Certificat Voltaire
Le Certificat Voltaire est un examen créé en 2010 par le Projet Voltaire, cofondé par Pascal Hostachy, François Paret et Fabrice Cohen. Il est censé permettre d'attester de son niveau en orthographe et en expression française, en vue de valoriser celui-ci sur un CV.
Il est possible de se préparer à la certification grâce au programme d'entraînement payant « Projet Voltaire ».
Historique
modifierLe Certificat Voltaire est créé en 2010 par l'entreprise Woonoz[1]. Parmi les collaborateurs à l'origine de la mise en place du projet, on[Qui ?] retrouve le champion du monde d'orthographe Bruno Dewaele, Marie-France Claerebout, Aurore Ponsonnet, Sandrine Campese, Julien Soulié, Évelyne Vernisse et Agnès Colomb[source secondaire souhaitée].
Principe de fonctionnement
modifierLe Projet Voltaire évalue dans un premier temps le niveau global en orthographe ou en expression. Il construit ensuite une liste de leçons adaptées au niveau du candidat. Ce dernier s'entraîne par la suite sur le site du Projet Voltaire ou son application.
L'examen se déroule dans des centres agréés par le Certificat Voltaire, avec une vérification d'identité et sous surveillance. Il existe un examen spécifique à l'orthographe (3 heures) et un autre portant sur l'expression (deux heures).
Examen portant sur la maîtrise de l'orthographe
modifierLes candidats doivent répondre à 195 questions sous forme de QCM.
Examen portant sur la maîtrise de l'expression
modifierL'examen est divisé en deux parties. Dans un premier temps, les candidats doivent répondre à 100 questions portant sur le sens de mots. Ensuite, un texte leur est lu et ils doivent en faire une synthèse en un nombre limité de mots. L'objectif est de déterminer si le candidat dispose d'un vocabulaire riche et varié, et s'il est capable de l'utiliser à bon escient[source secondaire souhaitée].
Critique
modifierDes professionnels de l'enseignement du français [Qui ?] se sont montrés réservés sur le Certificat Voltaire, pour différentes raisons. Ces dernières incluent l'absence de prise en compte des dernières réformes de l'orthographe, ainsi que le recours exclusif à des QCM demandant de repérer les cacographies[2].
Par ailleurs, les méthodes de l'entreprise assurant la certification sont critiquées, notamment sur la fiabilité des études sur l'état de la maîtrise de la langue dans la population française[3].
Notes et références
modifier- Nathalie Bougeard, « La certification Voltaire pour prouver son niveau de français », Le Figaro, (lire en ligne)
- Christophe Benzitoun, « Remise à niveau en orthographe : la faute à Voltaire ? », sur The Conversation (média), .
- Tony Le Pennec, « Rap et orthographe : BFM cite (mal) une étude bidon », sur Arrêt sur images, (consulté le )
Bibliographie
modifier- Julien Soulié, La Bible du certificat Voltaire, L'étudiant, , 604 p. (ISBN 2360756982).