Utilisateur:Lycée Camille Sée Groupe 5/Brouillon

Les risques du Rhin: modifier

Les risques du Rhin sont multiples tels que les différentes types d’inondations comme le débordement d’une rivière, le ruissellement, la submersion marine et la remontée des nappes souterraines.

Une zone inondable est appelé terrain inondable.

Comment limiter le risque d’inondation ?

Pour limiter les risques d’inondation, on peut interdire les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses ; préserver les capacités d’écoulement et d’expansion des crues pour ne pas aggraver les risques ; restaurer l’espace de mobilité des fleuves afin de favoriser l’anéantissement de l’énergie. On peut notamment éviter tout endiguement qui ne serait pas justifié par la protection de lieux fortement urbanisés.

Qu’est ce qu’une crue ? modifier

Une crue est un phénomène caractérisé par une montée du niveau d’un cours d’eau, elle se forme lorsqu’une forte quantité de pluie tombe

sur le bassin versant. Elle est issue d’une montée des eaux, plus ou moins rapide en fonction de l’intensité de la pluie, de son étendue géographique, de sa durée, mais aussi de l’état de saturation des sols. On parle d’inondation, quand les niveaux d’eau de la rivière dépassent la hauteur des berges, l’eau déborde dans la plaine, appelé également lit majeur.

Le Rhin a connu plusieurs crues au XXe siècle : la crue de janvier 1955, associée à un réchauffement provoquant la fonte des neiges qui sont la cause de cette crue remarquable du fleuve. Les crues de février a mai 1999, le Rhin supérieur connaîtra par trois fois des crues parmi les plus importantes du XXème siècle.[1]

Les projets autour du Rhin se multiplient : modifier

Les communes et le collectif prévoient plusieurs projets comme la construction de passerelle qui est un projet abouti. Il y a aussi certains projets vers le bord du Rhin en majorité , des rénovations.

Il y a notamment des aménagements en cours ou qui sont déjà terminés comme  la mise en place de gradins sur les berges dans le cadre d’un projet franco-allemand,  mais aussi la réalisation d’un sentier pédagogique des deux côtés du fleuve et pour finir,  la gravière sera reconnectée au Rhin par le sud. Sans oublier le creusement du chenal pour l’arrivée d’eau et les terrassements pour la roselière.

Certes les projets sont sûr et écologique mais cela n’épargne pas les risques qui se trouve sur les bords du Rhin et dans son l’agglomération.[2]

Un nouveau projet à l’horizon ? modifier

En effet, l’état de la région du Grand-Est en collaboration avec l’agence de l’eau Rhin-Meuse ainsi que l’agence française pour la biodiversité lancent le plan « Rhin vivant » afin de relancer la dynamique de renaturation du fleuve .

L’objectif est de mettre en place de nouvelles actions de remise en état des milieux humides, de prolonger et de compléter les initiatives engagées dans les années 1990-2000.

L’artificialisation du fleuve au 19e et 20e siècle dans des zones humides et leurs écosystèmes dans la plupart des secteurs, le Rhin a coupé de ses annexes hydrauliques et des jorets alluviales »

Depuis les années 1990 une trentaine de sites ont fait l’objet de chantiers et d’innovation avec un investissement de 30 millions d’euros.

Le plan « le Rhin vivant » cible à nouveau cette dynamique, le coût estimé de l’investissement est de 50 à 80 millions d’euros .[3]

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Notes et références modifier

  1. « Plan de Prévention des Risques d’inondation », Direction Départementale des Territoires du Bas-Rhin Service aménagement durable des territoires,‎ , p. 40 (www.bas-rhin.gouv.fr [PDF])
  2. « Les Dernières Nouvelles d'Alsace », magazine,‎ (Par Les Dernières Nouvelles d'Alsace [PDF])
  3. Sophie Fabrégat, « Rhin vivant » Accès libre [PDF], sur Biodiversité,