Utilisateur:Renaud Decoster/Partage de la valeur ajoutée

En langage courant, l'expression partage de la valeur ajoutée est utilisée le plus souvent dans le sens de répartition de la richesse par une entreprise, un pays, etc. entre le travail (les salariés) et le capital. Pour les observateurs « de gauche » et la plupart des syndicalistes, il symbolise le conflit entre travailleurs et capitalistes. Pour les observateurs « de droite », il représente l’arbitrage entre le présent (accroître le pouvoir d’achat des salariés) et le futur (favoriser l’investissement). Pour d’autres encore, il s’agit à la fois d’une facette du processus de production (importance croissante du capital, mécanisation, informatisation) couplé à un problème de justice sociale.

En théorie économique, il exprime la répartition de la valeur ajoutée produite entre les deux principaux facteurs de production, le travail et le capital au cours d'une période de temps (un "cycle de production"). Les diverses théories économiques peinent à intégrer les différents facteurs influençant le partage de la valeur ajouté, et reconnaissent en général leur incapacité à définir clairement ce que serait un partage optimal de la valeur ajoutée dans le cadre d'une économie capitaliste, sauf dans le cadre des hypothèses d'une modélisation.

En comptabilité économique et en statistique, on peut mesurer le partage de la valeur ajoutée de diverses façons. Le résultat dépend

  • de la définition de la valeur ajoutée (brute, nette),
  • de la méthode de mesure (prix du marché, coût des facteurs),
  • de la définition de « part du travail » et de la « part du capital » (faut-il inclure l'intéressement dans la part du travail, les subvention de fonctionnement du comité d'entreprise ou les droits individuels à la formation ?),
  • du niveau auquel le partage est envisagé (entreprise seule ou ensemble d’entreprises avec salariés, indépendants (entreprises individuelles sans salariés), entreprises individuelles avec salarié(s), pays entier, etc.) et donc
  • de l'unité statistique choisie (par exemple, ensemble du groupe d'entreprises au niveau international ou uniquement partie nationale de la multinationale),
  • éventuellement, des hypothèses sur le partage du revenu brut des entrepreneurs individuels entre « salaires » et « profits »,
  • des périodes utilisées pour les comparaisons, etc.

Il faut donc être très prudent face aux données, chacun pouvant, selon ses inclinaisons politiques ou idéologiques, choisir les données servent le mieux son point de vue.

+++ répartition des salaires et avantages, traders, dirigeants salariés +++

Définition et mesure modifier

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La valeur ajoutée : aux prix du marché ou au coût des facteurs modifier

Au niveau d'une entreprise ayant des salariés, ou dans un ensemble de telles entreprises, la valeur ajoutée brute « à prix courants » est répartie entre :

  • 1. Rémunération des salariés, constituée de
    • 1.1. Salaires et traitements bruts
    • 1.2. Cotisations sociales à la charge des employeurs
  • 2. Excédent brut d'exploitation - souvent assimilée à la "rémunération du capital" ou aux "profits".
  • 3. Impôts « nets » sur la production, c'est-à-dire après soustraction des subventions d'exploitation.

La répartition ne se fait donc pas entre deux acteurs, les salariés et les « capitalistes », mais entre trois acteurs, une part étant perçue par l'État, sous forme d'impôts sur la production, dont on déduit les subventions d'exploitation (considérées comme un « impôt négatif »).

Le plus souvent, il est considéré que les impôts sur la production (nets de subventions) ne bénéficient directement ni aux salariés, ni aux capitalistes et doivent être exclus de l valeur ajouté: on parle alors de valeur ajoutée au coût des facteurs.

« Le taux de marge est la part des profits bruts [EBE, y compris les frais financiers et les impôts directs] dans la valeur ajoutée aux coûts des facteurs ».

Exclure les entreprises financières? modifier

Les travailleurs indépendants modifier

Pour un indépendant (entreprise individuelles sans salarié) ou un ensemble d’indépendants, une part de la valeur ajoutée brute revint à l'État, le reste constituant la rémunération combinée du travail et du capital de l'entrepreneur individuel, le revenu mixte brut, sans distinction claire entre les deux types de rémunérations. En général, les débats syndicaux, politiques ou idéologiques sur le partage de la valeur ajoutée concernent peu ou pas du tout ce type d'entreprise.

Les entreprises individuelles avec un plusieurs salariés constituent un cas mixte : la valeur ajoutée brute se répartir entre salariés, entrepreneur (rémunération combinée du travail et du capital) et État.

Les autre secteurs institutionnels modifier

Pour les administrations,

Pour les ménages, la valeur ajoutée brute +++

Le partage de la valeur ajoutée au niveau national modifier

Au niveau d'un pays (ou d'une région) on retrouve tous les types d'unités institutionnelles.

On peut ainsi affirmer qu'en France, la « part des salariés » dans la valeur ajoutée à « augmenté de 11,8 % entre 1950 (48,8%) et 2009 (60,6%) » (il s'agit de la valeur ajoutée au coût des facteurs, sans répartition du revenu mixte brut). Mais cela ne veut pas dire que la part des profits ait baissé d'autant - en fait, elle a augmenté plus encore (de 13,2%) sur la même période. C'est que l'augmentation de la part des salariés a été due principalement à a salarisation croissante de l'économie française, la part des entrepreneurs indépendants s'effondrant de 31,3 à 7,3% [check].

Définir la « part des salariés » et la « part des profits » modifier

Le cas des entreprises individuelles. Les cotisations sociales. Les avantages fournis au salariés L'amortissement : EBE brut ou net. Traders et dirigeants salariés. L'amortissement. Valeur ajoutée nette.

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Le partage de la valeur ajoutée à travers le monde modifier

+++ Histoire, salarisation, mécanisation informatisation. +++

Evolution longue: les pays anglo-saxons vs. les autres (pays européens et Japon). Durée de l'effet des chocs pétroliers : États Unis et Royaume-Uni vs. les autres Années 1990 : États Unis, France et Allemagne vs. Royaume-Uni et Japon. Baghli, Cette & Sylvain (2003), etc.

Le partage de la valeur ajoutée en France modifier

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Au niveau national (1949-2007) modifier

GRAPHIQUES

Si on ne considère que les années postérieures au début des années 80, on peut affirmer que la part de la rémunération des salariés dans la valeur ajoutée a décru de près de 6% entre 1982 (63,3%) et 2008 (57,4%), alors que la part des « profits » (en fait, l’excédent brut d’exploitation) s’est accrue de 9,4%, de 22,7% en1982 à 32,1% en 2008. La baisse de la part de la rémunération des salariés est plus impressionnante encore si on restreint l’analyse aux sociétés non financières : près de 10% de baisse, de 74,2% en 1982 à 64,4% en 1997, les « profits » s’accroissant de 8% (de 23,9% à 31,9%) pendant la même période.

L’analyse est tout différente si on considère la totalité de la période pour lesquelles les données sont disponibles, soit de 1949 à 2009. Pour l’ensemble de l’économie, on peut

  • soit distinguer quatre périodes :
    • de 1950 à 1973, la part de la rémunération des salariés augmente de près de 9%, de 48,0% en 1950 à 56,8% en 1973 ;
    • de 1973 à 1982, la croissance de la part des salariés s’accélère, augmentant de 6,5% en 9 ans, de 56,8% en 1973 à 63,3 % en 1982 ;
    • de 1982 à 1989, le gain de la période précédente est annulé, et la part des salariés décroit de 6,4%, de 63,3 % en 1982 à 56,9% en 1989
    • de 1989 à 2009, la part des salariés augmente légèrement et irrégulièrement, de 56,9% en 1989 à 58,4% en 2009.
  • soit considérer que la période du « choc pétrolier » de 1973 à 1982 et de la rigueur subséquente, de 1982 à 1989, était exceptionnelle : si on met à part les mouvements de hausse et de baisse de cette période, la part des salariés a augmenté de plus de 10% de 1950 à 2009, bien que de plus en plus lentement[1].

Par contre, si on se restreint aux sociétés non financières, on ne peut au mieux, que considérer que la part des salariés a très légèrement augmenté entre 1950 (66,2%) et 2009 (66,4%), la part des « profit » baissant dans la même période de 32,0% en 1950 à 29,8% en 2009. Ce à quoi on pourra répondre que 1950 était une année exceptionnelle, tout comme 2008 et 2009, et que la période à considérer est 1949-2007…

Analyse par secteur institutionnel (1949-2007) modifier

GRAPHIQUES

Analyse par branche modifier

GRAPHIQUE

La part de la rémunération des salariés dans la valeur ajoutée brute varie largement d’une branche à l’autre :

  • Parmi les activités à part très faible des salariés dans la VA, on trouve les activités dominées par les entreprises individuelles qui pour la plupart ne font appel à aucun salarié, comme la location immobilière ; la quasi-totalité des particuliers qui louent un logement à un tiers n’ont pas de salarié pour cette activité ; tout au plus feront-il appels à une aide épisodique pour leur comptabilité. En 2007 en France cette part était de 2,2% pour les activités de location immobilière, 28,0% pour les activités vétérinaires.
  • Mais on trouve aussi des activités dont les investissements matériels sont énormes sont mis en œuvre par un nombre réduit de salarié. Par exemple, en 2007 en France, la part des salariés dans la valeur ajoutée du raffinage de pétrole était de 17,2%.
  • A l’opposé, on trouve les activités avec aucune ou peu d’entreprises individuelles et/ou pour lesquelles la main d’œuvre salariée est beaucoup plus importante que les équipements. En France en 2007, la « part des salariés » dans la VA était 87,9% dans la branche « administration d’entreprise », 89,9% pour les agences de voyage, 92,0% pour l’éducation non marchande, 99,4% pour les services domestiques.
  • Enfin, la « part des salariés » dans la VA dépasse les 100% dans les branches déficitaires, pour lesquelles l’excédent brut d’exploitation est négatif, la rémunération des salariés étant plus élevée que la valeur ajoutée brute (c’était le cas en France, en 2007pour l’extraction de minerais métalliques, l’extraction et l’agglomération de la houille, la fabrication de fibres artificielles et quelques autres branches.[2]

Facteurs et conséquences du partage de la valeur ajoutée modifier

A long terme modifier

Changements sectoriels : dans les pays émergents, transferts de l'agriculture à l'industrie, du travail indépendant au salariat dans les pays développés : Passage d'industries de main d'œuvre à des industries à haute intensité de capital, accéléré par la hausse du salaire minimum : du poinçonneur de métro à la machine automatique. +++

En théorie marginaliste il est supposé que les entreprises maximisent leur profit ; les coûts d'ajustement sont le plus souvent supposés nuls. « Le salaire et le volume du capital sont supposés flexibles dans le long terme, le capital est supposé être le facteur de production le plus mobile. Sa rémunération (le coût du capital) peut être considérée comme exogène et déterminée par l’extérieur. Cette hypothèse, acceptable pour une économie de petite ou moyenne dimension, est sans doute plus critiquable pour les États-Unis. » [Baghli, Cette & Sylvain (2003) p. 3]. Le travail et le capital sont substituables ; selon le coût relatif du travail et du capital, l'entreprise substitue l'un à l'autre jusqu'à la maximisation du profit

A court terme modifier

Les taux d'intérêt réels, « proxy du coût réel du capital, ce dernier faisant également intervenir l’effet de la dépréciation et du niveau du prix de l’investissement » [Baghli et al. (2003) p .5].

Le prix de l'énergie. « Pour tout pays importateur d’énergie, l’effet attendu du prix relatif de l’énergie sur le niveau à moyen terme du taux de marge est négatif ».

Le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie ou, mieux, l’écart entre les niveaux observé et d’équilibre du taux d’utilisation des capacités de production [Baghli p.18n12], qui affecte positivement le niveau à moyen terme du taux de marge.

Le taux de chômage ou, mieux, l’écart entre le taux de chômage observé et son niveau d’équilibre.

Le salaire minimum réel, la taxation du travail.

L'hétérogénéité de la main d'œuvre.

Le niveau de syndicalisation et l'efficacité des syndicats.


Les enjeux du partage de la valeur ajoutée modifier

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Notes modifier

  1. Voir, par exemple, Sbaihi (04-2010), pp. 46-48.
  2. Source : Insee « Tableau entrées sorties niveau 188, année 2007 ». http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2000/tableaux/xls/tes_118_2007.xls

Références modifier

A TRIER/ÈLAGUER !

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