Utilisateur:Oriano4108/Brouillon
Fiche principale :
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Nom : Carino Bucciarelli
Lieu de naissance : Charleroi, Belgique
Date de naissance : 09/12/1958
Occupation principale : écrivain
Distinctions obtenues :
Prix Nicole Houssa
Prix Franz De Wever
Prix Lucien Malpertuis
Biographie :
Carino Bucciarelli est un écrivain belge de langue française d’origine italienne, né en 1958 à Charleroi. Il grandit au cœur du milieu populaire de sa région d’origine dans une famille ouvrière, son père est mineur de fond. Dès l’adolescence, il va développer un goût pour les arts et la littérature sans percevoir au départ la scission entre ses aspirations créatives et le contexte social qui l’entoure. Appelé comme la plupart des enfants de son milieu à suivre une scolarité essentiellement tournée vers l’apprentissage technique, il débutera sa vie professionnelle à dix-huit ans comme ouvrier spécialisé dans l’industrie métallurgique. Aux abords de la trentaine, il met volontairement un terme à sa vie professionnelle pour reprendre des études qui l’amèneront à devenir enseignant.
Son chemin vers l’écriture reste atypique : à treize ans, il se passionne simplement pour l’astronomie, sujet qu’il découvre dans un fascicule qui traînait chez lui, arrivé mystérieusement dans ce monde où les livres n’existent pas. Cette découverte le passionne au point que le jour où il apprend qu’il existe en ville une bibliothèque publique où l’on peut emprunter ce genre d’ouvrages, il court s’y inscrire et dévore de nombreux volumes de vulgarisation scientifique.
Cette passion va s’atténuer, mais il gardera l’habitude de flâner dans cette bibliothèque et il s’orientera, sans trop y penser, vers les rayons littéraires. Le hasard le guidera d’abord dans ce vaste univers. Assez vite un sentiment d’appartenance, l’amène intuitivement sur les chemins que Kafka et Lautréamont ont balisés avant lui. Il commence à écrire vers l’âge de seize ans en mesurant l’écart entre ses aspirations et les écrivains aboutis qu’il découvre. Le chemin devant lui reste long, mais en l’absence de guides, il échappera à une formation littéraire imposée par des études spécifiques et se développera totalement en autodidacte. Ainsi son identité́ culturelle, vierge à de nombreux égards, peut-elle d’entrée de jeu s’ouvrir. Suivront ainsi pêle-mêle les lectures de Samuel Beckett, Henri Michaux, Garcia Lorca et plus tard Yannis Ritsos et Constantin Cavafy, ainsi que de nombreux autres. Il a alors la sensation de découvrir une famille de créateurs.
Œuvre :
Malgré ses origines, Carino Bucciarelli ne s’orientera jamais vers une littérature à caractère social. Ses romans et nouvelles se classent sans conteste dans le réalisme magique. Sa poésie, elle, sera marquée par la lecture des œuvres de Garcia Lorca et de Yanis Ritsos plutôt que par celles des poètes français.
Après l’édition à compte d’auteur de diverses plaquettes que l’auteur ne renie nullement mais qu’il considère comme des livres d’apprentissage, il finira par écrire « Le jour d’Attila », recueil de poèmes que les éditions de l’Arbre à Paroles publieront en 1985, où il a le réel sentiment d’écrire en son nom et non sont l’influence de ses lectures.
Bibliographie :
Le jour d’Attila, poèmes, éd. L’Arbre à Paroles - Amay 1985.
Un ami vous parle, poèmes, éd. L’Arbre à Paroles - Amay 1988.
Conversation dans une chambre d’Europe, poèmes, éd. L’Arbre à Paroles - Amay 1993.
La main, roman, éd. Luce WILQUIN — Avin 1996.
L’inventeur de paraboles, nouvelles, éd. Luce WILQUIN — Avin 1997
Dialogues anonymes (suivis de) Histoire d’une chute vers le sommeil, poèmes, éd. Édifie - L.L.N. (collection Maelström) 1998
Samuel est mort, roman, éd. L’Âge d’Homme — Lausanne 1999
La femme de sel, roman, éd. L’Âge d’Homme — Lausanne 2001
Dispersion, nouvelles, éd. Encre Rouge — Canohès 2018
Poussière, poèmes, éd. L’Arbres à Paroles — Amay 2019
Mon hôte s’appelait Mal Waldron, roman, éd. M.E.O. — Bruxelles 2019
Singularités, poèmes, éd. L’Herbe qui tremble — Paris 2020
Quinze rêves, récits, éd. Bleu d’encre — Yvoir 2020
Liens externes :
(Fournis en dossier joint)