Utilisateur:Muganga guillaume/Armorial albigeois

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Armoiries des croisés : 1209-1211

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Le premier paragraphe est entièrement consacré aux Montfot, de par leur importance au cours de la croisade (Simon de Montfort en prit la tête), et le nombre de membres de la famille présents.

Armorial de la maison Montfort

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Figure Seigneur et blasonnement, avec à droite alliances
Simon IV, seigneur de Montfort

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

Simon IV (ou V[1]) de Montfort (vers 116525 juin 1218, Toulouse), seigneur de Montfort-l'Amaury de 1188 à 1218, comte de Leicester en 1204, vicomte d'Albi, de Béziers et de Carcassonne de 1213 à 1218, comte de Toulouse de 1215 à 1218, est la principale figure de la croisade des Albigeois.

Il fut marié à Alix de Montmorency, fille de Bouchard IV de Montmorency et sœur de Mathieu II de Montmorency, qui portait d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur


Amaury VI, seigneur puis comte de Montfort, fils aîné de Simon de Montfort

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

Il fut aussi vicomte d'Albi, vicomte de Béziers, de Carcassonne et enfin connétable de France. Fils aîné de Simon IV et d'Alix de Montmorency, il reprit les armes de son père en 1218. Ce dernier mourut en effet au siège de Toulouse, écrasé par un rocher projeté d'une pierrière. Amaury n'ayant pas le sens stratégique de son père, les seigneurs occitans se révoltent et reprennent leurs droits. En 1224, il cède les vicomtés de Carcassonne et de Béziers au roi de France, en échange de l'élévation de Montfort en comté.

Il fut marié à Béatrice de Bourgogne, fille de Guigues VI de Bourgogne, dauphin du Viennois, qui portait d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules

Guy de Montfort, seigneur de Castres, frère de Simon de Montfort

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée , brisé d'un lambel de quatre pendants d'azur brochant sur le lion

Tué à Varilhes le 31 janvier 1228, Guy fut seigneur de la Ferté-Alais, de Bréthencourt, et de Castres de 1211 à 1228. Il était fils de Simon (IV) et d'Amicie de Beaumont, comtesse de Leceister.

En 1210 prend fin sa régence du comté de Sidon , Guy revient en Europe et rejoint son frère pour l'aider à mener à bien la croisade des Albigeois. En 1212, il met le siège devant le château de Montségur, mais en vain. Il combat ensuite aux côtés de son frère à la bataille de Muret (1213), au siège de Beaucaire (1216) puis à celui de Toulouse (1218). Il est blessé lors d'une sortie des Toulousains assiégés, et c'est en voulant le secourir que son frère Simon reçoit le roc qui lui sera fatal.

Il fut marié à Helvis d'Ibelin, fille de Balian d'Ibelin qui portait d'or à la croix pattée de gueules ; épouse en premières noces de Renaud de Grenier, comte de Sidon.

NB : le comte de Sidon portait probablement D'Azur à 3 Grenades d'Or fruitées de gueule, à faire à partir de Fichier:Armoiries Ibelin.svg ne porte pas les bonnes couleurs, à remplacer par

Guy de Montfort, comte de Bigorre, fils cadet de Simon de Montfort

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

On ne connait pas la brisure Qu'il ajoutait aux armes de la maison, étant le cadet ??

Il rejoint son père pendant la croisade. Celui-ci le maria le 6 novembre 1216 à une noble locale, Pétronille de Comminges († 1251), comtesse de Bigorre et vicomtesse de Marsan, fille de Bernard IV, comte de Comminges, et de Stéphanie, comtesse de Bigorre, qui portait d'or aux deux lions léopardés de gueules, armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre

Il combat ensuite aux côtés de son père au siège de Toulouse (1218), et fut tué en 1220 (certains disent le 4 avril, d'autres en juillet) lors d'un engagement à Castelnaudary.

Croisade des barons (été 1209), principaux seigneurs croisés

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Figure Seigneur et blasonnement
Eudes III, duc de Bourgogne

bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules

Eudes III fait partie des premiers croisés, présent au conseil de Villeneuve-sur-Yonne. Le duc entreprend cette expédition sans aucun enthousiasme et presque à contre cœur[2] et ne veut rien entreprendre sans l’assentiment royal. Il prend part au sac de Béziers. Dans un traité de juillet 1209, Eudes et le comte Hervé[3] font serment de protéger et de garder fidèlement les habitants de Narbonne avec tous leurs biens[4] Eudes s’oppose fermement à la destruction de la cité. Pressenti par Arnaud pour prendre la souveraineté des territoires conquis, le duc de Bourgogne aurait eu cette réponse : « J’ai assez de terres et de seigneuries sans prendre celle-là et sans déshonorer le vicomte, car on lui a fait déjà assez de mal sans le priver de son héritage[5] ». Eudes décide de s’en prendre au château de Cabaret, à quelques lieues de Carcassonne. Devant l’opiniâtreté de la résistance, il abandonne et décide trois jours après de reprendre le chemin qui le ramène en Bourgogne.


Fichier:Blason Herve de Donzy 1.svg Hervé IV de Donzy, comte de Nevers,

Il se joint à la croisade en 1208, en partie poussé par le pape qui lui avait accordé une dispense de consanguinité à contre cœur. Aux côtés entre autres de son voisin et rival le duc Eudes III de Bourgogne, il participa aux prises de Béziers et de Carcassonne, mais refuse la possession des vicomtés de Béziers et de Carcassonne qui lui avaient été proposés. Les quarante jours de services écoulés, il refuse de combattre plus longtemps pour la croisade et retourne dans son comté[6]. Il combat également plus tard au siège de Marmande[7].

Pierre II de Courtenay, comte d'Auxerre et de Tonnerre

également comte de Nevers jusqu'en 1199, seigneur de Courtenay (1183-1219) et enfin empereur latin de Constantinople (1216-1219).

d'or à trois tourteaux de gueules

Il participe au sac de Béziers, aux sièges de Carcassonne et de Lavaur.


Gaucher III de Châtillon, comte de Saint-Pol

de gueules aux trois pals vairé d'argent et d'azur, au chef d'or


Milon IV du Puiset, comte de Bar-sur-Seine
Aymar II de Poitiers, comte de Valentinois

d'azur à six besans d'argents posés 3, 2 et 1 au chef d'or

Humbert, comte de Genève et son frère Guillaume

D'argent à la bande d'azur accompagnée de deux lions du même

Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou
Guichard IV, sire de Beaujeu

D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, brisé d'un lambel de cinq pendants du même brochant sur le lion

Gaucher de Joigny
Pierre Bermond de Sauve d'Anduze

de gueules à trois étoiles d'or

d'autres disent : d'argent à un lion de gueules[8]

Poursuite de la lutte (1209-1211), principaux seigneurs croisés

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Figure Seigneur et blasonnement
Guy Ier de Lévis

D'or à trois chevrons de sable

Bouchard de Marly

d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur

Guillaume des Barres
Simon de Neauphle
Baudouin de Toulouse, demi-frère de Raymond VI

Selon l'Historia Abligensis, il portait les mêmes armoiries que son frère


Autres seigneurs croisés

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Figure Seigneur et blasonnement
Robert II, comte de Dreux

échiqueté d'or et d'azur, à la bordure de gueules

présent en 1210

Guillaume II, comte de Ponthieu

d'or aux trois bandes d'azur à la bordure de gueules

présent en 1210

Enguerrand III, sire de Coucy

fascé de vair et de gueules

présent en 1211

Thiébaut Ier, comte de Bar et de Luxembourg

d’azur semé de croisettes d’or aux deux bars adossés du second

présent en 1211

vicomte d'Albi, de Béziers et de Carcassonne de 1213 à 1218, comte de Toulouse de 1215 à 1218

Guerre contre Toulouse et insurrection occitane : 1211-1225

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Figure Seigneur et blasonnement
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La croisade royale : 1226-1229

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Figure Seigneur et blasonnement
Louis VIII, roi de France

d'azur semé de fleurs de lys d'or

Pierre Mauclerc, duc de Bretagne

échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules, brisé d'un franc-quartier d'hermine[9]

ATTENTION : forme sur wikipedia = échiqueté d'or et d'azur au franc-quartier d'hermine et à la bordure de gueules, qui ne précise pas lequel est brochant... à vérifier

Thibaud IV, comte de Champagne

D’azur à la bande d’argent côtoyée de deux cotices d'or

Il quitte la croisade une fois la quarantaine faite.

à noter que le blason actuel de la région Champagne n'était pas encore utilisé par Thibaud IV, et ne le fut que vers la fin du douzième siècle.[10] [11] [12] :D’azur à la bande d’argent accompagné de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or


Guy III de Châtillon, comte de Saint-Pol

mort durant le siège d'Avignon

De gueules, à trois pals de vair, au chef d'or

Jean Ier]], comte de Chalon

??

Étienne II de Chalon, comte d'Auxonne

??

Gautier II d'Avesnes, comte de Blois

bandé d'or et de gueules[13]

Fichier:Armoiries Avesnes.png à demander à la suppression

Philippe II de Courtenay, comte de Namur

d'or à trois tourteaux de gueules

Fils de Pierre II de Courtenay qui avait participé au début de la croisade, Il la rejoint en 1226, lorsque Louis VIII le Lion conduisait le siège d'Avignon. La ville fut prise, mais le siège avait duré si longtemps que des épidémies s'étaient déclaré dans l'armée assiégeante. Malade, Philippe mourut près de Saint-Flour, en Auvergne.

Son frère Baudouin II de Courtenay remplaça quelques années plus tard les armes des Courtenay par celles des marquis de Namur : D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, brisé d'une cotice de gueules

Il semblerait toutefois que ce ne soit pas le cas de Philippe II.

Jean IV de Montoire, comte de Vendôme

D'argent au chef de gueules, au lion d'azur, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout

Humbert V, sire de Beaujeu

D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, brisé d'un lambel de cinq pendants du même brochant sur le tout

Fils de Guichard IV qui avait participé à la première croisade des albigeois, il reste ensuite comme gouverneur des vicomtés.

Prolongement de la croisade : 1231-1328

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Figure Seigneur et blasonnement
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Les méridionnaux

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Figure Seigneur et blasonnement
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  1. Pendant longtemps, son père Simon († 1188) a été confondu avec son propre père Simon III († 1181), situation qui a induit un problème de numérotation des Simon de Montfort
  2. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 164.
  3. L’inimitié entre les deux hommes ira grandissante. Pierre des Vaux de Cernay dit même qu’ils voulaient se tuer.In E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 172.
  4. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 169 qui cite ses sources : Histoire du Languedoc, ancienne édition, T. II, p. 170.
  5. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 171.
  6. Dominique Paladilhe, Simon de Montfort, Librairie Académique Perrin, (réimpr. 1997), 324 p. (ISBN 2-262-01291-1)
  7. Early Blazon
  8. Early Blazon
  9. Brisures de la maison de Dreux (Neubecker 1976, p. 101)
  10. http://www.1egal2.com/sceaux/fichedetaillee.php?TypeRche=3&debut=135 sceau de Thibaud IV
  11. Sceau de Thibaud V
  12. http://lamop.univ-paris1.fr/baudin/heraldique/heraldique.htm Site discutant les différents sceaux des comtes de Champagne
  13. certains précisent bandé de six pièces, mais cela n'est pas nécessaire au blasonnement, puisque par défaut le bandé comporte six pièces (trois bandes de chaque Couleur (héraldique)).

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