Utilisateur:Maximonstre02/Brouillon

Charles Allston est né près de Georgetown, en Caroline du Sud, en 1747. D’une famille de planteurs, il fait des études en Angleterre avant de revenir en Amérique du Nord juste avant la guerre d’Indépendance américaine. Engagé dans le camp des loyalistes, il participe à la majorité des combats dans les colonies du Sud, sabrant des rebelles au sein de la cavalerie coloniale britannique. Il est finalement forcé à l’exil en 1782, loin de sa famille ; il se réfugie d’abord dans le Nord à New York, puis s’exile au Canada dans la province de Québec où il meurt accidentellement en 1802. Une famille de planteurs Charles Allston est le fils de Christopher Allston et de Mary Simons ; le couple a eu une fille avant lui, Elizabeth (1744-1791), ainsi qu’un autre fils après lui, George (1756-1782). Charles a vu le jour le 11 mars 1747 à Allston Plantation (surnommée The Oaks), sur la Waccamaw Neck (la presqu’île au nord-est de Georgetown, séparée d’elle par la Waccamaw River) qui dépend de la paroisse épiscopalienne All Saint’s Parish.

Les Allston’s (orthographié « Alston » plus tard) sont des anglicans d’origine anglaise, installés dans la province de Caroline depuis 1730. L’oncle de Charles, Joseph Allston (1733-1784), est propriétaire de la majorité des rizières de la rive gauche de la Waccamaw River, ce qui en fait le chef d’une des familles les plus riches du comté, avec une maison à Georgetown (pour l’hiver), une autre à Charleston.Charles est le neveu de Berverly Allston Lynch (morte en 1755) épouse de Thomas Lynch (1727-1776) et mère de Thomas Lynch Jr. (1749-1779) ; Charles est aussi le cousin du capitaine William Allston (mort en 1781) qui a eu pour fils le poète Washington Allston (1779-1843) ; par le mariage de sa cousine Martha Allston avec Benjamin Marion, Charles est parent avec le Brigadier General Francis Marion ; enfin sa famille a aussi donné le politicien Robert Francis Withers Allston (1801-1864) qui fut le 6e gouverneur de la Caroline du Sud. Les Allston’s se sont donc largement engagés parmi les Patriots favorable à l’indépendance, comme la majorité des familles de planteurs, tandis que Charles a pris, assez tardivement, le parti des Loyalists à la Couronne.


Un cadre colonial Georgetown en Caroline du Sud (il y a actuellement 44 « Georgetown » aux États-Unis) a été nommée ainsi en référence au prince George, l’héritier (avec le titre de « prince de Galles ») de la couronne britannique à partir de 1714, qui devient roi de Grande-Bretagne et d’Irlande en 1727 (sous le nom de Georges II). La Prince George Winyah Church est bâtie en 1716 (culte anglican ; elle porte le nom des Winyaw, une petite tribu amérindienne disparue), formant la Prince George Parish (une paroisse épiscopalienne) en 1721. La ville est organisée en 1729 avec des rues dessinant un quadrillage régulier ; elle est construite à l’embouchure de plusieurs cours d’eau (Waccamaw, Pee Dee, Lynches & Black rivers) bordant la Winyah Bay, entourée de marais. Les principales activités y sont alors la riziculture irriguée et la culture de l’indigotier, pratiquées dans de vastes plantations. Tout n’y est pas idyllique : le climat subtropical et les eaux stagnantes favorisent la malaria.

La majorité de la population du comté de Georgetown, à hauteur de 60 %, est composée d’esclaves amenés d’Afrique. Les compagnies anglaises pratiquant la traite négrière ont comme agent à Charleston Henry Laurens, qui fournit toutes les colonies d’Amérique du Nord. Ces esclaves des marais de Caroline, appelés Gullah ou Freshwater Geechee, viennent de la Windward Coast (Côte d’Ivoire), de la Gold Coast (Ghana) et du Sierra Leone (Bense Island, l’actuelle île de Bunce dans le port de Freetown).

La Province of South Carolina est au milieu du XVIIIe siècle une colonie britannique, nommée Carolina en hommage au roi Charles II d’Angleterre (1660-1685), avec pour principale ville Charleston (« Charles Towne » lors de sa fondation en 1670). La colonie est progressivement peuplée en partant du littoral, avec d’abord les terres marécageuses appelées les Lowcountry dominées par les planteurs d’origine anglaise (fournissant l’élite de la province), ensuite les Midlands de l’intérieur dont les collines sont peuplées de presbytériens irlandais (les Ulster-Scots), de calvinistes allemands ou de huguenots français, enfin les Upcountry au pied des Appalaches, terres très faiblement peuplées, à proximité du territoire des Cherokee. Cette répartition en trois groupes se retrouve au moment de la guerre d’Indépendance : les planteurs du littoral sont partisans des rebelles, tandis que l’arrière-pays est surtout loyaliste. Ses études en Angleterre L’éducation de Charles est d’abord encadrée par quelques tuteurs à domicile. Georgetown a une des rares écoles de la province, réservée aux Blancs des familles plutôt aisées, appelée la Indigo Society School, fondée en 1757 par la Winyah Indigo Society (financée par les planteurs et négociants) : les parents de Charles en font profiter leur fils.

Par contre il n’y a aucun établissement fournissant les formations undergraduate dans la province (le college of Charletown est fondé qu’en 1770) ; bien qu’il en existe dans les colonies plus au nord (mais Harvard et Yale sont puritains, tandis que Princeton est presbytérien), la meilleure solution est d’envoyer les élèves les plus fortunés dans les college anglais.

Le jeune Charles est donc envoyé en 1761 par mer, avec un domestique de confiance, en Angleterre pour bénéficier d’abord d’Eton College, puis du Gonville & Caius College à Cambridge, parmi l’élite aristocratique britannique.

Ses parents payent ensuite son inscription dans la prestigieuse école de droit de Middle Temple à Londres, où sont passés aussi Banastre Tarleton (un de ses futurs

commandants)et quelques compatriotes de la Caroline (tel que Paul Trapier). Ce séjour londonien en 1767-1768 est peu studieux pour Charles Allston, qui fréquente apparemment le Cocoa-Tree Club (sur St. James Street), un établissement à la mauvaise réputation qui propose un peu de chocolat chaud, mais surtout des tables de jeu où on risque gros (sans parler des alcools et des femmes). Cette période où le jeune Charles Allston mène la « belle vie » parmi la jeunesse dorée britannique se termine quand ses parents, mis au courant de la situation, lui coupent les vivres et le rappelle en Amérique en 1768.



L’agitation coloniale Le retour de Charles Allston en Caroline du Sud se fait dans un contexte agité. La dernière guerre (la guerre de Sept Ans de 1756 à 1763, commençant dès 1754 dans la vallée de l’Ohio) a coûté affreusement cher à la Couronne britannique, qui l’a financé comme d’habitude par des emprunts massifs. Les intérêts et remboursements grevant le budget royal, la création de différentes taxes sur les colons américains furent acceptées par le Parlement... mais pas par les Américains. Chaque décision déclencha le mécontentement, qui s’explime par la publication de pamphlets, des manifestations de rue virant à l’émeute, l’agression des agents du fisc, le blocage du commerce, une contrebande massive, le boycott des taxes, ainsi que des pillages. L’attitude des autorités royales britanniques varie entre l’emploi de la force et des concessions : les Sugar Act et Currency Act de 1764 ainsi que le Stamp Act de 1765 sont abrogés en 1766, puis les Townsend Acts de 1767-1768 sont eux aussi annulés en 1770.

Charles traverse l’Atlantique à bord du Little Carpenter du capitaine Maitland, qui de Londres a pris la route passant au large du Portugal pour prendre les alizés, croise jusqu’aux Canaries pour arriver aux Antilles et de là remonter jusqu’en Amérique du Nord. Le jeudi 10 juin 1768, The South-Carolina and American General Gazette annonce l’arrivée du navire au port de Charleston et la vente de sa cargaison de vêtements anglais, de cotonnades indiennes, de tapis turcs, de poivre, de gingembre et de services à thé. Charles loge quelques jours chez des amis de famille à Charleston, avant de rentrer à Georgetown en voiture attelée.

Dans sa correspondance avec ses anciens amis anglais, il ne cache pas son mépris pour la « bonne société » des planteurs, pour Charleston qui lui semble minuscule à côté de la métropole londonienne et pour toute cette agitation ridicule. Clairement, il ne se sent pas concerné par les débats politiques, comme une large part de la population. Les arguments des deux camps, d’une part les Tories (favorables au gouvernement londonien), d’autre part les Whigs (radicaux revendiquant plus d’autonomie locale) glissent sur Charles Allston sans l’atteindre. S’il entend parler vaguement de la société secrète des Sons of Liberty de Charleston (fondée en 1766 par Christopher Gadsden, de retour du Stamp Act Congress de New York), il n’en fait pas partie. Le Regulator Movement qui marque la Caroline du Nord jusqu’à 1771 n’a pas plus de conséquence.

Plus important pour Charles est son mariage à l’été 1771 avec Abigail Brown, une jeune fille née en Angleterre et venue en Amérique rejoindre son cousin Thomas Brown, propriétaire d’un vaste domaine en Géorgie. Est-ce un mariage plus ou moins arrangé ? Les sources sont muettes sur ce point. Il est ami avec William Bull II, Andrew Devaux, William Cunningham et Paul Trapier.


Le tournant de 1775 La rupture définitive entre les deux partis a lieu en 1775. Les délégués élus par les Whigs de la province forment à partir de janvier un Provincial Congress qui débat plusieurs mois sans prendre de décision. Les rumeurs d’un soutien britannique à une invasion cherokee ou à une révolte d’esclaves, ainsi que l’annonce des combats de Lexington et de Concord, précipitent la province dans la guerre civile. Début juin 1775, les leaders whigs (révolutionnaires qui s’appellent eux-même les Patriots) décident la levée d’une milice et élisent leurs officiers à Charleston, tandis que les Tories (les Loyalists) commencent à faire de même à l’intérieur des terres.

À Georgetown, Charles se tient au courant de la situation, avec systématiquement plusieurs jours de retard, en consultant The South-Carolina and American General Gazette de Robert Wells, qui est nettement pro-britannique, et la South Carolina Gazette de Peter Timothy, qui est ouvertement révolutionnaire. Il y apprend l’arrivée le 18 juin à Charleston du nouveau gouvernement royal, Lord William Campbell ; il découvre, avec une certaine consternation, la déclaration au gouverneur, signée par Henry Laurens au nom du Provincial Congress, datée du 20 juin 1775. L’usurpation de l’autorité royale se renforce le 14 juillet 1775, avec la mise en place du Council of Safety (de 13 membres, présidé par Henry Laurens) qui se comporte comme si le roi George III d’Angleterre avait abdiqué.

Deux évènements semblent être déterminant dans le choix d’engagement de Charles Allston : l’agression de Thomas Brown et la mort de Thomas Jeremiah. Le 2 août 1775, un groupe de Sons of Liberty séquestre et maltraite (les loyalistes parlent de torture) Thomas Brown (le cousin d’Abigail Allston née Brown), car il refuse de renoncer à son allégeance au roi. Thomas Brown s’enfuit et se réfugie dans les backcountry de la Caroline du Sud, rejoignant une milice loyaliste. Quant à Thomas Jeremiah, il est un homme noir libre, le pilote du port de Charleston, plutôt favorable à l’autorité britannique. Accusé sans preuve de vouloir armer un soulèvement d’esclaves (alors qu’il en possède lui-même…), son procès expéditif voit s’affronter Lord Campbell, qui défend Jeremiah, et Henry Laurens, qui l’accuse de tous les maux. Jugé coupable, le Negro Act de 1740 est appliquée : son exécution a lieu le 18 août 1775 à midi sur le quai, au milieu de la foule, par pendaison puis incinération de son corps. Le 15 septembre 1775, se sentant en danger, le gouverneur royal se réfugie à bord du HMS Tamar (un sloop britannique de 16 canons), qui reste en rade jusqu’en janvier. William Bull II démissionne et se retire à Ashley Hall plantation (refusant de prêter allégeance au gouvernement révolutionnaire, il est banni de l’État et part pour l’Angleterre le 4 mai 1777). La rupture est consommée et la guerre civile débute (rebellion against King, country and law) : les 11 et 12 novembre 1775, les canons des révolutionnaires tirent sur les corvettes britanniques en rade. En novembre et décembre 1775, les milices révolutionnaires du littoral attaquent les milices loyalistes de l’arrière-pays, capturant un grand nombre d’officiers (combats de Ninety Six les 20-21 novembre 1775 et de Great Cane Brake le 22 décembre : l’ensemble est surnommé la Snow Campaign). The South-Carolina and American General Gazette cesse d’être imprimée à la fin 1775 ; la South Carolina Gazette devient la Gazette of the State of South Carolina à partir d’avril 1777. Pour Charles Allston, le choix est fait, même s’il n’a pas encore pris les armes : ses quelques lettres à son cousin par alliance Thomas Brown, qui est devenu un des chefs loyalistes menant une guérilla dans l’arrière-pays, le prouve.



Son engagement tardif Durant la période de 1776 à 1778, Charles Allston reste la plupart du temps dans le domaine familial à l’est de Georgetown, participant au côté de son vieil oncle à la gestion des vastes rizières familiales (s’étendant sur une surface de 6 287 acres, soit environ 2 500 hectares) et de la main d’œuvre servile (204 esclaves). Au même moment, son cousin William Algernon Allston (1756-1839) s’engage activement, lui, mais du côté des révolutionnaires (il finit avec le grade de colonel et le surnom de « King Billy »). Cette période d’attente pour Charles s’explique par la domination des Patriots sur toutes les colonies du Sud : les Loyalists sont forcés d’être discrets.

Tout change le 23 décembre 1778, avec le débarquement près de Savannah (en Géorgie, mais juste à la frontière avec la Caroline du Sud) des 3 000 Britanniques du Lieutenant Colonel Archibald Campbell. Dès le 29 décembre, ils prennent Savannah, capturant une partie des troupes révolutionnaires du Major General Robert Howe. Cette petite armée britannique est rapidement renforcée par les troupes venant de Floride, notamment une unité de loyalistes commandée par Thomas Brown (nommé au grade de Lieutenant Colonel en 1776) qui prend le nom de King’s Carolina Rangers en juin 1779. Soutenus par des Creek et Cherokee, les Rangers font dès l’hiver 1778-1779 plusieurs raids dans l’arrière-pays de la Caroline du Sud.

C’est à ce moment là que Charles décide de prendre les armes. Ne pouvant rejoindre facilement les forces royales, l’essentiel des Carolines étant encore sous contrôle du camp adverse, il s’engage le 4 janvier 1779 au 2nd South Carolina Regiment, l’unité levée dès 1775 par les rebelles autour de Georgetown, commandé dans un premier temps par le voisin des Allston’s, le colonel William Moultrie, le héro du combat de Sullivan Island en juin 1776 ; le cousin de Charles, William Allston, est capitaine d’une des compagnies. Étant d’une famille aisée et ayant bénéficié d’une haute éducation, on donne automatiquement à Charles un grade d’officier inférieur, celui de troisième lieutenant. Le 1er février 1779, sa compagnie d’infanterie débarque sur Port Royal Island, à la frontière entre la Géorgie et la Caroline. On suppose, sans plus de détails, qui participe le 3 au combat de Beaufort, une petite victoire des rebelles commandés par William Moultrie et Stephen Bull.

Quelques semaines plus tard, Charles déserte avec plusieurs de ses hommes et s’engage dans les milices loyalistes, avec le rang modeste de « volontaire » (non rémunéré), précisément dans les Royal Foresters commandés par Andrew Deveaux IV. En avril 1779, les troupes britanniques du Brigadier General Augustine Prévost venant de Géorgie reconquiert la partie sud des Lowcountry, menaçant Charleston ; ce sont les Royal Foresters qui incendient la Prince William Parish Church à Sheldon (une église utilisée comme refuge rebelle). Les désertions sont alors massives côté rebelle ; Charleston panique ; Stephen Bull se réfugie en Virginie.

Le 8 septembre 1779, toutes les unités britanniques reçoivent ordre de se concentrer à Savannah : l’escadre française dirigée par le comte d’Estaing vient d’entrer dans l’estuaire menant à cette ville. Dès le 16 septembre, le siège de Savannah débute par l’ouverture de la première parallèle, mené par les Français débarqués (infanterie de ligne complétée par des marins avec leurs canons) et la division du général Lincoln (5th regiment of SC et miliciens de Charles-Town). Charles fait partie des forces loyalistes encerclées en ville. Le 23 septembre, une sortie britannique est tentée contre les travaux d’approche ; le 4 octobre, ouverture du tir d’artillerie français ; devant son inefficacité relative, Estaing brusque les choses en tentant un assaut surprise le 9 octobre juste avant l’aube : cet assaut échoue assez lamentablement à prendre la redoute de Spring-Hill ; l’amiral français, blessé, réembarque immédiatement. Le 21 octobre, fin du rembarquement français.


Reconquête de la Caroline Le 11-12 février 1780, débarquement de l’armée britannique commandée par Sir Henry Clinton à Seabrook Island, près de Charleston. Les milices loyalistes rejoignent Clinton, tandis que les régiments rebelles de Caroline du Sud se rassemblent tous dans la capitale, sous la direction du général Benjamin Lincoln. Charles et un groupe de ses hommes sont affectés en renfort dans la British Legion, une unité loyaliste composée partie de cavaliers (les Green Dragoons), partie d’infanterie légère, commandée par le lieutenant-colonel Tarleton. Charles passe au grade de Cornet (équivalent de troisième lieutenant dans la cavalerie). Le 29 mars, prise de Drayton Hall, Charleston est désormais assiégée. 1er avril, ouverture de la première parallèle. 10 avril, Benjamin Lincoln répond par un refus à la proposition de se rendre. 13 avril, début du pilonnage de la ville par l’artillerie britannique. 14 avril, Tarleton et ses cavaliers chargent et sabrent les renforts rebelles à Moncks Corner. 17 avril, ouverture de la seconde parallèle. 12 mai 1780, reddition de Charleston. La Caroline du Sud passe sous contrôle britannique. Une centaine de citoyens arrêtés passent sur le navire-prison HMS Sandwich et sont déportés à St. Augustine (Floride), tandis que leurs familles sont exilées à Philadelphie.


Bataille de Waxhaws, 29 mai 1780 La bataille de Waxhaws est une des batailles qui participa à la reconquête de la Caroline du Sud par les loyalistes. Le 29 mai 1780, elle eut lieu à Lancaster, et se finit par la victoire des Loyalists commandés par l’officier britannique Banastre Tarleton. Le commandant Abraham Buford qui dirigeait une troupe de Patriots, refusa une demande de reddition. C’est alors que la cavalerie loyaliste donne l’assaut, surpris, les Patriots déposèrent leurs armes. Les troupes de loyalists dont Charles Allston faisait partie continuèrent de tirer sur les patriots sous les ordres de l’officier Banastre Tarleton malgré leur capitulation. On parle alors du massacre de Waxhaws, 114 Patriots trouvèrent la mort contre seulement cinq Loyalists. Cette bataille provoqua une période de propagande Patriots pour renforcer le recrutement.


Bataille de Camden, 16 août 1780 http://www.scencyclopedia.org/sce/entries/camden-battle-of/ La bataille de Camden est une bataille qui opposa les troupes de la 33e fusiliers mené par le lieutenant Charles Lord Cornwallis contre les troupes américaine du major général Horatio Gates à environ 8 kilomètres de Camden. Ce fut une humiliation pour les américains car Cornwallis réussi à mettre en fuite les 2500 hommes du major général Gates alors que ces troupes était composé de seulement 800 hommes armés de baïonnettes. Cette bataille permis aux britanniques de prendre encore plus le control de la Caroline du Sud. [À refaire intégralement à partir de la source en note bas de page]


Bataille de Fishing Creek, 18 août 1780 Le combat de Fishing Creek appelé aussi la bataille de Catawba Ford elle opposa les troupes de Banastre Tarleton composé de 350 hommes contre celle de la milice de Thomas Sumter. Banastre Tarleton entendi que la milice de Thomas Sumter était campé à Rocky Mount, il se dirigea donc vers Rocky Mount, il apprit finalement que la milice s’était déplacé vers la rivière Catawba, une fois sur place il apprit que la milice c’était encore déplacer à Fishing Creek, il décida de laisser 160 hommes sur les lieux puis repris sa marche le lendemain matin, une fois arrivé Tarleton réussi à maîtriser la milice sans que cela donne l’alerte mais Thomas Sumter réussi à s’enfuir. 300 hommes de la troupe de Thomas Sumter fur prisonniers par Banastre Tarleton.


Lutte contre la guérilla Guerre des partisans dans l’arrière-pays ainsi que dans les basses-terres. Lutte contre Francis Marion (the Swamp Fox), Hell Hole Swamp. Le général Francis Marion est considéré comme un des héros de guerre car il arpentait les marécages, les bois et effectuait des attaques surprises contre des troupes britanniques.


Bataille de Kings Mountain, 7 octobre 1780 Cette bataille a eu lieu en Caroline du Sud, elle est symbolique d’une grande victoire des patriots sur les troupes britannique composées de Loyalistes dont Charles Allston, elle est considérée comme l’une des plus grandes bataille Américaine de la guerre d'Indépendance Américaine. Les troupes britannique durent fuire le combat après avoir subit une perte de 244 hommes. Cette milice loyaliste était dirigée le major britannique Patrick Ferguson du 71eme régiment d'infanterie. Ferguson fut informé d’une attaque imminente d’une dizaine de milices patriots réunie. Charles Allston et les siens décidèrent de prendre la fuite vers Kings Mountain, ils furent encerclé par les patriots. Après 1 heure de combat Charles Allston se rend suite à la mort du major britannique Patrick Ferguson puis fut pris comme prisonnier par les patriots, malgré cela il réussit à s’échapper avec quelques autres loyalistes.


Bataille de Cowpens, 17 janvier 1781 La bataille de Cowpens est une bataille gagné par les forces révolutionnaires américaines dirigées par Daniel Morgan le 17 janvier 1781. Elle est considérée comme un des grands chefs d’oeuvre tactique de la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Cette bataille opposa Banastre Tarleton à Daniel Morgan, Daniel Morgan avait établie une stratégie très ingénieuse pour s’assurer la victoire , il avait placé en première ligne environ 1500 miliciens peut entraîner et en deuxième il mis environ 500 continentaux expérimenté. Banastre tarleton voyant que la première ligne de milicien décida de donner l’assaut avec sa cavalerie pensant gagner avec facilité, les miliciens decidèrent de fuire, ils étaient poursuivi par la cavalerie de Tarleton, désorganisé la cavalerie tomba dans le piège de Daniel Morgan car la cavalerie se dirigea directement sur la deuxième lignes composé de continentaux expérimenté, ce fut comme cela que les troupes de rebelles américain remportèrent cette brillante bataille. Ce fut l’un des tournant de la guerre.



Retour à Charleston de William Bull II en février 1781, nommé “intendant general of the Board of Police“ Pendaison du colonel rebelle Isaac Hayne. Les rebelles ont confisqué des biens de Bull pour collaboration, vente pour 51 554 livres sterling de ses terres, esclaves et biens personnels. Départ en exil Ses biens sont confisqués par les rebelles. La Grande Bretagne lui offre en compensation des terres gratuites au Canada dans la province de Québec. Il obtient le titre d’united empire loyalist.

décembre 1782, évacuation britannique de Charleston avec William Bull II, Deveaux et Charles Allston ; fin de la The Royal Gazette et réimpression de la Gazette of the State of South Carolina. possibilité finalement refusée d’une réintégration ?

mort accidentelle en 1802 : chute du balcon. Charles est un des rares membres de la famille Allston (avec ceux morts lors d’un naufrage, notamment sa femme, en 1780) à ne pas être enterré au Allston Family Burying Ground.