Utilisateur:Malik2Mars/Brouillon/Au soleil
« Il faut traiter la nature par le cylindre, la sphère et le cône. »
— Cézanne
- Marseille et les peintres, J. Laffitte, (ISBN 2-86276-207-5)
- Peintres de la couleur en Provence, 1875-1920 (catalogue d’expositions, Hôtel de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, 28 janvier-28 avril 1995, Musée du Luxembourg, Paris, 15 mai-15 août 1995), Office régional de la culture Provence-Alpes-Côte d'Azur, RMN, (ISBN 2-7118-3194-9).
- L'Estaque : naissance du paysage moderne, 1870-1910 (catalogue d’exposition, 25 juin-25 septembre 1994, Musée Cantini, Marseille), Musées de Marseille, (ISBN 2-7118-2967-7). .[n 2]
- Dominique Pons, L'Estaque : Cézanne, Braque, Jeanne Laffitte, (ISBN 978-2-86276-447-4)
- Le Grand Atelier du Midi (catalogue d’expositions, « de Cézanne à Matisse », Musée Granet, Aix-en-Provence, 13 juin-13 octobre 2013, « de Van Gogh à Bonnard », Musée des Beaux-Arts, palais Longchamp, Marseille, 13 juin-13 octobre 2013), (ISBN 978-2-7118-6033-3).
- Philippe Cros, La Provence des peintres, Citadelles & Mazenod, (ISBN 978-2-85088-872-4).
Les paysages naturels et industriels de L'Estaque ont été une source d'inspiration pour de grands artistes Français qui y séjournèrent entre 1870 et 1914, tels que l'écrivain Émile Zola (1870, 1877, 1886) ou bien les peintres Paul Cézanne, Georges Braque (1906 à 1910), André Derain (1905), Raoul Dufy (1903?), Othon Friesz (1907), Albert Marquet (1916 à 1918), et Auguste Renoir qui déclara le paysage de L'Estaque « le plus beau du monde »[1],[2]. Les œuvres impressionnistes de Cézanne, premier de ces peintres à fréquenter L'Estaque eurent une forte influence sur ses amis et les artistes contemporains et c'est sur les mêmes paysages que s'exerça, plus tard, l'influence du fauvisme et des premiers tableaux du cubisme.
— Cézanne, lettre à Pissarro à propos de L'Estaque, 2 juillet 1876[3]« Il y a des motifs qui demanderaient trois ou quatre mois de travail, qu'on pourrait trouver, car la végétation n'y change pas. Ce sont des oliviers et des pins qui gardent toujours leurs feuilles. (...) Le soleil est si effrayant qu'il me semble que les objets s'enlèvent en silhouette, non pas seulement en blanc ou noir, mais en bleu, en rouge, en brun, en violet. Je puis me tromper, mais il me semble que c'est l'antipode du modelé. »
La première période des peintres correspond aux séjours à l'Estaque de Paul Cézanne et les visites de ses amis peintres (maison de Cézanne à L'Estaque). Cézanne se réfugie à L'Estaque en 1870-1871 pendant la guerre franco-prussienne, puis y retourne en 1876, y réside un an de 1878 à 1879. Il y retourne avec Renoir en 1882. Il loue une maison dans le quartier Château Bovis (Estaque-Gare) en 1883 et y reçoit fin décembre les peintres Claude Monet et Auguste Renoir (qui séjournera ultérieurement à L'Estaque et à Carry-le-Rouet). Cézanne réalisera ensuite de fréquents séjours jusqu'en 1886[1].
Braque se rend à L'Estaque pour peindre en plein air en 1906 et 1908, après avoir découvert une exposition posthume des dernières œuvres de Cézanne. Il y réalise deux œuvres majeures dans la peinture française : Le Viaduc à L'Estaque en 1908, un hommage aux tableaux de Cézanne et une œuvre qui inaugure le courant du cubisme par l'élimination des détails réalistes et la géométrisation des formes. Les Usines du Rio-Tinto à L'Estaque à l'automne 1910, une œuvre cubiste qui s'éloigne fortement de la perception de l'espace et insère une certaine abstraction, pour créer un « espace unifié » propre au tableau (formes, tons unifiés), avec des objets aux contours brisés positionnés par une succession de plans[4].
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Rochers à L'Estaque, Cézanne.
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Le Golfe de Marseille vu depuis L'Estaque, 1885, Cézanne.
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Maison en Provence (à L'Estaque), Cézanne.
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L'Estaque, regard à travers les pins, 1882-1883, Cézanne.
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La Neige fondue à l'Estaque, Cézanne, v. 1870.
En 1845, le peintre marseillais François Simon (1818-1896), élève d'Émile Loubon et d'Augustin Aubert, a réalisé une toile intitulée : Le Vallon de Riaux et la maison où est né Puget. D'autres artistes se sont ensuite intéressés aux Riaux, c'est le cas de Jean Baptiste Oliver (1848-1936), et plus tard, d'autres aussi connus que Paul Cézanne qui laissa une toile Maisons en Provence (devenu en 1990 Maisons à l'Estaque). D'importantes célébrités séjournèrent aux Riaux et à l'Estaque entre 1870 et 1914, et d'autres peintres Georges Braque (1906 à 1910), André Derain (1905), Raoul Dufy (1903?), Othon Friesz (1907), Albert Marquet (1916 à 1918), ou encore Auguste Renoir.
Test
modifierNotes :
- {{Wikidata list}}
- Pour 180, voir Discussion:Trame noire (Kandinsky)#Échiquier, et test annexe Utilisateur:Malik2Mars/Brouillon/Klee#Ad Parnassum
- Reconstruction de la requête à partir de l’exemple échiquier : https://w.wiki/9Cuu
- Notes:
- Concernant Cézanne, ne pas trop s’investir (Catégorie:Paul Cézanne) – pour le moment. La « cohérence » se fera avec le temps.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Dans le Journal, p. 234 : « D’ailleurs, j’ai pu voir à la Sécession huit tableaux de Cézanne. Voilà pour moi le maître par excellence, propre à m’instruire beaucoup plus que Van Gogh. »
- Dans cet ouvrage, Frontisi termine son chapitre (« L’Estaque entre Cézanne et Braque », p.84-99) avec Klee. Section « Le monde des signes » (98-99), « Il reviendra à Paul Klee de conclure notre propos. » Rappelant son « axiome » (conditio sine qua non – le dialogue avec la nature (cf. quote ;)), il poursuit avec la réaction de Klee après une expo : Cézanne, le « maître par excellence », au dessus de « Vincent » (Journal[n 1]) ;). Puis Dans la Carrière, 1913, 135 (Im Steinbruch), Der Niesen, 1915, 250, et enfin Ad Parnassum… A ce sujet, voir Frontisi, Büttner et Massé 2010, p. 65 sqq (plus détaillé ).
Références
modifier- Collège-Quartier 1985
- « L'Estaque et les peintres » [vidéo], sur ina.fr, 11 mars 1989, 3 min 50 s
- Dans Correspondance, Grasset, Paris, 1937, p. 127
- Site du musée du Centre Pompidou : Dossier sur le Cubisme