Utilisateur:Pommevertee/Brouillon

Effet de la colonisation

Stérilisation forcée

Les femmes autochtones n’ont pas le droit d’accoucher dans les réserves en raison du haut taux de mortalité maternelle. Cela cause beaucoup de stress aux nouvelles mères qui sont forcés d’accoucher, et ce sans le support qu’ils peuvent avoir avec leur communauté.[1] En accouchant dans les hôpitaux, il peut arriver à certaines femmes de subir des stérilisations forcées. Dans un rapport de recherche, intitulé Consentement libre et éclairé et les stérilisations imposées de femmes des Premières Nations et Inuit au Québec, on apprend que plus de 55 individus ont été victimes de violence obstétricales entre 1980 et 2019.[2]


Pollution

Les communautés se nourrissent de produits venant de la chasse et de la pêche. Ces aliments, étant pollués, ont un impact négatif sur le long terme. Les hormones des femmes enceintes sont déréglées. Selon des études, on a observé que les femmes autochtones ne donnent pas naissance à des garçons, et donc ne peuvent pas faire croire leur population.[3]


Activisme

Droits reproductifs

Plusieurs organisations mettent en place des mouvements dans le but de promouvoir l’éducation sexuelle des jeunes autochtones, et alors de réduire le nombre de contraction d’ITS.[4]

Un groupe nommé les « doulas » apporte du soutien aux femmes autochtones accouchant en dehors des réserves. Elles offrent de l’aide non seulement au niveau moral, mais aussi au niveau spirituel.[5]

Paires d'empeigne de mocassin, commémoration Walking With Our Siters

Femmes autochtones disparues et assassinées (MMIW)

L'œuvre "Walking With Our Sisters" a pour but de commémorer les femmes autochtones ayant disparues ou ayant été tué. Pour l’occasion, des femmes autochtones ont fabriqué 600 paires d’empeignent de mocassins faisant référence au nombre de disparitions connues.[6]


Militantisme dans les médias

À la suite du cas de la ville de Val-d’Or, où des femmes autochtones ont été victimes de violences physiques et sexuelles par des agents de la sureté du Québec, le militantisme en ligne a pris de l’ampleur. En utilisant des mot-clics (#), d’adressage (@) et des photos sur les réseaux sociaux, il est beaucoup plus facile pour ces femmes de publiciser leur lutte et d’échanger avec des personnes intéressées.[7]


Traumatisme intergénérationnel et pratiques de guérison autochtones

Une vague de prise de parole est présente dans les nouvelles générations de femmes autochtones qui, elles, n’ont pas vécue les pensionnats, mais sont quand même victimes de leurs conséquences. Certaines vont être invité dans des conférence, des comités ou même des entrevues afin de faire part de leur expérience.[8]



[1] VAUTOUR, Julie. « La lutte des femmes autochtones pour les droits reproductifs », dans Nouveaux Cahiers du socialisme, numéro 18, automne 2017, p. 124-128.

[2] JOSSELIN, Marie-Laure. « Au Québec, des femmes autochtones stérilisées de force », dans Radio-Canada, 24 novembre 2022

[3] VAUTOUR, Julie. Ibid.

[4] Ibid.

[5] Ibid.

[6] BRUNEAU, Julie. « Walking With Our Sisters : une commémoration artistique pour le féminicide autochtone, en marche vers la décolonisation », dans Recherches féministes, volume 20, numéro 1, 2017, p. 101-117

[7] PILOTE, Anne-Marie et Lena HÜBNER. « Femmes autochtones et militantisme en ligne : usage de Facebook et Twitter pour contrer les violences sexuelles dans la foulée du scandale policier de Val-d’Or », dans Recherches Féministes, volume 32, numéro 2, 2019, p. 167-196.

[8] ROBERT, Camille et Louise TOUPIN. Travail Invisible : portrait d’une lutte inachevée, Montréal, Remue-Ménage, 2018, 202 pages.