Utilisateur:Neantvide/Brouillon

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Notes et références

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  1. C'est ce mouvement alternatif de haut en bas de la table d'impression qui fait écrire à certains auteurs que le billet est imprimé à plat, au surplus au moyen d’une machine « Soulage » qui n’est citée dans aucun ouvrage, revue ou iconographie[1].
    Isidore Georges Ferdinand Soulage est né à Paris le et y décède le [2]. Ingénieur civil des mines, il est nommé, peu après son mariage le [3], professeur de chimie minéralogique à l'Instituto de Ingenieros de Minas del Perú, où nait sa fille Marcelle à Lima. En 1897, Soulage dirige l’exploitation d’une mine au Mexique[4]. Par ailleurs, en 1905, Soulage sollicite au nom d’une société minière la concession de mines en Algérie, près de Bône[5]. Selon la biographie de Marcelle Soulage[6], lorsque la famille revient en France Marcelle est âgée de 4 ans et demi, soit vers mai/juin 1899. Ainsi, entre 1894, date de création de la Société L’appareil contrôleur, et 1898, date de mise à l’essai des machines de cette société pour l’impression de billets de chemins de fer à la Cie du Nord et la Cie de l’Ouest, Soulage n’est pas en France. Aussi le témoigne de Soulage revendiquant la paternité, « en 1906 », d'une machine « qui, automatiquement imprimait les billets de chemin de fer, les distribuait aux voyageurs et totalisait les recettes au fur et à mesure » et assurant que « ces machines ont fonctionné à la gare du Nord, à Paris et à la gare d'Enghien-les-Bains »[7] n'est pas plausible. Au mieux, Soulage a participé à des améliorations d'une machine construite antérieurement à son retour en France. L'Annuaire Desfossés, en 1908 p. 727, fait figurer Soulage en qualité d'administrateur de la Société L’appareil contrôleur.

Références

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  1. Par exemple : « Les billets vendus à l'unité sont imprimés “à plat” sur un carton assez épais, au moment de leur vente, par une machine alternative “ SOULAGE” de la société “ L'APPAREIL CONTRÔLEUR ” qui réalisa quelques années auparavant des machines de conception voisine mises en service à la GARE du NORD et à la GARE St LAZARE. » (Jean Legendre, « Soixante quinze ans de billeterie métropolitaine », Mairie de Paris, Métropolitain, l'autre dimension de la ville, Exposition à la bibliothèque historique de la ville de Paris, 8 juin - 23 juillet 1988, Paris, Hôtel de Lamoignon, 1988). Également, « D’abord imprimé à plat, les billets furent ensuite imprimés, sur de la cartonette stockée en rouleaux, par d’imposantes machines ‘’Soulage’’. » (« Les titres de transport. Du billet de correspondance au ticket magnétique », Cahier de la mémoire, no 11, RATP, avril 2000). Cette machine ‘’Soulage’’ est également citée dans l'ouvrage collectif Le patrimoine de la RATP, Éditions Flohic, septembre 1996, p. 186, dans la Petite histoire du ticket de métro parisien de G. Thonnat, édition Télémaque, novembre 2010, p. 16 et dans le recueil anonyme Catalogue des tickets du métropolitain de Paris. 1900-2020, Éditions Arsène, 2020 (seconde édition), p. 8. Aucun de ces différents auteurs n'indiquent la source de l'information relative à la machine Soulage.
  2. Archives de l'état-civil de Paris, VIIème arrondissement, registre des décès, acte n° 390.
  3. Archives de l’état-civil de Paris, IIIème arrondissement, registre des mariages, acte n° 199.
  4. L'Économiste français, .
  5. Le Réveil bônois, .
  6. Paul Landormy, La musique française (volume 3). Après Debussy, Paris, 2022, p. 350.
  7. L'Excelsior, , p. 2.