Utilisateur:Maéva Commecy/Brouillon
Réactions des politiques après le second tour
modifierAprès l’annonce de l’élection d’Emmanuel Macron, les candidats malheureux du premier tour ont dans leur ensemble exprimés un soulagement, celui de ne pas voir Marine Le Pen arriver à l’Élysée. Jean-Luc Mélanchon a souligné que " notre pays [avait] massivement refusé l'extrême droite car elle est étrangère à la France. Nous présentons nos vœux au président sans barguigner ". Pour autant il a exprimé ses réticences à l’égard du programme " du nouveau monarque ", qu'il résume comme étant une " bataille contre les acquis sociaux et contre la transition écologique. ".[1]
Si certains candidats ont clairement exprimé leur refus de participer au projet de la " République en marche ! ", beaucoup d’hommes et de femmes politiques se sont en revanche félicités de la tendance tantôt de droite ou tantôt de gauche du nouveau président, celui-ci présentant des mesures satisfaisantes pour les deux camps. Emmanuel Macron, qui s'est appuyé tout au long de sa campagne sur le dépassement des clivages, a réussi à attirer un grand nombre de personnes publiques dans son camps. Ainsi Ségolène Royale, ministre de l’environnement pendant le quinquennat de François Hollande, a estimé que c’était la " victoire de l'audace. [...] Emmanuel Macron a réussi à casser les oppositions traditionnelles droite-gauche et une certaine forme de violence dans la politique. "
À droite, l’ancien candidat aux primaires des Républicains, Alain Juppé, a souligné une « très belle victoire » d’Emmanuel Macron avant d’exprimer son vœu : que « les candidats de la droite et du centre présentent une plateforme qui permettra de rassembler largement les différentes sensibilités de notre famille ; et je les soutiendrai", a déclaré le maire de Bordeaux.
Christian Estrosi, le président LR de la région Provence-Alpes Côte d’Azur, rejoint Alain Juppé sur la réussite d’Emmanuelle Macron. Il se " félicite de cette victoire nette et indiscutable qui est celle de toutes les forces démocratiques " mais déplore " que certains dirigeants de ma famille politique aient adopté, dans cet entre-deux-tours, une position ambiguë contraire à la tradition gaulliste, chiraquienne et sarkozyste de notre famille politique. "
Pour Eric Ciotti en revanche, membre des Républicains également, " M. Macron reste quelqu'un de gauche. La vraie alternance pourra être portée lors des législatives. "
Le positionnement autour des élections législatives
modifierPartis de droite
modifierLe sujet des élections législatives a très rapidement été évoqué après l'élection. Les Républicains se sont particulièrement divisés autour de l’orientation de la campagne. Bruno Le Maire, ancien candidat aux primaires LR, a fait savoir sa volonté de " travailler dans une majorité de gouvernement " autour d'Emmanuel Macron. Pari réussi, il obtient deux semaines plus tard le poste de ministre de l’Économie mais il est aussitôt exclu de son parti " Les Républicains ".
Laurent Wauquiez, au contraire, s’oppose au projet du nouveau président, et ce depuis le premier tour. Il avait même suscité la polémique en appelant simplement à ne pas voter Marine Le Pen pour le second tour, sans clairement exprimé son soutien à Emmanuel Macron. Une position qui lui a été maintes fois reprochée par certains membres des Républicains. Pour Laurent Wauquiez, Emmanuel Macron a été " élu sans envie ni enthousiasme. Pour la droite, l’heure n’est ni à la démission ni à la compromission. L’alternance est encore possible. " Une ligne de conduite que rejoint Valérie Péqueresse, membre de Républicains, pour qui " la droite doit gagner les législatives et ne pas laisser Macron seul face aux extrêmes. "
Partis de gauche
modifierDu côté des candidats des partis majoritaires de gauche, Benoît Hamon a fermement défendu sa ligne politique après le second tour en déclarant que la gauche devait se rassembler. " Si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l’Assemblée nationale, soyez-en certains. " a maintenu le candidat déchut. Il a tout de même publié sur Twitter un message appelant à faire barrage à l'extrême droite " en votant pour Emmanuel Macron, même s'il n'appartient pas à la gauche."[2]
Jean-Luc Mélanchon quant à lui a souhaiter mobiliser " Les Insoumis " en déclarant : « Fédérez-vous, les gens, sans vous éparpiller, ne lâchez rien, ne renoncez à rien, une majorité peut s'organiser autour de nous ". Pour autant il a refusé de donner une consigne de vote à ses électeurs considérant que "chacun d'entre vous sait en conscience quel est son devoir. "[3]
- « Toutes les réactions après l'élection d'Emmanuel Macron », {{Article}} : paramètre «
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» manquant, paramètre «date
» manquant (lire en ligne, consulté le ) - « Second tour : qui soutient qui ? », Libération.fr, {{Article}} : paramètre «
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» manquant (lire en ligne, consulté le ) - « VIDEO. Résultat présidentielle: Mélenchon ne donne pas de consigne de vote, Cambadélis dénonce une «faute» », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le )