Utilisateur:Rogojine/brouillon

pense-bête

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1965 - 1971

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  • Tournée en Grande-Bretagne
  • Beatles
  • Accident de moto
  • Basement tapes
  • Ile de Wight
  • Concert for Bangla desh: p. 50 (tournon)
  • Dylan en tant qu'écrivain et sujet de recherche: p. 232 à 238; p. 243
  • contexte adolescence, shelton, p37
  • grossman agent commercial: p.92, 152 (shelt)
  • Tom wilson, p163
  • premiers cafés, p98
  • teenyboppers p204+++
  • Trip au colorado: p. 246 (légende Beatles?)
  • Madhouse: p. 261 (Shelt), p. 226 (Sca)
  • Festival de Newport 1964: p. 267
  • Passage au rock: p275
  • Dylan en Grande-Bretagne 1965: p299 (Shelt)
  • mots de dylan sur le folk: p267 (sca) + interview 1984

Avec les Beatles

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Le premier tube en simple des Beatles: février 1963 en GB. La Beatlemania fit irruption en octobre à peu près que la Dylanmania p204 shel


En 1964, lors d'une tournée dans le Colorado, Dylan écoute le classement des singles 8/10: beatles (p45 tournon) "J'ai écouté les Beatles a New York dès leur premier tube ... ensuite un jour, nous traversions le Colorado en voiture, on avait mis la radio: sur les 10 top ten, 8 étaient des chansons des Beatles. Dans le Colorado. (scaduto, 1971 (p291) "Il me semblait qu'ils venaient de tirer un trait sur une époque. Quelque chose de neuf étai en train d'arriver. Seulement, comme ils étaient assez mal vus, je le gardais pour moi. Vous savez, il y avait une belle hypocrisie à l'époque, les gens disaient qu'ils fallait choisir entre le rock et le folk. .... J'aimais vraiment les Beatles, et à l'époque je n'osais pas l'avouer.

Influence des Beatles sur Dylan: « en solo, ils [les Beatles] étaient abominables, vraiment abominables, mais leur harmonies rendaient l'ensemble valable. Et ça vous ne pouvez le faire que si vous avez d'autres musiciens avec vous. Même si vous jouez vos propres solos, il vous fallait d'autres musiciens pour vous accompagner. C'était évident. Et je commençais à envisager de me faire accompagner.»

Citation de Lennon dans le Melody Maker début 1964(p47) « Tout artiste excellant dans son domaine - comme Dylan - est obligé d'influencer les autres. Je ne serai pas surpris d'apprendre qu'on a influé sur lui d'une façon ou d'une autre». Rencontre 18 aout 1964, par Aronowitz, rencopntre à New York à l'Hotel Delmonico pendant leur tournée américaine, ou Dylan initie les Beatles à la marijuana. McCartney: « jusque-là, nous carburions plutôt au whisky coca. Ca a changé ce soir-là (Tournon, p 47) Rencontre suivante mai 1965 (Dylan est une pop-star). Eat the document: lennon et dylan 25-05-1966

[1] à developper

  • Beat generation
  • Festival de Woodstock
  • Crawl
  • Dos
  • Triathlon

liens utiles

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Le loup des steppes (Der Steppenwolf) est un roman de Hermann Hesse, publié en 1927. Écrit « à l'usage exclusif des fous », le livre décrit la fuite d'un poète vieillissant dans les bas-fonds, la sensualité, le rêve surréaliste de destruction et d'accomplissement de soi (p5, reformuler).
On retrouve dans cette œuvre des thèmes chers à Hesse, telle que la quête spirituelle du Moi, la critique du bourgeoisisme, le dualisme « jungien », au travers d'une vision romantique et onirique.

L'histoire

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Harry Haller, un homme solitaire au seuil de la vieillesse, jadis prometteur et courtisé, s'est progressivement éloigné de la société, qu'il juge hypocrite et vaine. Lassé de ses propres contradictions et rejetant un monde en crise et sa modernité, ce « loup des steppes », comme il se définit lui-même, décide de mettre fin à sa vie. Fuyant sa résolution dans un café, Haller rencontre une prostituée, Hermine, qui l'initie au monde de la sensualité, des drogues, de la musique et de la dance.

Contexte et similitudes

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Harry Haller, le héros du roman présente des ressemblances avec son créateur: comme lui, Hesse a 50 ans; comme lui, il s'est réfugié dans la solitude et sa souffrance, après l'échec de son second mariage avec Ruth Wenger. Enfin Harry Haller et Hermann Hesse, qui partagent les mêmes initiales, sont profondément hostiles à la guerre, dans une époque trouble et belliqueuse. C'est ainsi que dans la préface, on peut confondre la description de Haller par le fils de sa logeuse avec celle de Hesse:

« Je reconnus que Haller était un génie de la souffrance, qu'il avait en lui, au sens de Nietzsche, une aptitude à souffrir infinie, terrible, géniale. »

Dans des lettres de 1926, Hesse évoque les dancings, son désir et son amertume, où il a pu puiser certains éléments de son roman:

« Lors du carnaval, j'ai honoré de ma présence tous les bals de Zurich jusqu'au petit matin, je suis tombé amoureux de plusieurs belles femmes... et j'ai fait tout mon possible pour transformer l'ermite acharné Hesse en un animal gentil, stupide, et d'aspect joyeux. J'y suis assez bien parvenu. »

— Hermann Hesse, Romans et Nouvelles, Le Livre de Poche, p.991

Influences

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  • psychologie jung
  • Orient

Accueil de l'œuvre

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Le roman fut accueilli comme une forme de provocation lors de sa parution: il s'agissait de renverser les valeurs, de donner à des individus en marge de la société une dignité nouvelle, d'accorder à la consommation de drogues et à une sexualité décomplexée une exemplarité anticonformiste[1]. C'est d'ailleurs cet anticonformisme qui séduira la « génération Viet nam » dans les années 60: Hesse, que Thimothy Leary définit comme le « poet of the Interior Journey », symbolise alors « l'irrationalisme, la marginalité, l'amour libre, le pacifisme, et l'identification antibourgeoise »[2].

Thèmes développés

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Critique de la bourgeoisie

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« Je sens me brûler une soif sauvage de sensations violentes, une fureur contre cette existence neutre, plate, réglée et stérilisée, un désir forcené de saccager quelque chose, un grand magasin, ou une cathédrale, ou moi-même, de faire des sottises enragées, d'arracher leur perruque à quelques idoles respectées, d'aider des écoliers en révolte à s'embarquer sur un paquebot, de séduire une petite fille, ou de tordre le cou à un quelconque représentant de l'ordre bourgeois. Car c'est cela que je hais, que je maudis et que j'abomine du plus profond de mon coeur: cette béatitude, cette santé, ce confort, cet optimisme soigné, ce gras et prospère élevage du moyen, du médiocre et de l'ordinaire.»

c'est dans les premières lignes que se révèle l'animosité de Halle pour la médiocrité et la suffisance bourgeoises.

Bien que méprisant la médiocrité bourgeoise, Haller éprouve une certaine nostalgie du confort bourgeoise, comme le ressent sa logeuse, ou comme il le dit lui-même:

« Chez nous, ça sent l'ordre, la propreté, une vie saine et convenable, et c'est ce qui lui a plu. On dirait que lui n'y est plus accoutumé et que ça lui manque »
« C'est vrai, je vis dans un monde différent, pas dans celui-là, et peut-être ne serais-je pas en état de passer un seul jour dans un appartement qui abriterait de tels araucarias [...] ma mère était une bourgeoise qui soignait les plantes, veillait aux chambres, aux escaliers, aux meubles, aux rideaux, et s'efforçait de mettre dans sa vie et dans son logement autant d'ordonnance, de clarté et de pureté qu'il était possible. [...] Voilà pourquoi, de temps en temps, je m'assois ici, je contemple ce calme petit jardin de l'ordre et me réjouis que cela existe encore »
  • Justification de l'existence
  • recherche de l'idéal
  • L'éducation: Le loup des Steppes dépasse le roman d'une éducation tardive: c'est aussi une redécouverte du Moi, brisant la simplification bourgeoise de la Personnalité (développer).

La quête spirituelle du moi: découverte de la pluralité et de la richesse du moi et des choses.

Personnages du roman

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C'est grâce à trois personnages que Haller complètera son éducation et parviendra à l'unification du Moi:

  • Hermine, la version féminine de Haller, allie charme et intelligence, réflexion et spontanéité, est le double de Hesse / Haller, represente ce qu'il est, en plus de ce qu'il voudrait être (p 991 et) compréhension intuitive du monde et rejoint Harry dans « sa critique de la médiocrité d'une époque qui refuse toute forme d'idéal » (p992)
  • Maria, dont le personnage tend moins au symbolisme que les deux autres, et qui dispense « mille joies sensuelles fines et exquises » au héros (p 991)
  • Pablo est un musicien marginal, initiant Haller aux drogues et lui suggérant les plaisirs de l'homosexualité.

Il existe également une catégorie de personnages, les « immortels », qui représentent les grands artistes, tels que Goethe, Mozart ou Novalis. Haller y fait référence dans son manuscrit et il est possible que le traité du loup des steppes, sans auteur, soit la vision d'un de ces Immortels.

Style narratif

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À la pluralité des personnages s'ajoute celle du style narratif: au fil du roman, la narration, et en conséquent les points de vues se succèdent et se superposent. Le personnage de Haller est d'abord décrit avec les yeux du fils de sa logeuse. Outre la volonté d'introduire les circonstances de la publication du livre, cette « préface » tente de décrire le héros avec une approche « bourgeoise », un milieu que Haller méprise (Ziolokwsky, cité par...) et dont il est issu. Cette partie peut aussi être ressentie comme une description impersonnelle et réaliste du personnage (ref: liv).

Puis commence le livre proprement dit (« Le Manuscrit de Harry Haller. Seulement pour les fous. ») où Haller s'exprime à la première personne du singulier, et où il décrit la conviction de sa dualité, partagée entre une nature humaine, portée vers son prochain et sublime et une nature de loup, renfermée, cruelle et brutale.

jusqu'à sa lecture d'une brochure que lui donne un homme énigmatique dans la rue. se suivent le regard bourgeois éloigné et réaliste de l'auteur de la préface, la hauteur contemplative et ironique dans le Traité du Loup des Steppes (Seulement pour les fous), les interprétations judicieuses d'Hermine et, enfin, les visions oniriques du théâtre magique (p994).

Extrait

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« Celui qui a subi les mauvais jours, avec les crises de goutte ou ces affreuses migraines qui s’agrippent derrière les prunelles et changent diaboliquement de joie en torture toute l’activité de l’œil et de l’oreille ; celui qui a vécu des jours infernaux, de mort dans l’âme, de désespoir et de vide intérieur, où, sur la terre ravagée et sucée par les compagnies financières, la soi-disant civilisation, avec son scintillement vulgaire et truqué, nous ricane à chaque pas au visage comme un vomitif, concentré et parvenu au sommet de l’abomination dans notre propre moi pourri, celui-là est fort satisfait des jours normaux, des jours couci-couça comme cet aujourd’hui ; avec gratitude, il se chauffe au coin du feu ; avec gratitude, il constate en lisant le journal qu’aujourd’hui encore aucune guerre n’a éclaté, aucune nouvelle dictature n’a été proclamée, aucune saleté particulièrement abjecte découverte dans la politique ou les affaires ; avec gratitude il accorde sa lyre rouillée pour le psaume de louanges modéré, médiocrement gai, presque content, avec lequel il ennuiera son dieu des couci-couça, doux, tranquille, un peu engourdi de bromure ; et, dans l’air épais et fadasse de cet ennui satisfait, de cette absence de douleur dont il convient d’être grandement reconnaissant, tous les deux, le dieu couci-couça, qui branle de son chef morne, et l’homme couci-couça, un peu grisonnant, qui chante un psaume assourdi, se ressemblent comme des jumeaux. »

— Hermann Hesse, Le Loup des Steppes, Chapitre 1

Ressources

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Liens externes

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http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=669

  • Le narrateur (celui qui trouve le livre) distingue la dualité de Haller, confortant l'hypothèse ultérieure que la dualité Homme - loup est une réduction bourgeoise, qui lui assure sa survie.
  • Bien que notant que Haller est bien sous tout rapport, il voit Haller comme un personnage différent (ref: int)
  • lui permettra de faire face à sa désillusion, notamment grâce à un "voyage" initiatique (thème cher à Hermann Hesse) qui lui permettra de découvrir les différentes facettes de sa personnalité.

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  1. p988
  2. p1426