Utilisateur:Lycée Camille Sée Groupe 1/Brouillon

La canalisation du Rhin modifier

Tentative de maîtrise du fleuve/canalisation de l'antiquité à nos jours modifier

Le Rhin à l’antiquité modifier

Le Rhin a connu des dizaines de systèmes de canalisations différentes depuis plusieurs siècles.

Le fleuve est adoré, divinisé par les romains, comme beaucoup de cours d’eau. Mais il a probablement déjà été vénéré par les Celtes comme dieu.[1] Le fait qu’ils consacrent ce culte au père Rhin montre son importance.

En 58 av J-C sous le règne de César, le Rhin devient un fleuve frontière, et César y implante ses légions.[2] Pendant deux siècles, ce système de défense, est tenu sur le Rhin : « Le limes ».[3]

En 451, toutes défenses romaines disparaissent sur le Rhin en Alsace. Le fleuve ne devient qu’une frontière et coule pendant 13 siècles. [4]

Le Rhin au 19ème siècle modifier

Les projets d’aménagement globaux ont vraiment commencé après la Révolution française.

Des travaux ont été entrepris entre 1842 et 1876 sur la partie franco-allemande, les travaux de correction furent réalisés d’après l’ingénieur badois Johann Gottfried Tulla (1770-1828). Ils consistaient à réunir l’ensemble du débit dans un lit unique, aussi rectiligne que possible et s’élargissant progressivement depuis Bâle, soit de 220 à 250 m pour le bord franco-allemand. Deux digues parallèles, sont construites sur les rives du fleuve rectifié et devaient contenir un débit moyen. Seules les crues importantes submergeaient ces digues, pour se répandre alors dans le site naturel où elles étaient contenues par les digues des hautes eaux, en retrait d’environ un kilomètre par rapport aux premières., tandis que les terres externes aux digues des hautes eaux furent converties en prairies et en culture .[5]

Ainsi, les principaux objectifs du projet étaient atteints dès la fin des travaux : protection des agglomérations et des cultures, gain de nouvelles terres, assèchement de nombreux marais. Mais en plus, les conditions d’exercice de la batellerie[6] devaient s’en trouver améliorées, par la réalisation d’un chemin de halage (chemin consistant a tiré des charrues avec des pênes[7] à ces aménagements, de nombreux îlots subsistèrent dans le cours du fleuve et le lit conserva une largeur importante, jusqu’à 2 ou 3 km.[8]

Mais le Rhin à réagir violemment à la rectification de son cours, obligeant bientôt à entreprendre de nouveaux travaux.

Le Rhin au 20ème siècle modifier

Dans les années 1900, René Koechlin propose la construction d’un canal latéral et de 8 centrales hydroélectriques, de Bâle à Strasbourg.[9] Malgré cela le fleuve reste instable et de nombreuses inondations sont toujours présente.  De 1907 à 1963 de nombreux travaux ont lieu pour réparer les anciennes constructions faites par Johann Gottfried Tulla qui ont causé l’effondrement de la nappe phréatique et l’accélération du courant et qui toucha énormément les paysans.  Ces travaux ont lieu en aval de Strasbourg et entre Bâle et Strasbourg.

L’ensemble sera énormément endommagé lors de la seconde guerre mondiale, tout sera reconstruit plus tard, et modernisé avec le lancement de 3 nouvelles centrales avec écluses.[10]

En 1969 les états français et allemand décident de construire en commun deux aménagements hydroélectriques à Strasbourg[11]. Plus tard en 2008 et 2009, deux petites centrales viennent compléter dispositif de production hydroélectrique du Rhin à Breisach et Kehl.

(Les aménagements hydroélectriques du Rhin franco-allemand)

Tous ces aménagements n’ont pas toujours été bénéfiques au Rhin et à ces habitants autour. De nombreuses inondations ont eu lieu, des épidémies causées par les marécages se sont déclenchées à plusieurs époques. De nombreux architectes ont essayé de contenir ce fleuve pendant des siècles mais il faut attendre jusqu’au 20ème siècle pour que le Rhin soit entièrement encadré et contenus.

Le Rhin compte maintenant, 10 grandes centrales hydroélectriques et 2 petites, 9 barrages dont 2 barrages agricoles[12], 52 kilomètres de long, 150 mètres de large et 10 mètres de profondeur moyenne.

Notes et références modifier

  1. « Le Rhin », sur www.encyclopedie.bseditions.fr (consulté le )
  2. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  3. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Frontières de l’Empire romain », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
  4. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  5. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  6. « La batellerie et les bateliers | Diaporamas PPS | Crazy Stuff », sur www.crazy-stuff.net (consulté le )
  7. « Pêne », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  8. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  9. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  10. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  11. « Et Johann Gottfried Tulla créa le Rhin | La Seigneurie », sur www.paysdebarr.fr (consulté le )
  12. « Irrigation et agriculture », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )