Utilisateur:Mxsz/Brouillon noblesse de robe

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XIVe-XVe siècle

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==XI

  • "Or, qu'on la considère en tant que groupe social ou en tant que qualité sociale,la noblesse a connu une importante évolution en France aux XIVe et et XVe siècles dont l'essentiel est l'apparition d'une nouvelle noblesse, fondée sur le service civil du prince et que nous appelons noblesse de robe, d'un mot qui n'était pas en usage au Moyen Âge." p. 340
  • Le terrain porte sur deux "groupes sociaux très proches, mais cependant bien individualisés : les notaires et secrétaires du roi, d'une part, les avocats et juges du Parlement, d'autre part. Ont-ils senti et exprimé de la même façon, la nature et l'évolution de la noblesse en leur temps ?" p. 341
  • A partir de 1355, les lettres d'anoblissement royal fixant le caractère noble ou ignoble d'une personne comportent quatre éléments, que l'on retrouve jusqu'à François Ier : "Le roi veut 1) que l'anobli soit réputé noble ; 2) qu'il puisse, s'il le désire, se faire armer chevalier ; 3) qu'il jouisse des privilèges des nobles en justice et ailleurs ; 4) qu'il puisse acquérir des fiefs et biens nobles sans payer le droit de franc-fief" p. 342
  • "Paraphrasant la définition du Juif par J. P. Sartre, on pourrait dire : « le noble est un homme que les autres tiennent pour nobles » p. 343
  • "La noblesse est une réalité à la fois économique, juridique et, avant tout, sociale dans laquelle entrent l'opinion publique et la reconnaissance d'une certaine qualité des hommes, de leur vie et de leur situation dans la société." p. 344
  • "Mais [la noblesse] est bien la seule catégorie de notables dont l'unité soit exprimée par le vocabulaire de la chancellerie. Il n'en va pas de même pour les autres et, en particulier, pour les serviteurs de l'État. Car à la même époque, lorsque les secrétaires du roi rédigent les nombreuses ordonnances qui concernent l'ensemble de ceux-ci, ils ne disposent pas d'un mot unique pour les désigner, mais doivent user d'énumérations : « nos baillis, sénéchaux, gardes des foires de Champagne, receveurs et tous nos officiers et justiciers »31. La noblesse est le seul groupe dont la prééminence et l'unité soit reconnue." P. 346
  • "Parmi tous les mérites, le service du roi est un des meilleurs titres à la noblesse, mais, dans celui-ci, les services civils rendus par les juges, les secrétaires du roi, les gens de finances, qui détiennent un office royal ne reçoivent aucune mention particulière. Presque toutes les lettres d'anoblissement signalent les « bons et louables services », les « services gratuits », « fidèlement » rendus au roi, mais ceux des hommes dont l'activité professionnelle est le service de l'État ne se distinguent en rien des autres, sur ce point. Ainsi en va-t-il des conseillers au Parlement qui sont les officiers royaux par excellence. Lorsque l'un d'eux est anobli, rien ne distingue sa lettre de celles des autres, sinon qu'elle est fort belle, bien tournée et écrite dans le meilleur latin. Quelques très rares lettres louent les services rendus dans les affaires du royaume et la chose publique34, mais aucune ne montre dans le fait d'exercer un office royal un quelconque titre à la noblesse. Il y a mieux." p. 346-347
  • "Rien donc, dans la langue ni dans les idées de la chancellerie, ne désigne la place éminente mais originale, tenue dans la société par les serviteurs de l'État, rien ne reconnaît l'existence sinon le nom de la noblesse de robe, rien ne signale l'évolution de la noblesse. Si les lettres de la chancellerie contenaient peu d'idées neuves, leurs auteurs ne faisaient pas preuve de plus d'originalité dans leurs comportements sociaux. Les secrétaires du roi, très proches de leur maître, très mêlés à la vie de cour, n'ont pas réussi à élaborer d'autres modèles sociaux que ceux qu'ils avaient constamment sous les yeux et dont le prestige était écrasant. Tout ce qu'ils ont admiré chez les autres et recherché pour eux, c'est la noblesse, et la noblesse la plus traditionnelle, celle de la cour, celle de la guerre." p. 347 Importance du modèle guerrier, dont le prestige est immense, et que l'on va retrouver en France continûment, jusqu'aux guerres d'Italie du début du XVIe siècle (voir A. Jouanna).
  • A partir de 1400, le Parlement est le témoin d'une prise de conscience de la noblesse par les nobles eux-mêmes ou, tout au moins, par leurs avocats. Brusquement, à partir de cette date, tout noble en procès devant le Parlement met en avant sa qualité de noble, même si celle-ci n'a aucun rapport avec le fond du procès. Il ne s'agit là ni de droit, ni de privilège, mais seulement de mentalités. On invoque la noblesse à propos de tout, qu'il s'agisse d'office ou de bénéfice, de dettes ou d'une maison louée. Comme s'il y avait eu, à ce moment, au Parlement, une prise de conscience plus aiguë de la situation supérieure des nobles dans la société." p. 348
  • "Et, à partir du début du xve siècle, qu'ils soient en français ou en latin, brefs ou détaillés, ils sont bâtis selon un schéma immuable. Le personnage est :

1) noble homme ou noble seigneur ; 2) d'ancienne lignée ; 3) il est de belle et honnête vie ; 4) il a bien servi le roi. P. 349

  • Le changement intervient au tournant du XVe siècle :

"Sans être noble, on peut être « notable », « honorable », « d'état », « de bonnes gens ». Ces qualificatifs et surtout celui de « notable » sont d'un emploi de plus en plus fréquent au xve siècle. Désormais il y a des notables dont le rang social est reconnu par la langue du Parlement, en dehors de la noblesse." P. 350

  • "De plus les éléments de ce portrait n'offrent rien d'inaccessible, spécialement pour les couches sociales montantes. Remarquons,en effet, que les avocats mettent en valeur deux aspects de la noblesse : la lignée et le service du roi. Or la grandeur et l'ancienneté du lignage sont désormais reconnus aussi chez les gens de justice et chez les bourgeois. [...] Enfin l'un des grands mérites que les avocats reconnaissent dans les nobles, est le service du roi. C'est sous cet angle là qu'est vue leur fonction militaire. Dans les faits d'armes des nobles, ils ne louent pas seulement la vaillance et la prouesse mais, avant tout, le service du roi. Pour quelques chevaliers qui sont dits « bon, preu et vaillant »63 ou « né de grant lignage et noble, bon et vaillant »64, on ne compte pas les mentions de cette phrase type : « il a bien et loyaument servi le roi en ses guerres ». S'il ne s'agit que de servir le roi, on peut le faire sans manier l'épée." p. 352
  • "A chacun son rôle. Rédigeant une lettre qui faisait entrer un nouveau venu de la fortune ou du succès dans le cadre ancien de la noblesse, les notaires du roi se devaient d'exprimer de ces notions sûres, admises de tous et si communes qu'on prend rarement la peine de les mentionner. Plus attentifs, par la nature même de leurs fonctions, à la réalité présente de la société, les gens du Parlement pouvaient, eux, gauchir ces cadres anciens et même en créer de nouveaux. Tradition et nouveauté, chacun apporte sa contribution à l'image de la noblesse en France à la fin du Moyen Âge." p. 353.
  • "La nouveauté c'est l'insistance à considérer que l'accession à la noblesse ouverte par le service du roi peut récompenser des mérites civils autant que la valeur des armes." Michel Mollat du Jardin, commentaire sur l'exposé de F. Autrand. P. 353.


  • Martin Aurell, « La noblesse occidentale à la fin du Moyen Age: bilan historiographique et perspectives de recherche », Memoria y Civilization, no 1,‎ , p. 97-110 (lire en ligne)

Quelques citations :

  • En 1939, Marc Bloch avait écrit que c'est au XIIIe siècle qu'une mutation capitale pour l'aristocratie était intervenue: de «noblesse de fait», elle devenait alors «noblesse de droit». L’État naissant avec majuscule en faisait, en somme, un état avec minuscule." p. 98
  • "L'existence d'un ordre ne se justifie donc pas par la seule fortune de ses membres, mais par de subtiles codes de reconnaissance sociale" p. 99
  • "La noblesse, ordre ou état, apparaît désormais comme une réalité juridique, dotée de droits et de devoirs spécifiques, de privilèges au sens étymologique de privata lex. Elle est moins une affaire de train ou genre de vie que de naissance, de sang. L'exemption des nouvelles taxes ou l'existence de tribunaux propres pour les nobles font partie de cette nouvelle définition légale de la noblesse." p. 99
  • Au XVe siècle, "Perçue plus que jamais comme un groupe à part, la noblesse devenue un ordre se donne une identité collective." p. 100
  • "Intégrer l'ordre nobiliaire reste l'un des idéaux premiers des serviteurs de la couronne. Françoise Autrand insiste sur la recherche de l'anoblissement par le roi des juges du parlement de Paris,

milieu familial cohérent, nouvelle noblesse aux commandes du système judiciaire français" p. 102

  • " Partout en Occident la force d'attraction des va-leurs nobiliaires est, en définitive, irrésistible." p. 103
  • "Force est de conclure, avec Philippe Contamine, que «la noblesse, au-delà de toutes les mutations, a conservé sa vocation militaire34 ». p. 108. Le texte de Ph. contamine est p. 329.

Test d'insertion de référence[1]

XVIe siècle

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XVIIe siècle

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XVIIIe siècle

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Dans la France de l'Ancien Régime, la noblesse de robe rassemble tous les nobles qui occupent des fonctions de gouvernement, principalement dans la justice et les finances. Ces personnes doivent, notamment dans le cas des juristes, avoir fait des études universitaires et donc revêtir la robe ou toge des diplômés de l'université. Ils sont surnommés robins, hommes de robe, et le groupe noble qu'ils forment « noblesse de robe ».


Origine de l'expression

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Jusqu'au XVIIe siècle, les commentateurs utilisaient le concept de "noblesse politique" ou "noblesse civile", empruntés à Aristote, avançant alors l'idée que « la science et le service du bien commun ennoblissaient ceux qui s'y dévouaient »[2]. Les premières occurrences de l'expression "noblesse de robe" apparaissent au début du XVIIe siècle[3],[4], vraisemblablement sous la plume d'Etienne Pasquier[5]. Elle témoigne, selon les historiens[6], de la consécration d'une division des tâches entre les robins, chargés des missions administratives ou judiciaires, et les nobles dont le prestige et la légitimité reposent sur l'exercice des fonctions militaires ou diplomatiques.

Durant la première moitié du XVIIe siècle, l'expression reste encore peu usitée, les contemporains utilisant plutôt les termes « gens de robe », « gens de robe longue » ou encore « la robe ». Elle circonscrit alors les contours d'un état rattaché à des fonctions précises, puis caractérise progressivement un groupe nobiliaire qui s'oppose, à la fin du XVIIe siècle, à celui de l'épée[7].

Noblesse de robe et noblesse d'épée

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Si l'expression de « noblesse de robe » commence à s'opposer à celle, apparue plus tardivement, de « noblesse d'épée », dans le dernier quart du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV[8], ses origines sont antérieures.

Aux XVe siècle et XVIe siècle, les frontières de la noblesse se caractérisent encore par leur fluidité et leur indétermination juridique[9]. Les vertus guerrières (port de l'épée, blessures reçues au combat...) sont certes mises au premier plan, mais l'accession à la noblesse peut prendre des voies alternatives, notamment en menant une vie de « noble homme » (selon l'expression d'Olivier de La Marche) sur une seigneurie durant plusieurs générations[10]. Durant les guerres de Religion, le petit groupe social des magistrats des tribunaux les plus importants commence à acquérir une identité propre[11] et des débats nourris émergent alors sur les mérites comparés des hommes de loi et des hommes de guerre[12], les premiers contestant la prééminence aux seconds.

La reconnaissance de la vénalité des charges en 1604, avec l'instauration de la paulette par Henri IV, semble jouer en faveur des officiers, qui peuvent transmettre leur charge de manière héréditaires. Elle est à ce titre fortement contestée par la noblesse seigneuriale, qui en demande sans succès l'abolition lors des états généraux de 1614[13].

Selon l'historien Élie Haddad[14], il faut attendre néanmoins la seconde moitié du XVIIe siècle pour qu'émerge et se cristallise la dichotomie noblesse de robe / noblesse d'épée au sein du « second ordre ». Celle-ci s'inscrit dans un contexte de contrôle d'accès à la noblesse par le pouvoir louis-quatorzien. La définition de la noblesse qui s'impose alors en France résulte d'un compromis entre noblesse de service (centrée sur les fonctions de justice ou de finance, issue directement de la volonté royale, pouvant être accordée ou retirée) et noblesse lignagère (centrée sur la carrière des armes ou, dans une moindre mesure, par la diplomatie, découlant de l'ancienneté et du sang, et jugée à ce double titre plus prestigieuse). De fait, jusqu'à la fin de l'Ancien régime, le statut symbolique des charges de la noblesse de robe fut en France toujours inférieur à celui de la noblesse d'épée[15].

L'opposition entre noblesse de robe et noblesse d'épée n'est pas toutefois tranchée et il n'est pas rare de voir le fils cadet d'un noble de robe entrer dans l'armée quand son frère aîné succède à l'office paternel. Certaines familles de robe ont réussi à s'agréger à la noblesse d'épée et en ont adopté le comportement. Le comportement du maréchal de Belle-Île, descendant du célèbre Fouquet, est à cet égard particulièrement éloquent. A contrario, on rencontre, dans les cités flamandes par exemple, des familles patriciennes ayant quitté leur état de chevalerie pour s'adonner au négoce, et anoblies formellement par l'acquisition d'offices à partir du XVIIe siècle.

Titre de noblesse

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Dans sa majeure partie, la noblesse de robe est constituée de descendants de personnes qui ont acquis à titre onéreux un office anoblissant dans les finances ou la justice. Ces offices, ou charges, sont en pratique transmissibles et vendables librement, même si cela n'a été officialisé qu'en 1604 par l'édit de la Paulette. Cette transmission des offices, souvent de père en fils, favorise une conscience de groupe très forte. Ainsi, les membres des parlements, l'élite de la noblesse de robe, bien que souvent nobles de longue date, revendiquent hautement leur place dans l'État face à la noblesse d'épée.

Si à l'origine la noblesse de robe est assez accessible grâce à la vénalité des offices, elle a tendance à se fermer à partir du XVIIe siècle, les descendants d'anoblis refusant l'entrée de roturiers dans leur groupe. Les créations massives d'offices effectuées par la monarchie, toujours à la recherche de rentrées d'argent, ont fait naître des protestations du côté de la noblesse de robe.

Parmi les illustres familles de la noblesse de robe subsistant de nos jours, on peut citer les familles de Montesquieu, d'Ormesson, de Nicolaï, de Maupeou, de Francqueville, de Lanafoërt, de Doat, de Sabail, Meaudre, Colbert etc.

Remarque connexe

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La noblesse de robe ne doit pas être confondue avec la noblesse de cloche qui fait référence aux anoblis et aux nobles titulaires de fonctions municipales dans certaines villes du royaume — on songe ainsi aux capitouls de Toulouse ou aux échevins de Paris.

Débats historiographiques

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Lucien Goldmann, dans le chapitre VI de son livre Le Dieu caché, chapitre intitulé « Jansénisme et noblesse de robe », défend la thèse selon laquelle le jansénisme serait l'idéologie de la noblesse de robe. René Pommier, dans son article Jansénisme et noblesse de robe ?, conteste cette thèse en donnant quatre objections fondamentales. La thèse de Lucien Goldmann est que le jansénisme est l'expression d'un mécontentement face à la monarchie centralisatrice. Face à la hausse de pouvoir des commissaires royaux au détriment des officiers (de recrutement bourgeois), ces derniers auraient pratiqué un « retrait critique du monde » de plus en plus contestataire. René Taveneaux modère la vision de Goldmann influencée par le marxisme et préfère parler de « terrain de rencontre » entre jansénisme et bourgeoisie, arguant que le bourgeois est un homme libre sous l'Ancien Régime, détaché de la hiérarchie seigneuriale, et que cette situation favorable à l'individualisme a pu, chez certains, s'associer facilement avec la morale janséniste, qui préfère l'épanouissement de la vie intérieure aux fastes de la liturgie tridentine, et une réforme morale exigeante plutôt qu'une distribution trop accessible des sacrements. L'assise essentiellement urbaine du jansénisme permet également cette rencontre entre jansénisme et bourgeoisie parlementaire.

Notes et références

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Références

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  1. Storez-Brancourt, Isabelle. « Des “estats” à l’État : la pensée des juristes modernes face au pouvoir nobiliaire (1600-1789) ». In L’invention de la décentralisation : Noblesse et pouvoirs intermédiaires en France et en Europe xviie-xixe siècle, édité par Roger Baury et Marie-Laure Legay, 49‑65. Histoire et civilisations. Villeneuve d’Ascq: Presses universitaires du Septentrion, 2019. http://books.openedition.org/septentrion/40953.
  2. Descimon 1996
  3. Rey 1998, p. 2378
  4. Robert Descimon, « L’invention de la noblesse de robe : La jurisprudence du parlement de Paris aux xvie et xviie siècles », dans Les Parlements de province : Pouvoirs, justice et société du xve au xviie siècle, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », (ISBN 978-2-8107-0995-3, DOI 10.4000/books.pumi.27641, lire en ligne), p. 677–690
  5. Cremer 1999, p. 22
  6. Jouanna 1991, p. 130
  7. Haddad 2020
  8. Haddad 2020
  9. Constant 2004, p. 67
  10. Constant 2004, p. 68
  11. Kaiser 1982, p. 27
  12. Jouanna 1991, p. 33
  13. Bluche
  14. Haddad 2020
  15. Horowski 2019, p. 62

Sources

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  • Frédéric Bluche, article "Vénalité des offices", Encyclopédia Universalis.
  • Jean-Marie Constant, "Noblesse et élite au XVI siècle : les problèmes de l'identité noble", in La noblesse en liberté - XVIe-XVIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. "Histoires", 2004, p. 67-80. Lire en ligne=https://books.openedition.org/pur/18097.
  • Albert Cremer, "La genèse de la notion de noblesse de robe", in Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 46, n°1, Janvier-mars 1999, p. 22-38.
  • Leonhard Horowski, Au cœur du palais. Pouvoir et carrières à la cour de France, 1661-1789, trad. de Serge Niémetz, Presses universitaires de Rennes/Centre de recherche du château de Versailles, Rennes/Versailles, coll. "Histoire", 2019
  • Arlette Jouanna, Des "gros et gras" aux "gens d'honneur", in Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Histoire des élites en France du XVIe au XXe siècle, Tallandier, coll. "Pluriel", Paris, 1991, p. 17-141.
  • Coline Kaiser, "Les cours souveraines au XVIe siècle : morale et Contre-Réforme". In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 37ᵉ année, N. 1, 1982. pp. 15-31.
  • Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, Paris, 1998.
  • Dominique Vallaud, Dictionnaire historique, (1995).

Bibliographie

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  • Martin Aurell, « La noblesse occidentale à la fin du Moyen Age: bilan historiographique et perspectives de recherche », Memoria y Civilization, no 1,‎ , p. 97-110 (lire en ligne)
  • Françoise Autrand, « L'image de la noblesse en France à la fin du Moyen Âge. Tradition et nouveauté », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 123, no 2,‎ , p. 340-354 (DOI https://doi.org/10.3406/crai.1979.13614, lire en ligne)
  • Jean-Marie Constant, La noblesse en liberté - XVIe-XVIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoires », (lire en ligne), chap. 5 (« Noblesse et élite au XVI siècle : les problèmes de l'identité noble »), pages 67-80. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Laurent Bourquin, La noblesse dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècles), Belin, coll. « Histoire » (ISBN 978-2-7011-2329-5)
  • Philippe Contamine, L’État et les aristocraties, XIIe-XVIIe siècle - France, Angleterre, Ecosse : Actes de la table ronde, Maison française d'Oxford, 26 et 27 septembre 1986, Presses de l'Ecole normale supérieure, (ISBN 2-7288-0140-1)
  • Albert Cremer, « La genèse de la notion de noblesse de robe », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 1, no 46,‎ , p. 22-38 (DOI https://doi.org/10.3406/rhmc.1999.1947, lire en ligne)
  • Robert Descimon, « La haute noblesse parlementaire parisienne : la production d'une aristocratie d'Etat aux XVIe et XVIIe siècles », dans Philippe Contamine, L'État et les aristocraties : France, Angleterre, Écosse - XIIe-XVIIe siècles, Presses de l’École normale supérieure, (ISBN 2-7288-0140-1), pages 357-384. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Robert Descimon, « L’invention de la noblesse de robe : la jurisprudence du parlement de Paris aux xvie et xviie siècles », dans Jacques Poumarède, Jack Thomas, Les Parlements de province : Pouvoirs, justice et société du xve au xviie siècle, Toulouse, Presses universitaires du Midi, (ISBN 9782810709953, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Gérard Ferreyrolles, Goldmann visionnaire in Chroniques de Port-Royal, 49, Port-Royal au miroir du XXe siècle, Paris, bibliothèque Mazarine, 2000, p.71 et sq.
  • Lucien Goldmann, Le Dieu caché. Étude sur la vision tragique dans les Pensées de Pascal et dans le théâtre de Racine, Gallimard, Paris, 1955. (ISBN 978-2070295500)
  • Élie Haddad, « Noblesse d’épée, noblesse de robe : espaces sociaux et frontières idéologiques », L’Atelier du Centre de recherches historiques,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/acrh.10746, lire en ligne)
  • Leonhard Horowski (trad. Serge Niémetz), Au cœur du palais. Pouvoir et carrières à la cour de France, 1661-1789, Presses universitaires de Rennes / Centre de recherche du château de Versailles, coll. « Histoire »,
  • Arlette Jouanna, Le devoir de révolte : la noblesse française et la gestation de l'État moderne, 1559-1661, Fayard, coll. « Nouvelles études historiques », (ISBN 978-2-213-02275-8)
  • Arlette Jouanna, Des "gros et gras" aux "gens d'honneur", in Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Histoire des élites en France du XVIe au XXe siècle, Tallandier, coll. "Pluriel", Paris, 1991, p. 17-141.
  • Colin Kaiser, « Les cours souveraines au XVIe siècle : morale et Contre-Réforme », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations,‎ (DOI https://doi.org/10.3406/ahess.1982.282819, lire en ligne)
  • René Pommier, Jansénisme et noblesse de robe?, in Papers on French Seventeenth Century Literature, 1995, n° 43, repris dans Études sur le dix-septième siècle, Eurédit, 2006; ou à lire sur son site officiel
  • Jonathan Powis, « Aristocratie et bureaucratie dans la France du XVIe siècle : Etat, office et patrimoine », dans Philippe Contamine, L'État et les aristocraties : France, Angleterre, Écosse - XIIe-XVIIe siècles, Presses de l’École normale supérieure, (ISBN 2-7288-0140-1), pages 231-245. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, Paris, 1998.
  • René Taveneaux, Jansénisme et politique, Armand Colin, 1965.

Voir aussi

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