Utilisateur:Paul.schrepfer/Pierre André

Pierre André
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Pierre-Alphonse-Joseph-Ghislain ANDRÉ
Nationalité
Domicile
Activité
Journaliste retraité actif
Père
Alphonse ANDRÉ
Mère
Laurence PIRSON
Fratrie
François, Henry, Paul
Enfant
Eric, Laurence
Autres informations
Distinction
Grand Prix du Journalisme de la Communauté des Radios publiques de langue française (CRPLF),
Titres honorifiques
Ordre deTchantchès - Ordre des Francophones d'Amérique - Chevalier de l'Ordre national du Mérite (France)


Pierre André né le à Liège (Belgique), est un journaliste professionnel belge.

Pierre-Alphonse-Joseph-Ghislain ANDRÉ est né le 16 septembre 1936, fils d'Alphonse ANDRÉ et de Laurence PIRSON. Il est le cadet d'une fratrie composé de François (1928-1931), Henry (1930) commerçant, Paul (1932-2002) architecte.

Pierre ANDRÉ - 2 Enfants (Eric, Laurence), 3 petits-enfants (Hugo, Antonin, Dounia) est journaliste professionnel en retraite active (era).

L'essentiel de sa carrière se déroule à la RTBF. Il est, en 1968, la "première voix de Liège-Matin"[1].

En 1972, son reportage sur les Fourons reçoit le Grand Prix du Journalisme de la Communauté des Radios publiques de langue française (CRPLF), prix décerné en 1971 à Yves Mourousi. Cette distinction lui vaut d'être intronisé en même temps qu'André Cools et Edouard Close dans l’Ordre deTchantchès !

En 1978, il crée "Actualité de Flandres", qui vise à montrer "comment les Flamands sont informés, se forment une opinion, se forgent une conviction" Conseiller au Cabinet de l'Administrateur Général de la RTBF, Robert Stéphane, il est en charge notamment de suivre les débats parlementaires relatifs aux médias.

Ses activités journalistiques hors RTBF vont de la création - adolescent - de "cinq barres", journal ronéotypé de Saint-Bar à la création - pensionné - de Liège 28, un blogue sur le Net, en passant par la correspondance locale d'Europe 1 d'AFP ou de Pan. Il a été Président de la section belge de l'union internationale des journalistes et la Presse de langue française (UIJPLF devenue UPF). Plongé dans le vivier journalistique liégeois dès l'âge de 17 ans, Pierre André est en passe d'en être le vétéran.

Les activités extraprofessionnelles de Pierre André le portant vers la francophonie - cofondateur en Belgique de Club Richelieu - et vers le Québec - chansons et première Transat Québec-Saint Malo - Lui valent, en 1990, l'attribution de l'Ordre des Francophones d'Amérique "pour son exceptionnelle contribution au rayonnement de la culture de langue française en Amérique du Nord et, en 2012, le titre de Chevalier de l'Ordre national du Mérite (France) par décret de président de la République française.

Tout homme a deux patries; la sienne et la France modifier

Plan Professionnel modifier

Dressant, en novembre 1976, un bilan de l'action en faveur de la francophonie de Richelieu-Liège dont Pierre André a été membre fondateur en 1973, le secrétaire général de Club, Fernand Pierot déclare « une bonne part du mérite en revient à notre ami Pierre André, qui a su mettre au service de ,notre cause l'influence et les moyens dont il dispose ». Fernand Pierot met aussi en exergue « l'appui bienveillant de la municipalité » où le bourgmestre secondé par son directeur de protocole, Pierre Bernimolin qui dès la création de l'AIMF y exercera les mêmes fonctions. Pour mémoire, le Richelieu-Liège a reçu nombre de personnalités françaises tels Michel Jobert, Yves Guéna et étrangères. Il a reçu également de hauts fonctionnaire français ainsi que des personnalités québécoises et canadiennes.

Par ailleurs, pionnier de l'information régionale - un des fondateurs de Liège-Matin - il contribue au succès de « la semaine française » 1969 et de « Liège accueille les pays de langue française » 1973. Liège collabore largement avec les hauts fonctionnaires français en charge de la francophonie - les Bernard Dorin et autres Michel Bruguière - et Pierre André se charge de rendre populaires les manifestations qui en découlent.

Pierre André est également connu par l'attachement qu'il porte à la situation des Fourons, partie septentrionale de la francophonie belge, rattachée au Limbourg flamand par les lois linguistiques de 1962. Pierre André reçoit le prix du reportage de la Communauté des radios publiques de langue française (CRPLF) en 1972 pour avoir traité de manière simple, compréhensible par un auditeur québécois, suisse ou français, un problème complexe de la querelle communautaire belge. Pierre André est maître d'œuvre avec Henri Vaume d'une opération exceptionnelle telle « Vivre sa ville ». Pierre André participe également à nombre de réunions de travail visant à une meilleure collaboration entre les radios publiques de langue française.

Attaché au cabinet de l'Administrateur général de la RTBF, Robert Stéphane, il participe aux travaux du CIRTEF en mettant sur pied l'Assemblée générale en 1989, à Bruxelles, réunion durant laquelle de nouvelles orientations pour revaloriser l'action du CIRTEF. Première manifestation de cette revalorisation entreprise sous l'égide de Robert Stéphane et André Mignolet, le séminaire de Formation (SEFOR nom créé par Pierre André) organisé à Namur en même temps que le Festival international de Film francophone.

Sur le plan journalistique, en TV, pour l'Europe des Régions, il présente de manière agréable mais sérisue deux régions proches de ka Belgique: le Nord et la Lorraine.

Dans son travail journalistique, il est attentif au respect de la langue et veille à faire partager ce respect à ses confrères. Jamais il ne se pose en "gendarme de la langue", il préfère la formule castigat ridendo mores.

Extra Professionnel modifier

Avant de devenir président de la section de UIJPLF (Actuelle UPF), Pierre André organise un concours international de nouvelle à partir du schéma du rom "Victor" rédigé par Georges Simenon su rune enveloppe jaune. Le schéma établi, Georges Simenon renonce au roman. A la remise des prix richement dotés, l'écrivain dit au lauréat "Félicitation mon cher. Vous avez fait ce que je n'ai jamais fait, écrire ce roman".

Élu président de la section Belge, Pierre André la redynamise. Il met sur pied un colloque international qui réunit plus de 120 journalistes francophones sur le thème "89, l'année de toutes les révolutions". Chaque participant emporte le livre "Valmy" consacré à la bataille du 20 septembre 1792, première victoire de l'armée de la France révolutionnaire avant celle de Jemappes (6 novembre 1792).

"Valmy est une formidable victoire morale pour la France; l'armée de la Révolution a brillamment réussi son baptême du feu; les soldats de Valmy ont sauvé la Révolution française qui s'empêtrait dans les chicanes à Paris (...) Pourtant, c'est à Valmy que se scelle le sort de la Révolution (..) Pourtant sans Valmy il n'y aurait pas de République" constate l'auteur Valmy Féaux, ancien ministre, président à l'époque de Conseil régional Wallon.

Pierre André pratique une politique d'ouverture. C'est ainsi qu'il invite, le jeudi 17 octobre, les diplomates dont ceux de France à l'analyse détaillée par François Perin des élections du 13 octobre 1985.

En 1992, Pierre André a été reçu dans l'Ordre des Francophones d'Amérique "pour son exceptionnelle contribution au rayonnement de la culture de langue française en Amérique du Nord"

Il partage cet honneur avec des personnalités telles que Xavier Deniau, Aimé Césaire, Martial De la Fournière, Joseph Hanse, Michel Drucker, Yves Duteil, Jean-Marie Klinkenberg, Henri Lopès, Alain Peyrefitte, Phillippe Rossillon, Pierre Messmer. Il n'est admis, par an, qu'une seule personnalité des continents autres que l'Amérique.

Parcours Professionnel à la RTBF modifier

De janvier 1964 à décembre 1994, journaliste à la RTBF affecté à diverses tâches dont la création du magazine F, de Liège-Matin -Première voix le 1er octobre 1968-, journal d'informations régionales.

Assume des reportages tant à la radio qu'en télévision.

En 1972, le reportage les Fourons remporte le Grand Prix du journalisme octroyé par la Communauté des Radios Publique de langue française (CRPLF)

Diverses émissions TV dans les séries l'Europe des Universités (Paris mai 68) et l'Europe des Régions (Lorraine, Nord de la France, Pays de Galles).

En suite de la série Les Flamands (entretiens avec des personnalités Flamandes), création en 1978 d'Actualité de Flandre diffusant, traduites en français, des séquences produites par la BRT.

Actualités de Flandre vise à montrer "comment les Flamands sont informés, se forment une opinion, se forgent une conviction"

En 1984, conseiller au cabinet de l'Administrateur-général Robert Stéphane, il assure l'analyse des travaux parlementaires relatifs à l'audio-visuel et collabore avec André Mignolet, directeur des relations internationales, département révélant de l'Administrateur-général.

À ce titre, organise, à Bruxelles, la conférence générale du CIRTEF en 1989.

En 1991, collabore à la mise en place, à Namur, du premier SEFOR (Séminaire de FORmation) du CIRTEF, crée l'acronyme SEFOR.

Admis à la retraite le 30 novembre 1994, à la demande de l'Administrateur général de la RTBF Jean-Louis Stalport poursuit l'analyse des travaux parlementaires relatifs à l'audio-visuel.

Parcours Professionnel hors RTBF modifier

Au collègue Saint-Barthélemy, fonde, en 1953, un mensuel ronéotypé -Cinq barres- qui publie des entretiens avec des vedettes de la chanson telles que Mick Mychel, Mouloudji, Aglaé, Etc.

Collabore à l'annonce de Vielsalm hebdomadaire régional de 1954 à 1958.

À l'Université, co-fondateur de la Guimbarde et collaboration avec d'autres revues (entretiens avec Georges Duhamel, Michel Simon, Artletty, Marie Casarès, etc).

Correspondant local d'Europe 1[2] et de l'Agence France Presse entre 1963 et 1970. Auteur de deux ouvrages collectifs consacrés à la résistance et aux maquis. Parmi les autres signatures, notamment Michel Honorin, René Duval, Pierre Devos, etc.

Collaborateur à l'Informations liégeoise hebdomadaire régional de 1981 à 1984.

Collaborateur à PAN hebdomadaire satirique de 1991 à 1995.
Co-auteur avec Phillipe Lausier, en 2000 d'un double cahiers du CRISP dont le thème est Les élus francophones face à l'effet dévolutif de la case de tête.

En 2001, au lancement sur internet par Gaston Lecoq de Proxi-Liège devient l'un de ses premiers collaborateurs.

En 2005, création d'un blogue Liège 28

Parcours Francophone modifier

J'en ai vu des choses de Louis Merlin, Directeur général d'Europe 1 lui apprend que celui-ci a représenté, en 1919, les étudiants parisiens lors de la réouverture de l'Université de Liège. En collaboration avec l'Association des Étudiants en Droit, il invite, en 1963, à revivre cette journée.

Richelieu
En 1973, au lendemain de Liège accueille les pays de langue française, organisé à l'occasion de la tenue de Liège de la Conférence générale de l'Agence de coopération culturelle et technique, fait partie des quelques amis réunis à l'initiative de Jaques Levaux qui désireux de pérenniser les sentiments francophones liégeois décident de s'adosser au Richelieu International.

En 1974, le Richelieu International octroie la charte au Club Richelieu de Liège, le premier en Belgique.

"Le Richelieu-Liège n'est pas un service-club comme les autres. Ses préoccupations sont moins philanthropiques que politiques, culturelles et économiques". Parmi les invités Bernard Dorin, à l'époque ministre plénipotentiaire chargé de la Francophonie au quai d'Orsay, Michel Bruguière, Michel Jobert, Yves Guéna, etc.

Distinctions modifier

  • Pierre André a reçu le 6 juillet 2012 les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite de Mme Michèle Boccoz, Ambassadeur de France à sa résidence à Bruxelles [3]. Il est également membres de l'Ordre des francophones d'Amérique[4].

Références modifier

Liens externes modifier

Article La meuse - Pierre André - Liège matin

Union internationale de la presse francophone

Les Fourons: bataille exemplaire

Reportages les Fourons 1972

Guimbarde

Pan (journal)

Liège 28

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