Utilisateur:Marijke~frwiki/brouillon

Inhoud [verbergen]

   * 1 Het probleem van sampi
   * 2 Oorsprong
         o 2.1 Aanwijzingen uit de naam
         o 2.2 epigrafische aanwijzingen
         o 2.3 Évolutie van de tracé
   * 3 Informatieke codering
   * 4 Annex
         o 4.1 Aantekeningen en referenties
         o 4.2 Bibliografie
         o 4.3 Zie ook

Het probleem van sampi

modifier

De letter die men Modèle:Oud-Grieks sampeĩ, Modèle:Oud-Grieks sampĩ, Modèle:Oud-Grieks sanpeĩ of Modèle:Oud-Grieks sanpĩ noemt in het Oud-Grieks — soulève de nombreuses difficultés d'interprétation (ce que l'on peut constater aisément rien qu'au nombre de graphies possibles qu'on donne à son nom). En effet, elle n'est attestée, quasiment, que comme signe propre à la numération alphabétique de Milet alors que les autres lettres numérales ne servant plus qu'à désigner des nombres (digamma et koppa) remontent clairement à des lettres archaïques de l'alphabet grec maintenant inusitées pour l'écriture des mots mais conservées, sous une graphie modifiée, pour la numération.

Het probleem van sampi

modifier

De letter die men σαμπεῖ sampeĩ, σαμπῖ sampĩ, σανπεῖ sanpeĩ of σανπῖ sanpĩ noemt in het oud Grieks geeft vele interpretatie problemen (alleen al het aantal mogelijke schrijfwijzen voor zijn naam geeft dat aan). Het wordt inderdaad vrijwel uitsluitend als Grieks cijfer gebruikt, terwijl andere Griekse cijfers hun oorsprong vinden in het Griekse alfabet, zelfs al worden zij nu niet meer als zodanig gebruikt (zoals: digamma en koppa).

Oorsprong [bewerken]

De meningen zijn verdeeld over de oorsprong van sampi. Ten eerste is de letter aan het einde van het alfabet toegevoegd, wat in het algemeen wijst op, ofwel een uit een ander alfabet afgeleide letter (zoals de Y en de Z van het Romeinse alfabet, die van het Griekse alfabet afkomstig zijn), ofwel een nieuwe letter (zoals het teken voor de /f/ in de vorm van een 8 van het Etruskische alfabet), zodat de alfabetische volgorde niet wordt verstoord. Sampi zou een nieuwe letter kunnen zijn, het missende teken voor de numerieke waarde 900.

Aanwijzingen uit de naam [bewerken]

De naam zelf is al een reden voor discussie.

Er bestaat een onwaarschijnlijke uitleg voor de naam sampi : het zou samengesteld zijn uit σάν en πῖ, de eerste zijnde de naam van de Archaïshe letter san,?, en de tweede de Griekse letter pi, π. Dit is echter niet terug te vinden in de vorm : men vindt de letter san er niet in terug en tevens is deze letter niet terug te vinden in het epichorische Ionische alfabet (terwijl de Griekse cijfers uit de Ionische stad Milete komen). Ook is san niet terug te vinden in de Ionische cijfers, aangezien deze letter hier onbekend is : sampi kan hier dus niet van zijn afgeleid. Er is wel een relatie met san mogelijk, aangezien beide tekens zijn afgeleid van het Fenicische ṣādē (zie onder).

Een al wat oudere hypothese lijkt logischer : de naam zou eerder een beschrijving zijn en wijzen op een verband met de letter π (pi) : inderdaad zou de naam σαvπῖ een samenvoegsel kunnen zijn van σὰν en πῖ, wat in zowel middeleeuws als modern Grieks wil zeggen "zoals pi" (in oud Grieks ὡσὰν πῖ). De overgang van ν naar µ voor een π is gebruikelijk in het Grieks. De naam zou dus een beschrijving zijn ; het klopt dat de tracé van sampi lijkt op een schuine pi ( de gelijkenis tussen sampi en pi is meer of minder overtuigend afhankelijk van het lettertype). De naam is echter waarschijnlijk lang na de letter ontstaan : de interpretatie is dus gedaan toen de letter al bestond, wat wil zeggen dat letter sampi niet is afgeleid van de letter pi.

Epigraphische aanwijzingen [bewerken]

Michel Lejeune [1] note l'existence, dans certains alphabets d'Ionie asiatique (à Téos, Éphèse, Cyzique, Halicarnasse, par exemple, mais pas à Milet) et en Pamphylie (Pergè, Sillyon) d'une lettre locale qui ne s'est pas conservée longtemps (elle est attestée entre la moitié du VIe siècle et la moitié du Ve siècle avant l'ère chrétienne en Ionie, entre le IVe et le IIe en Pamphylie). La lettre en question, que M. Lejeune identifie au sampi, se traçait de différentes manières, dont image:sampi ionien.png et image:sampi pamphylien.png en Pamphylie.

Elle servait à noter la sifflante forte intervocalique issue de diverses modifications phonétiques (dont la palatalisation d'anciens *k et *t du grec préhistorique) et notée dans la plupart des dialectes par ΣΣ, ΤΤ en ionien-attique (du reste, à partir du Ve siècle, on remarque dans les alphabets d'Ionie le remplacement progressif de image:sampi ionien.png par ΣΣ, ce qu'on peut interpréter comme l'indice d'une prononciation [ts] passés à [ss]). En ionien d'Asie et en pamphylien, il est possible qu'elle ait été prononcée [ts]. Voici quelques exemples de mots relevés : ΤΕimage:sampi ionien.pngΑΡΑϘΟΝΤΑ (à Éphèse ; en ionien-attique : τετταράκοντα, ailleurs : τεσσαράκοντα, « quarante »), ΘΑΛΑimage:sampi ionien.pngΗΣ (à Téos ; en ionien-attique : θαλάττης, ailleurs : θαλάσσης, « mer » au génitif »). Pour le pamphylien, le nom d'Artémis est noté ϜΑΝΑimage:sampi pamphylien.pngΑ (normalement avec un digamma initial tracé différemment), qui correspond en ionien-attique à ἄνασσα, « Reine ».

Toujours d'après M. Lejeune, le sampi ionien serait un emprunt à l'alphabet carien. Il serait plus juste de parler d'un emprunt à une écriture dérivée du grec servant à une langue anatolienne sans préciser laquelle puisque Téos et Éphèse sont en Lydie, Halicarnasse en Carie et la zone pamphylienne très proche de la Lycie. Du reste, il existe dans l'alphabet lycien un signe très proche du sampi pamphylien (image:sampi pamphylien.png) servant à écrire une consonne transcrite τ (dont la valeur phonétique n'est pas claire). L'origine anatolienne est plausible mais il n'est pas évident d'affirmer la provenance exacte des sampis grecs : il existe plusieurs caractères de tracé proche et, surtout, leur valeur phonétique n'est pas sûre.

D'autres savants, comme Pierre Swiggers [2], considèrent que le sampi grec provient, de même que le san (Ϻ), du ṣādē phénicien, tracé image:phenicien ss.png. Il faudrait dans ce cas accepter que les alphabet anatoliens ont alors emprunté au grec cette forme rare du ṣādē pour former les caractères qui, chez eux, ressemblent aux différents tracés du sampi. Sampi et san seraient alors deux tracés différents pour un même étymon.

Il est donc bien possible qu'on l'ait plus tard nommé ainsi parce qu'il ressemblait à un pi. Les Ioniens de Milet l'auraient alors ajouté à la fin de leur alphabet numéral pour le rendre complet, sans pour autant s'en être eux-mêmes servis dans leurs inscriptions.

Évolution du tracé [modifier]

Une telle lettre, dont l'utilisation était relativement rare et l'origine obscure, n'a pu qu'être déformée au fil des siècles. Pour faire parvenir l'œil actuel, Ϡ, des formes anciennes image:sampi ionien.png ou image:sampi pamphylien.png, il faut faire appel au grec oncial, dans lequel le nombre 900 est représenté par le signe image:grec oncial sampi.png : le passage de image:sampi ionien.png à image:grec oncial sampi.png est clair. Il s'agit d'une simplification de la forme. C'est d'ailleurs ce tracé qui s'est transmis à l'alphabet gotique (dont la numération est empruntée à la grecque), où l'on a .

En continuant à subir des modifications au cours du Moyen Âge, le sampi en est arrivé au tracé courant, encore utilisé de nos jours.

Codage informatique [modifier]

Unicode ne prévoit pas ─ encore (version 4) ─ de distinction entre le sampi antique et le sampi numéral. Le signe est maintenant bicaméral et l'on note des différences de tracé assez importantes entre les polices de caractères pour la capitale, qui s'expliquent si l'on se souvient que la numération alphabétique est utilisée en Grèce à la manière de nos chiffres romains, et qu'elle n'apparaît en capitales que dans des titres (de chapitres, par exemple). Or, il est rare qu'on en arrive au chapitre 900. Voici les emplacements retenus par Unicode :

   * sampi en capitale Ϡ (U+03E0) :
         o UTF-8 : 0xCF 0xA0 ;
         o UTF-8, représentation octale : \317\240
         o entité numérique décimale : Ϡ ;
   * sampi en minuscule ϡ (U+03E1) :
         o UTF-8 : 0xCF 0xA1 ;
         o UTF-8, représentation octale : \317\241 ;
         o entité numérique décimale : ϡ.

Annexes [modifier]

Notes et références [modifier]

  1. ↑ Op. cit. en bibliographie
  2. ↑ Transmission of the Phoenician Script to the West dans World's Writing System, op. cit. en bibliographie.

Bibliographie [modifier]

   * (en)Peter T. Daniels et William Bright (dir.), The World's Writing Systems, Oxford University Press, Oxford, 1996, 1 vol. (XLV, 922 p.), ill., 24 cm  (ISBN 0-19-507993-0). Voir principalement les chapitres « Transmission of the Phoenician script to the West » de Pierre Swiggers et « The Anatolian Alphabets » de Pierre Swiggers et Wolfgang Jenniges.
   * Michel Lejeune, Phonétique historique du mycénien et du grec ancien, Klincksieck, Paris, impr. 2004, 1 vol. (XI-398 p.), 20 cm  (ISBN 2-252-03496-3). On se reportera surtout aux §79 et 90.

Articles connexes [modifier]

   * Lettres supplémentaires de l'alphabet grec ;
   * digamma, stigma, koppa ;
   * histoire de l'alphabet grec ;
   * numération grecque ;
   * alphabet grec.

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Sampi »

Catégorie : Griekse letter