Utilisateur:MagdaVic2017/Brouillon
Zea mays
Description
Herbes annuelles ou rarement pérennes. Feuilles larges.
Inflorescences unisexuées séparées sur la même plante. Racèmes femelles solitaires, axillaires, engainés par de larges bractées membraneuses; rachis gonflés, spongieux, portant des épillets uniquement sessiles. Inflorescence mâle terminale, en panicule de racèmes spiciformes, portant des épillets géminés, à entrenoeuds tenaces.
Epillets femelles mutiques. Glumes inférieures semblables, très larges, charnues à la base. Fleur supérieure fertile, ayant un style très long, papilleux. Epillets mâles géminés, l'un sessile, l'autre pédicellé. Glumes subégales, chartacées, convexes, obscurément 2-carenées; fleurs identiques et mâles.
Histoire du maïs au Cameroun
Le maïs est originaire du Mexique, elle constituait l'aliment de base des Amérindiens avant l'arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale, et était cultivée par les Nord-Amérindiens avec la courge et le haricot en utilisant la technique dite « des trois sœurs ». Introduite en Europe au xvie siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement et est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du xxe siècle, puis des semences transgéniques récemment, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.
Le maïs a parcouru un long détour avant de redescendre sur le littoral sud-camerounais par le nord-est, suivant l'axe des migrations pahouines de la fin du XIXe siècle. Elle est cultivée partout au Sud de Maroua et les monts Mandara.
En effet, son appellation commune à toute les ethnies pahouines, est probablement dérivée du terme Gbaya signifiant « mil» (Alexandre, 1965). La particularité de cette céréale tolérante à l'humidité, réside dans son adaptation à un mode d'agriculture pourtant basé sur le bouturage de « plantes à clones » (Haudricourt, 1964).
C'est en effet ce qui différencie l'horticulture forestière, qualifiée de « fouissage » par Portères (1951), de l'agriculture de savane dominée par la céréaliculture ou « plantes à lignée ». Les graines de maïs étant placées dans un poquet, chaque semis subit ainsi un traitement individuel, assimilé à celui d'une bouture (Bahuchet, 1989).
Utilité
Cultivée comme céréale; elle sert à la fabrication de boissons fermentées.