Utilisateur:Nomen ad hoc/D
Trésorier-payeur général Bouches-du-Rhône | |
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- | |
Jean-Louis Chaussende (d) Patrick Gatin (d) | |
Trésorier-payeur général Haut-Rhin | |
- | |
Michel Lainé (d) Bernard Thoyer (d) | |
Vice-président Carrefour de l'horloge avec Jean-Antoine Giansily, Georges Berthu, Ivan Chiaverini (d) et Pierre-Marie Guastavino (d) | |
depuis | |
Trésorier Carrefour de l'horloge | |
- | |
Bernard Mazin (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Didier Jean Maupas |
Pseudonymes |
Michel Geoffroy, Jean Violette, Didier Lefranc |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Parti politique | |
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Membre de |
Carrefour de l'horloge () Association française de cautionnement mutuel Association des auditeurs et cadres des hautes études de l'armement (d) |
Site web | |
Distinction |
Didier Maupas (né en 1950) est un essayiste, haut fonctionnaire et militant politique français.
Biographie
modifierOrigines et formation
modifierDidier Maupas naît le à Aubervilliers[1]. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1971)[2] et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Léon-Blum, 1973-1975)[3].
Carrière professionnelle
modifierIl sort de l'ENA dans le corps des administrateurs civils, et est affecté au ministère de l'Économie et des Finances ; il devient chef de bureau à la direction générale de la Comptabilité publique[3].
Entre 1980 et 1982, il est directeur financier de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat[3].
Il revient à la direction de la Comptabilité publique, où il est à nouveau Chef de Bureau puis sous-directeur chargé de la gestion des personnels des services du Trésor public (1982-1993)[3].
Directeur général adjoint de la Comptabilité publique jusqu'en 1996, il est nommé cette même année trésorier-payeur général en service détaché auprès du ministère de la Défense, où il devient agent comptable des services industriels de l'armement[3].
En 2000, il devient trésorier-payeur général des Bouches-du-Rhône (et de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur)[3].
En , il est admis à la retraite[4].
Il est membre du comité de direction de l'Association française de cautionnement mutuel[5] et du groupe des sages de l'Association des auditeurs et cadres des hautes études de l'armement[6].
Engagement
modifierAlors qu'il est élève à Sciences Po, il participe à la constitution d'un noyau avec Jean-Paul Antoine, Yvan Blot, Daniel Garrigue, Jean-Yves Le Gallou et Bernard Mazin[7].
Alors qu'il est à l'ENA, il assure quelques séances de formation économique devant des militants de l'Union des démocrates pour la République[8]. Par la suite, il adhère au Rassemblement pour la République « à la demande [d'Yvan] Blot »[8].
Philippe Lamy le juge « discret mais très influent »[9].
Après la création des Comités d'action républicaine par Bruno Mégret, il y fait une ou deux conférences[10].
Sous le pseudonyme « Didier Lefranc »[n 1], il collabore à Identité, « revue doctrinale » du Front national[11], « chargée de diffuser les concepts mégrétistes »[12].
Lors des élections municipales de 2008, il est candidat en 9e position sur la liste Union pour le renouveau de Versailles, conduite par Henry de Lesquen[13]. Il est annoncé, en cas de victoire, comme l'éventuel adjoint délégué à la sécurité[14], mais n'est pas élu[15].
Sous le nom d'emprunt « Michel Geoffroy »[16], il participe à Polémia, créée par Jean-Yves Le Gallou, alimente son site polemia.com[17], et signe avec ce dernier un Dictionnaire de novlangue (2015)[18].
Club-Carrefour de l'horloge
modifierLe , il prend part à la réunion fondatrice du Club de l'horloge[19], et fait partie des six membres fondateurs officiellement mis en avant, avec Jean-Paul Antoine, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou, Henry de Lesquen et Bernard Mazin ; le , dépose avec Henry de Lesquen les statuts de l'association en préfecture[20].
Considéré comme faisant partie du « noyau dur » du Club[21], il en est le premier trésorier de 1974 à 1985[22], et un vice-président depuis 1985[23]. En 1980, il prend en charge le comité de lecture de la revue Contrepoint, rachetée par le Club[24]. Président de ses commissions Éducation, puis Fraternité[25], il fait paraître en 1984 sous sa direction L'École en accusation[26],[27],[28],[29],[30], où il développe l'idée de créer un chèque éducation, « afin d’assurer l'autonomie financière des écoles »[31]. Il fait partie de ceux qui interviennent le plus aux réunions publiques du Club[9] (en 2004, 34 fois, dont trois sous le pseudonyme « Jean Violette »)[32].
Ouvrages
modifier- Dir., L'École en accusation, Paris, Albin Michel, , 242 p. (ISBN 2-226-01948-0).
- Sous la dir. de Bruno Mégret, avec Jean-Claude Apremont, Jean Hohbarr et Jean-Claude Jacquart (préf. Julien Freund), L'Impératif du renouveau : les enjeux de demain, Paris, Albatros, , 191 p. (BNF 34902092).
Sous le nom « Michel Geoffroy »
modifier- Avec Jean-Yves Le Gallou, Dictionnaire de novlangue : ces 1000 mots qui vous manipulent, Versailles, Via Romana, , 257 p. (ISBN 978-2-37271-018-3).
- La Superclasse mondiale contre les peuples (préf. Jean-Yves Le Gallou), Versailles, Via Romana, , 475 p. (ISBN 978-2-3727-1095-4).
- La Nouvelle Guerre des mondes, Versailles, Via Romana, , 293 p. (ISBN 978-2-37271-158-6).
- Immigration de masse : l'assimilation impossible, Paris, La Nouvelle Librairie, , 56 p. (ISBN 978-2-491446-36-9).
- Le Crépuscule des Lumières, Via Romana, 2021 (ISBN 978-2-3727-1190-6[à vérifier : ISBN invalide]).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Un de ses proches, Pierre-Marie Guastavino, précise qu'il évite d'apparaître sous son patronyme du fait de sa « très belle carrière administrative ».
Références
modifier- « Maupas (Didier, Jean) », dans Who's Who in France 2016, t. 47, Paris, Lafitte-Hébrard, (ISBN 978-2-8578-4057-2), p. 1528.
- « Didier Maupas », sur sciences-po.asso.fr.
- « Didier Maupas », sur lesbiographies.com.
- Arrêté du 20 juillet 2015 portant admission à la retraite, sur legifrance.gouv.fr.
- « Comité de direction », sur afcm.asso.fr.
- « Le Comité de direction », sur aachear.fr.
- Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 289.
- Lamy 2016, p. 490.
- Lamy 2016, p. 442.
- Lamy 2016, p. 473.
- Stéphane François, « Marine Le Pen, le Front national et la laïcité : une référence à géométrie variable », sur tnova.fr, .
- Gaël Brustier, « Le Front National a-t-il remporté la «bataille culturelle»? », sur slate.fr, .
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr.
- « La liste URV de Henry de Lesquen », sur versaillais.over-blog.fr, .
- Lamy 2016, p. 504.
- Lamy 2016, p. 523.
- Henri Maler et Olivier Poche, « Quand l’extrême-droite s’essaie à la critique des « merdias » », sur acrimed.org, .
- BNF 17710873.
- Lamy 2016, p. 291.
- Lamy 2016, p. 296.
- Lamy 2016, p. 268.
- Lamy 2016, p. 415.
- Lamy 2016, p. 416.
- Lamy 2016, p. 446.
- Lamy 2016, p. 434.
- Lamy 2016, p. 433.
- Louis Pauwels, « L'illettrisme » ou le tableau noir de l’école rose », Le Figaro Magazine, 21 janvier 1984, cité dans Lamy 2016, p. 555.
- Alain Lefebvre, article dans Magazine Hebdo, no 26, 9 mars 1984, cité dans Lamy 2016, p. 557.
- F. G., « Essais : cris d'alarme », sur lemonde.fr, .
- Gérard Petitjean, « Les cancres font de bons sujets », Le Nouvel Observateur, , p. 2 (lire en ligne).
- Lamy 2016, p. 498.
- Lamy 2016, p. 443.
Liens externes
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