Cette page est un brouillon appartenant à Pépin d'Héristal

Conseils de rédaction

→ N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
→ Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.

Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :

Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).

→ Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.

Domaine de Pernant

Souvent confondu avec le "Donjon de Pernant" qui en constitue le principal attrait architectural, le domaine de Pernant est un ensemble foncier et immobilier historique principalement construit et aménagé entre les XIV^ème & XVIII^ème siècle situé à Pernant, dans le Soissonnais, en France.

Différentes vues aériennes du domaine
Vue aérienne de tout le domaine depuis le nord-est

C'est aujourd'hui le siège d'un projet d'entreprise culturelle musicale dont le succès permettra le financement de la restauration du château de Pernant, monument historique du XIV^ème ruiné en 1918 mais qui en constitue toujours la caractéristique la plus emblématique.

Présentation du domaine

Propriété seigneuriale fortifiée à sa construction au début du XIV^ème siècle, le domaine de Pernant est progressivement devenu une résidence féodale, puis une résidence nobiliaire au XVI^ème siècle, enfin un château d'agrément doublé d'une vaste exploitation agricole au XVIII^ème siècle, cette dernière seule restée à partir du XIX^ème siècle. Au XX^ème siècle, le domaine est profondément affecté par les événements sociaux et politiques : largement ruiné en 1918, le château de Pernant est d'abord délaissé, les dommages de guerre utilisés pour construire un beau manoir en pierre de taille ; le domaine est alors vendu à un agriculteur qui met définitivement l'accent sur l'exploitation agricole, qu'il assure par lui-même jusqu'en 1957, date à laquelle il met la terre en fermage ; en 1976, le fils de l'exploitant du fermage obtient d'acquérir tout le bâti, scellant le premier morcellement du domaine qui se sépare de sa terre agricole historique attenante (plus de 360 ha d'un seul tenant, toujours en exploitation) ; en 2011, après une bataille avec une association de sauvegarde du Donjon, le propriétaire du domaine, bénéficiaire du fermage, procède au second morcellement du domaine, cédant tout le bâti sauf les bâtiments modernes de l'exploitation agricole ; depuis lors, le domaine historique connaît une nouvelle orientation, d'abord patrimoniale, puis à partir de 2016, touristique et culturelle.

Développement du domaine

Son propriétaire actuel souhaite ajouter à son renouveau, avec l'impulsion de plusieurs développement touristiques et culturels :

des activités touristiques :
- chambre d'hôte,
- table d'hôte,
- gîtes ruraux,
- salle des mariages,
- séminaires d'entreprises ;
des activités culturelles :
- un festival de musique médiévale,
- un ensemble musical en résidence,
- des animations son-et-lumière historiques,
- la visite du Château dont le chantier de sa restauration,
- des programmes de randonnée alentour dont les visites associées. L'objectif principal de ces nombreux développements est naturellement de faire connaître le domaine pour assurer la notoriété du château et par là, aider à financer sa lourde restauration, qui va réclamer des moyens conséquents sur une assez longue durée. Techniquement, il s'agit en effet de mettre en œuvre des maçonneries du XIV^ème siècle sur un monument gravement endommagé au cours de la Grande guerre.
On cherchera aussi à augmenter l'attrait du projet de patrimonial par l'adjonction d'autres projets touchant à d'autres centres d'intérêt du propriétaire actuel.

Description du domaine

Il s'étend sur une surface totale de 1,25 ha partiellement boisée, s'allongeant du sud-ouest vers le nord-est comme une langue en forme de goutte d'eau sur le bord du plateau en surplomb du village, descendant lentement de 115 m à 105 m d'altitude, quand le village s'étend lui de 60 à 40 m, soit environ 60 m plus bas.

Il est recouvert de sept corps de bâtiment distincts dont l'origine et l'ancienneté varient beaucoup de l'un à l'autre, eux-mêmes ne constituant qu'une partie de ce qui a existé jusqu'à la guerre de 14-18, au cours de laquelle d'importantes destructions ont eu lieu, suivies entre les deux guerre par d'autres destructions au fur et à mesure de l'évolution de l'exploitation agricole, qui a progressivement délaissé les fermes anciennes pour des bâtiments plus fonctionnels mais moins heureux sur le plan architectural. On détaille ici les bâtiments actuels existant encore sur le site du domaine, c'est-à-dire hors l'exploitation agricole actuelle, désormais distincte.

Le Châtelet

Le domaine comprend d'abord l'un des derniers vestiges de l'architecture militaire du XIV^ème siècle encore debout dans le département de l'Aisne : le Château de Pernant, largement ruiné en 1918, inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH) en 1927 pour éviter sa destruction ; pourtant abandonné aux intempéries par ses propriétaires successifs tout le XX^ème siècle, menacé d'effondrement, finalement sauvé de la démolition par l'intervention d'une association.

Aujourd'hui classé monument historique (2007) le Châtelet a été pris en charge par ses propriétaires récents, et la première campagne de travaux de sauvegarde et de consolidation a pu commencer en 2012, avec la première ouverture au public qui a connu un immense succès ; la seconde campagne de travaux d'est déroulée quant à elle en 2013, avec la célébration très médiatisée du probable septième centenaire de la construction du Châtelet. Coordonnée avec les actions de la DRAC Picardie, la restauration proprement dite du Châtelet devrait commencer en 2018 ; elle fera l'objet d'une mise en scène particulière pour permettre la visite du chantier lui-même durant toutes ses phases successives.

Il est notamment prévu de rétablir l'état du bâti avec le logis XVI^ème siècle attenant pour retrouver la bâtisse existant encore en 1914. Les aménagements permettraient alors de disposer au rez-de-chaussée du châtelet d'une vaste salle-à-manger sous la voute à croisée d'ogive avec sa cuisine dans l'ancienne cheminée, puis d'un vaste salon dans le logis séparé par l'imposant escalier ; au premier, deux chambres d'hôte en forme d'appartement se feraient face, une dans le châtelet et une dans le logis ; au second, deux chambres et une salle de bain seraient dédiées à l'usage des invités du propriétaire, qui réserverait enfin à son usage personnel tout le second étage du châtelet avec les chemins de ronde et les immenses toitures comme troisième étage.

Les deux Fermes

Le domaine comprend ensuite deux corps de ferme du XVIII^ème siècle à restaurer, dans lesquels seraient aménagés des gîtes ruraux à une, deux ou trois chambres pour l'hébergement touristique, mais aussi une salle des banquets, pour les mariages et les séminaires d'entreprise, avec cuisine attenante pour mise à disposition du traiteur ; à cela s'ajouterait la grande salle convertible : salle de danse pour les mariages, avec un espace bar et des mezzanines ainsi qu'un plateau technique pour le disc-jockey, elle deviendrait salle de conférence pour les séminaires, avec les mêmes prestations, le plateau technique devenant en sus régie pour la projection et la sonorisation.

Le Pigeonnier

Entre les deux fermes, se trouve un pigeonnier pittoresque : si sa partie haute ne présente que peu d'intérêt architectural (elle fut aménagée au XIX^ème siècle pour abriter le poste électrique) sa partie basse, entièrement voutée avec son soupirail à barreaux, est sûrement plus ancienne.

Le projet pourrait être d'y aménager un petit gîte d'artiste sur deux niveaux, en loft au dessus de la cave voutée qui serait réaffectée au service électrique et réseau du site. Avec les quatre précédents bâtiments, il constitue la cour du Château.

Le Manoir

Le domaine comprend encore le manoir du Château, une belle demeure en pierre de taille construite en 1920 avec les dommages de guerre payés pour la destruction du Donjon lors des violents bombardements du 30 juillet 1918. Celle-ci fut construite sur le jardin du Château, que desservait jadis le pont-levis d'entrée du château fort médiéval, et se présente comme une maison de maître sur deux niveaux principaux, sous-sol intégral semi-enterré et chambres de bonnes sous les combles.

Le rez-de-chaussée offre une belle enfilade de pièces de réception (salle-à-manger, vestibule, salon, bureau) qui se rebouclent par deux couloirs offrant d'agréables circulations et de beaux dégagements. Au premier, cinq grandes chambres et quatre salles de bains/douche avec toilettes permettent de loger très confortablement ; au second, les combles réaménagés tout récemment pour donner trois belles chambres et un petit ensemble sanitaire (douche et toilette) offrent encore un logis d'appoint douillet ; le sous-sol enfin, outre les espaces techniques et les caves, offre un vaste salon d'été - ouvert sur le jardin - consacré à la lecture et au cinéma.

La demeure se caractérise par le nombre de ses ouvertures (53 fenêtres) qui témoignent de l'obsession de la lumière du propriétaire de sa construction qui a voulu trancher avec la sombre demeure du château fort médiéval aux si rares et petites ouvertures.

La Grange

Le domaine comprend ensuite la grange du Château, ancien corps de ferme probablement du XIX^ème siècle, dans lequel ont été aménagés une belle chapelle, décorée par les œuvres d'une artiste vénézuélienne sculpteur contemporain, une longue piscine et ses équipements de confort (hammam et sauna, agrès de sport) et au centre, la Résidence initialement conçue pour l'hébergement et le travail des congrégations religieuses, aujourd'hui affecté à la détente des hôtes et encore demain à l'hébergement et au travail des musiciens en résidence ou invités.

Ayant été consacrée, la chapelle est naturellement disponible pour les mariages mais aussi pour d'autres événements familiaux ; elle sera demain le lieu de répétition des concerts, mais aussi de la première de chaque production, ouverte aux villageois et aux membres de l'association culturelle qui soutiendra ces activités.

La Maison

Le domaine comprend enfin une grande maison à l'entrée, dernier vestige des logements des ouvriers agricoles du XIX^ème siècle, aujourd'hui aménagée en maison d'habitation, comprenant un appartement au rez-de-chaussée plus deux chambres à l'étage, et sur le reste de l'étage, un studio séparé ; à terme, ces hébergements seront eux-aussi affectés à la musique (logement de la direction artistique et hébergement invités).

Les carrières souterraines

sdrc

Les relations avec le village