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Mauá Surnom : Capital da Porcelana | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Brésil | |||
Région | Sud-Est | |||
État | São Paulo | |||
Langue(s) | portugais | |||
Maire | Atila Jacomussi (PSB) | |||
Fuseau horaireHeure d'été | UTC-3UTC-2 | |||
Indicatif | 11 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | mauaense | |||
Population | 417 458 hab.[1] (04/2009) | |||
Densité | 6 702 hab./km2 | |||
Population de l'agglomération | 21 140 573 hab. | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 23° 24′ 01″ sud, 46° 16′ 26″ ouest | |||
Altitude | 818 m |
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Superficie | 6 229,3 ha = 62,293 km2 | |||
Divers | ||||
Date de fondation | ||||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Géolocalisation sur la carte : État de São Paulo
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Liens | ||||
Site web | http://www.maua.sp.gov.br/ | |||
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Mauá est une municipalité de la Région Métropolitaine de São Paulo, dans l'État de São Paulo au Brésil. Elle fait partie de la Région du Grand ABC, dans la Zone Sud-est du Grand São Paulo. La densité démographique est d'environ 6000 habitants par kilomètre carré. Cependant, la densité urbaine est bien supérieure, vu qu'un tiers de la municipalité est industrielle et 10 % appartiennent à la zone rurale et au Parque Estadual da Serra do Mar. En 2014, c'était la 20e municipalité de l'État en produit intérieur brut et en 2018 la 10e en population avec 468 148 habitants.[3] Mauá est entre les 50 cités les plus peuplées de tout le Brésil.
Etymologie
modifierLe tupinologue Eduardo de Almeida Navarro suggère que le toponyme "Mauá" peut provenir de "Magûeá", qui était le nom d'un village tamoa situé dans la baie de Guanabara au XVIe siècle.[8] À l'origine, le nom Mauá désignait une aire où se situe aujourd'hui le quartier de Mauá, à Magé, où Irineu Evangelista de Souza construisit un grand port. L'empereur dom Pedro II, en reconnaissance de l'importance de son oeuvre, le nomma Baron de Mauá. Lors de la création du district de Mauá, pendant le processus d'émancipation, le nom "Mauá" désigna la station locale et le village qui se formait autour de lui, en remplacement de l'ancien "Pilar", qui faisait référence au Chemin du Pilar (ancien nom de l'Avenida Barão de Mauá), qui reliait la ville de São Bernardo à l'église du Pilar.
Histoire
modifierLes Portugais entreprirent la première expédition vers l'intérieur du continent brésilien, au milieu du XVIesiècle. Ils quittèrent São Vicente et atteignirent les tribus indigènes de Piratininga à la confluence des Rios Tamandatei, Anhangabaú et Tietê, utilisant le parcours du Chemin du Peabiru, plus exactement le Sentier des Tupiniquins qui traversait l'actuelle Mauá. Le tracé ancestral est très proche de l'actuelle Avenue Barão de Mauá. João Ramalho, qui fonda la vila de Santo André originale en 1553, s'empara de beaucoup de terres qui font aujourd'hui partie de Mauá.
Au XVIIIe siècle, la région était connue comme Cassaquera, un nom indigène qui signifie "Vieille Enceinte" ou "Enceinte des Vieux". Plus tard, l'ancien Sentier des Tupiniquins devint le Chemin du Pilar parce qu'il conduisait jusqu'à la Chapelle Notre Dame du Pilar, fondée en 1744 et située aujourd'hui à Ribeirão Pires. Du nom de la route, on tira le nouveau nom du local : Pilar. Bien qu'il n'y ait que quelques habitants dans la région, il y eu un progrès important à partir de la construction, par la São Paulo Railway , du chemin de fer Santos-Jundiaí qui fut inauguré en 1867. Irineu Evangelista de Souza, le Baron de Mauá, plus tard élevé à Vicomte de Mauá, grand entrepreneur à la direction de ce projet ferroviaire et qui possédait de grandes propriétés dans la région, acheta la Fazenda Bocaina du capitaine João José Barboza Ortiz. L'accroissement de la Vila du Pilar amena la São Paulo Railway à inaugurer la gare de train Pilar le 1er avril 1883. Un noyau de population surgit et grandit autour de la gare pendant les décennies suivantes. En 1926, on modifia le nom de la gare en Mauá en honneur de l'illustre entrepreneur et constructeur du chemin de fer. Ainsi le nom du quartier du Pilar fut changé en Mauá faisant encore partie de São Bernardo. En 1934, Mauá fut élevé à district, toujours de São Bernardo do Campo. . En 1938 fut recrée la municipalité de Santo André et Mauá constitua un de ses districts. Le district grandit, mais une bonne partie de la population trouvait l'endroit quasi abandonné par la mairie de Santo André. Surgit, ainsi, à partir de 1943, le Mouvement d'Émancipation, dirigé par Egmont Fink. Après un plébiscite, une loi de l'État créa la Municipalité de Mauá qui fut installée définitivement le 1er janvier 1954.
Economie
modifierDans le passé, des fabriques de porcelaine - comme la Porcelaine Schmidt- étaient la grande source de l'économie locale et ce qui donna à la cité les surnoms de "Capitale de la vaisselle et de la céramique" ou "Capitale de la porcelaine". Cependant , une de ces grandes fabriques cessa ses activités et l'autre fut transférée au Parana. Actuellement, il y a beaucoup de domaines d'activité dans la cité comme la logistique, la métallurgie, l'industrie chimique, le matériel électrique et pétrochimique. Il existe deux pôles industriels (Capuava et Sertãozinho) et un grand pôle pétrochimique où est située la raffinerie de Capuava de la Pétrobras. Ces pôles transformèrent Mauá en un des plus grands parcs industriels du pays. Les inaugurations du tronçon Sud du Rodoanel et du prolongement de l'Avenue Jacu-Pèssego/Novo Trabalhadores ont créé l'espoir de la reprise de l'accroissement de l'activité industrielle, qui, actuellement souffre avec l'étranglement du réseau routier.
Un des principaux pôles industriels est formé par l'Associação Condomínio Industrial Barão de Mauá (ACIBAM), un des pionniers dans la cité. Actualmente, l'ACIBAM comprend 80 entreprises installées en divers domaines d'activité employant environ 6000 personnes. D'autres entreprises avec siège ou filiale à Mauá sont :
- Foz do Brasil (commercialisation d'eau et traitement d'égout),
- Dixie Toga (films en aluminium),
- Grecco Transportes (logistique),
- CGE (métallurgie),
- Petrobrás (raffinage du pétrole, nitrogénés et gaz de cuisine),
- Ultragaz (gaz de cuisine),
- Bandeirante Química (dérivés de pétrole),
- Saint-Gobain (verre pour construction civile et automobiles),
- Liquigás (gaz de cuisine),
- Copagaz (gaz de cuisine),
- Braskem (polyéthylène),
- Vitopel (résines pour la fabrication de papier et de la cellulose),
- Chevron-Oronite (dérivés du pétrole),
- Oxiteno-Ultra (gaz dérivés de pétrole sauf gaz pour véhicules),
- Firestone (pneus),
- Akzo Nobel-Tintas Coral (pigments),
- Lipos (vis),
- Magneti Marelli (ancienne Cofap) (métallurgie et pièces d'automobiles),
- Polimetri ( métallurgie),
- Tupy (métallurgie),
- ALMAN (métallurgie en aluminium),
- Multibrás-Brastemp (composants pour électro-domestiques),
- Líder (jouets) ,
- Lara Ambiental (collecte et logistique de résidus solides),
- Goodyear Gatorback (caoutchouc pour machines lourdes et camions),
- Lincoln Electric -Harris (Matériel pour soudure).
Culture et divertissement
modifierLe Théatre Municipal Anselmo Haraldt Walendy qui est une référence dans le Grand ABC, reçoit plusieurs artistes renommés de la dramaturgie. Il y a un espace dans les dépendances du théâtre qui reçoit des oeuvres d'art d'artiste de la cité. Le théâtre se trouve à proximité du centre de Mauá, Vila Noêmia.
La mémoire et la culture de la cité sont conservées au Musée Barão de Mauá, Vila Guarani. Le local possède une riche collection de photographies, d'objets et documents liés à l'histoire de Mauá et du Grand ABC, le local est classé par le Condephaat comme patrimoine historique de la cité.
La ville possède deux complexes de cinémas situés au Mauá Plaza Shopping, au centre de la cité, tous deux du réseau Cine Araújo.
Il y a six bibliothèques dans la municipalité dont une au centre et les cinq autres distribuées dans les quartiers de la cité
La Fête Junina traditionnelle de Mauá reçoit tous les ans les principaux artistes de musique de l'actualité et est réalisée par l'Estância Alto da Serra et Markas Eventos et compte avec l'appui de la Municipalité de Mauá.
Parcs municipaux
modifier- Le Parc Écologique Gruta Santa Luzia situé dans le quartier Jardim Itapeva, est un important espace de détente et de sport de la région, le local est composé de forêt indigène et abrite de petits mammifères, des reptiles et des oiseaux. On y trouve le beau paysage naturel des carrières, des cavernes naturelles et un étang de tortues. Le parc possède aussi des pistes, des accadémies à l'air libre et des terrains de sport.
- Situé au Jardim Guapituba, le Parc Ecologique Guapituba est un des endroits les plus beaux et calmes de la cité et possède des chemins de promenade, des étangs, des jardins, des bosquets, des théâtres en plain air et des zones pour la gymnastique et des playgrounds. On peut y accéder par l'Avenue Capitão João et par la gare Guapituba de la ligne 10 de la CPTM. Au Parc São Vicente, près de l'Hotel de ville se situe le Parc de la Jeunesse qui possède trois terrains de sport, deux de football et un de basket-ball. Il y a aussi une piste de skate avec obstacles, un jardin, des bancs, une académie à l'air libre, des abreuvoirs et des toilettes. La cité possède le Stade Municipal Pedro Benedetti Vila Noêmia, avec une capacité de 10590 personnes.
Sport
modifierStades
modifierLa cité possède le Stade Municipal Pedro Benedetti situé Vila Noéma, avec une capacité de 10590. ===Clubs Sportifs=== La municipalité de Mauá possède actuellement le Club de Football Grêmio Esportivo Mauaense qui fut fondé le 15 décembre 1981 et dont les couleurs sont bleu et blanc.
Une autre équipe de football de Mauá est le Mauá Futebol Clube fondé le 23 octobre 2017 avec comme couleurs le jaune et noir.
Salles de sports
modifier- Salle de sports Celso Daniel - Localisée Vila Noêmia
- Salle de sports Atílio Damo - Localisée Vila São João
- Salle de sports Profª Berenice Rumiko Endo - Localisée Vila Assis
- Salle de sports Fernando Conceição - Localisée Vila Vitória
- Salle de sports José Boscariol - Localisée Parque das Américas.
- Encore, à Mauá, au Parque das Américas on a le CEU (Centre d' Artes et Sports Unifié). Il y a des cours de musique, de danse de salon, des entraînements de basquette, du footsal, du muay thay, de la boxe, du taekwondo et de la capoeira. Il y a aussi des cours d'allongement, de danse, de gymnastique et de yoga pour le troisième âge.
Communications
modifierTéléphonie
modifierJusqu'en 1998, la cité était servie par la Companhia Telefônica da Borda do Campo (CTBC)[14], qui fut alors privatisée et vendue avec les Telecomunicações de São Paulo (TELESP) à la Telefônica,qui adopta en 2012 la marque Vivo pour ses opérations de téléphonie fixe.
Transport
modifierFerroviaire
modifierLa municipalité est servie par les trains de la ligne 10-turquoise de la CPTM aux arrêts Capuava, Mauá et Guapituba.
La ligne relie Mauá, à la cité de São Paulo et aux autres cités de l' ABC (sauf São Bernardo do Campo). Elle fait correspondance avec la ligne 2-Vert du Métro à l'arrêt Tamanduateí, la ligne 3-Rouge du Metrô et les lignes 11-Coral et 12-Safir de la CPTM à la gare du Brás. Par l'arrêt Mauá, il est possible d'avoir accès au terminaux d'autobus intermunicipaux, mais sans transférence gratuite entre les trains et les autobus.
Le système municipal d'autobus de Mauá est opéré par une seule compagnie la Souzantur et le système interurbain est opéré par la EMTU de São Paulo.
Routier
modifierAutoroutes
modifierVoies artérielles[17]
modifierOn entend comme Voies artérielles les principaux corridors routiers de la municipalité de Mauá qui sont des voies de flux intense de véhicules et de transport collectif. Ce sont des voies pavées et des axes de liaison entre les principaux points de la cité:
- Avenue Papa João XXIII - Relie le Pole Industriel de Sertãozinho situé au SPA 086/021 au centre de la cité;
- Avenue Oscar Niemeyer -[18] (Jacu-Pêssego) - Liaison entre la route SPA 086/021 et la municipalité de São Paulo (jusqu'à l'autoroute Ayrton Senna et l'aéroport o de Cumbica, à Guarulhos);
- Avenue João Ramalho - Principale liaison entre les cités de Santo André et de Mauá;
- Avenue Alberto Soares Sampaio - Liaison entre le Pôle Industrial de Capuava et le centre de la cité;
- Avenue Ayrton Senna da Silva - Liaison entre les quartiers Sônia Maria et Oratório au centre de Mauá, corridor alternatif entre les districts de São Paulo : São Mateus e Sapopemba;
- Avenue Antônia Rosa Fioravanti - Liaison entre la région centrale et les quartiers des régions Nord et Est de la cité; continuation du corridor p pado Estado, marginal du Rio Tamanduatei;
- Avenue Capitão João - Principale Liaison entre les cités de Mauá et Ribeirão Pires;
- Avenue Adutora do Rio Claro - Liaison alternative entre les quartiers de la région nord de la cité (Vila Magini, Nova Mauá, Jardim Paranavaí) à la municipalité de (région Parc São Rafael)
- Avenue Barão de Mauá - Principal corridor entre les quartiers de la cité avec huit kilomètres de longueur.
- Avenue Brasil - Liaison alternative marginal à la ligne 10 de la CPTM;
- Avenue Itapark - Liaison entre les quartiers de la région sud-est de Mauá, région de Itapark, ancien embranchement ferroviaire de la carrière;
- Avenue Presidente Castelo Branco - Liaison principale du Jardim Zaira au centre de la cité.
- Avenue Benedita Franco da Veiga - Liaison principale de la cité de Mauá à l'embranchement Sapopemba;
- Avenue Dom José Gaspar - Liaison du centre de Mauá et les quartiers de la région ouest (Vila Assis Brasil, Jardim Anchieta, Jardim Camilla e Jardim Primavera) servant comme alternative à la liaison avec le Pôle Industriel Sertãozinho et l'Avenue Papa João XXIII.
Géographie
modifierClima
modifierLa municipalité se situe à 818 mètres au dessus du niveau de la mer, à la limite entre la Serra do Mar et le plateau. Pour cela, son climat est considéré comme subtropical avec des températures moyennes aux-environs de 18 degrés Celcius ne dépassant que rarement 30ºC en été. En hivers, la moyenne est de 9 à14º.
Relevé
modifierLe paysage de Mauá est dominé par la formation de collines et de pics aigus typiques de la Serra do Mar, par de vallées profondes marécageuses, aujourd'hui, en général, comblées et occupées de manière désordonnée ce qui explique la fréquence élevée des inondations. La région de la vallée du Rio Tamanduatei dans le quartier Capuava est typiquement plane. Des récits historiques décrivent le local comme étant celui où les premiers bandeirantes, venant de São Vicente, aperçurent le plateau de São Paulo et donnèrent à la région le nom de Borda do Campo parce qu'elle faisait la transition entre la Serra do mar et le Planalte paulista. Le point le plus élevé de la cité est le Morro Pelado( Colline Pellée) avec 867 mètres d'altitude( le troisième le plus haut du Grand São Paulo). La cité, en moyenne, est la plus élevée de la région métropolitaine.
Hydrographie
modifierLa ville a pour particularité hydrographique de ne pas être coupée par un cours d'eau provenant d'une autre municipalité, car, en raison de l'altitude élevée, tous les cours d'eau qui coupent le territoire de Mauá ont leur source dans la ville. La ville abrite le Rio Tamanduateí, le troisième plus important affluent du Rio Tietê dans le Grand São Paulo, ainsi que le Rio do Oratorio et les Rios Pinheirinho et Guaió. Les cours d'eau les plus importants en zone urbaine sont les ruisseaux Taboão, Corumbé et Capitão João (sous lequel se trouve le Square XXII de Novembre). En raison de l'occupation désordonnée des plaines inondables, de nombreux marécages, auparavant utilisés pour absorber l'excès d'eau de pluie, ont été atterrés et la ville compte aujourd'hui plusieurs points à haut risque d'inondation. La situation a été atténuée par la construction de quatre piscines par le gouvernement de l'État en partenariat avec la municipalité entre 1998 et 2002. Une dans le parc du Paço pour Le ruisseau Taboão, une au Jardim Zaíra pour le ruisseau Corumbé, une au Jardim Sônia Maria pour le Rio de l'Oratoire et une dans le quartier de Capuava, au bord du fleuve Tamanduateí (ce dernier est le plus important d'Amérique latine).
En plus de l'occupation désordonnée, le manque de réseaux d'égouts et de traitement des déchets rend les cours d'eau de la ville complètement polluées.
À partir de 2017, la ville de Mauá a connu sa pire crise hydrique. En janvier 2018, le Daily Reporter a publié des documents indiquant 5 jours supplémentaires sans eau dans la grande majorité des quartiers de la ville. Le réseau de Mauá est la cause principale des pertes d'eau, mais la SAMA (assainissement de base de la municipalité de Mauá) n'a pas statué sur la question .
Végétation
modifierLa municipalité, en raison de sa grande variation d'altitude, dispose d'un large éventail de paysages naturels, même si une grande partie a été transformée par l'occupation humaine. Les pentes des collines étaient à l'origine occupées par la végétation exubérante de la forêt atlantique, bien que déjà mélangée avec des espèces du plateau pauliste et avec des araucarias typiques du climat d'altitude. Dans la ville, les zones forestières atlantiques les mieux préservées sont les bassins versants, le réservoir Paulista, le parc écologique de Santa Luzia et les pentes de Guaraciaba. Les zones inondables étaient généralement recouvertes de roseaux et de typhas, des plantes typiques des zones marécageuses. Actuellement, seul le ruisseau Taboão possède une végétation originale en milieu urbain, mais il devrait en perdre une bonne partie en raison des travaux de rectification nécessaires pour la connexion avec le Rodoanel. Les vallées des Rios Guaió et Pinheirinho, dans la région de Capiburgo, sont encore recouvertes de cette végétation, malgré l'augmentation de la favela locale. Les sommets des collines, principalement les plus hauts, étaient recouverts d'herbes et d'une végétation rare. Le plus grand représentant actuel est le Morro Pelado, qui tire son nom de la végétation très basse qui le recouvre.
Le Parc écologique Gruta Santa Luzia préserve ce qui reste de la Mata Atlantica et abrite des petits mammifères, oiseaux et reptiles.
Subdivisions.
modifierRégions de planification (RP)
modifierLa planification et la gestion élaborées par l'administration municipale sont basées sur la division de la municipalité de Mauá en 14 régions de planification - PR, partie intégrante du plan directeur depuis 1998, qui a subi quelques modifications en 2007.
RP | Nome | Bairros |
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1 | Centro | Centro, Bairro da Matriz, Bairro Bocaina, Vila Guarani, Vila Ana Maria, Vila Fausto Neves Morelli, Vila Alice e Vila Dirce; |
2 | Sertãozinho | Vila Carlina, Loteamento Industrial Coral e Sítio Sertão; |
3 | Parque São Vicente | Parque São Vicente, Jardim Araguaia, Parque das Orquídeas, Jardim Itrapoã, Jardim Isabella e Vila João Ramalho; |
4 | Vila Assis / Vila Vitória / Guapituba | Vila Assis Brasil, Jardim Anchieta, Jardim Guapituba, Jardim Idel, Jardim Primavera, Vila Mercedes, Jardim São Jorge do Guapituba, Jardim Camila, Vila Isabel, Vila Morelli, Jardim Pedroso, Jardim Haydée, Jardim Pilar, Vila Nossa Senhora das Vitórias e Jardim São Judas; |
5 | Capuava | Bairro Capuava (incluindo Polo Petroquímico); |
6 | Sônia Maria | Jardim Sônia Maria e Jardim Silvia Maria; |
7 | Magini ; Oratório / Nova Mauá | Jardim Oratório, Vila Santa Cecília, Jardim Rosina, Parque Rosalinda, Jardim Paranavaí, Vila Nova Mauá, Jardim Cerqueira Leite, Jardim Ipê, Vila Nova Canaã e Vila Magini; |
8 | Zaíra | Jardim Zaíra, Jardim Alto da Boa Vista, Vila Pereira, Vila Maria José, Vila Coronel Pires, Vila Abdouni e Parque Boa Esperança; |
9 | Parque das Américas | Parque das Américas, Vila Flórida, Vila Santa Rosa, Jardim Salgueiro, Jardim Brasília, Vila Cláudia, Vila Correia, Jardim Rosinelli, Vila Otávio Miniguinni, Vila Bocaina, Vila Augusto e Jardim Santa Lídia; |
10 | Itapark | Jardim Mauá, Jardim Miranda d’Aviz, Vila Independência, Vila Falchi, Vila Batoni, Sítio Bocaina, Jardim Nóbrega, Vila Emílio, Jardim Campo Verde, Jardim Eliana, Jardim Bocaina, Vila São Francisco, Vila N. Sra. de Fátima, Vila N. Sra. de Aparecida, Jardim Bela Vista, Jardim Bógus, Jardim Aracy, Jardim Cecília Tereza, Jardim Itapark e Parque Jaguary |
11 | Feital | Vila Lisboa, Sítio Feital, Jardim Agatti, Jardim Cruzeiro, Jardim São Gabriel, Jardim Columbia, Chácara Maria Aparecida, Chácara Maria Francisca, Sítio Bela Vista, Jardim Taquarussu, Jardim Itaussu, Núcleo Sampaio Vidal (parte) e Vila Feital; |
12 | São João / Maringá | Parque dos Bandeirantes, Jardim Maringá, Jardim Maria Eneida, Jardim Olinda, Jardim Nilza Miranda, Jardim Ingá, Núcleo Pajussara, Jardim Canadá, Vila Ana, Jardim Cleide, Jardim Santana, Cidade Kennedy, Jardim São Luiz, Jardim Bom Recanto, Jardim Estrela, Jardim São João, Jardim São Miguel, Vila São Roberto, Jardim Paulista, Jardim Sílvia, Vila São José, Vila Sônia, Jardim Cinerama, Parque Centenário, Jardim Centenário, Parque Centenário II, Núcleo Cincinato Braga, Parque Alvorada e Vila São João; |
13 | Itapeva | Jardim IV Centenário, Jardim Esperança, Jardim Adelina, Jardim Santista, Jardim Planalto, Vila Tavares, Jardim Luzitano, Jardim Nossa Terra, Jardim Hélida, Jardim Éden, Jardim Elizabeth, Jardim São Sebastião, Vila Real, Jardim Camargo, Parque Pilarópolis, Recanto Vital Brasil (parte), Núcleo Sampaio Vidal (parte) e Jardim Itapeva; |
14 | Mananciais | Núcleo Sampaio Vidal (parte), Núcleo Dr. Carlos de Campos, Chácara Santa Tereza, Chácara São Brás, Chácara São Lúcido e Recanto Vital Brasil (parte); |
Politique municipale
modifierHistoriquement, la gauche a eu beaucoup d'influence dans la politique de Maua. Dans les années 1940, la population locale a élu le communiste Ennio Brancalion (PCB) comme représentant au conseil municipal de Santo André et a contribué à la victoire d'Armando Mazzo(PCB), faisant de lui le premier maire communiste élu de l'histoire du Brésil. Dans la première moitié du XXe siècle, la population de Mauá était essentiellement ouvrière et pauvre. Au chef émancipateur Egmont Fink (PSP) de l'Union démocratique nationale conservatrice en 1954, elle préféra élire pour la mairie Ennio Brancalion (maintenant dans le parti travailliste brésilien de Getúlio Vargas), qui n'avait pas participé au mouvement émancipationniste, et Élio Bernardi, adversaire de l'émancipation, comme vice-maire.
Au cours de la dictature militaire brésilienne, l'ARENA, le parti de soutien au régime, dominait à la fois l'exécutif et le législatif. Amaury Fioravanti (MDB) brisa l'hégémonie de l'ARENA en s'élisant maire en 1972. À partir de cette élection et pendant toutes les années 1970 et 1980, la politique de Mauá a vécu de manière controversée, polarisée en deux grands courants: les Damistas de Leonel Damo et ses partisans, tels que José Carlos Grecco; et le groupe d'Amaury Fioravanti, avec d'autres groupes moins influents en parallèle.
Après la re-démocratisation, le Parti des travailleurs (PT) polarisa la politique de la ville avec le Damismo. Les principaux représentants du PT dans la municipalité sont l'ancien maire, Oswaldo Dias, ainsi que le député et maire élu en 2012, Donisete Braga. L'ancien maire Leonel Damo était la figure centrale du groupe conservateur de la ville. Après sa retraite politique, sa fille, le député Vanessa Damo, est devenue son héritière politique. Tout au long de son histoire d'opposition au pétisme, la famille Damo a bénéficié du soutien d'anciens maires, José Carlos Grecco et Amaury Fioravanti (qui s'est allié à Damismo après la prise du pouvoir du PT dans la ville).
La forte polarisation politique dans la ville entre ces deux groupes rend difficile le succès de toute tentative de consolidation d'une troisième voie. En 1996, Paulo Bio (MDB), alors membre du conseil, fut le 3e plus voté avec environ 15% des voix. En 2000, un autre conseiller, Cincinato Freire (PL), a obtenu 14% des voix. À l'élection de 2004, Chiquinho do Zaíra (PSB), utilisant le soutien de Fioravanti, a remporté 10% des voix. Cette année-là, Attila Jacomussi (PPS) obtint 14% des voix. Mais le plus grand succès fut celui de l'ancien maire suppléant Diniz Lopes (PSDB): aux élections de 2008, il obtint 23% des voix et faillit prendre la place de Chiquinho au second tour contre Oswaldo Dias. Oswaldo Dias est le politicien de Mauá qui est resté le plus longtemps au commandement de la Mairie. Il y est resté pendant 12 ans.(de 1997 à 2004 et de 2009 à 2012).[23]
Mauá, bien que récente comme émancipée, a une histoire de situations troubles dans sa politique locale. L'ancien maire Edgard Grecco a été soumis à un processus de destitution, proposé par le Conseil des conseillers en 1965 et fut démis de ses fonctions. Déjà dans la succession de 2004, la candidature du candidat favori à la mairie, Márcio Chaves Pires, avait été annulée la veille du second tour par la juge électorale municipale Ida Ines del Cid. Le second tour n'a pas eu lieu, le maire Diniz Lopes dos Santos resta à la direction de la municipalité pendant presque un an, tandis que la candidature de Márcio Chaves fut jugée à plusieurs reprises. Enfin, le ministre de la Cour suprême fédérale, Eros Graus, annula définitivement sa candidature et le juge Ida Inês décida d'annuler les votes qu'il avait reçus et de déclarer élu Leonel Damo sans deuxième tour.
La municipalité a une difficulté chronique, bien que très peuplée, à élire des députés fédéraux et d'État: Dans l'histoire du succès parmi les candidats à un siège à Brasilia, on trouve l'ancien maire José Carlos Grecco (MDB), élu-député en 1988 et Wagner Rubinelli, qui a pris ses fonctions en 2002, avec le président sortant, Ricardo Berzoini, au poste de ministre du président d'alors, Luís Inácio Lula da Silva. Hélcio Silva, alors maire suppléant de Donisete Braga, assuma le poste de député fédéral en août 2013, à la place de Valdemar Costa Neto, condamné dans le procès du "mensalão" et qui avait démissionné de son poste après son placement en détention par la Cour suprême fédérale. À l'Assemblée législative de l'État de São Paulo, le bilan est légèrement meilleur: l'ancien maire, Leonel Damo, a été élu en 1990 (il a quitté ses fonctions en 1992 pour se présenter comme vice-maire de Grecco); le conseiller municipal Clóvis Volpi remporta un siège en 1994 pour le PSDB (aujourd'hui, Volpi est l'ancien maire de la voisine Ribeirão Pires pour le Parti Vert (PV)); Donisete Braga a pris ses fonctions de député en 2000 et a été réélu en 2002, 2006 et 2010 (il a quitté ses fonctions fin 2012 pour prendre la direction de la mairie) et Vanessa Damo a été élue en 2006 par le PV comme la plus jeune parlementaire du pays et réélue en 2010 et 2014 déjà faisant partie du MDB.
Pouvoir exécutif
modifierDepuis 1954, année où Mauá reçut le statut de municipalité en se séparant de Santo André, furent élus ou nommés les maires suivants:
- Ennio Brancalion - 1er janvier de 1955 à 31 décembre 1958
- Élio Bernardi - 1er janvier 1959 à 3 septembre 1962
- Amélio Zuliani - 4 septembre 1962 à 31 décembre 1962
- Edgard Grecco - 1er janvier 1963 à 17 septembre 1965
- José Mauro Lacava - 18 septembre 1965 à 31 décembre 1966
- Élio Bernardi - 1er janvier 1967 à 31 janvier1970
- Américo Perrella - 1er février 1970 à 31 janvier 1973
- Amaury Fioravanti - 1er février 1973 à 31janvier 1977
- Dorival Resende - 1er février de 1977 à 31 janvier 1983
- Leonel Damo - 1er février 1983 à 31 décembre 1988
- Amaury Fioravanti - 1er janvier 1989 à 31 décembre 1992
- José Carlos Grecco -1er janvier 1993 à 31 décembre 1996
- Oswaldo Dias - 1er janvier 1997 à 31 décembre 2000
- Oswaldo Dias - 1er janvier 2001 à 31 décembre 2004
- Diniz Lopes dos Santos (interino) - 1er janvier 2005 à 6 décembre 2005
- Leonel Damo - 7 de dezembro de 2005 à 31 décembre 2008
- Oswaldo Dias - 1er janvier 2009 à 31 décembre 2012
- Donisete Braga - 1er janvier 2013 à 31 décembre 2016
- Atila Jacomussi - 1er janvier 2017 à 31 décembre 2020 (mandat suspendu entre le 14 mai et le 12 septembre 2017 pour être emprisonné pour être suspect de détourner l'argent de l'alimentation scolaire. Durant cette période il a été substitué par le vice-maire Alaíde Doratioto Damo)
Pouvoir législatif
modifierLa Chambre Municipale de Mauá compte 23 conseillers élus en 2016:
Mandats: 1er janvier 2017 à 31 décembre 2020
Admir Jacomussi (PATRI) Adelto Damasceno Gomes, l' Adelto Cachorrão (AVANTE) Cincinato Lourenço Freire Filho, le Dr. Cincinato (PDT) Fernando Rodrigues Rubinelli, le Fernando Rubinelli (PDT) Francisco de Carvalho Filho, le Chico do Judô (PATRI) Francisco Esmeraldo Felipe Carneiro, le Chiquinho do Zaíra (AVANTE) Francisco Marcelo de Oliveira, le Marcelo Oliveira (PT) Gildásio Estevão de Miranda, le Gil Miranda (PRB) Helenildo Alves da Silva, le Tchacabum (PATRI) Joelson Alves dos Santos, le Jotão (PSDB) José da Silva, le Pasteur José (PSDB) José Wilson Ferreira da Silva, le Wilson Melão (PPS) Manoel Lopes dos Santos, le Manoel Lopes (DEM) Osvanir Carlos Stella, l' Ivan (AVANTE) Ozelito José Benedito, le frère Ozelito (SD) Ricardo Manoel de Almeida, le Ricardinho Da Enfermagem (PTB) Roberto Rivelino Ferraz, le Professeur Betinho (DC) Robson Roberto Soares, le Betinho Dragões (PR) Samuel Ferreira dos Santos, le Samuel Enfermeiro (PSB) Severino Cassiano de Assis,le Severino do MSTU (PROS) Sinvaldo Sabará Gonçalves, le Sinvaldo Carteiro (DC) Vanderley Cavalcante da Silva, le Neycar (SD) Vladimilson Garcia, le Bodinho (PATRI)
Voir aussi
Diocese de Santo André
Referências
«O recorte das Regiões Geográficas Imediatas e Intermediárias de 2017» (PDF). Divisão Territorial do Brasil e Limites Territoriais. Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística (IBGE). 2017. p. 20–34. Consultado em 10 de agosto de 2017 IBGE (10 out. 2002). «Área territorial oficial». Resolução da Presidência do IBGE de n° 5 (R.PR-5/02). Consultado em 5 dez. 2010 «Estimativas da população 2018». Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística. 01 de janeiro de 2019. Consultado em 01 Verifique data em: |acessodata=, |data= (ajuda) «Ranking IDHM Municípios 2010». Consultado em 10 de janeiro de 2017 IBGE (2016). «Produto interno bruto dos municípios : 2010-2014» (PDF). 2016. Consultado em 24 de junho de 2017 «Lei Complementar nº 1.139, de 16 de junho de 2011». Assembleia Legislativa do Estado de São Paulo. Consultado em 1 de fevereiro de 2017 «Região Metropolitana de São Paulo». Plano de Desenvolvimento Urbano Integrado da Região Metropolitana de São Paulo. Consultado em 1 de fevereiro de 2017. Cópia arquivada em 27 de janeiro de 2017 «Livro: Dicionario Tupi Antigo a Lingua Indigena Classica do Brasil - Eduardo de Almeida Navarro | Estante Virtual». Estante Virtual. Consultado em 10 de janeiro de 2017 ABC, Portal do ABC do. «Mauá ‹ Conheça a história de Mauá». www.abcdoabc.com.br. Consultado em 10 de janeiro de 2017 [1] «Mauá -- Estações Ferroviárias do Estado de São Paulo». www.estacoesferroviarias.com.br. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «Historia de Mauá SP - Ache Tudo e Região». www.achetudoeregiao.com.br. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «A capital nacional da porcelana». 3 de março de 2016. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «História da CTBC». Companhia Telefônica da Borda do Campo «Nossa História». Telefônica / VIVO GASPARIN, Gabriela (12 de abril de 2012). «Telefônica conclui troca da marca por Vivo». G1 «Legislação Municipal - Câmara Municipal de Mauá / SP». 14 de março de 2016. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «Lei Ordinária 4842 2013 de Mauá SP». leismunicipais.com.br. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «Clima: Mauá». Climate-Data.org. Consultado em 17 de junho de 2016. Cópia arquivada em 6 de março de 2016 «Moradores em Mauá estão sem água desde sábado». RD - Jornal Repórter Diário. 17 de janeiro de 2018 «Mauá lidera taxa de perda de água - Portal Saneamento Básico». Portal Saneamento Básico. 8 de março de 2018 «? Mauá histórica ?». www.geocities.ws. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «Prefeitura do Município de Mauá - Perfil Municipal - Os Prefeitos». www.maua.sp.gov.br. Consultado em 10 de janeiro de 2017 «TSE - Divulgação de Resultados de Eleições». divulga.tse.jus.br. Consultado em 10 de janeiro de 2017
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Notes et références
modifierCatégorie:Municipalité dans l'État de São Paulo Catégorie:Région métropolitaine de São Paulo Mauá Catégorie:Ville de plus de 100 000 habitants au Brésil