à Abou Dabi[219].
  • Un patronyme dont plusieurs personnalités niçoises :
    • Me Louis Gassin, avocat au barreau de Nice. Il fut avocat de Charlotte Nash, troisième épouse de F. Nixon Nirdlinger, reine de beauté, accusée d’avoir tué son mari millionnaire, ancien directeur de théâtre, qui voulait divorcer pour se remarier avec sa première femme (https://abonnes.varmatin.com/article/grand-proces-le-malheureux-destin-de-charlotte-nash-qui-avait-tue-par-balle-par-son-millionnaire-de-mari-a-nice--674563),[220]. Ils ont alors deux très jeunes enfants. Le procès fut retentissant et attira, entre autre Maurice Dekobra. Le bâtonnier niçois obtient son acquittement.[221]. Il fut premier adjoint au maire de Nice sous le mandat de Louis Sauvan et conseiller général[222]. (est-ce lui : [223]? ; il est là[224])
    • Il existe en 2022 une galerie d’art Lola Gassin.
    • Le capitaine Gassin, marin révolutionnaire qui fut emprisonné par les révolutionnaires et publia un mémoire en défense[225]. Les accusations[226].
    • L’épouse d’un Gassin dont la succession fut l’occasion de procès[227]
    • Raymond Gassin, juriste et criminologue. Né le 18/12/1930 et mort le 4/05/2016, il ffut agrégé de droit privé et sciences criminelles en 1963 puis nommé professeur titulaire de la chaire de droit pénal à la Faculté de Droit d’Aix-Marseille. Il dirige l’Institut de Sciences Pénales et de Criminologie de 1964 à 1977, et à nouveau de 1980 à 1983. Il dirige le DEA de droit pénal et sciences criminelles et créé et dirige le DESS lutte contre l’insécurité. Parti à la retraite en 1996, il est l’objet de "mélanges" en 2007. Il préside l’Association française de criminologie de 1981 à 1982. Il reçoit le prix Beaumont-Tocqueville de l’Association internationale des criminologues de langue française. Il est l’auteur d’un célèbre manuel de criminologie et de nombreux articles en droit pénal, politique criminelle, criminologie, et théorie générale du droit.
    • Bernard Gassin, professeur agrégé d’histoire géographie / autoentrepreneur en tracéologie lithique, membre de l’équipe Préhistoire Récente du Bassin Méditerranéen (PRBM) du TRACE (Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés).
    • Un criminel Gassin victime d’une bande rivale[228].
    • Auguste-Paul Gassin ou Poulot Gassin, un matricide de Château-Renard[229].
    • Joseph Gassin, ancien professeur d’histoire et chargé de rhétiruque au collège de Bédarieux, un candidat à des élections locales et dénoncé comme franc-maçon[230].
    • Le Dr Gassin, en poste à Istanbul jusqu’en 1951 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5902142/f1.item.r=gassin.zoom.
    • Pierre-Marie Gassin et Gaëlle Martin-Gassin, couple de chercheurs à l’École Nationale Supérieure de Chimie Montpellier[231],[232]
    • Anne‐Laure Gassin, agent à la commission européenne, dans le secteur des politiques d’alimentation
    • Marc Jourdan-Gassin, Directeur Général Firmenich Paris et VP Sales Fine Fragrance pour l’Europe
    • Louise Jourdan-Gassin, historienne d’art, fondatrice d’une entreprise de textite "Série Limitée Louise"
  • Le lieu de naissance de Jean-Paul Le Blanc, personnage fictif de The St. Tropez Lonely Hearts Club, roman de Joan Collins.
  • Un patronyme de personnes non francophones :
    • Emilie Gassin joueuse de foot professionnelle et chanteuse australienne
    • Grace Gassin, agent du gouvernement néo-zélandais qui écrit sur la société chinoise et les Chinois[233],[234].
    • Elizabeth Gassin, chercheuse à l’université Olivet Nazarene de Bourbonnais (États-Unis)[235]
    • Daniel Gassin Sexter, un groupe de jazz.
  • Gassin Golf, un cheval de course[236]
  • Un toponyme et ses dérivés :
    • Gassin
      • Le lavoir de Gassin / l’étendoir de Gassin à Marseille (Provence)[237]
    • Gassine/Gassines
    • Garcin
      • un lieu-dit à Mimet (semble se trouver près du village de Mimet ; il y a un éperon rocheux) (Provence)[240]
      • un lieu-dit à Saint-Gemme (rien de notable sur le caractère perché) (Provence)
      • Un lieu-dit à Lamontjoie (se trouve sur un petit mamelon) (Gascogne)[241]
      • un lieu-dit à Capesterre-de-Marie-Galante (rien de notable) (Guadeloupe)[242]
      • une ville en Croatie Garčin ("gartchine"), situé en plaine.
    • Garcinière / Garcinières
      • lieu-dit Les Garcinières à Cogolin (sur le domaine se trouve une colline) (Provence)[243]
      • Garcinière, lieu-dit à Mens (sur une colline) (Dauphiné)[244]
      • Garcinière, lieu-dit à Saint-Pierre-de-Chartreuse (apparaît en bas d’une montagne) (Dauphiné)[245]
      • Garcinière, lieu-dit à Proveysieux (le chemin du même nom est à flan d’une montagne) (Dauphiné)[246]
      • Garcinière, lieu-dit à Treffort (Dauphiné)[247]
    • Gassino

Explications toponymiques :

  • Gassin de kar- -sen, pré-indoeuropéen
  • Garcine, garcina, nf : terrain de mauvaise qualité, inculte ou stérile - Alpes et Sud-Est. Var. : garcinas, garcines, nf, garsino[248].
  • Concernant Gassino, Wikipédia indique : « La première mention de la commune de Gassino, exactement oppidum Gassingum, remonte à 967, dans les Chroniques de Monferrato de Benvenuto Sangiorgio, mais la plus ancienne mention du lieu se trouve dans un ancien diplôme du roi Arduino d'Ivrea daté de 1004. Dans 1191 le toponyme est mentionné comme Gaxen, prenant plus tard différentes formes : Gassingum, Gazingum, Gaxanum, Gaxenum ; le nom de Gaxinus est signalé dans les livres comptables de la construction du Château de Turin. Ce n'est que vers la fin du XVIe siècle que l'on trouve le nom de Gassino ».

Listes :

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Curés de la paroisse

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  • Jacques Bernard (desservant) (?-1639-?)
  • Pierre Taxil (? - 1763-1769-?)[249]
  • père Ch. Asseman (1948, L’Indicateur du Var) (Gassin et Ramatuelle)
  • père Pierre Marie (...-2019)
  • père Jirus Makita (2019-...)

Instituteurs

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 : "le Sieur Simon-Barthélémy Boutin muni de son brevet de capacité, fut admis à remplir les fonctions d’instituteur primaire communal" (source : livre de Mme Peirugues).

1887 : Mlle Arnaud, qui était à Pontevès, remplace Mlle Roustan qui était à Pontevès[250].

1871 : Louis Gilly[90]

1890 : Fortuné Pourpe (concours obtenu en 1860, titularisé en 1864)[251].

1890 : Mlle Tourette arrive à Gassin en provenance de Montferrat. Mlle Arnaud part à La Môle.

1897-1900 : les époux Estrailler, instituteur et institutrice, quittent Gassin pour La Môle. Ils sont remplacés par les époux F. et D. Féraux (ou F. et D. Féraud[252]), également instituteurs titulaires ; ils arrivent de Trigance[253].

1900- : les Féraud s’en vont au Pradet en 1900, remplacés par les époux Pourchier[254]

1900 : Mlle Tourette part pour Grimaud. Elle est remplacée par Mlle Lemoynerie[255].

1908 : les époux Arnaud quittent Gassin pour Plan-de-la-Tour. Ils cèdent la place aux époux Giraud, qui exerçaient préalablement à Montferrat[256].

1909 : les époux Sumien sont nommés[257]

Facteurs

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-1907 : M. Alexis[258]

1907- : Paul François[258]

1911 : sont nommés Faggianelli[259]

avant 1919 : Luc Martel[260]

Domaines viticoles

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Propriétaires :

Minuty : Germondy (...-1936) , Farnet (membre société des agriculteurs de France)[261] puis Matton (1936-...)

Bourrian : Deiss (...-1934)[262], Chapelle (1934-2014), Znadvorov (2014-)

Bertaud : Janmot (-1929[263]-1933[264]-19..) (membre société des agriculteurs de France[265]) : Lemaître (-) ; investisseurs kazaks (-...)

Château Barbeyrolles : Jean Hanrigou (- 1933- ) (membre société des agriculteurs de France)[264] ; Donatien Moulton (19..-1941[266]-19..) ; Sumeire (1977-...)

Domaine de Chausse (1986-...) : Yves et Roseline Schelcher (1986-2018) ; Charles S. Cohen (2018-...)

Les Maîtres Vignerons de la Presqu’île de Saint-Tropez?. Existent déjà en 1978[267].

Anciens domaines et assimilés

Pinpinon (-vers 2014) : René Chapelle (-vers 2014)

Carte vinicole de France, qui attribue aux vins de la région de Saint-Tropez la note de 6 (une des meilleures en France)[268].

Epicerie

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en 1950: Masséna[269]

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