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Mohand Saddek Ourabah, né le à Oued-Amizour en Algérie et mort le à Châtillon-sous-Bagneux, est un haut fonctionnaire français.

Préfet d'Orléansville en Algérie française de 1960 à 1962 [1], il est conseiller d'Etat de 1976 à 1985.

Biographie

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Il est le fils d'Ahmed Ourabah et de Djamila Ourabah, famille de notables originaires d'Oued-Amizour en Petite Kabylie.

Après voir fait des études de droit à Alger et obtenu une licence, il est avocat au barreau de Bougie.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en octobre 1939 puis démobilisé en septembre 1940 après la défaite de juin 1940. Il est à nouveau mobilisé de juin 1943 à juillet 1945.

Dès le lendemain de la guerre, il se consacre au service de l'Etat. Il est d’abord administrateur civil, de 1946 à 1952, au gouvernement général d'Alger, puis est nommé sous-préfet en métropole à Florac (Lozère) en février 1952, à Montbard (Côte-d'Or) en février 1955 et Issoudun (Indre) en août 1957, avant d'être nommé, en 1959, maître des requêtes au Conseil d'Etat.

Durant la guerre d'Algérie, il est nommé préfet d'Orléansville de 1960 à 1962. Durant cette période il proteste contre les crimes commis par le FLN et contre ceux commis par les défenseurs de l'Algérie française. Il participe à la préparation des accords d'Evian.

Après la guerre, le gouvernement algérien lui demande de mettre en place une nouvelle administration préfectorale. Il s'éloigne ensuite de son poste de directeur des affaires politiques et générales pour réintégrer le Conseil d'Etat en France. Il est nommé conseiller d'Etat en 1976 et termine sa carrière à la section du contentieux en 1984. Il prend sa retraite en qualité de conseiller honoraire.

Fonctions occupées

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  • Avocat.
  • Fonctionnaire des services civils de l'Algérie, à la préfecture de Constantine : administrateur adjoint, stagiaire 14 octobre 1944 ; à la préfecture d'Alger, juillet 1945 ; (2e), 14 octobre 1945
  • détaché au Archives nationales (France)
  • gouvernement général de l'Algérie, 1er janvier 1946 ; (1re), 1er juillet 1946 ; adjoint, 1er janvier 1948
  • administrateur (3e), 1er janvier 1949 ; (2e), 1er janvier 1949.
  • Détaché pour exercer les fonctions de sous-préfet de Florac (3e), 11 février/6 mars 1952.
  • Radié du cadre des services civils, 6 mars 1953.
  • Titularisé, 1er avril 1953/à compter du 6 mars
  • sous-préfet Montbard (2e pers.), 3 février/1er mars 1955
  • sous-préfetd'Issoudun (2e), 26 août/16 octobre 1957.
  • Maître des requêtes au conseil d'État, 2/15 janvier 1959
  • hors cadre, 14 janvier 1961/à compter du 21 décembre 1960.
  • Préfet d'Orléansville, 20/21 décembre 1960.
  • Réintégré au conseil d'État, 23 octobre 1962/à compter du 20 juillet.
  • Disponibilité (convenances personnelles), 18 mars 1963/à compter du 1er mars.
  • Réintégré au conseil d'État, décembre 1963.

Distinctions

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  • Chevalier de la Légion d’Honneur (12 juillet 1971)

Bibliographie

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  • « Mohand Ourabah - Le service de l'Etat et de l'islam de France » par Henri Tincq, Le Monde, 04 septembre 1998 lire en ligne
  • Who's who in France, Jacques Lafitte, 1979, p.1199
  • Sadek Sellam, La France et ses musulmans: Un siècle de politique musulmane, Fayard, 2006, pp. 264, 294, 359 n79, 363 n23, 365 n46, 368 n17

Notes et références

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  1. Il est le second musulman à avoir atteint le poste de préfet en Algérie française après Mahdi Belhaddad en février 1960

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • « MM. Pierre Mazeaud et Mohand Ourabah sont nommés conseillers d'état », Le Monde, 2 novembre 1976 lire en ligne

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