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Communauté de Grandchamp
modifierLa Communauté de Grandchamp est une communauté de religieuses protestantes fondée dans les années 1930 à Areuse, sur la commune de Boudry, canton de Neuchâtel. Les sœurs de Grandchamp se consacrent à la vie de prière, vie commune et à l’accueil. La communauté compte une cinquantaine de sœurs, vivant pour la plupart à Grandchamp, quelques-unes au Sonnenhof, canton de Bâle-Campagne, et une à Woudsend en Frise aux Pays-Bas.
Histoire
modifierAu début du XXe siècle, il y avait à Grandchamp une école de jeunes filles et une industrie textile[1]. En 1931, un groupe de femmes de l’Église réformée de Suisse romande dirigé par Geneviève Micheli (1883 – 1961), futur première "mère" de la communauté effectuent une première retraite spirituelle dans une maison à Grandchamp, un hameau d'Areuse. Ensuite, le besoin se fait sentir d'ouvrir la maison toute l'année[2]. C'est pourquoi en 1936, Marguerite de Beaumont (1895 – 1986) s'y établit et est rapidement rejointe par Marguerite Bossert qui habitait le hameau. Enfin, Irène Burnat s'y installe à son tour en 1940 ainsi que Geneviève Micheli en 1944. Cette dernière devient Mère Geneviève.
Après la Seconde Guerre mondiale, des sœurs d'Allemagne, des Pays-Bas et de France les rejoignent. Certaines partent vivre en fraternité en Algérie, au Liban, à Jérusalem[2]. En 1948 est créée la Fondation des retraites spirituelles de Grandchamp, rattachée à la Fédération des Églises protestantes de la Suisse (aujourd'hui : Église évangélique réformée de Suisse). En 1952, Geneviève Micheli et les sept premières sœurs s'engagent à vie et adoptent la règle de Taizé l'année suivante, ainsi que l'office de Taizé peu après. Ces documents forment les bases de leur vie communautaire et liturgique[2].
En 1954 est fondé la maison fille du Sonnenhof à Gelterkinden. En 1987, la communauté de Grandchamp est officiellement reconnue par l’Église réformée neuchâteloise[3].
Les responsables de la communauté ont été :
- Mère Geneviève Micheli (1952-1961)
- Mère Marie Bonna-Bornand (1962-1970)
- Prieure Minke de Vries (1970-1999)
- Prieure Pierrette Guinchard (dès 1999)
Enfin, les sœurs accueillent de nombreuse retraites par année - 1'215 personnes en 2003[3].
Trois piliers
modifierŒcuménisme
modifierNotes et références
modifier- « La communauté des sœurs de Grandchamp », sur Réformés.ch, (consulté le )
- « Communauté », sur Communauté de Grandchamp (consulté le )
- « Grandchamp, communauté de », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )