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Swiss Team Salamin
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Discipline championnat du monde des voitures de sport
Localisation Drapeau de la Suisse Noës, Canton du Valais.
Dirigeants et pilotes
Directeur Drapeau de la Suisse Antoine Salamin
Caractéristiques techniques
Châssis Porsche 962C
Moteurs Porsche Moteur flat 6
Pneumatiques Goodyear
Résultats

Le « Swiss Team Salamin » est une équipe suisse, comme son nom l’indique, dont la carrière se confond avec celle du pilote automobile et architecte Antoine Salamin, de 1973 à nos jours…

Ayant déjà participé à plusieurs reprises aux 24 heures du Mans (en 1977/1978/1979) ainsi qu’à diverses épreuves du championnat du monde d’endurance (en 1978 et 1979), auréolé du titre de champion suisse en 1985, Antoine Salamin mis sur pied une structure indépendante, qui engagea des Porsche 962 de 1987 à 1991, en championnat du monde d’endurance des sport prototypes[1], en Interserie et en Super Cup.

Historique

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Basée à Chalais et à Noës[2], cette équipe débute officiellement en fin de saison 1987, avec l’achat d’une Porsche 962C[3] et des résultats encourageants:

  • 6e place lors de l’épreuve Intersérie de Zeltweg
  • 6e place également lors de la course internationale de Kyalami

(avec Antoine Salamin comme pilote)

La saison 1988 est remarquable, avec une présence sur tous les fronts, et comme résultats :

  • en championnat du monde des Sport-Prototypes (7e place au classement équipes avec 38 points),
  • en coupe d’Europe Interserie (4e au classement pilotes avec Antoine Salamin, 42 points, dont trois podiums, Hungaroring/Zeltweg/Most et une 5e place à Hockenheim)
  • en Super Cup (6e au classement équipes avec 11 points, pilote : Antoine Salamin)
  • et au classement mondial Porsche Cup (Antoine Salamin 7e)

Lors des épreuves de championnat du monde des Sport-Prototypes 1988, Antoine Salamin partage le volant de sa Porsche 962 avec Giovanni Lavaggi (Nürburgring/Spa/Sandown Park), Max Cohen-Olivar (Jarama/Silverstone), Enzo Calderari (Jerez), Dudley Wood (Monza), Luigi Taverna (Brno), Helmut Mundas (Silverstone), et Jean-Denis Deletraz (Brands Hatch)

Seul bémol à cette entrée en matière, la panne d’essence de Sandown Park, dernière épreuve de la saison, alors que le podium était en vue…

En 1989, si le programme est semblable, la saison est plus compliquée :

  • en coupe d’Europe Interserie (7e au classement pilotes en div. I avec Antoine Salamin, 3e à Zeltweg, 4e à Wunstorf)
  • en Super Cup (6e au classement équipes avec 12 points : Nürburgring 6e, Silverstone 7e, Norisring 9e, Nürburgring Supersprint 9e au classement C1, avec Antoine Salamin)

C’est l’équipage Mogi/Takahashi qui inaugure la saison de championnat du monde des Sport-Prototypes pour le Swissteam Salamin, à Suzuka. A Dijon, les équipages Lechner/Franzmaier et Salamin/Cohen-Olivar représentent le Team. Pour les autres épreuves c’est Antoine Salamin qui partage son volant avec Max Cohen-Olivar (Nürburgring/Donington/Spa) ainsi qu’avec Giovanni Lavaggi (Brands Hatch/Mexico)

Cette saison 1989 s’achève par un accident spectaculaire à Mexico[4](accrochage avec Patrick Tambay), filmé sous tous les angles, qui détruisit le véhicule qui était déjà vendu à un musée…La Porsche 962 fut reconstruite.

Pour 1990, c’est une toute nouvelle Porsche 962C avec la dernière injection Motronic 1.7 qui est livrée à l’équipe qui se consacrera uniquement au championnat du monde des Sport-Prototypes.[5]

Les pilotes de l’équipe sont Hakihiko Nakaya et Volker Weidler au Japon. Antoine Salamin pilotera lors des autres épreuves avec Luigi Taverna (Monza/Silverstone/Spa/Dijon) ainsi qu’avec Max Cohen-Olivar (Nürburgring/Donington/Montreal/Mexico).

Cette saison voit l’arrivée de Peugeot lors de l’épreuve de Montréal qui a été interrompue suite à l’accident de Jesus Pareja dont la Porsche prit feu. Un certain Michael Schumacher effectue ses grands débuts en Sport-Prototypes.

Pour 1991, le règlement du championnat du monde des Voitures de Sport pénalise les moteurs turbo et en particulier les Porsche, qui voient leur puissance moteur réduite, et leur poids augmenté, afin de laisser le champ libre pour les grands constructeurs et leurs nouveaux moteurs atmosphérique issus de la F1.

Les budgets prennent l’ascenseur et la seule possibilité de survie des petites équipes est de décrocher un gros sponsor leur permettant de boucler la saison complète et d'y faire figure honorable.

Les équipes s’engageant pour le championnat ont l’obligation de participer à toutes les épreuves, sous peine de lourde amende.

C’est dans ce contexte difficile que l’équipe est officiellement inscrite pour 1991 sous les couleurs de Team Salamin Primagaz, du nom de son nouveau sponsor principal.

A Suzuka, l’équipage Salamin/Cohen-Olivar permet à son nouveau sponsor de figurer dans les classements du championnat du monde dès leur première course (9e avec 2 points).

Grosse frayeur à Monza pour Max Cohen-Olivar qui met ses roues hors de la trajectoire dans la parabolique et se retrouve sur le toit. Enfouie dans le sable, portes bloquées, la Porsche maintient son pilote prisonnier, le temps que les commissaires viennent le dégager. Finalement peu endommagée , la 962 sera au départ de la prochaine course à Silverstone, le 19 mai.

Au pesage des 24 heures du Mans, le (Swiss) Team Salamin Primagaz se présente avec non moins de 5 équipages[6]:

  • No 14 Antoine Salamin / Max Cohen-Olivar / Marcel Tarrès
  • No 51 Jürgen Lässig / Otto Altenbach / Pierre Yver
  • No 52 Eje Elgh / Roland Ratzenberger / Will Hoy
  • No 53 Hurley Haywood / James Weaver / Wayne Taylor
  • No 54 Katsunori Iketani / Mercedes Stermitz / Val Musetti

Malgré le nombre, aucun des équipages ne figure à l’arrivée.

Carton plein à Mexico avec les 3e et 5e places respectivement de Schneider/Winter et Bell/Moretti.

Après Autopolis, dernière manche de la saison, le Team Salamin Primagaz se classe au 8e rang final du championnat du monde des équipes avec 25 points.

Le changement de réglementation interdit désormais aux Porsche 962 de participer au championnat du monde mettant en veille les activités du Team.

1995-1998

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Le Swiss Team Salamin s’occupe de la préparation de plusieurs Ferrari pour la participation au challenge européen du même nom, avec un certain succès.

En 1998, c’est avec une Porsche 911 GT2 que l’équipe s’inscrit dans le championnat du monde FIA GT avec Max Cohen-Olivar notamment, mais ne put participer à aucune manche, suite à divers problèmes techniques.

La saison sera toutefois conclue en beauté avec la pole position, record du tour et victoire d’Antoine Salamin qui a ressorti pour l’occasion sa Porsche 962C lors de la course internationale des 3 heures d’Hockenheim.[7]

De nos jours…

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Après avoir participé à diverses manifestations et expositions, les véhicules du Swissteam Salamin et de son pilote poursuivent leurs carrières en catégories historiques[8] et certains ont notamment été vus lors de ventes aux enchères…[9]

Palmarès en championnat du monde des Sport-Prototypes

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1988

  • Jerez: 9e (Salamin/Calderari)
  • Jarama: 15e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Monza: 9e (Salamin/Wood)
  • Silverstone: 7e (Salamin/Cohen-Olivar/Mundas)
  • Brno: 9e (Salamin/Taverna)
  • Brands Hatch: 7e (Salamin/Deletraz)
  • Nurburgring: 9e (Salamin/Lavaggi)
  • Spa: 7e (Salamin/Lavaggi)
  • Sandown Park: ab. panne d’essence (Salamin/Lavaggi)

(7e place au classement équipes avec 38 points)

1989

  • Suzuka: 16e (Mogi/Takahashi)
  • Dijon: 12e (Lechner/Franzmaier) et 22e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Brands Hatch: ab. roue perdue (Salamin/Lavaggi)
  • Nürburgring: ab. moteur (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Donington: 16e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Spa: 16e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Mexico: ne prends pas le départ accident de Salamin aux essais (Salamin/Lavaggi)

1990

  • Suzuka: 10e (Nakaya/Weidler)
  • Monza: 16e (Salamin/Taverna)
  • Silverstone: ne prends pas le départ ab. boîte de vitesses (Salamin/Taverna)
  • Spa: 21e (Salamin/Taverna)
  • Dijon: 22e (Salamin/Taverna)
  • Nürburgring: 20e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Donington: 19e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Montreal: 20e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Mexico: ab. boîte de vitesses (Salamin/Cohen-Olivar)

1991

  • Suzuka: 9e (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Monza: ab. accident de Max Cohen-Olivar (Salamin/Cohen-Olivar)
  • Silverstone: non-classés (Salamin/Cohen-Olivar) et ab. moteur (Palmer/Elgh)
  • Le Mans: non-classés (Weaver/Haywood/Taylor), ab. suspension (Lässig/Altenbach/Yver), ab. (Elgh/Ratzenberger/Hoy), ab. surchauffe (Salamin/Cohen-Olivar/Tarrès), non qualifiés (Iketani/Stermitz/Musetti)
  • Nürburgring: 4e (Oppermann/Altenbach) et non-classés (Salamin/Yver)
  • Magny-Cours: 10e (Altenbach/Lässig)
  • Mexico: 3e (Schneider/Winter), 5e (Bell/Moretti)
  • Autopolis: ab. Moteur (Ratzenberger/Elgh)

(8e place au classement équipes avec 25 points)

Pilotes Swiss Team Salamin en championnat du monde

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Références

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{{Portail|sport automobile|Endurance automobile|Suisse}} [[Catégorie:Écurie de sport automobile en Suisse]] [[Catégorie:Écurie d'endurance]]

  1. « Championnat du monde : saisons 1988-1991 », sur Motorsportmagazine.com
  2. « Adresse Swiss Team Salamin », sur tel.search.ch
  3. « Porsche 962C Swiss Team Salamin », sur auction.fr
  4. « Accrochage Tambay-Salamin », sur dailymotion.com
  5. « Caractéristiques Porsche 962C Swiss Team Salamin », sur swissteamsalamin.ch
  6. « Les Suisses au Mans Tome 6 », sur lessuissesaumans.ch
  7. « Vente Porsche 962-157 avec descriptif et palmarès », sur race-cars.com
  8. « Porsche 962C châssis 962-131 French Historic Racer », sur ultimatecarpage.com
  9. « Vente aux enchères Porsche 962C Swiss Team Salamin », sur auction.fr