Utilisateur:Raymond MENDY/Brouillon

HISTOIRE DU PEUPLE MANJAKU

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L’Histoire du Peuple MANJAKU (MANJACK ou MANJAQUE, MANDIAGO, NDIAGO) n’a jamais été contée ou rédigée dans sa globalité et de manière spécifique .Quand elle est évoquée, elle est tronquée, déformée ou émaillée de complexe. Les études faites sur notre peuple ne précisent pas notre territoire, ni notre forme d’organisation politico-social et les liens historiques, sociopolitiques nous unissant aux peuples qui nous entourent. C’est seulement en 1950 qu’une carte de répartition des ethnies de Guinée Bissau a été confectionnée à des fins de lever les impôts de capitation (voir R.PELISSIER, page 16) avec à la légende : Manjaque/Pepel du nord entre autres. Notre peuple et son terroir qui se situe approximativement entre le Rio Cachéu et le Rio Mansoa du nord au sud et de l’Océan Atlantique aux confins des Rios Bramia, Mabaro et Ponta de l’Ouest à l’Est n’étaient donc pas encore formellement identifiés (voir R.PELISSIER page 80-81). Il faudra attendre 2002 pour voir précisé sur une carte de Guinée Bissau notre aire géographique. C’est cette situation qui nous a suggéré des années de recherches et d’enquêtes afin de corriger cet état de fait et apporter notre contribution. Voici en quelques mots le résumé de ces travaux.

A/ ORIGINE DU PEUPLE MANJAKU (MANJACK, MANJAQUE)

Il est difficile, dans l’état actuel de nos connaissances, d’établir avec précision l’origine lointaine du peuple MANJAKU. En effet, pour réaliser une telle entreprise, il faut confronter différentes sources de l’HISTOIRE à savoir l’archéologie, l’anthropologie, la linguistique, la tradition orale etc. Aujourd’hui, pour ce qui concerne l’archéologie, nous ne connaissons pas de travaux réalisés en Guinée Bissau notre foyer actuel, ni dans le pays manjaku (Nord-Ouest) en particulier.

Cependant, l’origine lointaine des Manjaku (Manjack) ne doit pas être cherchée séparément avec les autres peuples qui habitent actuellement la lisière du fleuve Sénégal au nord jusqu’au Golfe du Bénin au sud. En effet, les Préhistoriens et Historiens admettent que le peuplement de l’Afrique Subsaharien procède du surpeuplement, puis du desséchement progressif du Sahara qui se sont accentués à partir du Néolithique il y a de cela au moins 10.000 ans. Ces populations sahariennes à la recherche de points d’eau permanents, de pâturages, de gibier et de terres fertiles entament une migration vers la vallée du Nil d’abord, puis vers la vallée du Sénégal, du Niger et du lac Tchad ensuite.

Ainsi, ces migrations qui s’opèrent au Néolithique s’accentuent d’abord vers la vallée du Nil où ces populations noires vont créer la célèbre civilisation de l’Egypte Pharaonique il y a au moins 3000 ans avant Jésus Christ. Ce pays très prospère connaitra plus tard des crises internes(Guerres civiles) et mais aussi les invasions des peuples non Africains( Hittites, Assyriens, Grecs ,Romains, Perses et Arabo-Turcs ) .Ces invasions successives entraineront des vagues de migration en direction de l’Afrique Sahélo-Soudanienne.

Il n’est donc pas exclu qu’à l’instar des Lébou, Wolof, Soninké, Peul, Sérére, Diola , Malinké, Songhaï , Mossi , le peuple Manjaku fasse partie de ces migrants .En tout cas, il s’est développé autour du fleuve Sénégal et du fleuve Niger de grands empires et royaumes entre l’Antiquité et le Moyen Age :Ghana, Aoudaghost, Mali , SonghaÏ, royaumes Mossi ,Cités Haoussa , le Djolof…..Vers le 10éme siècle, l’Islam devient la religion prépondérante dans bon nombre des royaumes de la région .Les peuples réfractaires à cette religion continuent leur diaspora vers le Sud. Tel est le cas des Manjaku qui replient et s’installent au Nord-Ouest de l’actuelle Guinée Bissau, le long de la côte atlantique dans une zone forestière et marécageuse, accessible que par la mer et les nombreuses rivières dont le Rio Cachéu, qui est une sorte de Nil pour le peuple Manjaku. Par ailleurs il faut souligner que nos sépultures, notre mode d’inhumation ancestrale et nos croyances traditionnelles (culte des Ancêtres « Balougoume », réincarnation « Kawuye », des caveaux conçus pour recevoir plusieurs sépultures….) nous rapprochent des civilisations antiques du Nil.

B/ DE L’ORGANISATION CLANIQUE A L’EMPIRE

Arrivés dans cette partie de la Guinée Bissau actuelle(Nord-Ouest) vers les 11ème et 12ème siècles (à confirmer par des fouilles archéologiques) peut être même plus longtemps et à l’abri des guerres tribales et des invasions musulmanes, les Manjaku s’organisent autour de BASSERAR (Bassarel selon les archives portugaises ou Basseilla d’après les archives françaises) en chefferies dirigées par les chefs de clans. Puis ces clans sont unifiés autour d’un roi qui porte le titre de NAMWAAN BASSERAR. Ce royaume de BASSERAR s’élargit et comprend désormais cinq grandes provinces : PTSAME ,BABOCK,PELUNDE, PTAME et CAIO.L e monarque de Bassérar coiffe et nomme les chefs de provinces et les chefs de clans organisés autour des villages appelés INCIMANE .Ensuite, comme tout royaume qui aspire à l’hégémonie, Namwaann Bassérar entreprend des conquêtes .Ainsi tour à tour, sous l’impulsion des guerriers appelés BANJAFU, les royaumes de Bula (pays Mancagne ou Brame selon les sources portugaises),Binar et Bissora (pays Balante), Bissau, Prabis et Biombo (pays Papel encore appelés Pépéis par les sources portugaises) ,Bolama(pays Béafada) et Bouloil plus connu sous le nom de Bolor par les sources occidentales(pays Diola ou Flup) ,sont annexés.

Le souverain de Bassérar devient ainsi un Empereur régnant sur le pays Manjaku (Manjack ou Manjaque et encore Papel du nord d’après les sources franco-portugais), le pays Brames ou Mancagne, le pays Balante, le pays Papel, le pays Béafada et le pays Diola ou Flup au sud de la basse Casamance. Il faut ajouter à cela Bafata le pays Manding et Fula (Peul).Ces conquêtes ainsi que la préservation de l’autonomie interne étaient possibles grâce à l’existence d’un corps d’élite appelés GRUMETE. La mission des « Grumétes était de sillonner les états voisins sous la couverture d’activités comme l’agriculture, de récolte de vin de palme, la coupe de régime palme(spécialité de Kaniop et Tame) , le filage et le tissage car le cotonnier(« bëmuts ») poussait à l’état sauvage(spécialité de Calequis et Caio) ainsi que la navigation où excellent Ter(Jéta)et Pexis, pour renseigner le Namwaan Bassérar sur les intensions, les moyens et les moments d’agression lui permettant de prendre des mesures sécuritaires. Leurs services étaient rémunérés en monnaie de cauris(Gëjangla) et en bétail. Ils assuraient aussi les échanges avec les Etats voisins. Ils revenaient périodiquement à Kor-Bassérar où ils présentaient au roi les gains engrangés et les récits de leur séjour en pays étranger. Leur retour au bercail était annoncé par des coups de canon (gëpessa) et ils étaient pompeusement reçus dans la cour royale avant de regagner leurs domiciles en attendant une prochaine mission. Ainsi distinguait-on parmi eux les Navigateurs et Marins (« Bapaat ») et les Commerçants (« Bajorats ») qui opéraient au Cayor, voire au Sénégal tout court. En vue de la durabilité de l’empire, un compromis politique fut trouvé entre ces royaumes conquis et KOR BASSERAR la capitale de l’Empire : l’Empereur ne doit pas provenir du clan Bassérar mais il est investi suivant un rite entouré de secrets dont, seuls les Anciens et la famille BABUSSINE sont initiés .La fonction d’Empereur n’était pas héréditaire mais durait à vie .En revanche les natifs du village de Bassérar étaient éligibles aux fonctions d’Administrateur des provinces intérieures et extérieures ; autrement dit aussi bien à l’intérieur du pays manjaku que dans les contrées conquises. Ainsi conformément à ce compromis les empereurs comme Bissinty NAYE, NANDOC et MANCAGNAN respectivement originaire de Pelunde, Bissau et Bula ont régné à Bassérar. Ce compromis politique permit la cohésion et l’unité dans l’empire qui put ainsi faire face aux Etats voisins et menaçants du Gabu et des Emirats Peuls(Fula) du Fouta Djollon lesquels pratiquaient déjà le jihad et les razzias d’esclaves au profit du monde musulman ; alors que la religion officielle de l’Empire est l’Animisme. BASSERAR prospéra ainsi jusqu’à l’arrivée des premiers Portugais à CACHEU en 1446.

C/L’EMPIRE DE BASSERAR FACE A L’INTRUSION EUROPEENNE

Dès l’arrivée des premier Portugais en 1446 à Cachéu, fief des Manjaku, les tam-tams royaux(Bombolong) résonnèrent pour annoncer les intrus. L’armée se restructure. A côté des Banjafu (fantassins et cavaliers car les chevaux(« gëmpëlunc ») étaient importés du Cayor au Sénégal à partir du 19ème siècle),un corps d’élite constitué d’espions( service de renseignements)et de marins(on comptait plus de 300 pirogues selon les archives portugaises ) entre en action: ce sont les Grumétes ou , Gurmétù qui signifie en langue Manjaku « Explorateur ». Un contingent de Grumétes est lancé pour renseigner le NAMWAAN BASSERAR sur les motifs et les moyens des intrus. Le slogan était : « Espionner pour mieux résister ».Ainsi alternent échauffourées et signature de traités avec les Portugais .Les Grumétes travaillèrent en collaboration avec les puissances( il y avait 17 Puissances Européennes, Américaines et Asiatiques au 19ème siècle en Guinée Portugaise),tout en restant loyaux à l’Empereur : razzias d’esclaves pour le compte des européens contre des produits manufacturés dont les armes qui permirent à l’Empire de préserver sa souveraineté jusqu’en 1914.

La collaboration entre Grumétes et les Puissances du 15ème au début du 20ème siècle(Portugal,Angleterre,Pays-Bas,Espagne,Italie,Danemarck,Allemagne Suède, Norvège, et plus tard Autriche-Hongrie, Belgique, ,Russie, USA ,Canada, Brésil, Inde…) permet aux Manjaku de découvrir le monde inconnu en même temps que les Européens car ils étaient engagés dans différentes flottes étrangères comme laptots, matelots, soldats et même cuisiniers et domestiques. Certains Grumétes parviendront même à piloter les chalands et navires européens .C’est le début d’une première diaspora manjaku vers les comptoirs comme Gorée créé en 1444, Saint-Louis fondée en 1638 ,Ziguinchor créé en 1645,Bathurst(Banjul) crée en 1816 et vers les grands ports métropolitains(Marseille, Bordeaux, Nantes, Dunkerque, Londres,Lisbonne, New-York…) .D’après le site français « Généalogie.Com », les premiers Manjaku débarqués au port de New-York parmi les passagers français sont : MENDY Adolphe(1842), MENDY Albert(1868)…et 62 MENDY sont nés en France entre 1891 et 1915. Aussi le patronyme GOMIS occupe-t-il aujourd’hui (recensement de 1990) la 2163ème place, tandis que MENDY, le 2739ème rang des patronymes en France. Ce test d’ouverture à l’OCCIDENT permet au monarque de Bassérar d’établir un commerce florissant avec les européens basé sur des esclaves ,la gomme copale ,la cire, le miel, l’huile de palme, le cuir , l’ivoire ,des carapaces de tortues, des plumes d’Autriche, le bois ,le riz ….contre les pacotilles ,tissus ,sucre, vin de toutes marques particulièrement le whisky , le cognac et le rhum à partir de Cachéu .Puis au 18ème siècle commence une laborieuse colonisation entreprise par les Portugais.

D/LA RESISTANCE EN PAYS MANJAKU

La résistance en pays manjaku fait suite à l’installation des factoreries dans ce qui est appelé aujourd’hui Guinée Bissau : Cachéu, Bissau, Bolama, Farim, etc.…Les Banjafu et les Grumétes jouèrent un rôle essentiel. Ils arraisonnent les cargaisons de différents produits particulièrement les armes et les vins au profit du Namwaan Bassérar lorsque les commerçants européens ne s’acquittaient pas des taxes en vertu des traités signés avec les chefs des provinces desservies par les chalands européens. Les sources franco- portugaises parlent à cette époque de «  pillards et de pirates manjack » sur les rivières Cachéu, Geba Boty, Caio, pecixe, Bissau, Bolama etc.…Les comptoirs sont fréquemment harcelés par les guerriers appelés Banjafu. Cachéu subit constamment les attaques de Chur ou churo, Bassérar, Pelunde, Bianga, Canchunghu… selon les documents portugais. Le Gouverneur de Cachéu sollicite souvent le soutien des autorités françaises de Carabane et de Gorée en renfort .Plus tard la capitale de la Guinée Portugaise est transférée de Cachéu, fief des manjaku, à Bissau créé en 1692 chez les Papel. L’empire entre en ébullition si bien que la France et l’Angleterre se demandent si le Portugal est capable de contrôler et de sécuriser le commerce ici .L’Angleterre ira jusqu’à contester le tutorat du Portugal sur le pays manjaku .Le différend entre les deux puissances sera vidé le 2 Avril 1870 par le président des ETATS-UNIS, Ulysse Simpson GRANT en faveur du Portugal. Pour arriver à bout de la résistance, le Portugal s’appuie sur un corps de tirailleurs sur le modèle sénégalais et arme des mercenaires extrêmement féroces : ce sont des Angolais, des Mozambicains, des Manding du Gabu, les Peul du Fouta Djallon et même les Wolof du Sénégal .Le pays Manjaku est attaqué de toutes parts .Les provinces extérieures sont soumises tour à tour : Bula, Bissau, les pays Balante et Diola(Flup).

E/ LE SIEGE DE BASSERAR

Les provinces conquises, les Portugais préparent l’assaut de Bassérar : les troupes sont massées à Teixeira Pinto (actuelle Canchunghu) .Elles sont constituées de tirailleurs et de mercenaires dont le sanguinaire Abdu Ndiaye (Injaï selon la transcription portugaise) qui sont rémunérés des butins de guerre qui s’annoncent juteux ici. Pendant ce temps à Bassérar, Banjafu et Grumétes peaufinent leurs stratégies. Koor-Bassérar, la capitale se barricade derrière une palissade fortifiée en piquets de bois avec des tranchées derrière .Mais cette unité pour défendre la capitale présente des failles .Un débat agite tout Bassérar entre les Conservateurs et les Modernistes.

  • Pour les premiers, il faut se battre pour conserver l’autonomie : c’est le cas des Banjafu sous la houlette de leur chef UBA GTIS qui sont décidés à défendre l’indépendance de la terre des Ancêtres.
  • Pour les seconds, il faut se rendre pour moderniser la cité à l’instar des nations étrangères qu’ils ont visitées : c’est le camp des Grumétes dirigés entre autre par Johambicou Prunghu en particulier. Ils proposent même une alliance avec la France en contrepartie d’un Protectorat sur le modèle de l’Algérie.

Finalement le camp de la résistance triomphe et tout le monde adhère .Prés de 10.000 combattants Manjaques sont retranchés à Bassérar pour défendre la capitale que R. PELISSIER compare à ALSIA à juste raison mais ne consacre qu’une page .Pour rappel Alésia dans l’histoire de la France était une place forte et dernier bastion où les combattant GAULOIS s’étaient retranchés sous la conduite de Vercingétorix pour faire face aux armées Romaines de César à l’an 52 avant J. Christ. L’attaque portugaise débute donc le 18 Mars 1914.La tradition orale, plus explicite, évoque plusieurs batailles dont celles de Thiobab , de Batangkabeng, de Balombe où les troupes coloniales sont mises en déroute. Bassérar résiste jusqu’au 10 Avril 1914 sous le commandement de UBA GTIS après avoir infligé plusieurs défaites aux assaillants. Ce jour du 10 Avril 1914, un certain KANTEMBENG, guide les troupes coloniales dirigées par le Gouverneur MUZANTY vers le passage secret sis au quartier UJIGYA au sud de la capitale. Les Portugais et leurs mercenaires entrent à KOR BASSERAR et l’incendient alors que le gros des troupes résistantes était massé au Nord au quartier BALOMBE. C’est là l’épilogue du siège de BASSERAR qui aura duré près d’un mois c'est-à-dire du 18 Mars au 10 Avril 1914 .UBA GTIS et bon nombre de résistants sont réfugiés en Casamance voisine pour échapper à la vague de répression .Mais le Leader des Banjafu reviendra plus tard à Bassérar où il est mort et enterré à Balombe vers 1960.
CONCLUSION

La synthèse de nos sources particulièrement la Tradition Orale nous permet d’affirmer avec autorité que l’Empire de BASSERAR n’est pas une fiction. Il a bel et bien existé et les peuples voisins lui étaient soumis. La grande bataille de BASSRAR met fin à l’hégémonie du peuple Manjaku sur ce qui deviendra la GUINEE PORTUGAISE. Un poste de commandement avancé est érigé ici pour décourager toute velléité de rébellion. Il sera malheureusement rasé après la Guerre de Libération. De nouveaux chefs de clans appelés REGULO sont nommés par les nouvelles autorités coloniales .La brutalité du système provoque une nouvelle diaspora, voire une saignée humaine du peuple MANJAKU vers l’extérieur.

Raymond MENDY : Professeur d’Histoire-Géographie et Psychologue-Conseiller au Centre Académique de l’Orientation Scolaire et Professionnelle (CAOSP) de ZIGUINCHOR-SENEGAL.
SOURCES :

  • Tradition Orale de Bassérar : Récits de Oupa Minki MENDY, chef des griots batteurs des bombolongs (Balaas) et ancien soldat de l’armée coloniale portugaise ; Anthony Diop MENDY, Patriarche de Bassérar et Gruméte ancien cheminot du Dakar-Niger. A ceux-là s’ajoutent les témoignages des grumétes de Ziguinchor, de Dakar et Saint-Louis dont certains étaient tirailleurs sénégalais ou navigateurs dans les compagnies commerciales s’activant entre la Guinée, le Sénégal et l’Europe. L’un d’entre eux que nous avons rencontré à deux reprises dans son bar est marié à une Vietnamienne.
  • Ch. A. DIOP : Nation Nègre et Culture ; Civilisation ou Barbarie
  • Histoire Générale de l’Afrique (Collection UNESCO, Tome 1 et2)
  • J. KI-ZERBO : Histoire Générale de l’Afrique ; Tradition Orale : Problématiques et Méthodologie des sources africaines
  • H. PAUL : Comment on écrit l’Histoire ; l’Histoire et ses méthodes
  • Th. OBENGA : Pour une nouvelle histoire ; Problème de périodisation en histoire africaine.
  • Raymond MENDY : Les amas coquilliers de la région du delta du fleuve Sénégal(Mémoire) ; Conquête et résistance en pays manjaque de 1850à1945 : Approche critique des sources (inédit)
  • ANS (Archives Nationales du Sénégal) : Série « F »
  • Bertrand Bocandé(Jean) : Emmanuel Bertrand Bocandé (1812-1881) un Nantais en Casamance.
  • Ch. ROCHE : Conquête et résistance des peuples de Casamance (1850-1920) ; Quand Ziguinchor était portugaise ; Migrations en Basse Casamance.
  • R.PELISSIER : Naissance de la Guinée (Portugais et Africains en Sénégambie 1841-1936).
  • Théodoric LEGRAND : Histoire du Portugal.
  • PATTEE Richard : Le Portugal dans le monde.
  • AXELSON: Portugal and the scramble for Africa.
  • P. PELISSIER: Paysans du Sénégal.
  • Atlas National du Sénégal.
  • Le Site français « www.genealogie.com ».
  • M. MOURRE : Dictionnaire encyclopédique d’histoire (10 volumes)