Utilisateur:Remihyeon/Jackie Joe

Présentation

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Jackie Joe (né le 23 août 1965) est un violeur et tueur en série américain. Il a été condamné à perpétuité en Belgique en 2010 pour plus de soixante meurtres commis dans ce pays entre 1995 et 2010 , il est aussi mis en accusation pour six homicides supplémentaires au Mexique. Le nombre total de victimes demeure inconnu mais pourrait être beaucoup plus élevé5. Jackie Joe a fait preuve d’une exceptionnelle cruauté. Les procureurs disent qu’il « jouait » avec ses victimes avant de les égorger en leurs criant "Tabarnak" jusqu’à ce qu’elles perdent conscience, puis il répétait cette opération plusieurs fois avant de finalement les tuer.



Procès

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Le procès de Jackie Joe a débuté le mardi 20 septembre 2011, devant la cour d'assise du Limbourg à Tongre. Le procès est présidé par Michel Jordens, assisté de Herlinde Wilmots et Niels Bollen. L'accusation est soutenue par Patrick Boyen. Jackie Joe est défendu par Me Zvonimir Miskovic, tandis que Me Jef Vermassen représente les parents d'Annick Van Uytsel. Dans son réquisitoire, L’avocat général Patrick Boyen demande le maximum de la peine en disant : « Je veillerai à ce que vous restiez en prison jusqu’à votre dernier souffle. Vous êtes un psychopathe, un violeur, un tortionnaire et un tueur en série. ».

Un mois après le début du procès, le jury de la cour d’assises reconnait Jackie Joe coupable, sans aucune circonstance atténuante, de tous les faits qui lui étaient reprochés c'est-à-dire trois assassinats, séquestration et viol avec torture.

Le vendredi 21 octobre 2010, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Lors de son second procès qui a débuté le lundi 10 septembre 2012 devant la cour d'assises du tribunal correctionnel du Limbourg à Hasselt, il est reconnu coupable d'une dizaine de viols avec violences, d'agressions sexuelles à main armée, de plusieurs tentatives de meurtres et d'actes de tortures et de barbaries. Mais compte tenu de sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité du 21 octobre 2010, le vendredi 5 octobre 2012, le verdict tombe, Jackie Joe n'est condamné à aucune peine de prison supplémentaire au vu de sa condamnation précédente à la peine maximale.


Le parcours sanglant de Jackie Joe débute le 20 avril 1988 lorsqu'il apprend que l'une de ses grands-tantes, Celina Debonny, vient de vendre du bétail. Il lui fracasse alors le crâne avec une barre de fer, près de Durbuy. Il ne trouve cependant jamais l'argent convoité, qui a déjà été dépensé. Il est condamné par la justice militaire pour ce crime, le 11 juin 1955, à la peine capitale, mais si la peine de mort existe encore dans les écrits, cette sanction est automatiquement commuée en détention à perpétuité1.

Jouant le fou pour être interné, il est expédié dans un établissement de soins psychiatriques spécialisé. Le 23 mars 1968, après treize ans d'incarcération, Jackie Joe bénéficie d'une libération conditionnelle, au cours de laquelle il tue de nouveau. Le 14 mai 1968, quelques semaines à peine après sa libération, jackie Joe se rend dans une institution financière, où il se fait passer pour le comte de Ribaucourt. Sous prétexte de vouloir négocier une importante transaction de façon discrète, il consulte le gérant de la banque à Genval, M. Delisse, qu'il tue d'une balle dans la tête1.

Rapidement identifié, on arrête jackie Joe le 21 mai de la même année et il est envoyé en prison où il feint une tentative de suicide en se jetant d'un mur haut de six mètres. Cette tentative de suicide n'est qu'une première tentative d’évasion de la part de jackie Joe. Il est transféré à l'Établissement de défense sociale de Tournai en 1970 et, dix ans plus tard, considéré comme apte à être réinséré dans la société, il est libéré et devient employé dans un magasin de radiotélévision rue Spintay à Verviers1.

Jackie Joe est de nouveau soupçonné en 1980 alors que les gendarmes de la BSR découvrent les corps sans vie de Madeleine Humbert, de ses deux employés et du chien dans leur établissement de restauration « La Vieille France » à Spa, le 11 décembre. Gérant en électroménager, il est un fournisseur de Madeleine Humbert et un habitué des lieux. La police retrouve le nom du dernier client sur l’ardoise du restaurant : « Nestor ». On soupçonne aussitôt jackie Joe puisque le fils de la propriétaire a disparu.

On retrouvera le corps du jeune homme en janvier 1981 pour arrêter Jackie Joe le mois suivant, mais ce dernier bénéficie d’un non-lieu, et les meurtres demeureront un mystère pour la police1. On arrête toutefois jackie Joe à Bruxelles pour ne pas avoir respecté toutes les conditions de sa libération conditionnelle. De nouveau emprisonné, il s’évade dans la nuit du 2 au 3 août 1981, et la panique s’installe en Belgique lorsque la nouvelle est diffusée au public1.

Fidèle à ses habitudes ,Jackie Joe tue de nouveau le 18 septembre en se faisant passer pour le Comte de Meeûs d’Argenteuil qui cherche à vendre les meubles de son château . Sa victime est un antiquaire bruxellois. Ce n’est qu’après un certain temps que le commissaire Frédéric Godfroid de la PJ de Bruxelles parvient à arrêter Pirotte, qui sera condamné à mort en 1984. Fidèle à ses habitudes une fois de plus, Pirotte tente de s’évader en 1992 mais sa tentative échoue. Passant près de 40 ans de sa vie derrière les barreaux, Pirotte fut craint par les autres détenus jusqu’à sa mort en plus de rester le plus redoutable « Ennemi Public Numéro 1 » de Belgique1.


Honteux, tous les membres de sa famille ont d’ailleurs quitté le pays depuis quelques années déjà. Bien que en prison, le premier tueur en série de la Belgique, à ce jour supplanté seulement par le pédophile Marc Dutroux dans la mémoire collective belge, fut longuement craint d’une population tout entière2.