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Histoire
modifierLa Société a été fondée à Montréal (Québec, Canada) en 1945, par quatre femmes préoccupées par le manque de ressources en recherche sur le cancer au Canada. Dès la première année, par le biais d’activités de financement, ces femmes recueillirent 2 400 $ pour la recherche sur le cancer.
Aujourd’hui, la Société est un organisme national respecté qui, grâce à des collectes de fonds et divers partenariats, finance annuellement plus d’une centaine de projets de recherche menés dans des institutions canadiennes reconnues. L’organisme se consacre à la recherche fondamentale, laquelle est à l’origine de plusieurs découvertes novatrices, et à des projets en environnement-cancer, un domaine où elle est considérée pionnière au Canada.
Diverses initiatives de collectes de fonds permettent à la Société de remplir sa mission. Depuis sa fondation, elle a versé des millions de dollars à d’éminents chercheurs canadiens dont les projets permettant l’avancement des connaissances sur tous les types de cancer.
La recherche est la base de toute progression dans la lutte contre cette maladie. En investissant ses fonds dans la recherche, la Société de recherche sur le cancer contribue à améliorer le taux de survie des patients d’aujourd’hui et des générations futures.
Le cancer au Canada(1)
modifierLes cancers les plus répandus
modifierLe cancer est une maladie très complexe qui peut atteindre tous les organes humains. Il existe plus de 200 types de cancer qui ont tous un point commun : la croissance incontrôlée de cellules anormales ayant subi diverses mutations et qui ont acquis le potentiel d’envahir d’autres tissus.
Depuis 2005, le cancer est la première cause de mortalité au Canada. On prévoit que deux Canadiens sur cinq seront atteints d’un cancer au cours de leur vie et qu’une personne sur quatre en décédera. Toutes les heures, environ 21 Canadiens reçoivent un diagnostic de cancer. Une personne décède de cette maladie toutes les sept minutes.
La majorité des nouveaux cas de cancer et des décès touchent les personnes de 60 ans et plus. Ainsi, l’augmentation des cas de cancer est principalement due au vieillissement de la population et à la croissance démographique. D’après les projections, la mortalité due au cancer va continuer à augmenter pour dépasser plus de 100 000 décès en 2030 au Canada(2)2.
Chez les adultes des deux sexes, les cancers du poumon et colorectal sont les plus répandus. Chez les femmes, le cancer du sein représente plus du quart des nouveaux cas. Chez les hommes, le cancer de la prostate domine avec le quart des nouveaux cas. Ensemble, ces quatre cancers représentent un peu plus de la moitié de tous les nouveaux cas détectés chaque année.
Chez les enfants, les cancers les plus répandus sont la leucémie, les cancers du système nerveux central et les lymphomes. Dans le groupe d’âge des 15 à 29 ans, les cancers les plus courants sont le cancer des testicules et le lymphome non hodgkinien chez les hommes; le cancer de la thyroïde et les mélanomes chez les femmes, ainsi que le lymphome de Hodgkin chez les deux sexes.
Les progrès réalisés grâce à la recherche
modifierIl y a quelques décennies à peine, un diagnostic de cancer était très souvent fatal. Dans les années 1940, le taux global de survie relative à 5 ans était de 25 % alors qu’il se situe aujourd’hui à 63 %, tous types de cancers confondus.
Grâce à la recherche, non seulement le taux de survie est meilleur, mais la détection des cancers s’est grandement améliorée. De plus, les traitements médicaux de plusieurs cancers sont maintenant plus efficaces et entraînent moins d’effets secondaires.
À titre d’exemple, de plus en plus de femmes surmontent aujourd’hui un cancer du sein puisque 90 % survivent cinq ans après un diagnostic. Pour sa part, le taux de survie des hommes atteints du cancer de la prostate progresse également, se situant maintenant à plus de 95 %, cinq ans après un diagnostic. Il en va de même pour les enfants et les jeunes adultes qui survivent en plus grand nombre à leur cancer.
La recherche
modifierLa Société de recherche sur le cancer finance des projets de recherche fondamentale portant sur tous les types de cancer (42 % des montants octroyés) et des projets de recherche en environnement-cancer (23 %). La Société gère aussi des programmes conjoints de recherche fondamentale qui ciblent des cancers spécifiques (35 %).
Les sommes investies en recherche
modifierLes programmes réguliers de recherche, sur tous les types de cancer, représentent 42 % des sommes investies par la Société. À la suite d’un processus d’évaluation par les pairs (voir 2.3), les chercheurs qui se qualifient peuvent recevoir une subvention de fonctionnement s’élevant à 60 000 $ par année, pendant deux ans. Chaque année, les panels évaluent quelque 300 projets. Malheureusement, faute de fonds disponibles, tous les projets méritoires ne peuvent pas être financés.
Pour sa part, la recherche en environnement-cancer (voir 5.4), sur tous les types de cancers, représente 23 % des investissements. Les programmes conjoints, sur des types de cancers spécifiques (voir 4.6), représentent 35 % de l’ensemble.
La recherche fondamentale
modifierIl serait impossible de progresser dans le traitement du cancer sans mieux comprendre ses causes, incluant les gènes impliqués dans le développement de la maladie. La recherche fondamentale permet donc de comprendre les mécanismes qui font en sorte que la cellule normale devient cancéreuse et comment elle envahit les tissus du corps humain. Bref, on cherche à savoir pourquoi une cellule qui fonctionne bien se met à accumuler des mutations et à se diviser de façon incontrôlée.
La recherche fondamentale est principalement effectuée par des chercheurs en milieu universitaire. Elle constitue la base essentielle qui permet de se diriger ensuite vers la recherche clinique et la recherche appliquée. Les projets de recherche fondamentale financés par la Société de recherche sur le cancer mènent à des découvertes majeures qui ont ensuite des applications concrètes en termes de prévention, de détection et de traitements contre le cancer. La connaissance des mécanismes impliqués dans le cancer permet le développement de nouvelles thérapies plus ciblées, entraînant moins d’effets secondaires, améliorant ainsi la qualité de vie des personnes atteintes.
L’évaluation par les pairs des projets de recherche
modifierLa décision d’octroyer des subventions de fonctionnement ou des bourses d'études est basée sur les résultats d'une analyse rigoureuse de tous les projets soumis. Cette dernière est effectuée par des comités de scientifiques œuvrant dans des domaines de recherche similaires à ceux des demandeurs; il s’agit donc d’un processus d’évaluation par les pairs. L’évaluation par les pairs est la référence internationalement acceptée pour assurer la qualité et l’excellence en recherche. La soixantaine de scientifiques qui acceptent de siéger aux comités d’évaluation de la Société de recherche sur le cancer offrent leurs services d’évaluation bénévolement.
L’excellence scientifique est le critère exclusif qui guide l’admissibilité des projets de recherche au soutien financier. Seuls les projets ayant obtenu la note de passage, soit 75 % ou plus selon le programme, sont considérés comme scientifiquement valables. Les projets retenus sont donc les plus prometteurs.
La recherche en environnement-cancer
modifierDepuis les années 80, la Société s’intéresse particulièrement à la recherche en environnement-cancer, c’est-à-dire l’étude des liens entre l’environnement et le développement du cancer. La Société de recherche sur le cancer fait d’ailleurs figure de pionnière dans ce domaine. Dès 1988, la Société attribuait la somme de 1,5 million de dollars à l’Université McGill à Montréal, sous forme de fonds de dotation, pour la création de la Division épidémiologie de la Société de recherche sur le cancer,(3) au sein du département d’oncologie.
Pour les chercheurs, l’environnement va bien au-delà de la nature; il s’agit de tout ce qui entre en contact et interagit avec le corps humain. Cela inclut le soleil, les bactéries, les virus, les radiations, les produits de consommation, certains minéraux tels que l’amiante, ainsi que les produits chimiques qui se retrouvent dans l’air, le sol et l’eau des milieux de vie (habitations et lieux de travail). Tous ces éléments peuvent présenter des facteurs de risques.
Les scientifiques considèrent aussi les habitudes de vie en tant que facteurs environnementaux. Ainsi, il a été démontré que certains comportements contribuent à la transformation d’une cellule normale en une cellule cancéreuse. Les principaux facteurs de risques comportementaux, maintenant mieux connus, sont le tabagisme, un indice élevé de masse corporelle, une faible consommation de fruits et légumes, le manque d’exercice et la consommation excessive d’alcool. Il est possible de réduire la mortalité jusqu’à 35 % en évitant ces facteurs de risques.
Le Fonds Environnement-CancerMC
modifierEn 2006, la Société a créé le Fonds Environnement-CancerMC, une nouvelle initiative lancée afin de constituer un éventail de preuves scientifiques démontrant l’impact des facteurs environnementaux sur le risque de développer un cancer. À long terme, la recherche en environnement-cancer permettra de prévenir plusieurs formes de la maladie.
Le Fonds Environnement-CancerMC a mené à deux projets d’envergure: «La Chaire de recherche Environnement-Cancer Guzzo de la Société de recherche sur le cancer, en partenariat avec l’Université de Montréal et le programme GRePEC.
La Chaire de recherche Environnement-Cancer Guzzo de la Société de recherche sur le cancer, en partenariat avec l’Université de Montréal
modifierLa Chaire, fondée en 2007, a pour objectif de réunir un maximum de preuves scientifiques mettant en lumière les causes environnementales du cancer. Son potentiel de recherche est très vaste, car elle couvre l’étude de plusieurs types de cancer et d’un nombre incalculable d’agents auxquels les humains sont exposés au cours de leur vie. ==== Selon le titulaire de la Chaire, Jack Siemiatycki, professeur titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal, et épidémiologiste de renommée mondiale, « la meilleure et la plus humaine des approches pour réduire les risques de développer un cancer passent sans contredit par la prévention de la maladie. Il s’agit malheureusement du domaine de la cancérologie le moins avancé et le moins financé. » Par la création de cette Chaire de recherche, M. Vincenzo Guzzo et Mme Maria Guzzo contribuent à combler cette lacune.
Le programme GRePEC (Groupe de recherche et de prévention en environnement-cancer)
modifierPour soutenir la rechercher en environnement-cancer, un important partenariat a été créé entre la Société de recherche sur le cancer, le ministère de l'Enseignement supérieur, Recherche, Science et technologie (MESRST) du gouvernement du Québec, le Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS), le Réseau de recherche en santé environnementale et Rio Tinto Alcan, pour soutenir la recherche en environnement-cancer.
Grâce à un investissement de 15,6 M$, dont près de la moitié provient de la Société de recherche sur le cancer, des projets d'envergure peuvent être financés afin de comprendre le rôle de l'environnement, au sens large, dans le développement et la progression du cancer. Ce partenariat permet de verser des subventions de 350 000 $ à 1 million $ par année à des équipes de chercheurs pour une période de cinq ans.
Jusqu'ici, deux projets ont obtenu du financement. Tout d'abord, le programme de recherche québécois pour la prévention du cancer de la prostate par la professeure Marie-Elise Parent(4) de l'institue Armand-Frappier et le Dr Pierre Karakiewicz de l'Université de Montréal, appuyés par huit co-investigateurs. L’équipe Parent-Karakiewicz a déjà effectué une des plus grandes études épidémiologiques des facteurs qui augmentent les risques de développer le cancer de la prostate (5), incluant une variété de facteurs liés au style de vie des hommes participants. L’expérience de travail des participants, ainsi que des prélèvements biologiques, faisaient partie du programme de recherche. Ils proposent maintenant d’établir au Québec un effort collectif et durable pour la prévention du cancer de la prostate en étudiant, auprès de 1000 autres participants, leur diète, leur historique d’exposition professionnelle à une multitude de produits chimiques et à la pollution.
En ce qui a trait au second projet(6), le professeur Jack Siemiatycki du Centre de recherche du CHUM et le Dr Michael Pollak de l’Université McGill, appuyés par sept co-investigateurs, élaborent une imposante base de données d’expositions occupationnelles appliquée à trois types de cancer (poumon, cerveau et ovaire), ce qui produit une grande quantité de nouvelles connaissances sur les causes environnementales possibles de ces cancers. Ce nouvel outil sera disponible pour d’autres groupes de recherche du monde afin d’augmenter leur capacité à découvrir les causes occupationnelles du cancer.
Read for the Cure
modifierCette activité a vu le jour lorsque deux membres d’un club de lecture de Toronto, qui terminaient à peine leurs traitements contre le cancer, eurent l’idée de mettre leur passion pour la lecture au service de la recherche sur le cancer. L’équipe, maintenant plus nombreuse, est soutenue par son partenaire principal, Random House of Canada Ltd.
À l’occasion des soirées littéraires annuelles qui se tiennent à Calgary, Ottawa, Toronto et bientôt à Vancouver, de grands auteurs canadiens viennent discuter de leur art avec les participants. Margaret Atwood, Ian Brown et Vincent Lam comptent parmi les auteurs qui ont déjà participé à l’événement. Un chercheur, dont les travaux sont financés par la Société, se joint également chaque soirée; il y explique la nature de son projet et ses objectifs de recherche. Jusqu’ici, plus de 500 000 $ ont été collectés par Read for the Cure. Ces sommes sont toutes dédiées à la recherche sur l’environnement-cancer.
Les programmes conjoints et alliances liés à des cancers spécifiques
modifierDepuis plusieurs années, la Société de recherche sur le cancer a développé des partenariats déterminants qui permettent de remettre des sommes additionnelles dans le cadre de son programme régulier de subventions de fonctionnement. Ces programmes conjoints visent à soutenir la recherche fondamentale sur des types de cancers spécifiques.
Parmi ces alliances, mentionnons les partenariats avec la Société canadienne du cancer carcinoïde neuroendocrinien et avec le Fonds de recherche Steven E. Drabin pour la recherche sur les tumeurs neuroendocrines; le partenariat avec Procure pour la recherche sur le cancer de la prostate; les alliances avec la Fondation du cancer du sein du Québec, la Fondation CURE et avec S. Cohen pour la recherche sur le cancer du sein; les collaborations avec l’Université d’Ottawa, l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et l’Alberta Innovates Health Solutions; un partenariat avec les Instituts de recherche en santé du Canada pour supporter des études sur les séquelles tardives des traitements contre le cancer infantile, le Fonds de la Fondation Bergeron-Jetté pour permettre l’avancement de la recherche sur le lymphome non hodgkinien indolent, le Fonds commémoratif ISAIAH 40 :31 pour la recherche en nutrigénomique, le partenariat avec Myélome Canada; les partenariats avec la Fondation canadienne du cancer du pancréas, M. John van Haastrecht, le Fonds commémoratif Charlotte Légaré, le Fonds de dotation commémoratif Kathryn Jeanne Randle et le Fonds commémoratif Rob Lutterman qui soutiennent tous la recherche sur le cancer du pancréas; le Fonds Marjolaine-Bazinet dédié à la recherche sur le cancer du poumon, le partenariat avec Cancer de l’ovaire Canada ainsi qu’une alliance avec le club de lecture Read for the Cure et des partenariats avec M. Guzzo et avec le gouvernement du Québec et Rio Tinto Alcan visant à supporter la recherche en environnement-cancer.
De plus, les Instituts de recherche en santé du Canada et une demi-douzaine de partenaires dont la Société de recherche sur le cancer financent quatre équipes de chercheurs du Hospital for Sick Children de Toronto et deux équipes de la BC Children’s Hospital et de l’Université de Montréal qui mènent des recherches sur les cancers touchant les enfants grâce à l’initiative « Cancer chez les enfants – séquelles tardives du traitement ».
Les Bourses pour la relève scientifique
modifierL’un des objectifs de la Société de recherche sur le cancer est d’assurer la relève de chercheurs canadiens. C’est pourquoi la Société a créé un programme annuel de Bourses pour la relève scientifique offert depuis 2013 à un nombre restreint de chercheurs. Il s’agit d’une bourse salariale d’une année afin de soutenir un chercheur pendant sa dernière année de stage postdoctoral. À cette bourse salariale s’ajoute une subvention de fonctionnement permettant de soutenir les activités de recherche du boursier pendant les deux années subséquentes, alors qu’il aura obtenu un poste de chercheur dans une université canadienne, en tant que membre du corps professoral.
Des découvertes scientifiques marquantes
modifierLe financement total ou partiel de projets de recherche, par la Société de recherche sur le cancer, a permis des percées scientifiques majeures.
Le cancer du sein et de l’ovaire – les gènes BRCA1 et BRCA2
modifierAu début des années 1990, le Dr Steven Narod, de l’Université McGill, puis de l’Université de Toronto, a participé, conjointement avec d’autres chercheurs, à l’identification du gène BCRA1 (pour « BReast CAncer 1 », soit « cancer du sein 1 ») dont les mutations prédisposent à des cancers héréditaires tels que le cancer du sein, de l’ovaire et celui de la prostate.
Lors de la découverte du gène BRCA1, la professeure Patricia Tonin était membre de l’équipe du Dr Narod. Dans les années 2000, elle a obtenu une bourse conjointe de la Société de recherche sur le cancer et du Conseil de recherche médicale du Canada. Cette bourse et un soutien financier continu de la Société jusqu’à ce jour, ont permis à la professeure Tonin d’établir son propre laboratoire à l’Université McGill. Cette dernière a aussi contribué, avec un important groupe de chercheurs, dont le Dr Narod, à la découverte du gène BRCA2 qui est également impliqué dans le cancer héréditaire du sein et de l’ovaire.
Ces découvertes majeures en recherche fondamentale ont mené à des applications pratiques de première importance : aujourd’hui, les femmes qui sont le plus à risque de développer un cancer du sein ou de l’ovaire en raison de leurs antécédents familiaux, peuvent être soumises à des tests génétiques pour déterminer si elles sont porteuses de ces mutations, et ce, avant même le développement de tumeurs cancéreuses. Certaines femmes, dont les résultats démontrent qu’elles sont génétiquement prédisposées à développer de tels cancers, ont décidé de subir des traitements préventifs radicaux, comme l’a fait l’actrice américaine Angelina Jolie, en 2013, en subissant une double mastectomie.
La recherche menée par la professeure Lynne-Marie Postovit, de l’Université Western Ontario, a permis de découvrir un niveau plus élevé de la protéine appelée Nodal dans les tumeurs agressives du cancer du sein. Cette protéine, que l’on retrouve normalement dans les cellules souches ou embryonnaires, favorise le développement d’un système vasculaire de la tumeur, ce qui lui permet de croître et de se disperser. La recherche sur des souris atteintes de cancer du sein a permis de constater que des modifications génétiques inactivant la protéine Nodal parvenaient à détruire les vaisseaux sanguins de ces tumeurs et réduisaient ainsi leur agressivité. Cette découverte pourrait mener à des solutions innovatrices et prometteuses pour combattre les tumeurs du sein les plus agressives pour lesquelles il n’existe pas beaucoup d’options de traitement.
Le cancer du col de l’utérus
modifierLa Société de recherche sur le cancer a participé au financement des travaux du Dr Eduardo Franco, de la Division d’épidémiologie de l’Université McGill, lesquels ont contribué à développer un vaccin qui prévient l’infection par le virus du papillome humain (VPH). Ce virus transmis sexuellement est impliqué dans le développement du cancer du col de l’utérus. Le vaccin est maintenant administré aux jeunes filles avant qu’elles n’entreprennent une vie sexuelle active de sorte que déjà, le nombre de jeunes femmes infectées au VPH a considérablement diminué. Nous pouvons donc prévoir, au cours des prochaines décennies, une réduction très importante du nombre des cancers du col de l’utérus liés à cette infection.
Stéphane Rousseau, porte-parole pour le Québec
modifierEn 2010, le comédien et humoriste québécois Stéphane Rousseau acceptait d’endosser le rôle de porte-parole de la Société de recherche sur le cancer pour le Québec. Ayant perdu son père, sa mère et sa sœur en raison du cancer, il a voulu soutenir la Société dans sa mission de financer la recherche sur cette maladie.
Stéphane Rousseau a non seulement prêté son nom à des campagnes publicitaires, mais il a aussi personnellement collecté des fonds lors de sa participation à deux expéditions du programme Challenge SRCMC. En 2011, il a franchi le Chemin de Compostelle en compagnie d’une vingtaine de marcheurs puis, en avril 2013, il a traversé à pied le parc national Cinque Terre en Italie avec un groupe de 23 personnes. De plus, les recettes provenant d’un spectacle d’humour qu’il a présenté en 2011 ont été versées à la Société de recherche sur le cancer. D’une très grande générosité, Stéphane Rousseau n’hésite jamais à accorder des entrevues aux médias au sujet de la Société et des événements auxquels il participe.
Son implication très personnelle permet à la Société de recherche sur le cancer de rayonner davantage et de financer de nouveaux projets de recherche contre le cancer.
Notes et références
modifier1. Statistiques 2013 compilées par Statistique Canada et l’Agence de la Santé publique du Canada. Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto (Ontario) : Société canadienne du cancer, 2013. http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/canadian-cancer-statistics-publication/?region=qc 2. Partenariat canadien contre le cancer http://www.partnershipagainstcancer.ca/fr/ 3. Division d’épidémiologie du cancer http://francais.mcgill.ca/index/research/?Unit=71951 4. http://www.inrs.ca/universite/gouvernance/marie-elise-parent 5. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24655933 6. http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/financement/20120214-une-equipe-du-crchum-recoit-2-8-m-pour-la-recherche-sur-la-prevention-du-cancer.html 7. http://www.salledepressehmr.com/fr/communiques/article/?news_id=34 8 https://www.mcgill.ca/channels-contribute/fr/channels/news/freiner-l%E2%80%99%C3%A9lan-des-tumeurs-232355
Liens externes
modifierSite officiel http://RechercheCancer.ca Médias sociaux: http://www.facebook.com/recherchecancer Stéphane Rousseau http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Rousseau_(humoriste) Cinéma Guzzo http://www.cinemasguzzo.com/fondation.html S. cohen http://scoheninc.com/en/suits_for_the_cure.php Read for the Cure http://www.readforthecure.ca/ Société canadienne du cancer carcinoide neuroendocrinien http://www.cnetscanada.org/# Procure : http://www.procure.ca/ Fondation du cancer du sein du Québec http://www.rubanrose.org/ Fondation Cure : http://www.curefoundation.com/fr/accueil Université d’Ottawa http://www.uottawa.ca/ Institut de recherche de l’hopital d’Ottawa : http://www.irho.ca/home.asp Alberta Innovates Health Solutions http://www.aihealthsolutions.ca/ Instituts de recherché en santé du Canada : http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html Myélome Canada : http://www.myelomacanada.ca/fr/default.htm Fondation canadienne du cancer du pancréas http://pcc.convio.net/site/PageServer?pagename=homepage Cancer de l’ovaire Canada http://ovairecanada.org/page-d%E2%80%99accueil