Utilisateur:Pierre cb/Brouillon

Voir aussi : Discussion utilisateur:Pierre cb/test pour mes autres brouillons.


en:Tropical Storm Helene (2024)

Ouragan Helene
Helene le 27 septembre à son apex tout près de toucher la côte de Floride.
Helene le 27 septembre à son apex tout près de toucher la côte de Floride.

Apparition
Dissipation
(Tempête post/extra-tropicale à partir du )

Catégorie maximale Ouragan catégorie 3
Pression minimale 938 hPa
Vent maximal
(soutenu sur 1 min)
225 km/h

Dommages confirmés N/D
Morts confirmés
Blessés confirmés N/D

Zones touchées Cuba, Honduras, îles Caïmans, Sud-est des États-Unis et partie du Midwest, péninsule du Yucatán

Trajectoire d’Helene
Trajectoire d’Helene
Échelle de Saffir-Simpson
DT12345
Saison cyclonique 2024 dans l'océan Atlantique nord

L’ouragan Helene est le huitième cyclone tropical nommée, le cinquième ouragan et deuxième ouragan majeur de la saison cyclonique 2024 dans l'océan l'Atlantique nord. Il s'est développé dans le nord-ouest de la mer des Caraïbes, une zone que le National Hurricane Center (NHC) a commencé à surveiller dès le . Le , une perturbation s'était suffisamment consolidée pour devenir une tempête tropicale nommée à l'approche de la péninsule du Yucatán. Les conditions favorables dans le golfe du Mexique lui a permis de devenir un ouragan de catégorie 1 de l'échelle de Saffir-Simpson tôt le , puis une intensification rapide l'a mené jusqu'à la catégorie 4 dans la soirée du . Tard le 26 septembre, Helene a frappé la région du Big Bend Coast de Floride à son intensité maximale avec des vents soutenus de 225 km/h et une pression centrale de 938 hPa.

Le système a affecté les îles Caïmans, Cuba et le Mexique mais surtout le sud-est des États-Unis. En prévision de l'arrivée d’Helene, les gouverneurs de Floride et de Géorgie ont tous deux déclaré l'état d'urgence en raison des impacts importants attendus de l'onde de tempête, des rafales de force d'ouragan allant jusqu'à la région d'Atlanta et des pluies diluviennes.

Évolution météorologique

modifier
Corridor de vents de force de tempête (orange) et d'ourgan (rouge).

Dès le , le NHC prédisait un potentiel de développement d'un système tropical à moyen terme dans le nord-ouest de la mer des Caraïbes[1]. Le 21, des orages désorganisés ont commencé à se développer entre l'Amérique centrale et la Jamaïque. Le , le NHC a émis un premier bulletin pour le cyclone potentiel Neuf, alors qu'une perturbation s'est formée à 205 km au sud-sud-ouest de Grand Cayman, et mis l'ouest de Cuba ainsi que l'est de la péninsule du Yucatán en alerte cyclonique[2]. La côte ouest de la Floride et les Keys ont été ajoutées à l'alerte au cours des bulletins suivants.

À 15 h UTC le 24, le NHC a annoncé que le système était devenu la tempête tropicale Helene à la suite d'un rapport d'avion de reconnaissance mentionnant qu'il avait développé un centre fermé en surface à 275 km au sud-sud-est du canal du Yucatán[3]. L'alerte cyclonique a été allongée à presque toute la Floride et la Géorgie. Le matin du 25, la tempête est passée dans le canal, le centre passant juste au large de Cancún, Mexique[4]. À 15 h UTC le même jour, le NHC reclasse Helene, entrant dans le golfe du Mexique, en ouragan de catégorie 1 et l'alerte s'étend jusqu'à l'Alabama et à la Caroline du Sud[5].

Boucle d'images radar montrant Helene entrant sur la côte de la Floride.

Les températures très chaudes de la mer et le cisaillement des vents en altitude pratiquement nul donnent des conditions pour une intensification rapide. Tôt le matin du , Helene est ainsi passé à la catégorie 2 de l'échelle de Saffir-Simpson à 515 km au sud-ouest de Tampa, Floride, passant à l'ouest des Keys[6]. À 18 h 25 UTC, le NHC rehaussait l'ouragan à la catégorie 3, le second ouragan majeur de la saison, grâce au rapport d'un avion de reconnaissance[7]. À 23 h UTC, il passait à la catégorie 4 à 235 km au sud de Tallahassee et se dirigeant rapidement vers le nord-nord-est[8]. À h 10 le 27, le centre de l'ouragan a touché la côte près du hameau de Perry dans la région de Big Bend Coast au sud-est de Tallahassee, selon le radar météorologique, à son maximum d'intensité avec des vents soutenus de 225 km/h et une pression centrale de 938 hPa[9].

Helene a perdu rapidement de sa force en entrant dans les terres, passant du panhandle de Floride à la Géorgie. Le système est retombé à tempête tropicale vers h UTC le 27 à l'est de Macon[10]. À 18 h UTC, elle est rétrogradée à dépression tropicale en passant du Tennessee au Kentucky[11]. À 21 h UTC, le NHC a émis son dernier bulletin pour Helene qui était devenue une dépression post-tropicale dans le centre du Kentucky vouée à devenir une dépression frontale en occlusion[12].

Par la suite le Weather Prediction Center (WPC) a pris la relève pour suivre les effets de l'ex-Helene dérivant vers l'ouest[13]. Celui-ci a émis son dernier bulletin à 15 h UTC le 28, alors que le centre du système devenait coupé[14].

Conséquences

modifier

Honduras

modifier

Le Honduras a connu de fortes pluies avec l'onde tropicale qui a précédé Helene[15]

Îles Caïmans

modifier

Le refuge de la Croix-Rouge des îles Caïmans a ouvert en prévision de la tempête. Des sites de dépôt de sacs de sable ont été ouverts à Grand Cayman et à Cayman Brac. Le régiment des îles Caïmans a été déployé pour aider à la préparation et à la distribution des sacs de sable. En raison de la menace de fortes pluies, les écoles ont été fermées le et un avertissement aux petites embarcation était en vigueur. La pluie et la forte houle cyclonique ont commencé le lendemain[16].

Ill est tombé plus de 250 mm de pluie sur les îles[17]. Les routes de George Town ont été inondées ce qui a provoqué quatorze pannes de courant, affectant 118 clients sur Grand Cayman[18]. Après le passage d’Helene, Grand Cayman a été touché par des vagues de 1,5 à 2,1 m le [19].

À Cuba, des alertes d'ouragan ont été émis pour l'ouest du pays. Des brigades médicales ont été préparées pour les zones inondables, les autorités ont fermé les écoles et les ports, rappelant les bateaux de pêche[20]. En raison des conditions météorologiques défavorables causées par Helene, la compagnie provinciale de transport de La Havane a suspendu les services de traversier à Regla et l'administration maritime de Cuba a suspendu la navigation dans le golfe de Batabanó[21].

Les fortes pluies ont laissé des cumuls jusqu'à 220 mm à Presa Herradura et de 187 mm à Los Palacios[22]. Ailleurs, Punta del Este et Île de la Jeunesse ont reçu 101 mm, Paso Real de San Diego 78 mm, Pinar del Río 72 mm et Isabel Rubio 70 mm[23]. Dans la province de Pinar del Río, 17 des 24 réservoirs de la province déborderaient. Ailleurs, à El Palenque, l'accès routier serait coupé en raison des inondations causées par Helene[22]. La montée rapide du niveau de la rivière Cuyaguateje l'a fait déborder[24].

Les fortes pluies ont provoqué deux glissements de terrain à La Havane et un bâtiment inhabité s'est effondré, blessant un homme[25]. Des inondations se produisirent également dans la province de Mayabeque , principalement dans les municipalités de Batabanó, Melena del Sur et San Nicolás de Bari[26].

Les vents violents d’Helene ont provoqué une panne électrique affectant l'émetteur de Guanito et la majeure partie de la région, en particulier à San Juan y Martínez, Guane, Mantua et Minas de Matahambre[27]. C'est environ 70 000 clients qui ont subi des pannes dans Pinar del Rio et 160000 autres touchés dans la province d'Artemisa[28].

États-Unis

modifier
Décès par État
État Décès Référence
Floride 11 [29]
Géorgia 17 [29]
Caroline du Sud 19 [29]
Caroline du Nord 6 [29]
Tennessee 0
Virginie 1 [29]
Virginie-Occidentale 0
Kentucky 0
Ohio 0
Total 54

Le , le gouverneur Ron DeSantis de Floride a décrété l'état d'urgence pour 41 comtés, étendu à 61 le lendemain[30],[31]. Le président américain Joe Biden a autorisé une déclaration de catastrophe fédérale pour ces mêmes comtés[32]. Plusieurs comtés et villes ont fait de même, mettant en oeuvre leur plan d'urgence, évacuant les zones côtières et fermant les écoles et services publics à l'approche de l'ouragan. Des mesures similaires ont été prises par les États d'Alabama, de Géorgie et des Carolines.

Le matin du , selon le site poweroutage.us, c'est 1,4 million de clients qui étaient privés d’électricité en Caroline du Sud, 1,1 million en Floride, un million en Géorgie et 600 000 en Caroline du Nord[33].

Les accumulations de pluie dans plusieurs États ont dépassé 300 mm et au moins 14 États ont été mis sous une urgence de crue soudaine couvrant environ 1,1 million de personnes sur les régions du sud des Appalaches, de l'ouest de la Caroline du Nord, du Tennessee, de la Caroline du Sud et de la Virginie. Les vents d'ouragan ont affecté les États autour de la Floride mais des rafales jusqu'à 80 km/h ont même soufflé aussi au nord que l'Ohio et la vallée du Tennessee[29].

Plusieurs trains Amtrak vers ou venant de la Floride et de Géorgie ont été annulés. Les services de livraison du courrier ont également été touchés, comme UPS et FedEx, dans au moins cinq États. L'eau a inondé d'innombrables routes dans les États touchés, les rendant impraticables. Ainsi, en Caroline du Nord, plus de 290 routes ont été fermées dans tout l'État, certaines emportées par les flots[29].

Floride

modifier

Le , les comtés du Big Bend Coast ont ordonné l'évacuation obligatoire des zones côtières et des basses terres ainsi que des personnes vivant dans des maisons mobiles plus fragiles. [31]. De nombreuses sites, écoles et universités ont été fermés dans toute la Floride à cause des effets attendus. L'aéroport international de St. Petersburg-Clearwater et l'aéroport international de Tampa ont été fermés le [34]. Plus au nord, l'aéroport international de Tallahassee a été fermé le même jour[35].

Le matin du dans le sud de la Floride, des milliers de personnes dans la région de la baie de Tampa ont connu des pannes de courant[36]. Les rafales ont atteint 103 km/h à Fort Lauderdale et 108 km/h à Naples[37].

Helene a laissé derrière elle une immense étendue de destruction en Floride. À Cedar Key, la dévastation était si généralisée que les résidents et les bénévoles ne pouvait revenir en ville après le passage de l'ouragan. Le système de traitement des eaux usées était hors-service et la ville n'avait pas d'électricité. Des dizaines de bâtiments historiques et d'autres maisons ont été détruits, alors que les routes étaient bloquées par des fils électriques tombés et des débris[29]. Le gouverneur Ron DeSantis a déclaré que l'ouragan avait causé plus de dégâts dans la région de Big Bend Coast que l'ouragan Idalia en 2023, à l'époque l'ouragan le plus puissant à toucher terre en Floride[29].

Une personne a été tuée en Floride lorsqu'un panneau est tombé sur sa voiture[38]. Cinq personnes dans un comté de Floride se sont noyés en bravant l'ordre d'évacuation selon le shérif du comté de Pinellas, dans la région de St. Petersburg. Certains de ceux qui sont restés ont dû se cacher dans leurs greniers pour échapper à la montée des eaux[39].

Géorgie et Alabama

modifier
Boucle radar du centre de la tempête passant sur la Géorgie.

Le , le gouverneur de Géorgie a déclaré qu'au moins 11 personnes ont été tuées dans son État et que des dizaines d'autres étaient toujours coincées dans des maisons endommagées par l'ouragan dans 115 structures. Dans les tuées, on compte deux personnes ayant perdu la vie dans une possible tornade dans le sud de la Géorgie à l'approche de la tempête.[38]. Un pompier de Géorgie est mort lorsque des arbres a heurté son camion[39].

En Géorgie, Atlanta a reçu un record de 282 mm de pluie en 48 heures, un record de précipitations sur une période de deux jours dans les annales qui datent de 1878 selon le Bureau du climatologue de l'État de Géorgie battant celui établi en 1886. Certains quartiers ont été si gravement inondés que seuls les toits des voitures étaient visibles au-dessus de l'eau[39]. À Columbus, un record de précipitations quotidiennes a été établi avec environ 100 mm de pluie le 26 septembre. Les rafales ont atteint 95 km/h à Macon et 130 km/h à Augusta[40].

Carolines, Tennessee et Kentucky

modifier
Inondation en Caroline du Nord.

Deux personnes, une fillette de 4 ans à Claremont (Caroline du Nord) et un homme de 58 ans à Gastonia (Caroline du Nord), ont été tué dans des acidents de la route causé par l'aquaplanage sous les fortes pluies[41]. La chute d'arbres sur des maisons est à l'origine d'un décès à Charlotte (Caroline du Nord) et d'un dans le comté d'Anderson (Caroline du Sud)[38],[42]. Deux pompiers de Caroline du Sud sont morts par la chute d'un arbre sur leurs véhicules[39].

Le niveau de plusieurs rivières des Blue Ridge Mountains de l'ouest de la Caroline du Nord et de l'est du Tennessee ont rapidement augmenté sous les pluies intenses[29]. En Caroline du Nord, un lac du film « Danse lascive » a débordé d’un barrage et les quartiers environnants ont été évacués. Des habitants de Newport (Tennessee) ont également été évacués, un barrage situé à proximité menaçant de rompre, mais si les autorités ont déclaré plus tard que la structure n’avait pas cédé[39]. Des tornades ont frappé certaines régions et une dans le comté de Nash a blessé grièvement quatre personnes[39]. Le , l'état d'urgence pour crue soudaine était toujours en vigueur pour certaines parties de l'est du Tennessee à cause de la rupture imminente du barrage de la rivière Nolichucky affectant plus de 5 800 habitants et deux écoles[29].

Les régions montagneuses occidentales de la Caroline du Nord on enregistrées des quantités de pluies exceptionnelles, environ 600 mm d'accumulation et jusqu'à 750 mm en 48 heures à Busick (comté de Yancey), et des vents violents proches de la force d'ouragan. Ceci à produit de dangereuses crues soudaines, de nombreux glissements de terrain et des pannes de courant. Plus de 100 personnes ont été secourues selon le gouverneur. Asheville a été durement touchée et les autorités ont ordonné un couvre-feu dans toute la ville. À environ 32 kilomètres au sud-ouest d'Asheville, le barrage du lac Lure menaçait d'une « rupture imminente » selon le National Weather Service[29].

Plus de 50 personnes ont été bloquées par les inondations sur le toit de l'hôpital à Erwin du comté d'Unicoi, dans le Tennessee[29].

Mexique (Yucatán)

modifier
Helene dans le golfe du Mexique et la tempête tropicale John (en) dans le Pacifique touchant en même temps le Mexique le 25 septembre.

Plus de 120 000 clients, soit 14 % du total de la Comisión Federal de Electricidad, ont perdu de l'électricité dans l'État de Quintana Roo[43]. Isla Mujeres a connu des inondations généralisées avec la pluie et l'onde de tempête en plus de rafales allant jusqu'à 111 km/h[43],[44]. Cancún et Cozumel ont connu des vagues très fortes, brisant la digue à Cozumel et augmentant l'érosion des plages à Cancún[45]. Des arbres sont tombés et des toits ont été endommagés dans toute la péninsule du Yucatán[46].

Les vols à l'aéroport de Cozumel ont été retardés tandis que l'aéroport international de Cancún a connu près de 100 annulations ou retards[43]. Seuls des retards mineurs se sont produits à l'aéroport de Mérida[46].

Près de 4000 Gardes nationaux américains ont été mis à pied d'oeuvre pour des opérations de sauvetage dans 21 comtés de Floride. La Caroline du Nord, la Géorgie et l'Alabama ont également mobilisé leurs gardes. L'administration fédérale a également mobilisé plus de 1 500 agents fédéraux pour soutenir les communautés touchées[29].

Références

modifier
  1. (en) Blake, « 7-Day Graphical Tropical Weather Outlook », National Hurricane Center, (consulté le ).
  2. (en) Reinhart, « Potential Tropical Cyclone Nine Advisory Number 1 », National Hurricane Center, (consulté le ).
  3. (en) Berg, « Tropical Storm Helene Advisory Number 5 », National Hurricane Center, (consulté le ).
  4. (en) Berg, « Tropical Storm Helene Intermediary Advisory Number 8A », National Hurricane Center, (consulté le ).
  5. (en) Berg, « Hurricane Helene Advisory Number 9 », National Hurricane Center, (consulté le ).
  6. (en) Cangialosi, « Hurricane Helene Intermediary Advisory Number 12A », National Hurricane Center, (consulté le ).
  7. (en) Cangialosi, Berg et Brown, « Hurricane Helene Tropical Cyclone Update », National Hurricane Center, (consulté le ).
  8. (en) Bucci, « Hurricane Helene Tropical Cyclone Update », National Hurricane Center, (consulté le ).
  9. (en) Bucci, Sardi, Brown, Pasch et Hagen, « Hurricane Helene Tropical Cyclone Update », National Hurricane Center, (consulté le ).
  10. (en) Beven, « Tropical Storm Helene Advisory Number 16 », National Hurricane Center, (consulté le ).
  11. (en) Cangialosi, « Tropical Depression Helene Intermediate Advisory Number 16 », National Hurricane Center, (consulté le ).
  12. (en) Cangialosi, « Post-Tropical Cyclone Helene Advisory Number 18 », National Hurricane Center, (consulté le ).
  13. (en) Hurley, « Post-Tropical Cyclone Helene Advisory Number 19 », Weather Prediction Center, (consulté le ).
  14. (en) Gallina, « Post-Tropical Cyclone Helene Advisory Number 21 », Weather Prediction Center, (consulté le ).
  15. (es) Rodríguez, « Fuertes lluvias azotarán Honduras debido a la depresión tropical 9, según César Quintanilla », TELEVICENTRO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (en) Dánica Coto, « Heavy rains pelt the Cayman Islands as southeast US prepares for a major hurricane », AP News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) « Cayman was caught in outer-band squalls of Helene – Cayman Islands Headline News », Cayman News Service,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) Reshma Ragoonath, « Cayman confronts floods from Helene, as tropical storm warning lifted », Cayman Compass,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (en-GB) « All-clear issued for Cayman and recovery begins - Cayman Islands Headline News », Cayman News Service, (consulté le ).
  20. (en) Dabve Sherwood, « Cuba, Florida brace for impact as Tropical Storm Helene barrels north », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (en) « Havana suspends the Regla ferry service due to Hurricane Helene. », CiberCuba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. a et b (en) « Heavy rains, gusty winds, and flooding in Pinar del Río due to Hurricane Helene. », CiberCuba,‎ 2024-0-25 (lire en ligne, consulté le ).
  23. (en) Circles Robinson, « Hurricane Helene Nears Yucatan Channel en Route to Florida », Havana Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) « Flooding of the Cuyaguateje River keeps several areas of Pinar del Río submerged. », CiberCuba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) « Two collapses reported in Havana », CiberCuba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (en) « Municipalities of Mayabeque, underwater due to the effects of Hurricane Helene. », CiberCuba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) « Pinar del Río without radio and television signal due to a transmitter failure. », CiberCuba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (en) « They report on the impacts of Hurricane Helene in Cuba. », CiberCuba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Dalia Faheid, « Dozens dead as Helene unleashes life-threatening flooding. Dam break is imminent in Tennessee », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) « Hurricane watch issued for parts of Cuba and Mexico, southeast U.S. under major storm warning », CTV News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. a et b (en) Jan Wesner Childs, Tim Harris et Renee Straker, « Florida Hurricane Evacuations, Schools Closed For Helene », The Weather Channel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (en) Marlene Lethang, « Tropical Storm Helene live updates: 'Life-threatening' storm surge to hit Florida's west coast in next 36 hours », NBC News,‎ 202409-25 (lire en ligne, consulté le ).
  33. Gerard Martinez, Agence France-Presse, « Quatre morts et des millions d’Américains sans électricité », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (en) « Tampa International Airport will suspend operations Thursday ahead of Hurricane Helene », Tampa International Airport, (consulté le ).
  35. (en) Jamiya Coleman, « Tallahassee International Airport closed Thursday ahead of Hurricane Helene », WCTV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (en) Kaycee Sloan, « Thousands of Tampa Bay area residents without power amid Hurricane Helene », WFLA 8,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (en) Jonathan Erdman et Chris Dolce, « Hurricane Helene Nears Category 4 Florida Landfall », The Weather Channel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. a b et c (en) Associated Press, « Hurricane Helene: Georgia governor says at least 11 people are dead in his state », CTV News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. a b c d e et f (en) Kate Payne, Stephen Smith et heather Hollingsworth, « Hurricane Helene kills at least 44 and cuts a swath of destruction across the Southeast », Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (en) « Hurricane Helene sets Columbus weather record. A statistical look at the storm's impact », Columbus Ledger-Enquirer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (en) Joe Marusak, « Girl, 4, killed in wreck during Hurricane Helene rains, NC State Highway Patrol says », The Charlotte Observer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. (en) CharlotteFD, « At approximately 5:11 a.m., Charlotte Fire responded to an emergency on the 4200 block of Brookway Drive, where a tree had fallen onto a home, trapping two people inside. One person was rescued and transported to a nearby hospital. Tragically, the other person was found deceased. », sur Twitter, .
  43. a b et c (en) « Helene leaves Cancun behind and more than 120,000 without power », Riviera Maya News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. (en) Jonathan Erdman et Chris Dolce, « Hurricane Helene A Surge, Flood, High Wind Danger », The Weather Channel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) « Helene becomes hurricane, is expected to intensify as it moves toward Florida », Voice of America,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. a et b (es) Redacción Por Esto, « Helene deja saldo blanco en Yucatán, pero con calles inundadas y árboles caídos », Por Esto!,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

en:Descending reflectivity core

https://journals.ametsoc.org/search?q1=Descending+Reflectivity+Core

Noyau de réflectivité descendant
Simulation de la descente du noyau de réflectivités dans une supercellule.
Présentation
Type

Un noyau de réflectivité descendant (en anglais Descending reflectivity core ou DRC) est un phénomène observé au radar météorologique caractérisé par une zone concentrée de réflectivités intenses qui indique qu'un cœur de fortes précipitations formé en altitude dans un nuage d'orage est en train de descendre vers le sol.

C'est un bon prédicteur soit d'une rafale descendante dans un orage unicellulaire ou multicellulaire, soit du développement ou de l'intensification de la rotation à basse altitude d'une tornade dans les orages supercellulaires. Dans le premier cas, l'expérience indique que le radar peut aider à fournir des prévisions immédiates de microrafales sur une période de 0 à 10 minutes[1],[2].

Dans le second cas, il descend d'au-dessus de la voûte d'échos faibles vers le sol dans le courant du flanc arrière des supercellules. Leur descente a été associée à la formation et à l'évolution des échos en crochet, une signature radar clé des supercellules, suggérant une interaction complexe entre ces noyaux et la dynamique des orages. Cependant, elle représente des défis en matière de météorologie opérationnelle dans le cas de la prévision du développement des tornades. La variabilité de la relation entre son observation et les changements dans le champ de vent sous l'orage a donné lieu à des résultats mitigés concernant leur valeur prédictive.

Historique

modifier
Camion avec un radar Doppler on Wheels (DOW).

Le concept des noyaux de réflectivité descendants s'appuie sur l'études des échos de crochet, documentés pour la première fois dans les années 1950. On a initialement supposé que ceux-ci se formaient à partir de l'advection des précipitations autour du courant ascendant en rotation d'une supercellule. Cependant, des études ultérieures ont suggéré des mécanismes de formation alternatifs, notamment la descente d'un cœur de précipitations des niveaux moyens de l'orage[3],[4].

Ces noyaux de réflectivité descendants ont été identifiés pour la première fois grâce aux radars météorologiques mobiles pouvant s'approcher des orages et donc recueillir des données de plus haute résolution que les radars opérationnels traditionnels. Cependant, ces observations manquent souvent d’une vision plus large et à plus grande échelle, ce qui limite la compréhension de leur origine et de leurs relations avec d’autres caractéristiques des supercellulaires. Les progrès des simulations numériques tridimensionnelles ont amélioré la compréhension de leurs mécanismes de formation, ainsi que leur interaction avec le champ de vent de l'orage et de l'environnement thermodynamique qui l'accompagne[5].

Des études récentes ont identifié différents mécanismes de développement du phénomène, qui n’entraînent pas tous une augmentation de la rotation des bas niveaux. Cette variabilité pourrait expliquer la difficulté d'utiliser la détection DRC pour faciliter la prévision opérationnelle. Une étude importante à l'aide de données des radars Doppler on Wheels (DOW) a révélé des détails plus fins dans l'évolution des noyaux descendants. L'étude a présenté des cas où ils sont apparus comme de nouvelles cellules convectives, fusionnant avec la région d'écho principale des orages et influençant la formation d'échos en crochet[3],[6],[7],[8].

Mécanismes de formation

modifier

La formation de noyaux de réflectivité descendants dans les orages supercellulaires est un processus complexe influencé par diverses dynamiques atmosphériques. La recherche, impliquant notamment des données radar à haute résolution et des simulations numériques, a identifié plusieurs mécanismes grâce auxquels le phénomène peuvent se développer[3],[4],[9] :

Stagnation du débit intermédiaire (Type I)

modifier
Descente du noyau de réflectivité (flèche grise) et sa relation dans l'affichage radar de bas niveau pointé par la flèche rouge dans le type I.

L’un des principaux mécanismes de formation des noyaux de réflectivité descendants implique un régime stable entre le courant ascendant et la formation du cœur des précipitations au niveau moyen dans les orages supercellulaires. Ce processus se produit lorsque le courant ascendant s'intensifie, conduisant à la formation de précipitations à son sommet. Lorsque cette masse de gouttelettes se déplace vers la périphérie du courant en raison de l'inclinaison verticale de celui-ci et du profil du vent dans le nuage, elle forme une zone d'accumulation sur la face arrière de l'orage. Une fois que la vitesse terminale de chute des précipitations dépasse la vitesse verticale du courant ascendant, le cœur accélère vers le sol en entrant en rotation grâce à la présence d'un mésocyclone. Ce mécanisme est délicat et semble être un phénomène rare au cours du cycle de vie d’une supercellule.

Rétroaction du cycle supercellulaire (Type II)

modifier

Un autre mécanisme de formation provient du « cycle » supercellulaire noté dans l'observation des familles de tornades. L'explication la plus acceptée est qu'il y a développement d'un nouveau courant ascendant et d'un nouveau mésocyclone à la suite à l'occlusion du courant ascendant initial et de son mésocyclone. Dans ce processus, un nouvel écho en crochet et un noyau de réflectivité descendant ultérieur peuvent se former dans le cadre de la nature cyclique de la supercellule. Le nouveau crochet se forme, non pas à partir du déplacement horizontal des hydrométéores originaux, mais à partir de la chute d'autres provenant du nouveau courant ascendant. Ce mécanisme suggère un processus de formation plus dynamique et récurrent des noyaux en relation avec la structure évolutive de la supercellule.

Intensification de la rotation de bas niveau (Type III)

modifier

Ce type résulte de l'amplification du tourbillon proche de la surface et d'une inversion concomitante de la force dynamique du gradient de pression vertical. À mesure que le tourbillon près de la surface augmente, un courant descendant s'intensifie près de l'axe de rotation, permettant ainsi aux hydrométéores de descendre vers le sol dans une colonne étroite.

Le troisième mécanisme implique des processus de propagation distincts de l'advection horizontale des hydrométéores. Dans ce cas, les DRC se développent à mesure que les valeurs de réflectivité apparaissent dans l’écho en crochet, loin de l’écho principal, suggérant une influence verticale plutôt qu’horizontale. Ce processus indique le développement de DRC en raison de conditions atmosphériques uniques qui conduisent à l'amélioration et au détachement éventuel d'un maximum de réflectivité de l'écho principal de l'orage.

Application pratique

modifier

La détection d'échos en crochet est l'une des signatures radar bien connue des supercellules associée à la formation d'une tornade mais leur présence n’indique pas systématiquement leur apparition[10]. Certaines études suggèrent que la présence d'un noyau de réflectivité descendant peut être un indicateur plus fiable lorsqu’il est observé en conjonction avec d’autres conditions favorables comme l'écho en crochet, la détection de mésocyclones, etc.[6].

Malgré ces études, la valeur prédictive de tornades reste un défi en raison de leur variabilité. Ainsi, ce ne sont pas tous les noyaux de réflectivité descendants qui entraînent une augmentation de la rotation des basses couches et leur impact sur le champ de vent peut varier considérablement d’un orage à l’autre. Cette variabilité rend difficile la généralisation du rôle du noyau de réflectivité descendant[3],[7],[9].

Références

modifier
  1. (en) Rita D. Roberts et James W. Wilson, « A Proposed Microburst Nowcasting Procedure Using Single-Doppler Radar », Journal of Applied Meteorology and Climatology, vol. 28, no 4,‎ , p. 285-303 (ISSN 1558-8424, DOI 10.1175/1520-0450(1989)028<0285:APMNPU>2.0.CO;2, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Charles M. Kuster, Pamela L. Heinselman et Terry J. Schuur, « Rapid-Update Radar Observations of Downbursts Occurring within an Intense Multicell Thunderstorm on 14 June 2011 », Weather and Forecasting, vol. 31, no 3,‎ , p. 827-851 (ISSN 0882-8156, DOI 10.1175/WAF-D-15-0081.1, lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c et d (en) Zack Byko, Paul Markowski, Yvette Richardson, Wurman et Edwin Adlerman, « Descending Reflectivity Cores in Supercell Thunderstorms Observed by Mobile Radars and in a High-Resolution Numerical Simulation », Weather and Forecasting, vol. 24, no 1,‎ , p. 155–186 (ISSN 1520-0434, DOI 10.1175/2008WAF2222116.1, Bibcode 2009WtFor..24..155B, lire en ligne).
  4. a et b (en) Dan Yao, Zhiyong Meng et Ming Xue, « Genesis, Maintenance and Demise of a Simulated Tornado and the Evolution of Its Preceding Descending Reflectivity Core (DRC) », Atmosphere, vol. 10, no 5,‎ , p. 236 (ISSN 2073-4433, DOI 10.3390/atmos10050236, Bibcode 2019Atmos..10..236Y).
  5. (en) P. N. Markowski, J. M. Straka et E. N. Rasmussen, « Direct surface thermodynamic observations within the rear-flank downdrafts of nontornadic and tornadic supercells. », Mon. Wea. Rev., vol. 130, no 7,‎ , p. 1692–1721 (DOI 10.1175/1520-0493(2002)130<1692:DSTOWT>2.0.CO;2).
  6. a et b (en) Erik N. Rasmussen, Jerry M. Straka, Matthew S. Gilmore et Robert Davies-Jones, « A Preliminary Survey of Rear-Flank Descending Reflectivity Cores in Supercell Storms », Weather and Forecasting, vol. 21, no 6,‎ , p. 923–938 (ISSN 1520-0434, DOI 10.1175/WAF962.1, Bibcode 2006WtFor..21..923R, lire en ligne).
  7. a et b (en) « Radar Signatures for Severe Convective Weather: Hook Echo, Print Version », sur www.faculty.luther.edu (consulté le ).
  8. (en) Aaron Kennedy, Jerry M. Straka et Erik N. Rasmussen, « A Statistical Study of the Association of DRCs with Supercells and Tornadoes », Weather and Forecasting, vol. 22, no 6,‎ , p. 1191–1199 (ISSN 1520-0434, DOI 10.1175/2007waf2006095.1, Bibcode 2007WtFor..22.1191K, lire en ligne).
  9. a et b (en) R. P. Davies-Jones, Intense Atmospheric Vortices : Proceedings of the Joint Symposium, Springer-Verlag, (DOI 10.1007/978-3-642-81866-0_14, résumé), « Observational and theoretical aspects of tornadogenesis. », p. 175–189.
  10. (en) Higurashi, « Détection des phénomènes violents sous orages via Signatures radar : L'écho en crochet », sur forums.infoclimat.fr, (consulté le ).

Lien externe

modifier
  • (en) Bureau de Des Moines, Iowa, EF5 Tornado in Parkersburg and New Hartford, Iowa May 25, 2008, National Weather Service (lire en ligne) « Analyse d'un cas de tornade, incluant les outils radar ».