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Cordelia J. Stanwood, née le 8 janvier 1865 et morte le 20 novembre 1958, était une ornithologue, photographe animalière, artisane et écrivain américaine.

L'une de ses principales réalisations a été la création du Birdsacre Sanctuary, également connu sous le nom de Stanwood Wildlife Sanctuary. Au cours de sa carrière ornithologique, elle a fait des observations scientifiques du comportement d'environ 100 espèces d'oiseaux, à une époque où il y avait auparavant peu d'études scientifiques sur le comportement des oiseaux.

Avant sa carrière de photographe ornithologique, Cordelia Stanwood était enseignante et directrice d'école, enseignant la grammaire et l'art. Ses écrits ont paru dans des magazines populaires et comprenaient 20 articles scientifiques dans des revues ornithologiques.

Biographie

Cordelia Stanwood était l'aînée de cinq enfants nés de la fille d'un riche marchand et un capitaine de marine à Ellsworth, dans le Maine . Son père était Roswell Leland Stanwood et sa mère était Margaret Susan Stanwood (née Brown). Stanwood porte le nom de sa tante Cordelia Johnson. Parfois, la famille naviguait avec le père Roswell Leland Stanwood.

Cordelia Stanwood a été scolarisée à la maison jusqu'à l'âge de 14 ans, date à laquelle elle est allée vivre avec sa tante Cordelia Johnson à Providence, Rhode Island. Cordelia Stanwood était souvent connue sous le nom de "Cordie", un surnom qu'elle a porté tout au long de sa vie. En grandissant, sa grand-mère lui a enseigné divers types d'artisanat,.

En 1886, Cordelia Stanwood est diplômée d'un lycée pour filles à Providence.

L'année suivante, elle suit une formation pour devenir enseignante à la Providence Training School for Teachers, une école normale. Elle a obtenu son diplôme en 1887 et son premier poste d'enseignante a été à la Messer Street Training School.

Cordelia Stanwood souhaitait devenir professeure encadrante, pour superviser la formation des élèves-enseignants. À cette fin, Cordelia Stanwood a étudié au Martha's Vineyard Summer Arts Institute pendant un été.

C'est là qu'elle a rencontré pour la première fois Henry Bailey, un artiste botanique qui est finalement devenu un mentor et un ami.

Cinq ans après avoir été embauché comme enseignant, Bailey a persuadé Cordelia Stanwood de fréquenter la Normal Arts School, plus tard connue sous le nom de Massachusetts College of Art and Design à Boston, Massachusetts.

Cordelia Stanwood était également directrice à cette époque. Incapable de trouver un emploi à Boston après avoir obtenu son diplôme, elle est retournée à Providence, Rhode Island, pour reprendre l'enseignement. Au cours de l'année 1900, Stanwood a enseigné ailleurs dans des écoles du Massachusetts et de New York.

Stanwood a passé plusieurs étés à étudier au Martha's Vineyard Summer Arts Institute. Ses expériences là-bas ont ravivé son intérêt pour la nature. Elle a eu l'occasion de travailler avec des scientifiques qualifiés et elle a appris à combiner l'utilisation de l'art et de l'illustration dans l'observation scientifique, une compétence qui est devenue déterminante dans sa carrière d'ornithologue. Stanwood a approfondi ces compétences en 1893 lorsqu'elle a étudié à la Massachusetts Normal Art School (plus tard le Massachusetts College of Art ).

Ornithologie

Rapport d'observation d'un Pic flamboyant en migration, par Cordelia J. Stanwood

A 39 ans, Cordelia Stanwood fait une "dépression nerveuse", ou neurasthénie, qui la force à arrêter l'enseignement, et a séjourné plusieurs mois à l' Adams-Nervine Asylum.

Un historien a rapporté que les raisons de sa neurasthénie comprenaient des pressions professionnelles et financières. Alors qu'elle se rétablissait, Cordelia Stanwood est retournée dans la maison familiale à Ellsworth, dans le Maine, sans reprendre sa carrière d'enseignante.

Alors qu'elle se remettait de sa maladie, Cordelia Stanwood a commencé à observer les oiseaux .

Elle a photographié et écrit sur diverses espèces d'oiseaux, mettant l'accent sur les observations de comportement, dont on savait peu de choses auparavant.

Au fur et à mesure que ses observations scientifiques se développent, Stanwood a correspondu avec les principaux naturalistes de l'époque, dont John Burroughs et Frank Chapman.

Elle a publié ses découvertes dans des revues ornithologiques et diverses publications populaires telles que : "The Boys Scouts' Yearbook, House Beautiful, Farm Mechanics, American Poultry Journal, and Nature Magazine".

Bien qu'elle soit née dans une maison aux moyens financiers, Cordelia Stanwood avait peu de ressources financières restantes à ce stade de la vie.

Comme elle souhaitait être autonome financièrement, elle effectuait ainsi diverses tâches agricoles et vendait ses objets artisanaux pour se dégager un revenu. Son artisanat comprenait des cadres et des produits tissés tels que des paniers ornés et des tapis.

Les articles qu'elle a écrits et qui ont été publiés dans des magazines agricoles et divers magazines populaires ont fourni des revenus supplémentaires, .

La naturaliste et écrivaine Marcia Bonta déclare dans sa biographie de Stanwood : "Trop fière d'accepter l'aide de qui que ce soit, même de ses frères et sœurs, elle en a été réduite dans sa vieillesse à vendre des cartes de vœux de porte en porte."

Paruline à joues grises, une espèce largement décrite par Stanwood

Un domaine d'expertise particulier pour Stanwood était la paruline des bois du Maine, plus connue sous le nom de paruline de Nashville .

Photographie animalière

Photographie d'un moucherolle des aulnes dans son nid par Stanwood

Cordelia Stanwood a documenté nombre de ses observations sur le comportement des oiseaux à travers des photographies. Elle a commencé avec avec un appareil-photo boîtier Kodak.

En 1910, elle publie sa première étude ornithologique intitulée "The Hermit Thrush: the Voice of the Northern Woods".

Sa carrière de photographe débute en 1916 et l' American Ornithologist's Union présente son portrait à la Bibliothèque du Congrès en 1934.

Plus tard, elle a fait don de ses photographies au parc national d'Acadia et de ses notes au Ellsworth Bird Club.

Décès et héritage

Cordelia Stanwood est décédée d'un cancer à 93 ans le 20 novembre 1958. Elle avait fini sa vie dans une maison de retraite.

La ferme de 200 acres (81 hectares) de Stanwood à Ellsworth est devenue le sanctuaire de Birdsacre et est inscrite au registre national des lieux historiques.

Les écrits, photographies et découvertes de Stanwood sont archivés au Birdsacre Sanctuary ainsi que dans des lieux tels que la Smithsonian Institution.

Elle a écrit un livre intitulé Firs and Feathers sur les oiseaux du Maine, bien que le manuscrit n'ait jamais été publié.

Cordelia Stanwood serait la première femme photographe professionnelle d'oiseaux, et 38 de ses photographies ont été publiées dans le livre d'Edward Howe Forbush, Birds of Massachusetts .

Elle a réussi à faire pression sur la législature de l'État du Maine pour interdire l'importation de plumes d'oiseaux pour les chapeaux de femmes.

Le premier conservateur du Birdsacre Sanctuary, Chandler S. Richmond, a écrit une biographie de Stanwood. Dans le cadre de son héritage, Cordelia Stanwood avait fondé le Cordelia Bird Club et avait créé la Stanwood Wildlife Foundation.

S'appuyant sur ces deux héritages, Richmond a créé le sanctuaire de Birdsacre qui a ouvert ses portes en 1959.

Alors qu'il était rédacteur en chef de la revue ornithologique The Auk, Witmer Stone écrivit en 1916 sur les recherches de Stanwood :

De nombreux croquis d'oiseaux et de leurs activités de nidification sont apparus au cours des dernières années sous la plume de Mlle Stanwood, tous évidemment basés sur une étude minutieuse et écrits dans un style agréable et pourtant suffisamment sérieux pour convenir à l'importance de beaucoup des faits enregistrés. Ces croquis peuvent bien être pris comme modèles pour d'autres qui ont le temps de faire des études minutieuses des activités des nids d'oiseaux, et la capacité de les consigner dans des croquis biographiques."

Publications représentatives

• Stanwood, Cordelia J. "Une collection de chefs-d'œuvre dans la bibliothèque publique ou les écoles publiques." Le Journal de l'éducation, vol. 88, non. 21 (2207), 1918, p. 580.
• Cordélia J. Stanwood. "Une étude sur la grive solitaire." Le Bulletin Wilson, vol. 26, non. 4, 1914, p. 180–86.
• Cordélia J. Stanwood. "Une série de nids de la paruline magnolia." Le Pingouin, vol. 27, non. 4, 1910, p. 384–89.

Lectures complémentaires

• Richardson, Cynthia Watkins, "Peindre la nature: éducation, ornithologie et photographie dans la vie de Cordelia Stanwood: 1865-1958" (2002). Thèses et mémoires électroniques. L'Université du Maine.
• Richmond, Chandler S. Au-delà du printemps : Cordelia Stanwood de Birdsacre. Presse de Latone. 1978. (ISBN 978-0932448002) .

Références

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