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De tout temps, l’Homme a cherché à s'élever au-dessus de sa condition sublunaire en observant le vol des oiseaux, puis en construisant des machines de plus en plus évoluées, d'abord des ballons, puis des avions, et ensuite des fusées spatiales. Ce qui a motivé l’Homme c'est d'abord sa curiosité pour l'espace, l'univers, l'inconnu, l’extraordinaire, l’existence possible de la vie ailleurs dans l’univers

Actualités


Voir aussi 2023 en astronautique


2023

  • 10 janvier : Premier vol du lanceur américain RS-1 d'ABL Space Systems : échec du lancement.
  • 7 mars : Premier vol du lanceur japonais H3 : échec du lancement.
  • 23 mars 2023 : Unique vol du lanceur imprimé en 3D Terran 1 : échec du lancement.
  • 3 avril : annonce de l'équipage de la mission Artemis 2 par la NASA.
  • 14 avril : Lancement de la sonde spatiale européenne JUICE vers les satellites de Jupiter.
  • 20 avril : Premier essai d'un exemplaire complet du lanceur américain Starship de SpaceX.
  • 25 avril : La mission lunaire Hakuto-R M1 de l'entreprise japonaise ispace se termine par un crash en raison d'un manque de carburant dû à une erreur de logiciel.
  •  : Lancement du télescope européen Euclid.
  • 24 septembre : Retour sur Terre de la capsule de la sonde spatiale OSIRIS-REx contenant l'échantillon de sol de l'astéroïde Bénou qui atterrit dans le désert de l'Utah.
  • 5 octobre : Lancement de la sonde spatiale américaine Psyché
  • Premier vol du lanceur Vulcan (fusée)
  • Premier vol du lanceur allemand New Line-1 de LinkSpace


  • Lancement du télescope rayons X franco-chinois SVOM
  • Premiers vols des atterrisseurs lunaires américains du programme CLPS

2024

  • Premier vol du lanceur européen Ariane 6
  • Premier vol du lanceur allemand RFA One de Rocket Factory Augsburg
  • Premier vol du lanceur britannique Prime d'Orbex
  • Premier vol du lanceur allemand Spectrum d'Isar Aerospace
  • Avril : premier vol habité de la capsule CST-100-Starliner
  • 17 juin : Lancement du petit télescope infrarouge américain SPHEREx
  • Lancement de l'orbiteur lunaire russe Luna 25
  • Lancement du satellite d'observation de la Terre nippo-européen EarthCARE
  • Lancement du satellite d'observation de la Terre américain PACE
  • Lancement du satellite d'observation de la Terre européen Biomass
  • Premier vol habité du programme Artemis : Artemis II
  • Novembre : Premier vol du lanceur russe Soyouz 5
  • Lancement de la sonde spatiale japonaise MMX.
  • Lancement de la petite petite sonde spatiale japonaise DESTINY+
  • Lancement de la sonde spatiale chinoise Chang'e 7 à destination de la Lune.
  • Mai : Lancement de la sonde spatiale chinoise IHP-1
  • Lancement du télescope spatial chinois Xuntian
  • Lancement de la mission d'étude du vent solaire IMAP par la NASA
  • Premier vol du lanceur léger français Zéphyr de Latitude
  • Novembre : Lancement de l'astromobile VIPER de la NASA.


2025

  • Retour prévu des astronautes américains sur la Lune lors de la mission Artemis III
  • Lancement du télescope spatial américain Nancy-Grace-Roman
  • Lancement de la sonde spatiale lunaire russe Luna 27
  • Lancement du télescope spatial américain eXTP
  • Lancement du télescope spatial américain NEO Surveyor
  • Lancement du télescope ultraviolet russe Spektr-UV
  • Lancement de la sonde spatiale américaine Europa Clipper vers la lune Europe
  • Lancement de la mission de retour d'échantillon d'astéroïde chinoise Tianwen 2
  • Lancement du premier module du Segment orbital Axiom vers l'ISS

2026

  • Lancement du télescope spatial européen PLATO
  • Lancement des premiers composants de la mission de retour d'échantillon martiens MSR

2027

2028

  • Lancement du rover martien européen Rosalind Franklin
  • Novembre : Lancement de la mission de retour d'échantillon martiens chinoise Tianwen 3

2029

2030

  • Insertion en orbite autour de Jupiter de JUICE
  • Lancement de la sonde chinoise jovienne Tianwen 4

Portail de l'astronautique : Le saviez-vous … ?



Le saviez-vous ? N° 1
La sonde Voyager 2
La sonde Voyager 2
  • La sonde Voyager 1 est à ce jour l'objet de fabrication humaine le plus éloigné du Soleil, dont elle s'éloigne à la vitesse de 17,1 kilomètres par seconde. Elle est située actuellement à un petit peu plus de 23 milliards de kilomètres du Soleil et, malgré sa vitesse, elle n'atteindra Proxima Centauri (l'étoile la plus proche du système solaire) que dans 40 000 ans !
Le saviez-vous ? N° 2

… Le satellite artificiel Prospero (photo) est le seul satellite britannique mis en orbite avec succès par un lanceur national. Prospero fut lancé de la base australienne de Woomera le 28 octobre 1971 par un lanceur Black Arrow, faisant du Royaume-Uni la 6e nation à mettre en orbite un satellite avec un lanceur domestique, après l'Union soviétique, les États-Unis, la France, le Japon et la Chine.

À l'origine le satellite devait s'appeler Puck mais il fut rebaptisé Prospero, autre personnage de Shakespeare, par les scientifiques qui l'avaient construit lorsqu'il leur fut annoncé que ce serait le dernier lancement d'un satellite par une fusée britannique. Prospero dans la pièce de théâtre « la Tempête » est un duc déchu, magicien doté de grands pouvoirs qui renonce à ceux-ci au dernier acte lorsqu'il recouvre son rang.

Le saviez-vous ? N° 3
Wally Funk 2012
  • … La personne la plus âgée ayant volé dans l'espace est Mary Wallace Funk, surnommée Wally Funk. Cette ancienne aviatrice avait commencé la sélection Mercury 13, mais cette sélection est finalement annulée avant la fin. Elle volera finalement le 20 juillet 2021 à l'âge de 82 ans lors de la mission NS16 qui était la première mission habitée de Blue Origin. La personne la plus jeune à être allé dans l'espace est Oliver Daemen, il a volé a été dans l'espace à l'âge de 17ans lors de la même mission.
  • … Le Russe Gherman Titov est le plus jeune astronaute ayant volé dans l'espace : en 1961 il avait 25 ans lorsqu'il effectua à bord de Vostok 2 le deuxième vol habité, après celui de Youri Gagarine. Il fut également le premier astronaute à souffrir du mal de l'espace et à effectuer une sieste en orbite.
  • … Le plus long vol spatial a été effectué par le cosmonaute russe Valeri Polyakov : celui-ci est resté 437 jours en orbite à bord de la station spatiale Mir.
Le saviez-vous ? N° 4
L'astronaute Bruce McCandless en sortie extra-véhiculaire (EVA, Extra-Vehicular Activity)
L'astronaute Bruce McCandless en sortie extra-véhiculaire (EVA, Extra-Vehicular Activity)
  • … Le commandant de l'équipe en sortie extra-véhiculaire (station ou module) possède toujours une bande rouge au niveau des genoux…
  • … La mission spatiale soviétique Vostok 4 (1962) fut abrégée de manière accidentelle par les contrôleurs au sol parce que le cosmonaute Pavel Popovich avait signalé à ceux-ci qu'il voyait des éclairs. Or cette expression, selon un code pré-établi, devait être utilisée par le cosmonaute en cas de problème de santé. Popovich voulait seulement signaler aux contrôleurs que les éclairs étaient visibles depuis l'espace…
  • … Près de la moitié des sondes envoyées vers Mars ont échoué. Pour certaines personnes travaillant dans le domaine de l'astronautique l'exploration de Mars est maudite.
  • … L'espace dans le vaisseau spatial Voskhod, première capsule à emporter 3 astronautes, était si exigu que les membres de l'équipage de la mission Voskhod 1 étaient dans l'impossibilité d'enfiler leurs combinaisons spatiales.
Le saviez-vous ? N° 5
Space Shuttle Enterprise
Space Shuttle Enterprise
  • … La navette spatiale Enterprise (photo) devait s'appeler initialement Constitution, mais a été rebaptisée Starship Enterprise en référence au vaisseau de la série Star Trek.
  • … La navette spatiale Endeavour, construite en 1987 pour remplacer Challenger détruite en 1986, a été réalisée en partie avec les pièces détachées de rechange des autres navettes spatiales.
  • … La mission STS-80 (1996) de la navette spatiale Columbia a duré 17 jours, 15 heures, 53 minutes et 18 secondes, soit la plus longue mission des navettes américaines à ce jour.
  • … La mission STS-8 (1983) de la navette spatiale est la première à avoir décollé et atterri de nuit.
  • … Douze missions de la navette spatiales ont volé dans le cadre du programme russo-américain Shuttle-Mir (1994-1998).
Le saviez-vous ? N° 6
Orbiter (simulateur) est un simulateur de vol spatial réaliste, diffusé sous forme de graticiel (mais non open source), pour le système d’exploitation Windows, créé par le Dr Martin Schweiger, professeur à la University College London. L’objectif d’Orbiter est d’être un simulateur réaliste plutôt qu’un jeu d'arcade. Le mouvement des planètes, les effets de la gravitation, le vol dans l'espace et dans l’atmosphère sont modélisés avec précision. La physique de l'espace et la mécanique orbitale peuvent rendre le pilotage des engins spatiaux simulés passablement compliqué. L'apprentissage d'Orbiter demande un réel effort, même pour les personnes ayant l’expérience de simulateurs de vols. Heureusement des documentations et didacticiels en français ont été réalisés par des fans et facilitent grandement la prise en main, moyennant une bonne lecture.
Le saviez-vous ? N° 7
  • … Explorer 1, le premier satellite artificiel des États-Unis, fut lancé 84 jours après le démarrage du programme.
  • … La première station spatiale a été placée en orbite par l'Union soviétique en 1971 : Saliout 1 pesait 19 tonnes, mesurait 16 mètres de long et disposait d'un volume pressurisé de 90 m³.
  • … La sonde spatiale soviétique Luna 1 est le premier objet artificiel placé par l'homme sur une orbite héliocentrique (c'est-à-dire gravitant autour du Soleil). Cette première est la conséquence d'une défaillance du système de guidage de la sonde spatiale qui aurait dû normalement s'écraser sur la Lune.
  • … Depuis 1957, au moins un lancement a été effectué chaque jour calendaire de l'année sauf le 31 décembre.
  • … Luna 2 est la première sonde spatiale qui se soit posée sur la Lune, ou plutôt écrasée : elle se déplaçait à la vitesse de 3,3 km par seconde au moment de son… alunissage.
Le saviez-vous ? N° 8
  • … La fusée Saturn V (photo), qui a amené les hommes sur la Lune, pesait 3 000 tonnes et mesurait 111 mètres de haut. La puissance développée par ses moteurs-fusée était équivalente à celle de 50 Boeing 747.
  • … Le Vehicle Assembly Building, conçu pour l'assemblage de la fusée Saturn V et ensuite utilisé par la navette spatiale, est si vaste que, les jours d'humidité, des nuages de pluie se forment à l'intérieur du bâtiment.
  • … L'énergie dégagée par les 3 moteurs-fusée SSME de la navette spatiale américaine est équivalente à celle fournie par 37 barrages de la puissance du Hoover Dam.

  • … La centième fusée Longue Marche chinoise a été lancée le 1er juin 2007.
  • … Près de 90 satellites scientifiques Explorer ont été lancés depuis le début de ce programme démarré en 1958.
  • … La mission Soyouz TMA‑13, lancée en octobre 2008, est le centième vol habité utilisant la capsule Soyouz.
Le saviez-vous ? N° 9
… Le vaisseau spatial soviétique Soyouz 23 (1976) n'arrive pas à s'amarrer à la station spatiale Saliout 5, un incident qui s'était déjà produit lors d'un vol précédent. Deux jours plus tard, le vaisseau, ayant renoncé à sa mission, déclenche sa rentrée dans l'atmosphère pour atterrir dans les steppes du Kazakhstan comme tous les vaisseaux soviétiques. Sa trajectoire l'amène malheureusement directement dans le lac Tengiz (Kazakhstan) à moitié gelé, à 2 km de la rive. Il fait nuit et une tempête de neige est en cours. Des courts-circuits déclenchent l'éjection du parachute de secours qui vient s'emmêler avec le parachute principal et plaque le vaisseau avec l'écoutille de sortie immergée. L'antenne radio, sous l'eau, est inopérante. Les cloisons internes se couvrent de givre. Les secours tentent à plusieurs reprises d'atteindre la capsule avec des véhicules amphibies mais sans succès ; 11 heures après l'atterrissage, un hélicoptère arrive enfin à traîner le vaisseau jusqu'à la rive après que des plongeurs ont cisaillé les suspentes des parachutes. Là, les secours, persuadés que l'équipage est décédé, attendent l'arrivée des croque-morts. L'équipage prend l'initiative d'ouvrir l'écoutille et émerge sain et sauf au grand étonnement de ses sauveteurs. Valeri Rojdestvenski, un des deux équipiers, était un des rares cosmonautes soviétiques à ne pas être pilote : c'était un ancien commandant d'une unité de … plongeurs militaires.
Le saviez-vous ? N° 10
  • Peu de temps avant le premier vol spatial de Youri Gagarine, les Soviétiques effectuent un lancement pour tester le fonctionnement de la fusée et de la capsule Vostok. L'équipage retenu est composé de deux chiens, Bielka et Strelka, qui ont été entraînés à Moscou dans une centrifugeuse pour les préparer aux conditions d'accélération qu'ils subiront durant le vol. À Baïkonour (Kazakhstan), au moment d’entrer dans l’ascenseur pour accéder à la capsule spatiale en haut de la fusée, Strelka s’échappe dans la steppe et personne ne réussit à le rattraper. Serguei Korolev pique une de ses colères légendaires puis, le temps étant compté, donne l’ordre de ramener le premier chien errant. Le cosmonaute improvisé est bouclé dans la capsule avec son camarade expérimenté, le décollage a lieu, les chiens effectuent deux tours de Terre puis atterrissent dans les plaines du Kazakhstan. Mais lorsque l’équipe de récupération ouvre la capsule pour libérer les chiens, c’est le cosmonaute amateur qui se révèle le plus frais. Il gambade allègrement dans la steppe alors que Bielka est incapable de tenir debout.
  • Au début des années 1960 une sonde soviétique doit être envoyée vers Vénus, mais le poids des instruments scientifiques embarqués dépasse la limite que peut emporter la fusée. Le directeur redouté de l'astronautique soviétique, Korolev, après avoir demandé en vain aux ingénieurs de choisir l'instrument à débarquer, propose de tester l’efficacité de l’expérience de détection de la vie sur Vénus au cœur de la steppe soviétique : l’appareil une fois installé indique qu'il n'y a aucun signe de vie sur Terre. Il ne fera pas partie du voyage.
Le saviez-vous ? N° 11
Le début des vols spatiaux américains, qui doivent à l'époque rattraper l'avance prise par l'astronautique soviétique, sont difficiles. Le lancement de la fusée Mercury-Redstone 1, vol d'essai suborbital sans passager, en témoigne. Après sa mise à feu, la fusée commence à se soulever de quelques centimètres lorsque soudain, de manière inexplicable, le moteur s'éteint : le lanceur retombe lourdement sur ses ailerons en vacillant puis s’immobilise dans un nuage de fumée. La tour de sauvetage, placée au sommet de la capsule spatiale, qui doit l'écarter de tout danger dans ce cas de figure (la fusée peut exploser), s'élève alors dans un panache de fumée … en laissant la capsule au sommet de la fusée. Peu après, conformément à sa programmation, la coiffe qui protège les parachutes de la capsule est éjectée comme un bouchon de champagne et redescend gentiment au bout d'un petit parachute le long de la fusée. Les grands parachutes de la capsule sortent alors de leur logement, toujours conformément à la séquence programmée (la capsule devrait commencer à retomber vers le sol) et se déroulent lascivement le long des flancs de la fusée sous les yeux de témoins partagés entre la stupéfaction et l'hilarité devant ce scénario digne d'un film de Tex Avery. La situation est pourtant grave car le vent, en gonflant les parachutes, pourrait déstabiliser la fusée qui avec ses carburants est une véritable bombe potentielle. On envisage de tirer à la carabine pour déclencher l'explosion mais finalement, le lendemain, l'engin peut être vidé de son carburant et sera finalement lancé.
Le saviez-vous ? N° 12
La plaque de Pioneer
La plaque de Pioneer
  • Les satellites LAGEOS à vocation géodésique sont constitués d'une boule de laiton recouverte d'aluminium sur laquelle on a placé 426 rétro-réflecteurs coins de cube. Tournant autour de la Terre à une altitude de 5 900 kilomètres, ils devraient rester en orbite durant 8,4 millions d'années. Ils contiennent une capsule temporelle donnant la position passée, actuelle et prévue des continents.
  • Les sondes spatiales Pioneer 10 et Pioneer 11 (1972) ont embarqué à leur bord une plaque, appelée plaque de Pioneer, comportant un message pictural de l'humanité destiné à d'éventuels êtres extraterrestres. Sur cette plaque métallique gravée sont représentés un homme et une femme nus, ainsi que plusieurs symboles fournissant des informations sur l'origine des sondes.
  • Le Voyager Golden Record est un disque embarqué à bord des deux sondes spatiales Voyager, lancées en 1977. Ce disque contient des sons et des images sélectionnés pour dresser un portrait de la diversité de la vie et de la culture sur Terre, et est destiné à d'éventuels êtres extraterrestres qui pourraient le trouver. On y trouve des enregistrements de bruits d'animaux et de cris de nourrisson, jusqu'au bruit du vent, du tonnerre, ou d'un marteau-piqueur. Sont aussi compris les enregistrements du mot « bonjour » dans une multitude de langues, des extraits de textes littéraires et de musique classique et moderne. La trajectoire des sondes Voyager ne devrait pas approcher de nouvelle étoile avant 40 000 ans. Outre une tentative de communication avec des extraterrestres, ces disques ont une portée symbolique. Une source d'uranium 238 embarquée à bord des sondes permettra de déterminer le temps écoulé depuis le lancement par datation radioactive.
Le saviez-vous ? N° 13
La mise au point d'ordinateurs dans les années 1960 a profondément modifié les méthodes de travail des ingénieurs et techniciens de l'astronautique. Dans le domaine des tests ces changements sont intervenus durant le programme Apollo. Avant la révolution informatique, la longue séquence de tests d'un étage d'une fusée était entièrement exécutée « manuellement » : chaque « pas » de test étant déclenché en appuyant sur des boutons et les résultats des centaines de mesures étaient lues sur des cadrans. L'ordinateur prit en charge non seulement l'enchaînement et le déclenchement de chaque étape du test mais également l'enregistrement des mesures sur des bandes magnétiques. Le travail était désormais effectué avec une grande efficacité au grand dépit des professionnels qui avaient baptisé l'ordinateur « the grey puke » (le vomisseur gris) allusion aux tonnes de listing crachées par les imprimantes de l'ordinateur et à la couleur grise arborée à l'époque par ces machines. L'homme n'était toutefois pas complètement absent…

Ce jour-là le troisième étage de la fusée Saturn V devait subir un test de qualification comportant une mise à feu. C'était le moment de vérité après un nombre incalculable d'heures passées à préparer et vérifier l'engin. Plusieurs centaines de techniciens et d'ingénieurs se pressaient dans le blockhaus du centre de contrôle et à l'extérieur pour assister à la mise à feu. Après les ultimes contrôles le responsable des tests saisit sur son clavier l'ordre de déclencher la séquence de mise à feu. L'ordinateur après un délai de réflexion fit une étrange réponse sur le téléscripteur (à l'époque les écrans n'existaient pas) « Dites s'il vous plaît » (« Say please »). L'opérateur éberlué pensa avoir fait une erreur de frappe et saisit à nouveau la commande en frappant soigneusement sur les touches mais obtint la même réponse. Les techniciens présents dans le blockhaus commençaient à montrer des signes de nervosité : la fusée était remplie à ras bord d'hydrogène et d'oxygène liquide, un mélange instable et hautement explosif. Toujours persuadé d'avoir fait une faute de frappe, le conducteur décida de refaire une tentative plutôt que d'arrêter tout : il frappa à nouveau la commande de lancement du compte à rebours en ajoutant toutefois à la fin une humble requête « s'il vous plaît ». Cette fois la commande fut acceptée. « Ici votre programmeur », imprima la machine sur le téléscripteur, « je vous souhaite bonne chance », et la fusée s'alluma dans un énorme rugissement.

Le saviez-vous ? N° 14
Pamela Melroy et Peggy Whitson
Pamela Melroy et Peggy Whitson
  • Peggy Whitson, astronaute de la NASA et chercheur en médecine de formation, est la première à avoir occupé le poste de commandant de l'équipage permanent de la station spatiale internationale. Elle a dirigé l'expédition 16 d'octobre 2007 à avril 2008. Elle a également occupé ce poste une deuxième fois lors de l'expédition 51 de avril à juin 2017
  • Durant son séjour, la station a été ravitaillée par la navette spatiale américaine commandée par l'astronaute de la NASA Pamela Melroy (mission STS-120) : pour la première fois deux vaisseaux spatiaux commandés par des femmes se donnaient rendez-vous (photo).
  • Peggy Whitson est l'astronaute américain qui a séjourné le plus longtemps dans l'espace (665 jours). Elle détient également le record féminin du nombre d'heures passés en sortie extravéhiculaire : 10 sorties représentant un cumul de 60 heures et 21 minutes.
  • Pamela Melroy est la deuxième femme à avoir commandé la navette spatiale après Eileen Collins. Outre son rôle de commandant sur le vol STS-120, elle a été le pilote des missions STS-92 et STS-112. Elle est pilote d'essais militaire de formation et a volé environ 5 000 heures sur près de 50 types d'avions.
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Lumière sur…

Intelsat, Ltd. est le premier fournisseur de services de télécommunications par satellites avec 25,7 % du marché[1]. La société est basée à Pembroke, Bermudes et ses bureaux principaux sont à Washington, États-Unis.

Historique

Le consortium intergouvernemental International Telecommunications Satellite Consortium (INTELSAT) a été créé le 20 août 1964, associant 11 pays. Il a pour but de fournir des services de télécommunications internationales sur une base non discriminative.

Le 6 avril 1965, le premier satelitte Early Bird est placé sur orbite géosynchrone au-dessus de l'océan atlantique par une fusée Delta D.

En 1973, le consortium change de nom et regroupe 80 pays signataires.

Le 30 novembre 1998, création de New Skies Satellites N.V. auquel Intelsat apporte 5 satellites en orbite, un satellite en construction, des positions orbitales et du capital.

Le 18 juillet 2001, 37 ans après sa création, Intelsat devient une société privée.

En août 2004, la société est vendue aux fonds d'investissement Madison Dearborn Partners, Apax Partners, Permira et Apollo Management.

Le 3 juillet 2006, Intelsat finalise la rachat de son concurrent PanAmSat.


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L'université de l'Observatoire astronomique de l'Illinois a été construite en 1896. Elle se tient sur l'avenue du sud de Matthews à Urbana, comté de champagne, l'Illinois. L'observatoire a été énuméré sur le registre national des endroits historiques le 6 novembre 1986 et le 20 décembre 1989 le département des États-Unis de l'intérieur a indiqué U d'observatoire d'I une borne limite historique nationale.Cependant aucun des instruments astronomiques n'est utilisé pour la recherche professionnelle aujourd'hui, l'observatoire contient toujours des 12 " réfracteur de Brashear. L'observatoire a joué un rôle principal dans le développement de l'astronomie car il était à la maison à une innovation principale dans le domaine de la photométrie astronomique. Le service a été dirigé par des scientifiques remarquables tels que Joel Stebbins et Baker de Robert H.

Érigé en 1896 à la demande de l'Assemblée générale de l'Illinois, l'université de l'observatoire de l'Illinois est devenue importante dans le développement de l'astronomie dû, dans la grande partie, de frayer un chemin la recherche par Stebbins, de 1907 à 1922. Joel Stebbins est parti de l'université de l'Illinois en 1922 mais à gauche derrière un legs de découverte qui a aidé à changer le visage de l'astronomie moderne. Le bâtiment, lui-même, est dans une conception traditionnelle d'observatoire, après un T-plan. Le dôme se lève 35 pieds dans le ciel. Le bâtiment a servi l'université du département d'astronomie de l'Illinois de son ouverture jusqu'en 1979 où le département est entré dans un nouveau, plus grand bâtiment à la maison son personnel grandissant.


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Mir entre l'espace et la Terre
Mir entre l'espace et la Terre

Mir (du russe Мир signifiant paix et monde) était une station spatiale russe. Elle fut mise en orbite le et fut détruite volontairement le .

Elle a été construite en orbite en reliant différents modules, chacun lancé séparément à partir du 19 février 1986 et jusqu'en 1996. La station Mir était basée sur la série des stations spatiales Saliout précédemment lancées par l'Union soviétique. Pendant le programme Navette Mir, la station russe Mir a combiné ses possibilités avec celles des navettes spatiales des États-Unis. La station orbitale Mir a fourni un grand et habitable laboratoire scientifique dans l'espace. Les navettes spatiales visitant ont fourni le transport et les approvisionnements, aussi bien que les agrandissements provisoires des lieux de vie et des emplacements de travail, créant le plus grand vaisseau spatial de l'histoire, avec une masse combinée de 250 tonnes. Les navettes visitant des États-Unis ont utilisé un collier d'accouplement modifié conçu pour la navette soviétique Buran qui était à l'origine prévue pour entretenir la station.

Avec ses 100 tonnes, la station Mir était aussi grande que six autobus. À l'intérieur, elle ressemblait à un étroit labyrinthe, envahi de tuyaux, de câbles et d'instruments scientifiques, ainsi que d'objets de la vie quotidienne, tels que photos, dessins d'enfants, livres et une guitare. Elle a généralement logé trois hommes d'équipage, mais elle en a parfois accueilli six pendant un mois.

Excepté pendant deux périodes courtes, la station Mir a été habitée sans interruption jusqu'en août 1999.

Les quinze ans de voyage de la station spatiale russe finissent le 23 mars 2001, quand la station Mir rentre dans l'atmosphère terrestre près de Nadi (Fidji) et tombe dans l'océan du Pacifique Sud. Freinée par les couches denses de l'atmosphère, Mir fond et brûle en grande partie et le reste des matériaux (entre 20 et 25 tonnes) tombe en pluie dans l'océan.


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Navette spatiale
Projet Orion
STS 114 Module Raffaello
ISS
ISS Module Kibo
Lancement
STS 114 Steve Robinson
Space Shuttle

Le module de commande est le centre vital des missions Apollo.

C'est une capsule spatiale de forme conique, munie de hublots, située en haut d'une fusée, de type Saturn V dans le cas des voyages en direction de la Lune (Saturn IB sinon), dans laquelle prennent place trois astronautes.

Situation


Le module de commande et ses périphériques

En réalité, le module n'est pas tout en haut de la fusée, il est surmonté d'une petite fusée de secours, censée éloigner la capsule de la fusée en cas d'incident au décollage.

Le module de commande est situé juste au-dessus du module de service, dans lequel se trouvent le plus gros des réservoirs et des réacteurs permettant le voyage vers la Lune.

Déroulement d'une mission


Une fois en orbite, le module de commande se débarrasse de la fusée de secours, il se détache de la fusée lanceuse accompagné de son module de service, et pivote pour aller s'arrimer au module lunaire, et l'extraire de la fusée.

L'ensemble, composé du module de commande, du module de service et du LEM part, alors, vers la Lune.

Le module de commande avec le module de service et le LEM en configuration de voyage vers la Lune, comparé aux précédentes capsules et fusées américaines

Arrivés près de la Lune, deux astronautes passent dans le LEM, qui se détache, tandis qu'un astronaute reste en orbite lunaire. Lorsque la mission lunaire est terminée, une partie du LEM décolle, et rejoint le module de commande. Les astronautes repassent dans le module de commande, qui se sépare du LEM, et le voyage de retour vers la terre peut commencer.

Arrivé proche de la Terre, le module de commande se détache du module de service, et il rentre dans l'atmosphère, protégé par un bouclier thermique.

Une fois suffisamment bas, un triple parachute se déploie, ce qui permet au module de commande d'amerrir en douceur.

Missions spatiales


Le module de commande fit des vols habités d'Apollo 7 à Apollo 17 inclus.

Il fut le premier engin spatial à emmener 3 hommes en orbite[réf. nécessaire].

Il resta en orbite terrestre lors des missions Apollo 7 (simple test) et Apollo 9 (simulation d'approche lunaire en orbite terrestre).

Lors de la mission Apollo 8, il fut le premier engin spatial à emmener des hommes vers un autre corps céleste que la Terre.

Lors de la mission Apollo 17, il fut le dernier, aucun autre engin spatial n'ayant jamais emmené des hommes loin de la Terre.

Il fit, en tout, 9 missions lunaires, dont 6 permirent à des hommes de marcher sur la Lune (la mission Apollo 10 étant une répétition d'atterrissage dans la banlieue lunaire, et la mission Apollo 13 étant un échec.

Du fait que 3 hommes firent deux voyages, le module de commande emmena 24 personnes, en tout, vers la Lune.

En 1975, le module de commande participa au vol américano-soviétique Apollo-Soyouz.

En 1973, trois vols supplémentaires sont effectués en direction de la station spatiale Skylab.

L'ensemble du programme Apollo se déroula sur une période très courte, puisque la tragédie d'Apollo 1 date de 1967, et que le dernier vol Apollo date de 1973.

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  1. Christian Lardier, Théo Pirard, « Le marché des Satcoms à l'heure de l'embellie », dans Air & Cosmos, N° 2113, 22 février 2008

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