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Sébastien Birgy, dit « Perquit », né et baptisé à Sélestat le [1] et mort le à Passy, est un général de brigade de cavalerie et baron d'Empire français.
Biographie
modifierFamille
modifierIl est le fils de Jean, agriculteur à Sélestat, et de Madeleine Setzler[2].
Carrière militaire
modifierSébastien Birgy entre comme volontaire dans la cavalerie en 1786. Promu maréchal des logis en 1792, il fait les campagnes de 1792 à 1793 à l'armée du Nord. Il passe ensuite aux armées d'Helvétie, du Rhin et des côtes de l'Océan en 1803-1805. Il est nommé sous-lieutenant en 1796[2].
Aide de camp du général Desaix dès 1796, il le suit lors de la Égypte en 1798, où il est nommé capitaine. A la mort du général, tué à Marengo en juin 1800, il passe au 8e régiment de hussards et est nommé chef d'escadrons après la bataille d'Iena du [2].
En 1808, il sert en Espagne, fait la campagne d'Allemagne et d'Autriche en 1809 comme major (lieutenant-colonel) du 9e régiment de chasseurs à cheval. Nommé colonel du 6e régiment de chevau-légers lanciers en mars 1813, il prend part, à la campagne de Saxe en 1813 puis à celle de France en 1814[2].
Au cours de ces campagnes, il est blessé plusieurs fois : à Sainte-Menehould le 29 septembre 1792, peu après la bataille de Valmy en 1792; à Salzbourg, le 14 décembre 1800. Lors la bataille de Friedland le 18 juin 1807, où il commande un détachement du 4e régiment de dragons, il reçoit un coup de biscaïen à la lèvre. Il est blessé une quatrième fois pendant la campagne de Saxe en 1813, où il est frappé d'un coup de feu à la jambe droite[2].
Fait chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII (), il est promu officier de la Légion d'honneur en 1808 et nommé Baron d'Empire par décret du 28 septembre 1813[2].
Après l'abdication de Napoléon en avril 1814, la Restauration le met en demi-solde. Il est rappelé à l'activité en mars 1815 lors des Cent-Jours et placé au corps d'observation du Var. Après la bataille de Waterloo en juin 1815, il est mis en demi-solde et perçoit une pension de retraite de 2 400 francs[2].
Il n'est rétabli sur les cadres qu'après 1830 et est nommé maréchal de camp (général de brigade) le 2 avril 1831 et placé en même temps dans le cadre de réserve puis admis définitivement à la retraite le 11 juin 1832[2].
Il meurt à Passy en 1856 à l'âge de quatre-vingt-huit ans, malgré les nombreuses blessures reçues au cours de sa carrière militaire[2].
Titres
modifier- Baron d'Empire par décret du 28 septembre 1813[2]
- Chevalier de l'Empire par décret du 9 septembre 1810[2]
Il est le bénéficiaire de trois dotations, le première le 19 mars 1808 (dotation de 2,000 francs sur les biens réservés en Westphalie), le deuxième le 03 décembre 1809 (dotation de 4,000 francs sur les biens réservés en Hanovre) et la troisième le 28 septembre 1813 (dotation de 1,000 francs)[2].
Décorations
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Commandeur de la Légion d'honneur le [2]
- Officier de la Légion d'honneur le [2]
- Chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII ()[2]
Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le [2][2]
Armoiries
modifierArmes : "D'or au dextrochère mouvant du flanc sénestre vers le bas de l'écu, tenant un sabre haut de sable, chargé d'une fasce de sinople à trois molettes d'argent : bordure de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au 2ème point en chef. Livrées : jaune, rouge, noir, blanc"[3].
Notes et références
modifier- Sélestat, B, (27/08/1766-19/03/1774), 1768, acte n°9, p. 155.
- Quintin 2013, p. 106.
- « Noblesse P », sur free.fr via Wikiwix (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Danielle Quintin et Bernard Quintin (préf. Jean Tulard), « Birgy dit Perquit (Sébastien, baron) » dans Dictionnaire des colonels de Napoléon, Paris, SPM-Lettrage, coll. « Kronos », , 978 p. (ISBN 978-2901952787, lire en ligne), p. 106.
- Gustave Vapereau, « Perquit (Sébastien Birgy, dit) » dans Dictionnaire des Contemporains, vol. 1, Paris, Hachette, (lire en ligne), p. 1364.
- Alphonse Halter, « Sébastien Birgy (dit Perquit) » dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 3, Nancy, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 230.
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