Utilisateur:Michellebeauvais/Brouillons/Ceinture fléchée

Ceinture fléchée moderne faite à la main en 2007 (avec détail des motifs)
Une ceinture fléchée moderne fabriquée au métier à tisser

La ceinture fléchée est un élément des costumes traditionnels québécois et Métis (Canada), historiquement associé à la traite des fourrures. Il s'agit d'une pièce de laine, traditionnellement portée par les hommes. La largeur d'une ceinture peut varier de 15 cm à 25 cm et sa longueur peut facilement dépasser 2 mètres.

Histoire des savoirs modifier

Rares sont les études compilées, complètes et détaillées qui se proposent d'épuiser un sujet précis relativement restreint comme la "ceinture fléchée". L'histoire de ses différents savoirs provient de différents contextes culturels et leur analyse permet de suggérer des réponses qui se veulent avant tout un complément à des savoirs acquis en attendant l'ajout de nouvelles connaissances (1, Michelle Beauvais 2006 et 2007). Au Canada, une publication récente vient soutenir la diffusion de l'hypothèse avancé par les spécialistes en construction textile à savoir que l'étude des textiles anciens passent par l'archéologie des textiles comme par exemple le tressage en Amérique du Sud (2, Makiko Tada)(liens). L'histoire précédant la période de contact sur les Côtes de l'Atlantique Nord est récente mais d'autant plus précieuses lorsqu'on parle d'un produit et d'une notion périssables comme la classification de "la ceinture fléchée". Des travaux sur le terrain sont effectués par des Mi'Kmaq en 1972, à Red Bank, au Nouveau-Brunswick sur la rivière Miramichi (liens) . En 1976 un archéologue spécialisé dans l'histoire précédant la période de contact à pu dater ces fragments de textile archaïque à 2,500 avant le Présent (3, Chriss Thurnbull). En 2000, le processus de fabrication de ces fragments est comparée à celui des ceintures portées plus tard par les peuples des Premières Nations et à celui des "ceintures fléchées" portées encore un peu plus tard par les coureurs des bois au XVIIe siècle (4, Joleen Gordon ).

Les ceintures fléchées étaient assez nombreuses entre les années 1776 et le premier quart du vingtième siècle, des répertoires ont été effectués et publiés à différentes époques (1, Marius Barbeau 1938 et 1943), (2. Dorothy K. Burnham 1981),(3, Denise Verdeau-Hemlin d'après le travail de Maurice Leduc, archiviste de l'Association des artisans de ceintures fléchées du Québec, 1990 ), et (4, Monique Genest Leblanc 2003) . Les designs et les motifs répertoriés sont attribués soient aux Premières Nations du Nord de l'Amérique, aux Métis du Canada et aux canadien français du Bas-Canada ou de la région de l'Assomption, Québec, Canada. La ceinture dite Chénier est attribuée au Huron-Wendat. D'autres ceintures identifiées comme "ceintures fléchées", "ceintures métisses" ou "arrow sashes" sont confectionnées sur métier mécanique provenant d'Angleterre autour de 1885.

Les processus de fabrications de ces ceintures diffèrent complètement. Les "ceintures fléchées", les ceintures dites Chénier "Pointes de flèches" et les ceintures au motif à effet de "chevron" sont tressées aux doigts, alors que des ceintures sont tissées sur métier mécanique (5, Dorothy K. Burnham 1976 et 1981, 6, Denise Verdeau-Hemlin 1990, 7, Association des artisans de ceinture fléchée de Lanaudiaire inc. 1994)(7, Noémi Speiser 1983,1988,1991,1998) (8. Michelle Beauvais 2006 et 2007).

Évolution des motifs modifier

Un dessin de Henri..... identifie le centre exceptionnel de la ceinture fléchées dite de la région de l'Assomption et plusieurs croquis illustrent les différents motifs. (1. Marius Barbeau,1938 Planche VI) (2. Marius Barbeau, 1943 Figure 1, 2, 4, et 5)

Une série de diapositives étudiées ont été prises, classées et répertoriées entre 1973 et 1979 par Maurice Leduc, archiviste de l'Association des artisans de ceinture fléchée du Québec. Cela représente 376 pièces anciennes dont la moitié sont des ceintures fléchées dite de la région de l'Assomption. Elle proviennent des musées de Québec, Montréal, Coaticook, Chicoutimi, La Malbaie, Vaudreuil, Ottawa, Toronto, New York, Washington, Albany, Londres et Oxford. Un quart de ces ceintures appartiennent à des collectionneurs privés que M. Maurice Leduc est allé rencontrer. Une analyse systématique des archives de l'Association des artisans de ceinture fléchée du Québec de l'époque a permis de tracer les grandes lignes de l'évolution technique du tressage aux doigts. L'apport de la technique amérindienne de tressage perlé a fourni l'étude nécessaire à comprendre cette technique distincte (3. Denise Verdeau-Hemlin 1990, 20 figures en couleurs.

La structure de base des motifs du tressage plat à simple épaisseur commence avec la technique du tressage à effet de chevron. Deux échantillons composés du motif dit demi-chevron cousus ou tressés ensemble en vis-à-vis donne une image en miroir dit à effet de chevron que l'on retrouve partout à travers le monde. Les deux structures en diagonales de ses échantillons lorsqu'elles sont réunies, forment une structure en forme de A ou forme de V. Le chevron peut être tressé avec les doigts ou tressé avec différent support en bois comme on en retrouve au Japon (4. Makiko Tada)

La technique de liaison ajoutée à la structure de base du tressage plat à simple épaisseur à effet de chevron, permet la construction des motifs de la ceinture fléchée tressée aux doigts. Le premier motif qui apparaît à la forme d'un triangle scalène ou inégalité triangulaire appelé "dents de scie" (4. Michelle Beauvais). Il est permis de penser que les motifs ont évolué en les rapprochant ensemble, en les rassemblant à l'aiguille, puis en tressant deux structures en diagonales ensemble. Deux échantillons composés d'une série de triangles scalène (dit dents de scie) déposer en vis-à-vis donne à voir le motif dit "tête de flèche". Si ces deux échantillons sont déposés côte-à-côte mais en sens inverse on peut voir un motif dit "losange". Un échantillon construit d'une série de losanges à lignes ouvertes forment le motif dit "zigzag".

Le design de la ceinture fléchée dite de "transition" est composé de motifs dit en "dents de scie" en bordure avec losanges et zigzags en alternance.Le travail est effectué en demi et la structure est en diagonale. Il est permis de penser que deux ceintures fléchées dite "de transition" déposées côte-à-côte à donner à voir le motif dit "de l'Assomption". Le travail est alors effectué en deux sections, à partir du centre vers les lisières et la structure est en forme de A (deux diagonales en vis-à-vis). Ces deux ceintures ont pu être cousues ou tressées ensemble. La même idée se poursuit avec deux ceintures fléchées dite "de l'Assomption". Cette fois on voit apparaître le motif dit "Acadien". ces deux ceintures sont cousues ensemble où le travail est effectué en quatre sections et la structure est composé de deux structures en forment de A et une ceinture en forme de V au centre. L'analyse et l'étude d'échantillons accompagnées de diagrammes et l'étude des processus de fabrications des textiles permettent de comprendre la méthode de fabrication du tressage aux doigts de la ceinture fléchée, un tressage plat à simple épaisseur (6. Noémi Speiser).

Histoire du vêtement modifier

Les clubs de raquette ont perdu leur popularité au début du XXe siècle avec l'arrivée du hockey sur glace, du ski et du patinage. Les ceintures fléchées sont alors passées dans le folklore, car elles étaient devenues obsolètes.

Habillement des hommes au Bas-Canada modifier

Les oeuvres picturales démontrent que la ceinture fléchée fait partie intégrante du costume dans l'histoire du Bas Canada. Elle est portée dans différentes circonstances et à des dates différentes, ce depuis les années 1776 et peut-être quelques années avant (1.).

En 1778, une aquarelle de Frederick von Germann présente un paysan canadien qui porte une ceinture, le motif comporte des chevrons rouges, jaunes, blancs et bleus avec franges. (New York Public Library). En 1781, des croquis au crayon et à l'aquarelle de (anonyme) présentent trois paysans qui portent une ceinture sur un capot à capuchon. Royal Ontario Museum). En 1781, une aquarelle de James Pearchy intitulée "Vue des Chutes Montmorenciy en hiver de James Peary, présentent trois hommes qui portent des ceintures sur leur capot d'étoffe, l'une est bleue, l'autre est beige un une autre est roube, les détails ne sont pas visibles (APC Ottawa c-2019). En 1788, un tableau de Thomas Davies intitulé "Couple de Canadiens , au Chateu-Richer" montre le mari et le jeune fils portant un bonnet rouge et une ceinture rouge (Galerie Nationale, Ottawa). En 1792, une toile de George Erriot intitulée "Menuet" présentent rois hommes qui portent des ceintures, une est rayée. une autre semble quadrillée et la dernière est unie (Canada-Québec, de J. Lacoursière, J. Provencher et D.Vaugeois). En 1800, se trouve un tableau intitulé "Garçon à la ceinture fléchée", non signé. Le peintre pourrait être Louis Dulongpré, il a tracé de façon précise la ceinture, y représentant un chevron de couleur noir,blanc,noir,rouge Receuil de R.H.Hubbard). En 1805, une aquarelle de Sempronius Stretton intitulée "Couple canadien en costume d'hiver représente une ceinture qui porte des lisières verticales de différentes couleurs. La lisière centrale est rouge avec de chaque côté des lisières blanche, petit bleu, jaunes, blanches et rouges, probablement des éclairs(Archives publiques du Canada). En 1806, une peinture de John Lambert illustre un paysan avec sa ceinture colorée. Il utilise des traits verticaux jaunes et rouge et non horizontaux (Archives publiques du Canada). En 1820, une aquarelle, gouache sur crayon d'un artiste anonyme intitulée "White Traders Greeting Indian Traders" confirme la présence de la ceinture au chevron de couleurs rouge, vert et blanc.La sc`ne représente des activités des compagnies de traite de fourrure dans l'Ouest canadien (Royal Ontario Museum, Toronto 966.136.2). Encore dans l'ouest, trois oeuvres de Peter Rindisbacher permettent d'identifier le motif des ceintures des personnages. Dans "A Gentleman travelling in a dog cariole at Hudson's Bay", une aquarelle illustre une ceinture au chevron multiple couleurs rouge, blanc, vert et jaune (tiré de Fred Lindegger Bruder des Roten Mannes). En 1821, dans "Métis et ses deux femmes",le Métis porte une ceinture au double chevron. Dans "Les agents de traite de fourrure à la Rivière Rouge", tous les hommes portent une large ceinture, sans détails par contre. L'aquarelle sur crayon de James Duncan "Montreal Swells" illustre deux genres de ceintures bien différentes: une large ceinture au couleurs rouge,vert,jaune et blanc sur un capot de chat et une ceinture rouge sur un manteau fait avec une couverture de la Compagnie de la baie d'Hudson (Royal Ontario Museum).

Processus de fabrication modifier

Les recherches nous amènent à débroussailler ce que sont les grandes familles de croisement des fils - particulièrement, le tissage et le tressage. Combien de fois n'avons-nous pas entendu "tisser des ceintures fléchées"...- "tisser" et "fléché" étant deux termes relevant de techniques tout à fait différentes. Plusieurs ouvrages on décrit la technique du fléché comme un tissage ou tissage aux doigts[1]. Cependant aucun de ces ouvrages ne citaient d'ouvrages de références en construction textile. Les auteurs qui en citaient s'accordent tous pour classer le fléché dans la catégories des étoffes tressées[2] [3] [4] [5] pour les raisons suivante: le tissage s'effectue à partir d'un montage de base (chaîne) auxquels s'ajoutent des éléments (trame) et les éléments s'entrecroisent de façon longitudinale et transversale par rapport aux lisières. Contrairement au tissage, le tressage s'effectue à partir de multiples éléments (un groupe de fils) simultanément présent dès le départ. Les éléments s'entrelacent en diagonal par rapport aux lisières et les éléments circulent en S et en Z. Les éléments servent tour à tour de façon active où passive, L'ajout de couleurs différentes au montage forme un motif dit chevron que l'on retrouve partout dans le monde. Le tressage se subdivisent en 4 catégories: le tressage plat à simple épaisseur, le tressage tubulaire, le tressage à double-épaisseur et le tressage en trois dimensions. Une particularité du "fléché" est l'ajout de la technique de liaison à la structure de base du chevron. Les liaisons s'effectuent à des endroits précis en cours de travail et forment les motifs. Les éléments circulent alors en S et en Z de part et d'autre du centre. Le "fléché" appartient au tressage plat à simple épaisseur. Le design du tressage -fléché est unique au Nord de l'Amérique. On parle alors d'un tressage aux doigts. Une auteure chercheure en construction textile [6], une historienne du textile au Canada [7] [8] et une chercheure spécialiste en tressage,[9] en Suisse et reconnue internationalement (1983, 1989, 1991,1997) on publié des ouvrages de références de base sur le tressage fléché.

Étapes de fabrication modifier

La réalisation d'une ceinture fléchée se fait en plusieurs étapes. Il y a des facteurs aléatoires. Ces facteurs influencent la longueur des éléments (fils) à couper. D'une part, il y a le nombre de motifs au montage (choix de l'artisan)et le parcours en S en en Z que suivront les fils sur une largeur et une longueur donnée. D'autre part, il y a l'angle d'inclinaison plus accentué et le nombre de motifs que l'on retrouve sur une longueur donnée. La largeur, la longueur de l'étoffe tressée et la grosseur du fils vont influencer le calcul. D'autres facteurs sont à considérer comme le mouvement en ondulation dessus/dessous ( le terme embuvage est utilisé en tissage). L'élasticité de la fibre utilisée ainsi que la texture de la fibre et la qualité du matériau utilisé peuvent altérer la longueur à couper. La signature personnelle de l'artisan sera pris en considération, par exemple la tension du tressage (travaillé avec les doigts, sans outil). Des études sur des échantillons s'avèrent nécessaires avant de commencer le travail. Ces facteurs aléatoires incitent les artisans à se conformer à un type de laine et de motifs afin d'en maîtriser de façon certaine les longueurs à couper. Lors de la fabrication d'une ceinture fléchée moderne d'une largeur de 2.5 à 12.5cm et d'une longueur de 125 à 185cm, prévoir d'ajouter le tiers ou la demi de la longueur final en supplémentaire.Tenir compte aussi de la longueur total des franges à chaque extrémité. Les franges représentent environ le tiers de l'étoffe tressée. Prévoir également un ajout d'environ 60cm à chacune des extrémités comme espace de manoeuvres pour tresser. Le manque d'espace de manoeuvre se reflète sur le produit fini. L'étoffe aura tendance à s'élargir aux extrémités et la tension sur les doigts est inconfortable. Pour la fabrication et de reconstitution de la "grande ceinture fléchée" de type traditionnel et de facture ancienne il faut prévoir le double de la longueur finale prévue comme longueur de fils à couper. Un autre facteur aléatoire est la manoeuvre pour défaire la contre-tresse. Tout au long du travail de fabrication, un entrelacement des éléments va apparaître derrière les mains de l'artisan. Cette contre-tresse inversée qui reproduit le motifs se doit d'être défait régulièrement. Contrairement au tissage, cette manoeuvre implique de tendre et de peigner les éléments avec les doigts. Elle s'avère laborieuse au tout début du tressage mais au fur et à mesure que le travail avance, la fibre acquiert sa stabilité en terme d'élasticité et d'étirement. Lors de la réalisation d'une grande ceinture fléchée ou avec l'utilisation d'une fibre qui accroche, cela peut devenir un problème contrariant, mais cette manoeuvre en cours de travail ne peut être évité (4.9).

Ajout de la technique de liaison modifier

Le tressage plat à simple épaisseur est le résultat de l'utilisation de la technique de base du tressage à effet de chevron auquel s'ajoute la technique de liaison. Au Nord de l'Amérique, les motifs sont obtenus sont le résultat d'une structure de base polychrome et les effets de couleurs se construisent en adaptant cette technique de liaison inhérente à la structure du tressage plat à simple épaisseur. Chaque motif se construit par la substitution d'une couleur à une autre. Cette liaison est répétée à des passages subséquents selon un calcul bien précis. La structure du motifs est identifiés par la direction en Z et en S des liaisons dans la structure du tressage de base. Dans la fabrication d'une ceinture fléché, Le travail s'effectue en deux sections qui forment un A ou un V et la liaison ne coïncide jamais de part et d'autre du centre par rapport aux lisières. En d'autres mots, la structure de base des ceintures fléchées est construite à partir de multiples éléments simultanément présent dès le départ. L'entrelacement est oblique ou en diagonale par rapport aux lisières et les éléments circulent en S et en Z en cours de travail.La texture est côtelée. Un ensemble de base d'éléments polychromes divisés en deux et travaillé à partir du centre vers les lisières reflète un image en miroir dans la structure et produit un effet de chevron. Les têtes de flèches et les motifs qui en découlent (flammes ou losanges, éclairs ou zigzag et dents de scie.) dépendent de l'ajout de la technique de liaison à la structure de base décrite ci-dessus. La technique de liaison permet le changement de fonction des éléments (passifs et actifs)et l'arrangement différents des couleurs. La dents de scie est construite selon un triangle scalène (une triangle à trois côté inégaux) qui se retrouve dans la structure de la tête de flèche, de la flamme et du zigzag (4.9.).

Les matériaux de confections modifier

Les variétées de ceintures et les designs modifier

Il arrive souvent que les gens confondent les ceintures fléchées faites à la main (tressées aux doigts) avec des ceintures tissées fabriquées en série au métier à tisser, dites de type Coventry. Une ceinture moderne tissée à la machine ne coûte généralement pas plus de 50$. Toutefois, une authentique ceinture fléchée est beaucoup plus belle et durable qu'une ceinture fabriquée à la machine. La création d'une ceinture fléchée moderne peut demander de 80 à 350 heures de travail. Cela explique la beauté de cet objet et son coût. La ceinture faite à la main demeure une magnifique pièce de collection qui, évidemment, est aussi un vêtement qui se porte encore aujourd'hui. On peut retrouver des ceintures, mais aussi des foulards, des signets et autres. Pour faire la distinction entre une ceinture faite aux doigts d'une ceinture faite sur un métier mécanique, il faut regarder les extrémités du travail, là où la frange commence. Les ceintures de type Coventry auront un tissage droit (longitudinal/transversal) sur toute la largeur tandis qu'une ceinture faite à la main est travaillée en deux sections (deux diagonales) qui forment comme un V inversé (tressage)

Bibliographie modifier

  • Carol James. Fingerweaving Untangled: an illustrated beginner's guide including detailed patterns and common mistakes

Manitoba, 2008, 64 p. Printed in Canada by Friesens Printing (ISBN 978-0-9784695-0-4)

  • Michelle Beauvais. Braided Assomption Sash: so call "ceinture fléchée" or "arrowhead-design sash. Tokyo, Japan 2007, p. 37-42.A lecture at the First Conference on Kumihimo in Kyoto Nov. 12-16, 2006 Kyoto, (ISBN 978-4-925252-21-8)

Published by Texte, Inc. in Space, Time and Braid author Makiko Tada and Hiroyuki Hamada

  • Michelle Beauvais. Le tressage au-delà du trois brins, Granby: M. Beauvais, 2007, 167 p. (ressource électronique avec mise-à-jour)CD-Rom (ISBN 2-9809125-1-4). Recherche continue supervisée par Makiko Tada,reconnue autoritée internationale en tressage.
  • Michelle Beauvais. Le monde des mots: une contribution significative de la linguistique dans le monde de la construction textile Toronto du 11-14 octobre 2006, 5 p. TSA 10e Symposium biennal "Textile Narratives + Conversation" en collaboration avec le Musée du Textile du Canada. Publiée sur CD-Rom par The Textile Society of America.
  • Michelle Beauvais. The World of Words: A major contribution from linguistics to the world of textile making off-loom Toronto 11-14 Octobre 2006, 5 p. TSA 10th Biennal Symposium"Textile Narratives + Conversation", Co-sponsored by Textile Museum of Canada.
  • Michelle Beauvais. Le tressage au-delà du trois brins, Granby : M. Beauvais, 2006, 137 p. (ISBN 2-9809125-0-6). Recherche supervisée par Noémi Speiser,reconnue autoritée internationale en tressage.
  • Monique Genest Leblanc. Une jolie cinture à flesche, Quebec 2003, 178 p. Les Presses de l'Université Laval.
  • Musée d'art de Joliette, "Un Symbole de taille, la ceinture fléchée dans l'art canadien" 2004, 78 p. Joliette, Québec (ISBN 2-921801-28-0)
  • Robert J. Austin. A Manual of Fingerweaving 2000, 57. Editor: Earl C. Fenner, published by Crazy Crow Trading Post, Pottsboro, Texas (ISBN 1-929572-00-X)
  • Joanne Renaud, Anne-Marie R. Poirier. Le génie de la ceinture fléchée, Sainte-Marcelline-de-Kildare : Fondation Pierre-Bélanger, Lanaudière, 1997, 53 p. (ISBN 2-9805692-0-8)
  • Association des artisans de ceinture fléchée de Lanaudière. Histoire et origines de la ceinture fléchée traditionnelle dite de L'Assomption. Recherche commandée par l'Association au département d'ethnologie de l'université Laval.Publication: Sillery, Septentrion, 1994, 125 p. (ISBN 2-89448-002-4) (aperçu)
  • Denise Verdeau-Hemlin. Évolution des motifs de fléché, Montréal : Association des artisans de ceinture fléchée du Québec, 1990, 26 p. (ISBN 2980118915)
  • Association des artisans de ceinture fléchée de Lanaudière. Le Fléché : phase 1, Montréal : Association des artisans de ceinture fléchée du Québec, 1988, 28 p. (ISBN 2980118907) [en collab. avec Denise Verdeau-Hemlin et Pauline Roy]
  • Véronique L. Hamelin. Le Fléché authentique du Québec par la méthode renouvelée, Outremont : Léméac, 1983, 256 p. (ISBN 276095353X)
  • Dorothy K. Burnham, historienne en textile, autoritée reconnue au Canada. L'art des étoffes. Filage et tissage traditionnels au Canada (chapitre 2) Le tressage chez les amérindiens et les français, 1981 Musée National du Canada, Ottawa.
  • Hélène Varin Brousseau. Le fléché traditionnel et contemporain, Montréal : La Presse, 1980, 133 p. (ISBN 2890430464)
  • Monique LeBlanc. Parle-moi de la ceinture fléchée!, Montréal : Fides, 1977, 107 p. (ISBN 0775506613)
  • Dorothy K. Burnham. Braided "Arrow" sashes of Quebec. Emery Roundtable 1976, The Textile Museum, Washington, D.C.
  • Marguerite, Mercier-Lambert. Le fléché: une tradition à faire survivre. Une série de 21 cours publiés de 1975 à 1981 dans La Revue des fermières, Cercles des Fermières du Québec.
  • Monique LeBlanc. J'apprends à flécher, Montréal : R. Ferron Éditeur, 1974, 127 p.
  • Françoise Bourret, Lucie Lavigne. Le fléché : l'art du tissage au doigt, Montréal : Éditions de l'Homme, 1973, 222 p. (ISBN 077590399X)
  • Richard Con. Fingerweaving: Part 2, American Indian Craft, Vol7 #1. 1973.
  • Richard Con. Fingerweaving: Part 3, American Indian Craft, Vol.7 #2. 1973.
  • Alta. R. Turner. Finger Weaving: Indian Braiding 48p. Printed in 1973 by Sterling Co. New York, N.Y. (ISBN 0-8069-5264-4), reprinted in 1989 by Cherokee Publications (ISBN 0-935741-13-5)
  • Marius Barbeau. Ceinture fléchée, Montréal : Editions Paysana, 1945, 110 p. (ISBN 0-88515-034-1) et Éditions L'Étincelle 1973 [traduction autorisée de Assomption sash, Fingerweaving in Arrow sashes and garters Bulletin 03, Anthropological series No. 24, 1943. National Museum of Canada.]
  • Richard Con. Braided Sashes, American Indian Tradition, 1963 Vol.9 #1.
  • Yvan H. Crowell. Finger Weaving: Part 1., Director of Handicrafts, McGill University, McDonal Collège. 1945 Montréal.
  • Marius Barbeau. Assomption Sash: Fingerweaving Arrow Sashes and Garters. 1943, National Museum of Canada, Bulletin 93, Anthropological Series No. 24.
  • Marius Barbeau. Ceintures fléchées, La Société Royale du Canada, troisième série-Tome XXXII-section 1, Séance de mai 1938.
  • E.-Z. Massicotte. La ceinture fléchée, chef d'oeuvre de l'industrie domestique au Canada, La Société Royale du Canada, troisième série-Tome XVIII-Section 1, séance de mai 1924.

Bibliographie spécialisée en textile modifier

  • Noémi Speiser. The Manual of Braiding. published by the author. First edition 1983 and second 1988 Basel. Third 1991 and forth 1997 (Liestal).163 p. Swizerland. Distribution: Unicorn Books, California.
  • Dorothy K. Burnham. (1981)The Comfortable Arts: Spinning and Weaving in Canada. Chapter 2. Indian and French Braiding. En français "L'art des étoffes: filage et tissage traditionnels au Canada. Chapitre 2. Le tressage chez les amérindiens et les français. National Museum of Canada.
  • Dorothy K. Burnham. (1976). Braided "Arrow" sashes of Quebec. At Emery Roundtable, Textile Museum, Washington, D.C.
  • Irene Emery. The Primary Structure of Fabrics, p. 68. Textile Museum, Washington, D.C.

Lien externe modifier

  • La ceinture fléchée, site proposant un historique, un descriptif et présentant les techniques de réalisation.
  • Artisans et artisanes de ceinture fléchée du Québec (Canada): présente un répertoire des artisans et artisanes passés maîtres dans l'art de la ceinture fléchée, les nouvelles au sujet de la pratique du fléché et des points de vente où il est possible de se procurer d'authentiques pièces faites à la main.
  • Le Fléché, Leçons d'artisanat: site de techniques de tissage aux doigts des motifs anciens (Assomption, Flammes nettes, Acadienne et autres)
  • [1]: ce site ne se veut en aucun cas un outil de marketing. Il se veut un moyen de partager les savoirs sur la recherche en textile tressé et en archéologie des textiles.
  • [2]: cet album public sur "le tressage fléché / fléché braiding" se veut un outil virtuel en français et en anglais pour présenter un travail en textile tressé.
  • [3]: cet outil virtuel se veut un moyen de mettre à jour de cours articles sur le tressage fléché.


Catégorie:Culture québécoise Catégorie:Culture amérindienne en Amérique du Nord

en:Ceinture fléchée

  1. Les ouvrages d'artisans tisserands parlent de tissage et de tissage aux doigts (voir bibliographie).
  2. Histoire et origines de la ceinture fléchée traditionnelle dite de l'Assomption recherche commandée par L'Association des artisans de ceinture fléchée de Lanaudière inc. Les éditions du Septentrion (ISBN 2-89448-002-4) 2e trimestre 1994.Chapitre II La ceinture fléchée traditionnelle de L'Assomption p.33. (réf 46.+ Définition rédigée à partir des propos techniques contenus dans J. Lenor-Lassen, Interlacing the Elemental Fabric, Kosanda International, p.41).
  3. Le monde des mots: une contribution significative de la linguistique dans le monde de la construction textile 2006 par Michelle Beauvais. Conférence au Symposium de la 10e biennale Toronto, Ontario et publiée par Textile Society of America en collaboration avec le Musée des Textiles du Canada.
  4. Le tressage au-delà du trois brins,publié par l'auteure 2006 et révision 2007 par Michelle Beauvais.
  5. Braided Assomption Sash: so called "ceinture fléchée" or "arrowhead-design sash. Conference by Michelle beauvais(2007)at the First International Conference on Kumihimo, Nov. Kyoto. Published in Space, Time and Braid p. 37-42. Printed in Japan (ISBN 978-4-925252-21-8) copyright Makiko Tada and Hirohiuki Hamada.
  6. The Primary Structure of Fabricspar Irene Emery 1966 p. 68, The Textile Museum, Washington,D.C., Textile Museum Washinton, D.C.1966
  7. Braided "Arrow" sashes of Quebec by Dorothy K. Burnham at Emery Roundtable 1976, The Textile Museum, Washington D.C.( Noémi Speiser était présente à cette table ronde),
  8. L'art de étoffes: le filage et le tissage traditionnels au Canada, chapitre II Le tressage chez les amérindiens et les français par Dorothy K. Burnham 1981, Musée National du Canada, Ottawa. (The Comfortable Art in english language)., Musée Nationale du Canada 1976 et 1981
  9. The Manual of Braiding par Noémi Speiser publié par l'auteure, Basel 1983,1988,1991,1997 Suisse.